École (Savoie)

École | |
Entrée dans le chef-lieu de la commune. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Savoie |
Arrondissement | Chambéry |
Canton | Saint-Alban-Leysse |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Chambéry Métropole-Cœur des Bauges |
Maire Mandat |
Annick Bonniez 2014-2020 |
Code postal | 73630 |
Code commune | 73106 |
Démographie | |
Gentilé | Écoulants |
Population municipale |
281 hab. (2016 ![]() |
Densité | 9,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 39′ 05″ nord, 6° 10′ 06″ est |
Altitude | Min. 696 m Max. 2 186 m |
Superficie | 29,65 km2 |
Localisation | |
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École est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune fait partie du parc naturel régional des Bauges.
Géographie[modifier | modifier le code]
Lieux d'habitation :
- Chef-Lieu ;
- le Villard ;
- Gratteloup ;
- le Jarsin ;
- les Arolles ;
- le Creux du Mont ;
- Ancien village de Bellevaux détruit durant la dernière guerre.
École est une commune des Bauges de Devant. Sa situation géographique fait d'École une commune très prisée des randonneurs.
Les différentes montagnes au départ d'École :
- Arclusaz ;
- le Pécloz ;
- Mont d'Armenaz ;
- le Colombier.

Toponymie[modifier | modifier le code]
Scola, fin du XIe siècle, puis Eschola, ca. 1200. Probablement rien à voir avec le sens « normal » d'école, peut-être un nom propre à moins qu'il ne s'agisse d'une origine celtique.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Ekoule, selon la graphie de Conflans[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
En 2008, École comptait 250 habitants (soit une augmentation de 5 % par rapport à 1999). La commune occupait le 24 482e rang au niveau national, alors qu'elle était au 24 002e en 1999, et le 250e au niveau départemental sur 305 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à École depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[2], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[3]. Pour École, le premier recensement a été fait en 2008[4], les suivants étant en 2013, 2018, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour École, est une évaluation intermédiaire[5].
Le maximum de la population a été atteint en 1848 avec 1 195 habitants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[7].
En 2016, la commune comptait 281 habitants[Note 1], en augmentation de 7,66 % par rapport à 2011 (Savoie : +2,56 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,6 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (53,7 % contre 48,4 % au niveau national et 49,2 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 53,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,6 %, 15 à 29 ans = 12,3 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 29,7 %, plus de 60 ans = 17,8 %) ;
- 46,3 % de femmes (0 à 14 ans = 20,7 %, 15 à 29 ans = 7,8 %, 30 à 44 ans = 22,4 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 30,2 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Maurice, 1778, de style néoclassique, mais surtout « c’est l’un des rares exemples de véritable baroque en Savoie »[12],[13].
- Maison de la faune et de la flore du parc naturel régional des Bauges.
- Hameau ruiné de La Chapelle, un ancien petit village bauju détruit par l'armée allemande.
Ancien prieuré de Bellevaux[modifier | modifier le code]
Le prieuré de Bellevaux est un ancien prieuré conventuel de l’ordre cistercien, aujourd'hui disparu. Vers 1050, le sieur Nanthelme de Miolans fait appel à des bénédictins, originaire de l'abbaye Saint-Pierre de Gigny (Rhône). Le comte de Savoie, Humbert II, confirme la donation en 1090[14]. Un incendie ravage les constructions en 1718, dont les archives. Seuls témoignages de la présence des bénédictins, le toponyme « Pré du couvent » et un oratoire élevé par le curé de la paroisse en 1955[14], ainsi que la chapelle de la Sainte-Fontaine, dite chapelle de Bellevaux (datant de 1865).
Chapelle Notre-Dame-de-la-Sainte-Fontaine[modifier | modifier le code]
La chapelle se trouve dans le vallon de Bellevaux. Il semble que la source soit liée à un culte druidique convertit en culte mariale dès la fin du XIe siècle. Le pèlerinage est relancé par le curé de la paroisse en 1859 qui y fait construire une chapelle en 1865. Les célébrations se déroulent le lundi de Pentecôte[15].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6, lire en ligne), p. 134-137.} ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 21Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- Insee : Les grandes étapes : 2002 – 2009
- « Calendrier des recensements des communes du département de la Savoie », sur www.insee.fr, Insee (consulté le 22 août 2011)
- Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’Insee. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Évolution et structure de la population à École en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 22 août 2011)
- « Résultats du recensement de la population de la Savoie en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 22 août 2011)
- Michèle Brocard et Edmond Brocard, « Le patrimoine baroque religieux en Savoie et Haute-Savoie », www.sabaudia.org (consulté le 6 avril 2017), Notes sur les édifices et les artistes : Note 9 : École, Église (lire en ligne).
- Françoise Dantzer, Les Bauges : Terre d'art sacré, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 251 p. (ISBN 978-2-8420-6272-9, lire en ligne), p. 183.
- Françoise Dantzer, Les Bauges : Terre d'art sacré, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 251 p. (ISBN 978-2-8420-6272-9), p. 23-25.
- Michèle Brocard, Eloge et Pratique Des Saints Guérisseurs, Editions Cabedita, , 175 p. (ISBN 978-2-8829-5391-9), p. 122.