Champier

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Champier
Champier
La Grande Rue en 1922.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Bièvre Isère
Maire
Mandat
Sébastien Laroche
2020-2026
Code postal 38260
Code commune 38069
Démographie
Population
municipale
1 510 hab. (2021 en augmentation de 8,87 % par rapport à 2015)
Densité 105 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 15″ nord, 5° 17′ 30″ est
Altitude 507 m
Min. 470 m
Max. 631 m
Superficie 14,43 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Bièvre
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.champier.fr

Champier est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont les Champérois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Champier est situé à 60 km de Lyon et 50 km de Grenoble.

Description[modifier | modifier le code]

Champier est situé dans le Bas Dauphiné dans la région naturelle des Terres froides qui évoque la rudesse du climat[1],[2] surtout par contraste avec la plaine de la Bièvre toute proche. Cela explique la pauvreté de l'agriculture sur des plateaux ventés et les étés fort secs. Le terme de "terres froides" est aussi associé à des sols peu fertiles. Ces terres pauvres ne sont guère propices qu'à la culture de céréales rustiques comme le seigle et surtout à l'élevage. Les châtaigniers viennent apporter au bétail un complément à la maigre nourriture offerte par la lande des plateaux. L'abbaye cistercienne de Bonnevaux fut fondée par Gui de Bourgogne, archevêque de Vienne.

La commune est située à 60 km de Lyon et 50 km de Grenoble, sur l'axe historique (ancienne RN85) reliant les deux métropoles.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Champier
Eclose-Badinières Flachères
Châtonnay Champier Eydoche
Porte-des-Bonnevaux (ancienne commune de Nantoin) Mottier

Géologie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 125 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Voies de transport et communication[modifier | modifier le code]

Plan de la commune de Champier

L'ancienne route nationale 85 ou « RN 85 » est une ancienne route nationale française reliant autrefois Bourgoin-Jallieu, en se détachant de la RN 6, pour se terminer sur la Côte d'Azur, d'abord à Cagnes-sur-Mer, puis à Golfe-Juan. En 2006, la route nationale 85 a été déclassée dans le département de l’Isère en « RD 1085 ». Cette route traverse le territoire de Champier depuis le nord, en direction du sud sous la dénomination de route des Alpes.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Champier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,5 %), forêts (26,9 %), terres arables (18,9 %), prairies (15,6 %), zones urbanisées (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %), eaux continentales[Note 2] (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine et environnement[modifier | modifier le code]

Champier, petit village, à vocation essentiellement rural, entouré de quelques hameaux, est positionné au pied de l'extrémité orientale du plateau boisé de la forêt de Bonnevaux qui fait près de six mille hectares d'un seul tenant avec une seule clairière. Cette dernière a été réalisée par les moines qui vinrent y installer en 1117 une abbaye. Cette forêt est classée en Zone d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF). Elle comprend plusieurs centaines d'étangs retenus par un sol argileux[15]. La commune de Champier est incluse dans la ZNIEFF de la forêt de Bonneveaux[16]. Elle comprend aussi la ZNIEFF du ruisseau de Vauchesse qui abrite une population menacée d'écrevisses à pattes blanches et celle relative aux étangs de Bonnevaux pour la richesse et la fragilité de leurs écosystèmes.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Champier est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[17].

Terminologie des zones sismiques[18]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

L'occupation du site est sans doute ancienne sans pour autant être attestée. Champier se trouve sur la voie qui mène d'Eclose au col de la Frette et surtout à la plaine de la Bièvre, dans un vallon entre deux plateaux qui culmine à plus de 600 mètres dominant de cent mètres le fond de vallée. Le secteur est occupé depuis la préhistoire, dès l'âge du bronze, comme l'attestent les éléments retrouvés à la Côte Saint André avec un tumulus situé au rival et comprenant un important matériel funéraire dont un char daté du VIIIe av. J.-C. Cependant, la Bièvre offre un lieu de villégiature plus attractif que les « terres froides » et à ce jour aucune trace préhistorique n'a été retrouvée sur le territoire de Champier.

Période gallo-romaine[modifier | modifier le code]

La région fait partie primitivement du territoire est Allobroges. Les premiers affrontements avec les armées romaines parties à la conquête de la Gaule (guerre des Gaules) datent de 121 av. J.-C. avec les armées menés par les consuls Quintus Fabius Maximus Allobrogicus et Gnaeus Domitius Ahenobarbus, affrontent une coalition arverne et allobroge, dirigée par Bituitos, au confluent de l'Isère et du Rhône. Ce dernier est fait prisonnier et amené à Rome. La région est intégrée comme la province romaine transalpine puis narbonnaise (Narbonensis). César va ensuite consolider la présence romaine et permettre une vaste colonisation du territoire avec notamment des villes et aussi des implantations agricoles (villae). Ainsi les traces de cette période apparaît avec notamment la découverte en 1893 d'une villa à la confluence des routes de Champier à la Côte Saint André et de la Tour du Pin à Serrières au lieu-dit du couvent[19]. La toponymie de Champier renverrait au terme latin de campus sans toutefois que la présence d'un camp romain soit attestée. De même le lieu-dit de Flévin, hameau rattaché à la commune pourrait venir du latin "Flavianus".

Période du Moyen Âge[modifier | modifier le code]

C'est à partir de l'an mil qu'apparait Champier qui fait partie du domaine des Bocsozel, famille proche des princes de Savoie. Le premier membre de cette lignée est sans doute Hubert de Bossozel qui vécut au XIe siècle dans le château du même nom dont il reste quelques éléments au Mottier commune toute proche. La présence d'un motte peut attester une présence plus ancienne d'une motte castrale qui aurait donnée le toponyme du lieu. La juridiction de ce châtelain englobe entre autres les paroisses de Champier, Flachère, Eydoches, Nantoin, la Frette, Saint Hilaire, Gillonnay, Longechenal, le Mottier, Saint André[20]

Guilinus fonde le prieuré de Bocsozel et aussi celui de la Chaise-Dieu dont Guillaume de Bocsozel deviendra abbé en 1233. Certains voient dans ce prieuré l'étymologie de mottier dérivée de moustier, le monastère, mais cela est peu vraisemblable compte tenu de l'antériorité du château et de la motte.

Le château semble faire partie avec les maisons fortes de Montgontier (Lanconney) et du Châtelard (Champier) d'un dispositif défensif et de contrôle de la plaine du Liers et surtout de la route qui va de Lyon à Grenoble via le col de la Frette.

La première occupation attestée du site de Champier est donc une maison forte au lieu-dit le Châtelard qui resta propriété des Bocsozel jusqu'à son acquisition en 1760 par M. Gerollet qui en utilisa les ruines pour édifier une demeure en conservant la tour qui fut démolie à la Révolution par les propriétaires eux-mêmes. Il semble que fut édifié sur le terroir un moulin à eau sur le ruisseau de Vaucheresse à proximité du lieu-dit le « Bois Moulin ».

Au XVe siècle, Jacques de Buffevent, châtelain de la Côte Saint-André en 1491, achète en 1533, la juridiction de la paroisse du Mottier. Ses descendants étaient encore propriétaires de plusieurs dizaines d'hectares sur la commune de Champier et qui furent vendus par Jean-Baptiste Badin, notaire à Champier au XIXe siècle.

La paroisse de Champier (Champeren) dépendait au XIIe siècle du Chapitre des chanoines de Saint-Maurice à Vienne qui en 1172 la vendent au couvent de Saint Theudère (Saint Chef). L'agglomération est embryonnaire car elle se compose de 3 feux (familles) regroupés autour d'une chapelle attestée dès 1290 dans le terrier (ancêtre du cadastre) des comtes de Savoie en 1290[21]. La chapelle dédiée à saint Nicet (Saint Nizier de Lyon) est sur la colline, à l'emplacement où sera édifiée au XIXe siècle la chapelle consacrée à la Vierge. Elle sera entourée d'un cimetière et à proximité était érigé le presbytère. Nous possédons grâce aux actes notariés le nom d'un des curés du XVe siècle, Bertrand de Vaurelia. En 1649, l'église apparaît ruinée faute d'entretien, ce qui témoigne aussi du faible nombre des habitants du village. En 1383 lors de la révision des feux (recensement) ont compte 28 feux dont neuf solvables soit un peu plus d'une centaine d'habitants. En 1405, 13 solvables et 20 misérables et en 1428, 9 solvables, 27 misérables don 12 étrangers et 7 anciens solvables. Sans doute est-ce la conséquence des temps difficiles, disettes et pestes ?

Jusqu'au XVIIe siècle, nous sommes donc en présence de deux occupations, l'une laïque avec le château du Châtelard qui contrôle la route et une autre sur la hauteur Est, en promontoire, avec un petit village dont les habitants cultivent les hauteurs et qui dépend des autorités ecclésiastiques.

Naissance d'un village-rue[modifier | modifier le code]

C'est sans doute à partir du XVIIe siècle qu'apparaît le bourg de Champier tel qu'il est aujourd'hui : un village-rue dont les habitations s'établissent de part et d'autre de la RD 1085, la voie qui mène de Lyon à Grenoble par le col de La Frette. Les transports deviennent sources de richesses et nécessitent aussi des étapes tant pour les hommes que pour les attelages. C'est du moins ce dont témoignent à la fois le dépérissement du village primitif sur la hauteur et aussi la construction d'une nouvelle église en 1641 entre l'église actuelle et le monument aux morts. Cette église est toujours sous la dépendance de l'abbaye de Saint-Chef. C'est un bâtiment en pisé encore modeste de 10 toises de longs et deux de larges et construit en un an. Cependant les registres indiquent que le curé desservant résida encore à Nantoin. L'extension de l'église en 1700 témoigne de l'essor économique de la commune avec une chapelle dédiée à saint Sébastien et financée avec les dons du notaire royal de la Côte Saint André, maître Fillon. La commune est relais de poste pour les voyageurs. L'église est construite en retrait de la route pour ménager une place publique pour la tenue des marchés et des foires. On compte en 1701, 65 feux solvables soit un peu plus de 300 habitants.

Un péage dont l'activité représente quand même le quart de celui de la Côte Saint André, est déjà attesté dès 1358. Les tarifs pratiqués nous sont connus par un document de 1545. Il disparaîtra en 1664. dans l'un des tout premiers" guides touristiques". Charles Estienne en 1552 indique que sur le trajet de Lyon à Grenoble, il convient de faire étape à Champier. C'est avec l'établissement Corps des Ponts et Chaussées que la voie royale de Lyon à Grenoble avec son tracé le plus rectiligne possible, est ouverte en 1770.

À la veille de la Révolution, la commune compte plus de mille habitants. C'est vers 1777, à la suite d'une visite de Mgr Vincent, vicaire épiscopal, qu'est décidée la construction d'une église plus vaste et aussi d'un presbytère inauguré en 1787 et dont le premier occupant sera M. Levrat. Un lavoir alimente la commune en eau potable en sus de l'antique fontaine des "serves" dans le bas du village, de celle des Effeuillers, celle de Gerbuat et deux à Flévin.

Les actes notariés relèvent plusieurs autres chapelles dont la chapelle Saint-Antoine, édifiée dans les années 1650, à côté de sa maison à Champier par Antoine Jars, sacristain au Mottier et procureur du seigneur de Montgontier. Il faut aussi noter la chapelle Saint-Marcellin de Flévin édifiée sans doute à l'emplacement d'un ancien sanctuaire dédié aux divinités des fontaines. Elle est citée dans des documents de 1525. L'eau du ruisseau tout proche aurait eu des pouvoirs bénéfiques pour faire marcher les enfants et les mamans venaient y laver les langes de leurs bébés à cette fin. La chapelle fut restaurée dans son état actuel vers 1780. En 1730, la commune compte désormais 319 habitants.

La commune doit à la veille de la Révolution sa richesse principalement à l'agriculture avec la production de céréales, de châtaignes, d'huile de noix et aussi un cheptel important avec 108 bovins et 2800 ovins. Les bois du Grand et Petit Liers étaient des « communs ». L'activité industrielle avant la Révolution semble être limitée à une, voire plusieurs tuileries. En 1860, MM. Gachet et Bouvard sont propriétaires d'une tuilerie avec une technique de moulage qui permettait de sortir des produits de qualité et homogènes. En 1924, elle deviendra la Tuilerie Moderne de Champier qui fabriquera des tuiles mécaniques.

L'époque moderne[modifier | modifier le code]

Il convient de distinguer deux périodes dans le développement de la commune. La première se situe après la Révolution et la seconde avec le développement des moyens de transports et la création du chemin de fer.

Après la période troublée de la Révolution que rapporte avec détails Gaston Laurencin (op. cit.), l'église nécessite des réparations conséquentes. En 1804, de conseil municipal décide alors la reconstruction fut réalisée de 1809 à 1810 ainsi que la réfection de la clôture du cimetière qui la jouxte. L'église est devenue toutefois trop petite pour l'importance de la population. Le conseil municipal décide en 1842 la construction une nouvelle église qui est celle qui est encore en place aujourd'hui. Les plans sont dus à l'architecte Berruyer et l'édifice est primitivement doté d'une flèche surmontant le clocher, mais qui ne sera pas réalisée pour des raisons d'économie.

La loi Guizot de 1833 crée l'enseignement public, ce qui va obliger la commune à créer une première petite école de garçons composée de deux salles de 20 m2 en utilisant un bâtiment récemment construit près de l'église. Très vite trop petite, la municipalité décide en 1850 de construire une seconde école pour les filles et financée en partie par la vente de terrains communaux. Il s'agit probablement de l'actuelle villa Mexico. L'enseignement est confié aux Frères Maristes pour les garçons et aux sœurs de la Providence pour les filles.

L'impact du développement des transports[modifier | modifier le code]

Le développement des transports routiers[modifier | modifier le code]
Ancien relais de poste aujourd'hui devenu l'auberge de la fontaine

La voie qui relie Lyon à Grenoble va induire un développement à mesure d'accroissement du trafic routier dû à l'automobile. Le vieux relais de poste, aujourd'hui auberge de la Fontaine ex hôtel Badin et ex Lion d'or, témoigne déjà de l'importance du trafic routier. La commune va voir s'implanter en bordure de route garages et stations services, restaurants et hôtels. Ces activités auront du mal à survivre à la mise en service de l'autoroute qui détourne la majeure partie de ce trafic. De cette activité, il ne reste aujourd'hui que le circuit automobile privé du Laquais et son école de pilotage créée en 1993. Il est le plus important de la région et permet des vitesses jusqu'à 200 km/h. avec 2,4 km de piste. Dès le début du siècle, la municipalité dut limiter à 10 km/h la vitesse dans la traversée de Champier par un décret de 1908. Une même mesure sera reprise en 1926.

Création d'une voie ferrée métrique[modifier | modifier le code]

Le chemin de fer qui va desservir Champier est construit par la Compagnie des Chemins de fer économiques du Nord (CEN)qui comprendra quatre réseaux métriques : le Nord et le Pas-de-Calais d'une part et d'autre part l'Isère et la Savoie. La CEN a été fondée en 1884 par le baron Edouard Louis Joseph Empain. Mais la ligne Vienne-Voiron ignore Champier. Sera alors réalisée à partir de Vienne jusqu'à Le Grand-Lemps une antenne à voie métrique avec locomotive à vapeur qui sera inaugurée en 1891[22]. Le train sera appelée « tramway » avec l'électrification de la ligne. Cette voie ferrée allait de Vienne à Longechenal en desservant Nantoin, le Mottier, Eydoche avec une gare commune située au croisement de la route de Grenoble (ancienne route royale) et de la route de la Tour-du-Pin en suscitant la création d'un hameau à sa périphérie.

Cette voie sera principalement utilisée pour les transports des productions agricoles et sera abandonnée en 1935 pour être remplacée par une ligne de cars réguliers assurant une liaison rapide Lyon-Grenoble.

Gare du tramway - Champier

La gare était située à l'emplacement du petit centre commercial réalisé récemment et à proximité de l'usine Gachet avant de longer le pied du coteau.

Création de hameau du Contour[modifier | modifier le code]

La gare desservant Nantouin et Eydoches est située sur des terres peu propices à la culture et largement boisées. Jusqu'à la Révolution, il n'y a pas d'habitation au lieu-dit le Contour. La première ferme est celle de Claude Bouvier au début du XIXe siècle. Une seconde maison y est construite en 1880 par François Laurencin à la suite de la canalisation d'une source qui amène l'eau à ce lieu-dit. C'est l'arrivée de la ligne métrique qui assure le développement de ce hameau avec la création de cafés (quatre) liés au trafic de la gare.

Création de l'usine de soierie[modifier | modifier le code]

L'arrivée du chemin de fer est aussi à l'origine de la création d'une usine de soierie avec notamment la possibilité d'apporter le charbon provenant notamment de Saint-Étienne et nécessaire à la fabrication de l'énergie motrice nécessaire au fonctionnement de la fabrique. Cette usine est construite par Joseph Paillet de Succieu et lointain parent du maire de l'époque. Il avait déjà l'expérience de la direction de l'usine familiale de soieries de Nivolas construite par son oncle Joseph-Paulin Paillet. Il va s'associer avec Monsieur Groz pour fonder la société Paillet et Cie créée « dans le but philanthropique d'occuper sans quitter leur foyer les jeunes filles de la localité et des environs obligées auparavant d'aller travailler à 10 ou 30 kilomètres[23] ». L'entreprise sera techniquement dirigée par son frère Charles Paillet issu de l'École de Tissage de Lyon. C'est une usine-pensionnat à inspiration catholique avait dortoirs et cantines dont le fonctionnement est au départ assuré par la famille Douillet qui assurait aussi chaque semaine le transport des ouvrières pour leur week-end dans leurs familles. L'usine compta jusqu'à une centaine de métiers actionnés par une machine à vapeur. Après la guerre et le décès des fondateurs, l'usine qui faisait du travail à façon a du mal à trouver des commanditaires et est rachetée par Achille Laforge qui avait une usine de tissage à Sillans. L'usine est modernisée pour notamment travailler des nouveaux produits pour l'armée et aussi les nouveaux matériaux comme la soie artificielle (rayonne) issue de l'industrie pétrochimique. Cependant l'entreprise ne survécu pas à la crise textile du milieu du XXe siècle et ferme en 1967. L'usine alimentait aussi un travail à domicile important notamment dans la confection à partir des textiles produits sur place.

L'usine est rachetée en 1968 par M. Briand, industriel ardéchois, pour y redémarrer une nouvelle activité textile qui malheureusement est entravée par un incendie qui le ravage une part importante de l'outil de production.

Le site sera ensuite racheté par l'entreprise de travaux publics Gachet qui y établit son siège social.

Il existe aussi une fabrique de parapluies appartenant à M. Tiran connu pour son activité en faveur de la laïcisation.

Rattachement du hameau de Flévin[modifier | modifier le code]

Le hameau de Flévin est distant de 4 km de l'église du Mottier, paroisse à laquelle les habitants étaient rattachés alors qu'ils n'étaient distant que d'à peine un kilomètre de l'église de Champier. Le hameau était doté d'une chapelle dédiée à saint Marcellin et les 250 habitants réclamaient un desservant avant de demander après la Révolution leur rattachement à Champier. Malgré les réticences de la commune du Mottier, Flévin fut rattaché à Champier par une loi de Napoléon III du [24].

La période contemporaine[modifier | modifier le code]

Cette période s'ouvre avec la séparation de l'Église et de l'État commencée avec la loi de 1882 sur la laïcisation de l'enseignement. C'est en 1891 que le conseil municipal décide de la création d'un groupe scolaire sur le clos du maire de l'époque, M. Badin. La commune décide de vendre en 1899 l'ancienne école des filles. Elle fut rachetée par le curé de l'époque, Joseph Picot, en vue d'y créer une école. En 1902, le conseil municipal retire aux Frères maristes l'enseignement dans l'école publique. Le curé Picot fera construire une nouvelle école libre de filles qui est encore en usage à ce jour.

La période contemporaine est marquée par deux éléments qui influent sur le développement de la commune.

Le premier est celui de l'exode rural vers les moyennes et les grandes villes alentour sans compter sur le développement de la ville nouvelle l'Isle-d'Abeau entre Lyon et Champier. La construction de cette ville nouvelle sera décidée en 1970 et mise en œuvre par le SAN de 1984 à 2006. Cette nouvelle entité regroupait au départ cinq communes : Four, l'Isle d'Abeau, Saint Quentin-Fallavier, Vaulx-Milieu et Villefontaine.

Le second est la mise en service de l'autoroute qui dévie une part importante du trafic qui participait à l'essor de la commune malgré les nuisances croissantes qu'il engendrait.

La commune conserve cependant une part importante de ces commerces et équipements de proximité : écoles (laïque et privée), boulanger, épicerie, boucher, coiffeuses, bars-restaurants, hôtel, notaire, médecin, agence postale… Il faut aussi évoquer la présence d'un important magasin de vente de matériaux et outils qui sert à l'approvisionnement de tous les artisans du secteur dans un large périmètre, les établissements Danthon Frères situés sur la commune du Mottier, à la sortie de Champier.

Le renouveau de la commune est impulsé par la création d'un premier lotissement avec des logements sociaux, puis des lotissements en parcelles libres qui attirent une population ne trouvant plus ce type d'habitat dans les grandes villes. Cet apport de population permet la construction de nouveaux équipements avec notamment la halle de sport, la bibliothèque, un petit centre commercial… Des entreprises s'installent à nouveau sur la commune.

Patrimoine[modifier | modifier le code]

  • Fontaine du XVIIIe siècle
  • Belles demeures des XVIIIe siècle (Chatelard), XIXe siècle (Vernondière) et XXe siècle (Mexico)
  • Lavoir
  • Halle publique avec ses piliers en pierre et qui sert encore pour le marché notamment.
  • Chapelle Saint-Marcellin de Flévin reconstruite en 1733 et ayant appartenu aux seigneurs de Buffevent.
  • Chapelle du Cordier qui domine la commune et le calvaire édifié à l'occasion de la "mission" de 1877.
  • Église Saint-Nizier.
  • Mairie : ancienne mairie-école construite au début du XXe siècle. Construction traditionnelle en pierre et galets reprenant notamment les systèmes d'agencement des galets en arêtes de poisson.
  • Architecture traditionnelle dauphinoise : la commune, du moins pour la partie ancienne, est composée principalement de bâtiments typiques de la région dauphinoise[25]. Elles sont en terre crue banchée, pisé, sur un soubassement en galet permettant d'arrêter les remontées d'eau. Les murs généralement non crépis sont protégés par un important débord de la toiture afin d'éviter le ruissellement des eaux de pluie. Les trumeaux et linteaux sont en bois ainsi que les huisseries. Cette technique est d'abord économique car elle utilise l'argile local et n'utilise aucune énergie pour la transformation du matériau. La terre est un matériau qui apporte un excellent confort thermique et acoustique. Il est à nouveau développé sur la région notamment grâce aussi à ses qualités en matière de développement durable.
  • Circuit automobile du Laquais (XXe siècle)

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1983 mars 2008 Bernard Pralong    
mars 2008 mars 2014 Bernard Jullien[26]    
mars 2014 2020 Bernard Gauthier dit Mouton SE Cadre
2020 En cours Sébastien Laroche Les républicains  
Les données manquantes sont à compléter.

La commune de Champier fait partie depuis le 1er janvier 2014, avec 40 autres communes, de la nouvelle communauté de communes Bièvre-Isère qui a regroupé les communautés de commune de Bièvre-Chamabran et du Pays de Bièvre-Liers.

Liste des maires de la commune depuis la Révolution[modifier | modifier le code]

Source : Laurencin Gastion Op. cit.

Profession
MAGNIN Benoît Notaire royal 1789
BADIN Pierre Aubergiste
BADIN Jean Baptiste - I Notaire 1800 1808
de MIRIBEL de la GROTTE de SEPTEME Benoît 1808 1814
GERBOLLET Joseph Juge de Paix 1814 1825
BADIN Jean-Baptiste - II Notaire 1826 1843
BADIN Joseph-Ferdinand 1843 1845
BADIN Alexandre Médecin 1842 1882
BADIN Jean-Baptiste Isidore - III 1883 1890
BADIN Ferdinand 1890 1900
DELAY Charles Notaire 1900 1912
DANTHON Hippolyte 1912 1929
BADIN André Avocat 1919 1924
GARNIER Pierre 1924 1929
PELLERIN Honoré 1929 1931
DUCHENE Joseph 1931 1932
BAILLY Jean 1932 1934
JULLIEN Pierre 1934 1935
ORLOLLET Émile 1935 1942
CONSTANT Jullien 1942 1944
PIERRE Jullien 1944
LOMBARD Joseph 1945 1947
FARNOUX Paul 1947 1971
CICERON Louis 1971 1977
REVOLE Jean 1977 1983
PRALONG Bernard 1983 2008
JULIIEN Bernard 2008 2014
GAUTHIER dit MOUTON Bernard 2014 en cours Cadre

Urbanisme et environnement[modifier | modifier le code]

La commune est couverte par un Plan local d'urbanisme approuvé (PLU) et est aussi concernée par trois ZNIEFF (cf. § Géographie et environnement).

La commune est incluse dans le SCOT de la région de Grenoble[27] et est qualifiée de "pôle d'appui" ce qui lui permet de continuer un développement mesuré.Ce document a été approuvé en 2012. Il a été élaboré par l'Agence d'Urbanisme de la Région de Grenoble[28].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

En 2021, la commune comptait 1 510 habitants[Note 3], en augmentation de 8,87 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0231 0101 0501 0741 1421 2021 1021 0311 025
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9031 0971 1081 1611 1571 0761 063976941
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9731 0001 007834882859799809760
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
7717417578328739671 0971 1001 242
2015 2020 2021 - - - - - -
1 3871 4521 510------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

L'école privée, école catholique, après la séparation des Églises et de l'État, fut confiée aux religieuses de l'archiconfrérie du Très Saint et immaculé Cœur de Marie, congrégation fondée le par Charles Desgenettes (1778-1866), curé de Notre-Dame-des-Victoires à Paris. Elle est aujourd'hui gérée par l'OGEC diocésain.

Une école publique, nommée Auguste Goubet, se trouve également sur la commune.

Depuis 2020, un collège public accueille des élèves de la 6e à la 3e.

Équipement et clubs sportifs[modifier | modifier le code]

À Champier, il y a le circuit automobile du Laquais qui propose des stages de pilotage.

La commune possède aussi plusieurs terrains dont un terrain de football et une salle de sport. Il existe aussi une compagnie d'archers.

Médias[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Isère-Nord, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Cultes[modifier | modifier le code]

  • Culte catholique
La commune de Champier fait partie des 19 communes de la paroisse catholique de Sainte-Marie de Bièvre Liers. Le presbytère (maison paroissiale) est à la Côte Saint André. Elle fait également partie du doyenné de la Bièvre qui réunit cinq paroisses de la Bièvre.
L'église fait partie des sites « casadéens » liés à l'abbaye de la Chaise-Dieu et réunis au sein d'une même association depuis 2001[33].
L'école privée, école catholique, après la séparation des Églises et de l'État, fut confiée aux religieuses de l'archiconfrérie du Très Saint et immaculé Cœur de Marie, congrégation fondée le par Charles Desgenettes (1778-1866), curé de Notre-Dame-des-Victoires à Paris. Elle est aujourd'hui gérée par l'OGEC diocésain.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Champier possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Raoul Édouard Badin, officier français, 1879-1963, invente le « badin » permettant de mesurer la vitesse relative par rapport à l'air ambiant.
  • Gabriel Rosset, professeur de lettres et fondateur de l'association Le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri
  • Ninon Vallin (1886-1961), cantatrice (soprano lyrique) française dont le père vécu à Champier et où elle passa sa jeunesse.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Saint-Olive, Essai d'explication des Terres froides, Bulletin mensuel du Groupe d'études historiques et géographiques du Bas Dauphiné, no 93-96, pp 1347-1370.
  2. Louis Champier, Un délicat problème d'appellation régionale : les "Terres froides" du Bas Dauphiné, Lyon, Revue géographique de Lyon, 1955 / volume 30 no 4, pp 329-340.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Champier et Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. « Plateau de Bonnevaux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rdbrmc-travaux.com.
  16. « ZNIEFF Forêt de Bonneveaux », sur inpn.mnhn.fr.
  17. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  18. [1]
  19. Laurencin 1981.
  20. Guy Allard, Dictionnaire du Dauphiné, Grenoble, Bibliothèque de Grenoble, .
  21. Laurencin 1981, p. 47.
  22. « Le tramway à Nivolas Vermelle », sur nivolas-vermelle.fr.
  23. Laurencin 1981, p. 286.
  24. « Hameau de Flévin en 1857 », sur lemottier.fr (consulté le ).
  25. « La technique du pisé », sur asterre.org.
  26. « Champier : Conseil municipal », sur champier.fr (consulté le ).
  27. « SCOT Région de Grenoble ».
  28. « SCOT », sur aurg.org.
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. « Sites casadéens »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur reseaucasadeen.eu.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles liés[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]