Pradines (Lot)

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Pradines
Pradines (Lot)
L'église Saint-Blaise de Flottes.
Blason de Pradines
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Cahors
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Cahors
Maire
Mandat
Denis Marre
2020-2026
Code postal 46090
Code commune 46224
Démographie
Gentilé Pradinois, pradinoise
Population
municipale
3 584 hab. (2021 en augmentation de 4,67 % par rapport à 2015)
Densité 217 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 28′ 47″ nord, 1° 24′ 18″ est
Altitude Min. 100 m
Max. 300 m
Superficie 16,49 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Cahors
(banlieue)
Aire d'attraction Cahors
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cahors-1
Législatives Première circonscription
Localisation
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Pradines
Liens
Site web Site officiel

Pradines est une commune française, située dans le sud-ouest du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le Quercy Blanc, une région naturelle correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lot et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Pradines est une commune urbaine qui compte 3 584 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Cahors et fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelés les Pradinois ou Pradinoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Commune de l'aire d'attraction de Cahors située dans le Quercy.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Cahors, Douelle, Mercuès, Saint-Vincent-Rive-d'Olt et Trespoux-Rassiels.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par le réseau de transports en commun de Cahors, Evidence, dont plusieurs lignes desservent la commune en direction du centre-ville de Cahors.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 853 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Montat à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[8] : le « cours inférieur du Lot » (1 209 ha), couvrant 25 communes dont 23 dans le Lot et deux dans le Lot-et-Garonne[9] et le « pech de Barreau, Barnac, vallées des ruisseaux de Flottes et d'Auronne et combes tributaires » (570 ha), couvrant 4 communes du département[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pradines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[I 1],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cahors, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 24 523 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,2 %), zones urbanisées (16,6 %), terres arables (7,5 %), cultures permanentes (5,9 %), eaux continentales[Note 4] (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Pradines est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Cahors, regroupant 14 communes concernées par un risque de débordement du Lot et du ruisseau du Bartassec, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[16]. L'événement passé le plus significatif est la crue des 9 et où le Lot a atteint 8,90 m à Cahors après une montée très rapide des eaux. Seules les crues de 1783 et 1833 ont dépassé ces valeurs. Les dégâts ont été très importants. Deux crues survenues sur le Bartassec en 1996 et 2010 ont eu un très fort impact sur les activités économiques de l'agglomération de Cahors. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[17]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999, 2003, 2010 et 2021[18],[14].

Pradines est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de la Moyenne vallée du Lot. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pradines.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[20]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 433 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 399 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 5] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[25] et 296 millions de mètres cubes[26],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme Pradines est, selon André Soutou, dérivé de l'occitan prada, lui-même du latin pratum qui signifie pré. D'après F. Mistral (TDF), pradinas signifierait "mauvais pré" mais cette explication ne convient pas ici à cause de l'accent sur -di- et non sur la syllabe finale ; il s'agit plutôt de l'ancien occitan pradina, diminutif, "petit pré".

Pour Gaston Bazalgues, une forme ancienne, Pardinas, serait issue de parietenae qui qualifie une muraille à vocation défensive, ce qui serait confirmé par le site[28], mais il s'agit en réalité d'une erreur du copiste en forme de métathèse ra => ar.

Il y a deux autres communes françaises nommées Pradines dans la Loire et la Corrèze.

Histoire[modifier | modifier le code]

Après la conquête romaine, de riches habitants, devenus citoyens de Rome, édifièrent probablement à Pradines de somptueuses villas. Une légende rapporte que l’un de ces notables fut converti au christianisme par le premier apôtre du Quercy, saint Martial. L’église qui porte le nom du saint, aurait été bâtie à l’emplacement de cette maison. Pradines devint dès lors un lieu de pèlerinage très fréquenté durant plusieurs siècles. Comme Cahors, Pradines fut saccagée par les Vandales (277 et 407), les Goths (414), les Francs conduits par Théodobert, fils de Chilpéric en 574.

Selon le site la ville[29], et les apports de Claude Lufeaux et de Philippe Deladerrière, historiens, source essentielle des éléments de ce chapitre, le plus ancien document où Pradines et Flaynac sont cités, est le testament d’un archidiacre de Cahors nommé Benjamin, daté de 945. Dans ce texte, ce propriétaire fait donation d’une grande partie de ses biens, dont l’église Saint-Martial et ses revenus, au chapitre de la cathédrale de Cahors. Les évêques de Cahors possédaient, à Pradines, une maison de campagne où vers la fin du XIIIe siècle ils firent bâtir un château fort qu'ils habitèrent jusqu'au XVIe siècle, avant de décider de se fixer sur l'autre rive du Lot, en face, au château de Mercuès.

En 1246, l’évêque Géraud V Barasc, pour se libérer d'importantes dettes qu’il avait contractées, céda à un certain Arnauld Béraldi les fiefs de Pradines et de Cessac, mais conserva son droit de justice. Le banquier Béraldi appartenait à une ancienne famille de banquiers cahorsins, qui a donné son nom au proche village de Labéraudie où il avait des biens très importants. Pendant la guerre de Cent Ans, les grandes compagnies anglo-gasconnes firent quatre fois le siège de Pradines, mais celle-ci ne tomba jamais entre leurs mains. Elles laissèrent cependant un pays ruiné. Le pape Jean XXII (1244-1334), alors Jacques Duèze, venait souvent, enfant, dans la propriété de sa famille Béraldi à Pradines.

En 1470, l'évêque de Cahors, Antoine d'Alamand donna ses coutumes aux habitants de Pradines. L’église fut reconstruite.

Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, Pradines devient la métairie des puissants (hommes de loi, magistrats de la Cour des Aides...) et des riches bourgeois de Cahors qui achètent des terres et les font produire par les agriculteurs de Pradines. (Voir à ce sujet le livre de Françoise Auricoste[30])

Avec la Révolution, le clocher fut démoli, les biens ecclésiastiques vendus aux enchères et partagés entre les habitants.

En 1850, l’agriculture semblait être le revenu essentiel de la commune, où ne sont mentionnés qu’un moulin à vent et deux tuileries. À Labéraudie et à Pradines, où le sol est le plus riche, on cultivait du tabac, du maïs, des légumes, du froment. À Flaynac, il y avait aussi du tabac, de « belles moissons », des bois et aussi des vignes, des arbres fruitiers, et on cultivait des melons. Flottes, en terrains calcaires sensibles à la sécheresse, exploitait des vignes, des bois de taillis, du maïs et du froment.

Les limites de la commune ne furent arrêtées qu'en 1860. La commune est ainsi divisée en quatre sections : Pradines, Labéraudie, Flaynac, Flottes : il avait fallu plus d'un demi-siècle pour régler un point litigieux avec la commune de Douelle, dont un côté de rue et des terrains situés au sud faisaient partie de Pradines.

Un document de 1880 présente une commune essentiellement agricole, vivant dans une relative aisance. Cette situation se maintint jusqu’à la fin du XIXe siècle, mais la population diminua, attirée par la ville et le travail qu’on y trouvait alors. La crise du phylloxéra en 1876-1877 ne fit qu'accentuer ce problème ; de 1 300 habitants en 1836, la population passe à 1 120 habitants au recensement de 1876. Il est fait état alors d’une commune sans mairie, sans maison d’école, ni logement pour l’instituteur.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[31]
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1808 Antoine Simonis    
1808 1814 M. Ebrard (d')    
1814 1816 Jean Marcilhac    
1816 1819 Antoine Carriol    
1819 1830 Joseph Chanut    
1830 1833 François Antonin Agou    
1833 1852 Joseph Pillat    
1852 1864 H. Delfraysse    
1864 1874 François Victor Lagarrigue    
1874 1879 François Miquel    
1879 1894 Jean Pierre Charles Julien Pillat    
1894 1902 Charles Pillat    
1977 2008 Jean-Jacques Coudouin DVG  
2008 2014 Didier Mercereau DVG  
2014 En cours Denis Marre DVD Conseiller départemental (depuis 2015)
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 3 584 habitants[Note 6], en augmentation de 4,67 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1031 1891 1661 2011 2081 3001 2981 2881 187
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1661 1721 1911 1381 1201 073990951864
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
782767677597573543511489542
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
6027031 2062 3072 9413 1253 1583 1313 409
2014 2019 2021 - - - - - -
3 4333 5623 584------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[36] 1975[36] 1982[36] 1990[36] 1999[36] 2006[37] 2009[38] 2013[39]
Rang de la commune dans le département 34 16 7 7 7 7 7 7
Nombre de communes du département 340 340 340 340 340 340 340 340

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 1 602 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 3 585 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 820 [I 7] (20 740  dans le département[I 8]). 51 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (44,9 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 7,4 % 10 % 10,9 %
Département[I 10] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 966 personnes, parmi lesquelles on compte 74,7 % d'actifs (63,8 % ayant un emploi et 10,9 % de chômeurs) et 25,3 % d'inactifs[Note 9],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 727 emplois en 2018, contre 661 en 2013 et 586 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 271, soit un indicateur de concentration d'emploi de 57,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51 %[I 13].

Sur ces 1 271 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 242 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 88,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

184 établissements[Note 10] sont implantés à Pradines au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 184 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
10 5,4 % (14 %)
Construction 23 12,5 % (13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
39 21,2 % (29,9 %)
Information et communication 6 3,3 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 6 3,3 % (2,8 %)
Activités immobilières 3 1,6 % (3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
31 16,8 % (13,5 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
45 24,5 % (12 %)
Autres activités de services 21 11,4 % (8,7 %)

Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,5 % du nombre total d'établissements de la commune (45 sur les 184 entreprises implantées à Pradines), contre 12 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[40] :

  • Orcom Quercy, activités comptables (2 620 k€)
  • SARL Ceterc, ingénierie, études techniques (1 032 k€)
  • Loc Prestige-Tmt Web, transports routiers de fret de proximité (538 k€)
  • LB Accession, promotion immobilière de logements (376 k€)
  • SAS Bozonet Et Fils, réparation d'appareils électroménagers et d'équipements pour la maison et le jardin (98 k€)

Viticulture[modifier | modifier le code]

Pradines est une commune viticole du vignoble du Sud-Ouest, elle se situe sur les aires géographiques de l'AOC Cahors, de l'IGP Comté Tolosan et de l'IGP Côtes du Lot[41].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 31 18 8 4
SAU[Note 12] (ha) 262 254 215 49

La commune est dans la vallée du Lot », une petite région agricole s'étendant d'est en ouest et de part et d'autre du cours du Lot, particulièrement réputée pour ses vignes, celles du vignoble de Cahors plus précisément[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (31 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 49 ha[44],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Pradines dispose de quatre églises historiques et d'un château :

  • L'église Saint-Martial de Pradines. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général de la région Occitanie[45]. La peinture monumentale référencée dans la base Palissy[45]. Cette église des XIe et XIIe siècles, a été construite sur des bases préromanes. Elle est située à l’écart du bourg, dans l’enceinte d’un cimetière planté de cyprès. L'église est orientée vers l'est. Cette église est consacré à saint Martial, ermite qui aurait vécu dans une grotte. Un pèlerinage en l'honneur de saint Martial, amenait en ces lieux de nombreux pèlerins au Moyen Âge.
  • L'église Saint-Blaise de Flottes.
  • L'église Saint-Sébastien de Flaynac.
  • L'église Sainte-Croix de Labéraudie.
  • Chapelle de Flaynac.
  • Le Château de la Roussille.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Pradines Blason
D’or à deux lions léopardés de gueules l’un au-dessus de l’autre; à la bordure de sinople chargée de huit besants d’argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Description[modifier | modifier le code]

« D’or, à deux lions, passants de Gueules, à la bordure de sinople, chargée de Huit Besants d’argent » tel est le blason de Pradines. Tel était celui de la famille Beraldi. En 1246, Arnaud Béraldi, appartenait à une vieille famille cadurcienne. Ce riche banquier et sa succession devinrent co-seigneurs de Pradines avec les évêques de Cahors. Par la suite un de ses descendants, le seigneur Arnaud de Béraldi s’illustra au cours de la guerre de Cent Ans en 1345/1384. C'est cette famille qui donna son nom au village de Labéraudie où la famille possédait, des terres et deux châteaux.

Ce blason fut adopté par délibération du conseil municipal - en 1988 ? -. Il est la quasi-reproduction des armoiries d'Arnaud de Béraldi.

[modifier | modifier le code]

En 2011, la municipalité a décidé d'appliquer en mars un nouveau logo pour la ville. Ce logo, créé par Sylvain Andraud, s'appuie sur les représentations géographiques de la vallée et du causse, le concept d'un berceau lové dans la courbe du Lot et l'idée de la nature symbolisée par la feuille de chêne. Des nervures renvoient aux trois les hameaux de Pradines. La couleur rouge illustre le dynamisme; le vert, la nature omniprésente à Pradines et dans ses alentours. "La créativité de ce logo évoque un mouvement dynamique d'ouverture vers l'environnement et l'avenir. Quant à la devise « Une ville à la campagne », elle a été conservée, gage de continuité et d'un projet urbanistique respectueux de l'environnement" expliquent les concepteurs de ce logo.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Histoire de Pradines. Le village devenu ville au bord du Lot de Françoise Auricoste, avec Claude Lufeaux), préface de Didier Mercereau. Avant-propos d'Agnès Sevrin-Cance. Édité par la mairie de Pradines. 2013. (ISBN 978-2-9546041-0-7)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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  2. « Unité urbaine 2020 de Cahors » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Pradines » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Pradines » (consulté le ).
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  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Pradines » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Pradines » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Pradines et Le Montat », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  6. « Station Météo-France « Le Montat » (commune du Le Montat) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Liste des ZNIEFF de la commune de Pradines », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « ZNIEFF le « cours inférieur du Lot » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « ZNIEFF le « pech de Barreau, Barnac, vallées des ruisseaux de Flottes et d'Auronne et combes tributaires » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Pradines », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  17. « cartographie des risques d'inondations du TRI de Cahors », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  19. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  21. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Pradines », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  24. Article R214-112 du code de l’environnement
  25. « barrage de Grandval », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  26. « barrage de Sarrans », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  28. Gaston Bazalgues et Jacqueline Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot : Toponymie lotoise, Aubenas, Gourdon : Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 133 p. (ISBN 2-910540-16-2, BNF 40220401), p. 62, 118.
  29. Pradines :;Accueil;- Commune de Pradines, Pays de Cahors, Lot 46090
  30. *Histoire de Pradines. Le village devenu ville au bord du Lot de Françoise Auricoste, avec Claude Lufeaux), préface de Didier Mercereau. Avant-propos d'Agnès Sevrin-Cance. Édité par la mairie de Pradines. 2013. (ISBN 978-2-9546041-0-7).
  31. « Les maires de Pradines », sur Site francegenweb, (consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  37. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  38. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  39. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  40. « Entreprises à Pradines », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  41. Placido Llorca, « La commune viticole de Pradines », sur Vin Vigne, (consulté le ).
  42. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  43. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  44. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Pradines - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  45. a et b « Église paroissiale Saint-Martial », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).

Le site de la ville de Pradines est la source essentielle des informations historiques, patrimoniales, héraldiques de cette page, avec notamment le articles des historiens Claude Lufeaux et Philippe Deladerrière.

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[24].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).