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Les élections européennes de 2014 en Belgique sont les élections des députés de la huitième législature du Parlement européen, qui se déroulent du au dans tous les États membres de l'Union européenne, dont la Belgique où elles ont lieu le .
Les électeurs élisent douze parlementaires néerlandophones, huit francophones et un germanophone. La Belgique perd donc un siège, imputé au Collège électoral néerlandophone. La perte du siège belge découle de la mise en conformité du nombre d'eurodéputés par rapport au Traité de Lisbonne (qui fixe la limite à 751 sièges), compte tenu de l'adhésion de la Croatie, celle du siège flamand reflète la prise en considération des nouveaux chiffres de population, soit l'accroissement de la population dans l'arrondissement administratif de Bruxelles-Capitale[1].
Mode de scrutin
Les électeurs inscrits en Belgique sont représentés par 21 députés (précédemment 22) :
Sont électeurs et éligibles tous les citoyens européens inscrits sur les listes électorales en Belgique[2]. Seuls « les Belges qui ont leur résidence principale effective dans un autre État membre de l’Union européenne peuvent voter pour des listes belges à l’élection du Parlement européen, en optant pour le vote par correspondance[3]. »
Dans le collège néerlandophone, la N-VA suit la tendance des élections législatives et régionales sans toutefois atteindre les 30 %, ce qui est dû à l'absence d'un chef de file connu d'une part et de la présence en tête de liste OpenVLD de Guy Verhofstadt, qui est en même temps le chef de file du parti libéral européen (ADLE) et qui tire vers lui un très bon 20 % des voix. La populaire Marianne Thyssen attire 20 % vers le CD&V, tandis que Groen recueille comme à son habitude un résultat supérieur à son résultat national. Le Vlaams Belang s'effondre ici aussi mais arrive à sauver in extremis un siège européen. La Sp.a pâtit du succès des autres listes.
Dans le collège francophone, PS et MR sont au coude à coude avec un peu moins que 30 %. Les Verts sont en perte sur toutes les élections et perdent un de leurs deux sièges européens. Le CdH se maintient, tandis que le FDF ne parvient pas au seuil des 5 %. PTB et PP parviennent à percer cette barre mais n'arrivent pas à décrocher un des huit sièges disponibles, un résultat au-delà de 10 % étant obligatoire.
Dans le collège germanophone, le CSP reste largement le plus grand parti avec plus de 30 % des voix et maintient son siège.