Saint-Paul-d'Izeaux
Saint-Paul-d'Izeaux | |||||
La place en 1910. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bièvre Isère | ||||
Maire Mandat |
Patrick Chaumat 2020-2026 |
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Code postal | 38140 | ||||
Code commune | 38437 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
299 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 19′ 03″ nord, 5° 25′ 49″ est | ||||
Altitude | 500 m Min. 458 m Max. 764 m |
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Superficie | 7,63 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Bièvre | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Paul-d'Izeaux est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La commune, autrefois située dans la province du Dauphiné, appartient au canton de Bièvre. Elle est également adhérente à la communauté de communes de Bièvre Est, dont le siège est fixé dans la commune voisine de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs.
Ses habitants sont dénommés les Saint-Pautois[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation et situation[modifier | modifier le code]
Le territoire de Saint-Paul-d'Izeaux se situe face à la plaine de la Bièvre-Valloire, sur les premiers reliefs de la partie orientale du plateau de Chambaran, dans la partie centrale du département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géologie[modifier | modifier le code]
Le territoire communal appartient géologiquement au plateau de Chambaran (ou Chambarans) est constitué d'une ossature en molasse miocène, recouverte en grande partie par un placage de terres argilo-limoneuses ou argilo-sableuses[2].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 213 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le territoire communal est traversé par le torrent de la Ravageuse, d'une longueur de huit kilomètres[9] depuis les hauteurs de la colline de Parménie pour ensuite prendre la direction d'Izaeaux et de la plaine de la Bièvre ou elle rejoint la Coule[10].
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Le bourg central de Saint-Paul-d'Izeaux et ses principaux hameaux sont situés à l'écart des grandes voies de circulation. Le territoire communal n'est traversé que par trois routes départementales secondaires
- la RD73b qui relie le bourg à celui de La Forteresse;
- la RD73l qui relie le bourg d'Izeaux à celui de Tullins après avoir traversé le secteur de la Combe Bajoud et le col de Parménie;
- La RD73 qui relie les deux première routes au niveau du hameau du Chambard.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saint-Paul-d'Izeaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,9 %), zones agricoles hétérogènes (29,3 %), prairies (20,1 %), cultures permanentes (5,7 %), zones urbanisées (1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement[modifier | modifier le code]
Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de Saint-Paul-d'Izeaux, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[17].
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Risques naturels et technologiques majeurs[modifier | modifier le code]
Risques sismiques[modifier | modifier le code]
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Paul-d'Izeaux est situé en zone de sismicité no 3, comme la plupart des communes de son secteur géographique (plaine de Bièvre et plateau de Chambarans), mais non loin de la zone no 4 qui s'étend plus à l'est et vers le sud-est (Tullins et le Sud-Grésivaudan)[18].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la commune se décompose en deux termes bien distincts et en partie liés à sa situation géographique :
- Saint-Paul
- Ce nom fait référence à Paul de Tarse, dit Saint-Paul, apôtre du Christ, fondateur de plusieurs églises et auteur de nombreux textes dans le Nouveau Testament.
- Izeaux
- Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom d'Izeaux, lié à sa proximité de la commune voisine, signifie « La ville par où l'on entre dans la vallée de l'Isère » est liée au fait qu'elle a été choisie à l'époque romaine pour surveiller la voie romaine de la Bièvre. La colline de Parménie, située au sud de cette voie était, durant cette période, était le passage obligatoire pour se rendre à Cularo depuis ce secteur[20]
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]
Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.
Une borne milliaire, peut-être de l'époque de l'empereur romain Constantin, est placée aujourd'hui à la base du bénitier de l'église paroissiale[21].
Moyen Âge et Temps modernes[modifier | modifier le code]
Aucune présence de maisons fortes ou châteaux du Moyen Âge est attestée sur la commune, cependant une importante abbaye est connue à partir du XIe siècle, nommée l'abbaye de Bonne Combe[21].
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
En 2014, le conseil municipal est composé de onze personnes (six hommes et cinq femmes)[22].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2021, la commune comptait 299 habitants[Note 3], en augmentation de 1,01 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Située dans l'académie de Grenoble, la commune de Saint-Paul-d'Izeaux héberge une école école maternelle et élémentaire publique située dans le village[27].
Économie[modifier | modifier le code]
Saint-Paul d'Izeaux est une des communes d'un secteur de vignobles pouvant revendiquer le label IGP « Coteaux-du-grésivaudan », comme la plupart des communes de la moyenne vallée de l'Isère (Grésivaudan et cluse de Voreppe).
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Monuments religieux[modifier | modifier le code]
L'abbaye de Bonnecombe est un ancien monastère cistercien fondé en 1150 et situé dans une combe. Dissoute durant la Révolution, les religieuses ont abandonné ce bâtiment, ensuite récupéré par la commune.
L'église de Saint-Paul-d'Izeaux, avec des fresques anciennes qui ont été restaurées, labellisée Patrimoine en Isère[28].
Les autres lieux[modifier | modifier le code]
Ce village est à proximité du camp de César, vestige de l'époque gallo-romaine avec un gite et restaurant. L'école primaire de Saint-Paul-d'Izeaux sur la place également a vu son sol redessiné et son horloge soleil créée par l’artiste Jacques Roussel.
La fontaine de la place du village et son eau de source connue pour avoir désaltéré nombre de cyclistes, promeneurs, troupeaux de passages.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
« Le Geai » est une colline emblématique de ce village qui le surplombe avec un sentier.
Patrimoine culinaire[modifier | modifier le code]
La production agricole pour la consommation locale inclut le miel, l'huile de noix, les tomes fraiches, etc.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Saint-Paul-d'Izeaux possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 17 juillet 2019
- Site geoglaciaire.net les paysages galaciaires, "Origine du plateau de Chambaran", consulté le 22 février 2019
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Paul-d'Izeaux et Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau (V3400900) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau (V3400520) ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site géoportail, page des cartes IGN
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- [1]
- André Planck, "L'origine du nom des communes du département de l'Isère", (ISBN 2-84424-043-7) édition L'atelier, 2006, page 106
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 502.
- site webvilles.net, page sur le conseil municipal de Saint-Paul-d'Izeaux, consulté le 17 juillet 2019
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site education.gouv.fr, page sur l'école primaire de Saint-Paul-d'Izeaux, consulté le 17 juillet 2019
- « Les labels patrimoine en Isère », sur isere-patrimoine.fr, Conseil Général de l'Isère (consulté le ).