Chantelle

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Chantelle
Chantelle
L'abbaye Saint-Vincent.
Blason de Chantelle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Vichy
Intercommunalité Communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne
Maire
Mandat
André Bidaud
2020-2026
Code postal 03140
Code commune 03053
Démographie
Gentilé Chantellois[1]
Population
municipale
1 108 hab. (2021 en augmentation de 4,43 % par rapport à 2015)
Densité 101 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 14′ 20″ nord, 3° 09′ 14″ est
Altitude Min. 258 m
Max. 349 m
Superficie 10,96 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gannat
Législatives Première circonscription
Localisation
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Chantelle
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Chantelle
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Chantelle

Chantelle est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Chantellois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Chantelle est située au centre de la France, en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans le département de l'Allier et dans l'arrondissement de Vichy.

Traversée par la Bouble, affluent de la Sioule, sous-affluent de l'Allier, la commune abrite la forêt de Giverzat, ainsi qu'un vignoble et des zones bocagères.

La situation de Chantelle, à la limite des anciens diocèses de Clermont et de Bourges, en faisait un emplacement stratégique, qui explique les mentions précoces qui en sont faites dès l'Antiquité.

Distances :

  • 37 km à l'ouest de Vichy ;
  • 45 km au sud de Moulins ;
  • 66 km au nord de Clermont-Ferrand.

Sept communes sont limitrophes de Chantelle[2] :

Transports[modifier | modifier le code]

La commune est située à 20 km de l'A71 (axe nord/sud, sortie la plus proche à Ébreuil par l'autoroute A719).

Le territoire communal est traversé par les routes départementales 987 (liaison de Saint-Pourçain-sur-Sioule à Bellenaves), 42 (de Montmarault à Saulzet), 282 (vers Deneuille-lès-Chantelle), 542 et 582[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Centre et contreforts nord du Massif Central » et « Nord-est du Massif Central »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chareil-Cintrat_sapc », sur la commune de Chareil-Cintrat à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 676,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chantelle est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,2 %), prairies (37,9 %), zones urbanisées (8,8 %), forêts (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %)[14].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom Chantelle vient du nom antique de la ville : Cantilia. L'étymologie de ce mot est de langue gauloise, le suffixe « Cant » se rapportant à la frontière. Chantelle était une agglomération des Bituriges à la frontières des Arvernes voisins au sud. Cantilia / Chantelle est alors « la ville à la limite »[15].

Son nom est Chantele en bourbonnais du Croissant, zone de transition linguistique entre langue occitane et langue d'oïl auquel appartient la commune de Chantelle[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Territoire des Bituriges Cubes durant l'Antiquité (période gauloise et romaine). Cantilia (Chantelle) est située à l'extrémité sud-est.

L'antique Cantilia, mentionnée sur la carte de Peutinger, devenue Chantelle-la-Vieille — aujourd'hui sur la commune de Monestier — a une origine gauloise et, en raison de son emplacement où plusieurs routes se croisaient pour traverser la Bouble, elle constituait déjà une agglomération importante avant la conquête romaine. La grande voie de Brest à Clermont/Marseille y croisait diverses routes secondaires. Il semble que l'armée de Vercingétorix ait détruit la ville au moment de la guerre contre Jules César, mais la ville se reconstitua pendant la paix romaine. Sidoine Apollinaire (vers 430-488), évêque de Clermont, s’arrêta à Chantelle, ce dont il fit mention dans une lettre à Vectius (ami de Germanicus).

Après la victoire de Clovis (465-511) sur les Wisigoths en 507 près de Vouillé, succédant à une phase troublée par les invasions, l’Auvergne fut intégrée dans le royaume franc, puis pacifiée par Thierry Ier. Incluse dans l’Austrasie dès 538, elle le resta jusqu’au début du VIIIe siècle.

En 761, Pépin le Bref (714-768) prit d’assaut les forteresses de Bourbon et Chantelle.

Après cette période, vers 1050, la ville changea de site et s'installa sur le site actuel, un relief isolé, camp retranché de création ancienne rappelant les oppida gaulois. Le site plus facile à défendre en tant que promontoire, dominant une boucle de la Bouble, formant un lieu idéal pour l’implantation d’un éperon barré. Un donjon carré prit la place de la motte fossoyée. Chantelle prit alors rang parmi les places fortes appartenant à la famille de Bourbon, comme Bourbon-l'Archambault, Montluçon, Moulins, Belleperche, Murat. Dès le XIIIe siècle, Chantelle était le siège d’une châtellenie, administrée par un capitaine châtelain, et, au XIVe siècle, le duc Louis II de Bourbon (mort en 1410), entreprenant une défense en règle de son duché, consolida les fortifications de nombre de ses possessions, dont le château de Chantelle. La correspondance de la duchesse Anne de Beaujeu (1460-1522), fille du roi Louis XI (1423-1461-1483) et sœur aînée du roi Charles VIII (1470-1483-1498), montre qu'elle y installa souvent sa résidence, de nombreuses lettres ayant été écrites depuis ce château. Sa fille Suzanne (1491-1521) y accomplit elle aussi plusieurs séjours avec son mari, le connétable Charles III de Bourbon (1490-1527).

En 1523, celui-ci — ayant choisi, à la suite de sombres épisodes dus, semble-t-il, à la jalousie de Louise de Savoie, de mettre son épée au service de Charles Quint (1500-1558) au détriment de François Ier (1494-1515-1547) — quitta le Bourbonnais, et une légende non vérifiable relate qu'il partit du château de Chantelle en ayant fait ferrer son cheval à l'envers. Il mourut lors du sac de Rome en 1527[17]. Après la confiscation, en 1531, des biens du connétable par François Ier, le château entra, en même temps que le reste de la province du Bourbonnais, dans les domaines de la Couronne. La description que donne Nicolas de Nicolay en 1569, dans sa Générale Description du Bourbonnois, rédigée à la demande de Catherine de Médicis (1519-1589), suggère une puissante forteresse de 240 mètres de long sur 110 mètres de large. Dans la tour Saint-Pierre existait un atelier à fondre et faire de l’artillerie, et les arbalètes de Chantelle étaient des plus renommées. De nombreux souterrains secrets pouvaient assurer une sortie discrète, que le connétable aurait utilisée pour sa fuite. Ce n’est qu’en 1638, sur ordre du cardinal de Richelieu (1585-1641), que le château fut en grande partie démoli, même si quelques fragments des murs d’enceinte dominant la vallée de la Bouble perdurent encore.

Par chance, l’église et le monastère voisins ne subirent pas le même sort et témoignent toujours du passé médiéval de la petite ville. Le vocable de l’église, Saint-Vincent, pourrait témoigner de l’ancienneté de l’implantation. En 937, Airald et son épouse Rothilde firent donation du site de Chantelle aux chanoines augustins de la ville d’Évaux — aujourd’hui Évaux-les-Bains, dans le département de la Creuse. Cette date marque le début de la vie monastique à Chantelle. Les chanoines demeurèrent dans leur maison conventuelle jusqu’à la Révolution. Les revenus du doyen de leur chapitre ayant été attribués au collège des Jésuites de Moulins à la fin du XVIIe siècle, quelques travaux furent entrepris, notamment la façade de l’église, qui resta néanmoins inachevée.

Avant 1789, la commune faisait partie de l'ancienne province de Bourbonnais et précédemment du Berry au Moyen Âge. Tout au long de son histoire Chantelle faisait aussi partie du diocèse de Bourges.

En 1793, la commune, précédemment dénommée Chantelle-le-Château, adopte le nom révolutionnaire de Chantelle[18].

En 1794, les bâtiments monastiques furent vendus comme biens nationaux et utilisés comme grange.

En 1853, une communauté de sœurs bénédictines, venue de Pradines, fut envoyée à Chantelle pour la réfection du site et l’édification d’une communauté religieuse.

En 1891, le monastère fut élevé au rang d’abbaye.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Jusqu'en mars 2015, Chantelle fut chef-lieu de canton. À l'issue des élections départementales de 2015, la commune dépend du canton de Gannat[19].

Par arrêté préfectoral du , la commune est retirée le de l'arrondissement de Moulins et rattachée à l'arrondissement de Vichy[20].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1959 1965 Michel Fleury Rad. Conseiller général du canton de Chantelle (1960-1966)
Docteur vétérinaire
  1980 Jean Bournat   Notaire
1980 1995 Robert Jouannin DVD Conseiller général du canton de Chantelle (1992-2004)
Docteur vétérinaire
1995 2001 Guy Faivre   Expert-comptable

(réélu en 2020[21])
En cours
(au )
André Bidaud UDF
puis DVD
puis UDI
Retraité du commerce
Conseiller général du canton de Chantelle (2004-2015)
Conseiller départemental du canton de Gannat (depuis 2015)
7e vice-président du conseil départemental chargé des collèges et des transports (2015-2021)[22]
5e vice-président du conseil départemental chargé des collèges et des transports des élèves en situation de handicap (depuis 2021)[23]
Vice-président de la communauté de communes en Pays Saint-Pourcinois (en 2015)[24]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

En 2021, la commune comptait 1 108 habitants[Note 2], en augmentation de 4,43 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1131 3341 3581 4351 6351 7281 8002 0001 976
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0512 0402 0732 0442 0142 0101 9211 9191 928
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8761 7481 6461 4541 3471 3151 3041 2601 182
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 1471 1211 0691 0841 0431 0401 0561 0621 064
2018 2021 - - - - - - -
1 0911 108-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Chantelle dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école maternelle[28] et une école élémentaire[29] publiques.

Hors dérogations à la carte scolaire, les collégiens se rendent à Bellenaves[30] et les lycéens à Saint-Pourçain-sur-Sioule[31].

Économie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans la partie la plus méridionale du vignoble de Saint-Pourçain, désormais AOC ; son économie est tournée vers l’agriculture et le tourisme.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Abbaye Saint Vincent.
  • Abbaye Saint-Vincent : l'abbaye est édifiée sur un éperon rocheux surplombant les gorges de la Bouble, affluent de la Sioule. Le caractère de forteresse de l'ancien château des sires de Bourbon, cité au XIe siècle, reconstruit au XIIIe siècle et rasé après 1523 par ordre de François Ier après la trahison du connétable de Bourbon[32], devenu monastère est nettement perceptible, vu l'aspect abrupt de certaines parties de l'édifice et la présence de plusieurs tours circulaires, reliées par un mur d'enceinte, qui confèrent à l'ensemble une silhouette médiévale. Depuis 1853, une communauté de Bénédictines occupe cette abbaye. Belle église de l’abbaye datant de la fin du XIe – début du XIIe siècle (école romane auvergnate).
Intérêt particulier pour les chapiteaux et pour les bâtiments conventuels du XVe (gothique flamboyant). Boutique et commercialisation de produits de beauté, agro-alimentaires, para-médicaux ainsi que d’objets religieux. Ouverte toute l’année. Des visites guidées permettent de visiter l’abbatiale, ainsi que les jardins privatifs du monastère.
La maquette des Amis du Pays Chantellois, réalisée à l’échelle 1/100e (3 m de long, 2 m de large et 1 m de haut) permet d’avoir une vision de ce qu’était le château.
  • La ville de Chantelle compte une quarantaine de maisons médiévales et quinze tours, témoignage de l’aisance et de la prospérité de Chantelle au XVe siècle. On remarque aussi plusieurs belles constructions du XIXe et des débuts du XXe, notamment une imposante demeure de style Napoléon III située en position dominante rue de l'Horloge, non loin de l'église Saint-Nicolas.
  • Hôtel-Dieu de Chantelle[33],[34]. Le bâtiment est considéré comme le plus ancien de Chantelle, en dehors de l'église de l'abbaye. Il fut fondé par un archevêque de Bourges avant 1240[35] et a été maintenu grâce au soutien d'Archambaud VIII, sire de Bourbon. À l'origine, l'Hôtel-Dieu accueillait les lépreux, il s'est ensuite consacré au soin des malades, des défavorisés, des orphelins abandonnés et des pèlerins de passage.
La maison est constituée d'une cuisine et d'un réfectoire au rez-de-chaussée, ainsi que d'une salle des malades au premier étage. Dans le passé, il n'était pas rare d'installer jusqu'à quatre patients dans un seul lit, et les conditions d'hygiène étaient souvent précaires. Deux granges destinées à stocker les récoltes apportées par la population ainsi que des caves pour stocker le vin, qui faisaient également partie des contributions des dîmes, faisaient partie de l'ensemble.
En 1527, la Couronne de France a pris possession de cette bâtisse historique, qui est confiée au début des années 1600 au collège des Jésuites de Moulins ; les jésuites y installent un petit collège. Ils sont chargés de collecter la dîme et d'assister le monastère local, ce qui a suscité des tensions avec les habitants de la ville. Par la suite, la maison a été acquise par la famille Cordier de la Roue, comme en témoignent les armoiries situées au-dessus de la cheminée du premier étage.
L'église Saint-Nicolas.
  • L’église Saint-Nicolas fut construite sur les ruines d’une chapelle romane par l’abbé Joseph Pougnet entre 1878 et 1882, en style néogothique. Ce prêtre architecte construisit également les églises de Chareil-Cintrat, Varennes-sur-Allier, Bressolles, mais aussi la cathédrale de Carthage, près de Tunis, ainsi que d’autres monuments religieux dans le midi de la France[Note 3] et au Maghreb.
  • Gorges de la Bouble : dans une nature sauvage, un sentier permet de suivre, vers l'amont, cinq km de gorges, qui accueillaient treize moulins jusqu’au XVIIIe siècle. Huit de ces bâtiments sont encore visibles.
La Bouble en amont de Chantelle
La Bouble en amont de Chantelle.
  • Le pont romain, dont il n'est pas sûr qu'il date de l'époque gallo-romaine mais peut-être plutôt du Moyen Âge[36]. Pont de pierre en ruine, il présente la particularité de se trouver, par suite d'un changement de cours de la Bouble, au milieu d'un champ. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1928[37].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
D'or à la bande d'azur chargée en cœur d'un rossignol d'argent.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Gilbert Boudant, Histoire de Chantelle, Moulins, C. Desrosiers,
    réimprimé dans la collection « Monographies des villes et villages de France » (Micberth), 2004, 296 p. (ISBN 2-84373-446-0) (En ligne).
  • C. Grégoire, Le Canton de Chantelle,
    réimprimé sous le titre Chantelle (et ses environs), collection « Monographies des villes et villages de France » (Micberth), Paris, Res Universis, 1990, 416 p. (ISBN 2-87760-259-1).

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Notamment l'église Saint-Vincent-de-Paul de Marseille et l'église Notre-Dame de Castellane.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Chantelle (03140) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
  2. a et b Carte de Chantelle sur Géoportail (consulté le 6 novembre 2016).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Chantelle et Chareil-Cintrat », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Chareil-Cintrat_sapc », sur la commune de Chareil-Cintrat - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Chareil-Cintrat_sapc », sur la commune de Chareil-Cintrat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  15. Jacques Lacroix, Enquête aux confins des pays celtes, Paris, Éditions Gallimard, 2019 ; réédition augmentée en 2021, 178 p. (EAN 9782917575987)
  16. « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
  17. Sur la disgrâce et la défection de Charles de Bourbon, voir Denis Crouzet, Charles de Bourbon, connétable de France, Paris, Fayard, 2003.
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Décret no 2014-265 du 27 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de l'Allier.
  20. Préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « Arrêté préfectoral no 24-002 portant modification des limites d'arrondissement dans le département de l'Allier », Recueil des actes administratifs spécial no 84-2024-002,‎ , p. 120-124 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  21. « André Bidaud, réélu maire de Chantelle pour un quatrième mandat », La Montagne, (consulté le ).
  22. « GANNAT », Conseil départemental de l'Allier (consulté le ).
  23. « M. André Bidaud », sur allier.fr, Conseil départemental de l'Allier (consulté le ).
  24. « La ComCom », Communauté de communes en Pays Saint-Pourcinois (consulté le ).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « École maternelle publique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  29. « École élémentaire publique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  30. « Sectorisation des collèges du département de l'Allier »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Inspection académique de l'Allier, (consulté le ).
  31. « Sectorisation des lycées - 2GT - Allier »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Inspection académique de l'Allier, (consulté le ).
  32. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 45 (cf. Chantelle).
  33. « La rue du Cul de Sac »
  34. Gilbert Boudant, Histoire de Chantelle, Moulins, C. Desrosiers, 1862, p. 144-146 (en ligne.
  35. À cette date, une charte de l'archevêque Philippe Berruyer montre qu'il existe déjà.
  36. Marcel Prade, Les ponts monuments historiques : Inventaire - Description - Histoire, Poitiers, Brissaud, coll. « Art & Patrimoine », , 431 p. (ISBN 2-902170-54-8), p. 47.
  37. « Ancien pont dit Pont romain », notice no PA00093036, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. Fiche sur le site de l'Ordre de la Libération.