Marthe de Noaillat

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Marthe de Noaillat
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Marthe de Noaillat (née Marthe Devuns) le 29 novembre 1865 au Crotoy et décédée le 5 février 1926 à Paray-le-Monial) est une catholique française, ascète et conférencière. Elle est parvenue à convaincre le pape Pie XI d'instituer, en 1925, la fête du Christ-Roi.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Marthe était la septième d’une fratrie de douze enfants[1], leur père, de famille ancienne de Saint-Étienne[2], y était magistrat[3], Jean-Baptiste Devuns, et leur mère, Anne Goyard[4], était très pieuse « si détachée des biens de ce monde que Marthe disait d'elle "d’avoir compris très jeune le vrai sens de la vie" »[5]. À huit ans, — quand la famille vint vivre au château familial au Cuncy parce que la gd mère maternelle y était devenue paralysée —, Marthe avait dès son plus jeune âge commencé à collecter des dons pour les pauvres. Grandirent avec elle sa passion de l’apostolat, la défense des opprimés (des actes de son cru dans son entourage le prouvèrent); et un gout inné de lecture :pendant ses sept années de scolarité à l’école privée de Clamecy elle dévora les 400 volumes de la bibliothèque paroissiale sans pour autant nuire à son travail scolaire. Bref, « cette ardeur naturelle qu’elle portera dans toutes ses entreprises »[6]. Sa quinzième année elle l’avait voulu loin, pensionnaire des religieuses éducatrices de l'Assomption d'Auteuil pour leur enseignement plus fort, y mena de 1880 à 1885 de très brillantes études, et tout en se dévouant à tous, prépara et « obtint en juillet 1884 son brevet supérieur. »[7]Emmenée pour ses 20 ans à Rome par l’abbé Paul Devuns son oncle[8], elle écrivait le soir, pendant ce séjour, ses impressions :

« Rome nous élève, mais pour cela, il ne faut pas partir du ton ordinaire de ce monde, il faut redescendre et écouter jusqu’aux notes les plus profondes et les plus vraies de notre âme, le sentiment du beau, le désir de l’infini. Alors nous entendrons un accord, d’une céleste, harmonie, qui, commencée en nous-mêmes, résonnera dans toutes les basiliques et les monuments de Rome. »

— (Notes sur l'Italie, voyage d'octobre 1885)

Vie cloitrée[modifier | modifier le code]

Cet oncle à qui elle avait confié sa décision d’entrer en religion, avait frémi intérieurement: «une telle contrainte si peu conforme aux besoins de la nature extrêmement vivante de Marthe »[9]. Le , la demande de la jeune fille était acceptée; elle entrait postulante au noviciat de cette congrégation qui lui était si chère et où sa sœur[10] y était jeune professe. L’abbé Devuns avait vu juste: ravalée jusqu’à anéantir non pas seulement ses ravissements intellectuels[11] mais l’activité missionnaire qu’elle avait commencée auprès des démunis, et jusqu’à l’habitude de ses propres mortifications corporelles devenues interdites, Sœur Marthe-Emmanuel de la Compassion[12] y était prête mais trop de souffrances intérieures réagirent sur sa santé[13]. Elle qui n'avait été malade[14]. Au bout de cinq mois, elle a été transférée à Jouarre au couvent bénédictin où la règle contemplative de Benoît de Nursie pouvait mieux convenir à l’excellente latiniste, passionnée de liturgie ; sa santé s’altéra encore plus rapidement. Son cher Cuncy la rétablit en quelques mois ; de nouveau admise à sa demande par les Assomptionnistes et transférée à leur couvent de Poitiers où sa sœur était mutée, elle y prit l’habit le . Quinze jours après, sereine, elle était de retour à la maison-mère pour y faire son noviciat tout en prodiguant des leçons de latin aux sœurs[15]. Elle se mit alors à maigrir au point d’inquiéter la supérieure qui bientôt la renvoya pour l’été en famille puis, à sa demande suppliante, l'a reprise. Pour changer d’air, leur couvent de Cannes s’est ouvert à elle ; puis, en prolongement, celui de Saint-Martin-Vésubie. Le dépérissement est devenu alarmant mais la novice voulait mourir dans l’habit de professe[16]. Même échec à Bordeaux auprès de sa sœur religieuse. Malgré l’évidence pour le monde religieux de la vocation de sa fille, Mme Devuns a compris que le problème n’était pas de lieux mais intérieur. En effet, Marthe que l’hiver 1891-1892 à Cuncy avait ranimée, eut la joie de pouvoir poursuivre sa préparation aux vœux, à Gênes ; cette étape-là, plus longue, de 1892 à 1894, lui fut la plus douloureuse. Moins comprise et moins encouragée qu’ailleurs, plutôt accusée, elle put, dans la nuit de l’âme, devenir professe de l’Assomption[17] mais à quel prix ! « Son âme et son corps lui criaient grâce sans qu’elle veuille les entendre ». Cette fois elle tombe assez gravement atteinte pour que la maitresse des novices lui donne un congé sans retour. Deux autres essais porteront à sept années les séjours de Marthe au couvent[14]. C’est l’acte décisif de la clairvoyante Supérieure des Dames de l'Assomption qui a mis définitivement fin à la vie religieuse de Marthe « sous leur habit ni même sous un autre ». Il fallut à 31 ans que Marthe — tout en gardant de ses sept années de cloitre, austérité et prière — se réadaptât moralement et physiquement à la vie séculière chez les siens[18].

Missionnaire dans la cité[modifier | modifier le code]

« Elle n’eut plus alors qu’une pensée, conquérir des âmes à Jésus-Christ. »[19]. Son engagement assidu auprès des pauvres trouva à reprendre rue Mouffetard[20]puis elle s'isola à Nevers dans des conditions spartiates pour visiter les pauvres, les malades, assister les tuberculeux ; évangélisant des forains sous la direction de l’abbé Merle, le fondateur du journal La Croix du Nivernais.

Tombe Noaillat au cimetière de Paray-le-Monial

Directrice du cours Bossuet à Paris[modifier | modifier le code]

Une congrégation enseignante se sécularisant en prévision de la nouvelle loi cherchait une diplômée pour pouvoir ouvrir une maison d'éducation, le cardinal Richard dut intervenir dans ce sens pour que Mlle Devuns acceptât le poste, ce à quoi elle se résolut à condition que ce soit sans rémunération. À partir du , elle habita cette école nouvellement installée 75, rue Mozart, où, pendant trois ans, recevoir les parents, donner des cours en petite classe comme en terminale, tenir une nombreuse correspondance, ne la privèrent pas de ses visites aux hôpitaux, aux malheureux habitants des terrains vagues du lieu[21], catéchiser tous les dimanches matins à la chapelle des Apprentis d'Auteuil, des enfants obtenus par sa démarche auprès des familles.

Directrice de la Ligue patriotique des femmes patriotes françaises[modifier | modifier le code]

C’est d’ailleurs son affection pour les malades de l’âme qui, à son insu, lui fit quitter l'enseignement pour orienter sa vie vers un champ d'action plus vaste. La conjoncture se fit inopinément par le curé[22] de son village de Villiers-sur-Yonne, en réunion à Clamecy en même temps que le vice-président de l’A.C.J.F Association de la jeunesse catholique de Paris, Georges de Noaillat[23] à qui il apprit l’existence de sa paroissienne de Cuncy, zélée en œuvres sociales. La sœur de Georges, Simone[24], était elle-même attachée aux œuvres d'Emmanuel de Gibergues[25]; l’amitié s’établit. Frappée par la piété ardente de l’ascétique Marthe et sa grande intelligence, Simone en avisa Geneviève de Bournoville[26], présidente de la Ligue patriotique des Françaises qui recruta Marthe. Elle devient conférencière de la ligue patriotique des Françaises[27] comme chargée de cours. Nouveauté que de voir des femmes participer à la vie nationale, la Ligue — née au lendemain des décrets de persécution—répondait à un besoin de la France catholique.« Nous, Mesdames, nous ne prétendons pas former en nos adhérentes des doctoresses, ou des suffragettes […] Nous voulons les transformer en catholiques intégrales, ayant de justes idées sur les moyens à employer pour garantir les prérogatives sacrées que le Christianisme leur a rendues, et leur droit à la vie par le travail. »[28]. Le moyen le plus sûr pour ramener le peuple à la foi est comme l'explique l'un des premiers tracts de la LPDF: répandre de bons journaux, organiser des conférences; « rendre service en créant ou soutenant toutes les œuvres sociales : crèches, orphelinats, écoles ménagères, dispensaires, cercles ouvriers, bibliothèques, secrétariats du peuple. »[29]. Cette « première organisation massive de femmes et plus importante association féminine française de la première moitié du XXe siècle comptait 500 000 membres en 1911 qui veulent que la France reste chrétienne. »Guy Thuillier[30]. Lancée dans l’action, Marthe, le cours Bossuet abandonné en juillet , se dévoua en tournées de conférences, héritière de l’éloquence paternelle[31] ; préparant à l’occasion l’élection de candidat catholique dans les divers départements, organisant des comités locaux et y revenant; les conditions de déplacements et de logements de la France d'alors ne la distrayant jamais de l'office religieux journalier ni de la lecture du bréviaire qui était son apaisement, sous la direction spirituelle de Jean-Martial Besse. Elle devint la directrice de l’Association[30] et y y fonda en 1911 le premier cercle de jeunesse féminine[32]; l’objectif souhaité était de «former un jour des Ligueuses, non pas plus zélées que celles d’aujourd’hui, ce serait bien difficile, mais plus instruites, plus averties»[33]. Elle les forma à s’intéresser à la société, à rédiger, à prendre la parole dans des causeries et affermir leur foi[26].

Mariage[modifier | modifier le code]

Simone et son frère — Georges, docteur en droit avocat à la cour d'appel de Paris[34] — habitaient rue Dufour, à côté de Saint-Sulpice avec leur grand-mère paternelle (leurs parents étaient déjà décédés, à 43 et 46 ans); Marthe quand elle quitta l’école de la rue Mozart s’installa dans leur immeuble pour favoriser la collaboration étroite des deux ligueuses. Au décès de l’aïeule le 21 novembre 1907[35], le trio emménagea dans un endroit plus calme Avenue de Breteuil — chacun voyageant pour leur fondation, congrès ou conférences — et se disloqua quand Simone se maria le [36]. Georges (37 ans) et Marthe qui en avait 45 se marièrent quelques mois plus tard[34], ce qui ne changea nullement l’activité apostolique laïque des époux, autorisés par leur évêque de pouvoir mener une vie chaste.

Directrice du Musée du Hiéron[modifier | modifier le code]

Marthe va désormais prendre une part plus grande aux œuvres personnelles que son mari se voit chargé d’entreprendre. Lui qui jusqu’alors fondait, son devoir professionnel rempli[37], soutenait des syndicats chrétiens, faisait des conférences, écrivait des articles dans certains périodiques, a vu à 27 ans sa vie brusquement changer. L’ami, « cœur humble et généreux », qu’il s’était fait en allant prier à Paray le Monial, et avec qui « entretenait de plus en plus des relations intellectuelles », Alexis de Sarachaga le désigna en successeur de l’œuvre qu’il y menait depuis quarante ans: « proclamer le Christ régnant dans l’Eucharistie »[38]. Marthe, ne participant presque plus aux activités de la LPDF, la tâche du couple, héritier testamentaire[39], ne se borna pas à mettre en valeur les collections de l'histoire eucharistique que possédait le musée d’art religieux. Ils se sont attachés à dégager, des sources documentaires confiées à leur érudition, le rayonnement du Christ-Hostie dans les fastes du monde en lui apportant une perspective plus orthodoxe qu’il n’était[40]. Le premier dévouement de Marthe à Paray fut de dresser un Guide pour les visiteurs en 1919[41].

Un vœu à l’origine d’une fête[modifier | modifier le code]

L’origine de l’œuvre critique qu'a été le Hiéron spirituel[42] en 1876, avec la fondation de la Société du règne social du Christ-Hostie par le Père Drevon[43], convint pleinement à Marthe de Noaillat, « âme énergique, rayonnante de zèle et de charité »[44]. Elle reprit aussitôt l’initiative[45] du jésuite italien, P. Jean Marie Sanna-Solaro de Turin[38] qui, venu à l’appel du pèlerinage en avait envisagé la nécessité d’une fête en faveur de Jésus Christ-Roi; s’en était même remis au Vatican, Léon XIII ne donna pas suite[46] ; cinquante ans plus tard, elle s’y consacra entièrement. Entre Désiré Hyacinthe Berthoin, l’archevêque de Tours où résidait sa belle-sœur Simone, et Albert Nègre, évêque d'Autun qui connaissait les activités du couple, le souhait que vint leur soumettre Madame de Noaillat en février fut approuvé. Elle rédigea donc une supplique, trois grandes pages à adresser au Pape. À l’occasion à Rome de la canonisation de Marguerite Marie le suivant, l’évêque d’Autun la proposa à Benoît XV mais sans succès non plus car l’attestation d’un consentement universel obligatoire manquait.

Propagandiste[modifier | modifier le code]

Auprès des hauts dignitaires ecclésiastiques[modifier | modifier le code]

Les Noaillat, présents à Rome pour les cérémonies, comprirent que la Société du règne devait réunir la majeure partie de l'épiscopat et revinrent de leur voyage, ayant personnellement confié leur grand projet à neuf cardinaux, seize évêques, sept prélats, cinq généraux d’ordre, etc. mais les deux années suivantes passèrent à réunir difficilement quarante signatures, le cardinal Mercier par exemple ne la donna que devant l’Assemblée des évêques belges. Réticence générale pour une entreprise de cette importance, ne provenant que de deux laïcs, pourtant en le vœu national de consacrer la France au Sacré-Cœur de Jésus est né aussi de deux jeunes pères de famille, Alexandre Legentil et Hubert Rohault de Fleury.

Les efforts ont été très coûteux à la nature pour Marthe qui se déplaçait en solliciteuse certes mais plaidant surtout une cause, sa théologie jamais en défaut face à ces prélats[47]. Se sentant seuls devant la tâche à accomplir, les Noaillat placèrent une statue de saint Michel au-dessus du fronton du palais du Hiéron[48]. Les évêques impliqués convièrent tout de même leurs confrères, tous s’en remettant aux ouvriers de la première heure, les Noaillat. L’aboutissement finit par arriver et d’une manière étonnamment rapide quand le père Calot[49], nouveau directeur de l’Apostolat de la Prière, se mit de la partie. « Ce mouvement vaste comme le monde » fut un puissant auxiliaire qui en quatre ans apporta 435 adhésions épiscopales étrangères (Canada, l’Amérique latine qui adhéra en masse, les États-Unis très bien représentés… ) ; et l’ami Venturini[50], directeur de l’A.P. Italie, contacta tous les évêques de la péninsule. Le référendum universel demandé par Benoît XV à l’évêque d’Autun « atteignit 779 signatures à travers les deux hémisphères »[51].

Auprès de l'église des fidèles[modifier | modifier le code]

Après la voix de l’église enseignante, le pape a voulu entendre celle de l’église enseignée[52]. :

« Il serait bien triste de proclamer, le Christ, roi, parmi l’indifférence des hommes, ces sujets »

— Cardinal Laurenti, 3 février 1924

Madame de Noaillat lança la pétition en écrivant aux présidents d’associations (ligues, archiconfréries, fédérations) de s’unir à la Société du Règne, certes mais il fallait préparer la fête en propagandant par la presse catholique. Les diocèses de Tours et d'Angers ont envoyé des signatures par milliers ; à Toulon, Félix Guillibert répand la souveraineté universelle du Christ au peuple chrétien ; la Hongrie envoya aussi à Rome des milliers et des milliers d'adhésions ; et celles que Camillo Laurenti a gagné du cardinal Frühwirth en Tchécoslovaquie.

Promulgation[modifier | modifier le code]

Ce n’est qu’à la remise du mémoire demandé par le pape Pie XI[53] que pour Marthe le travail de la Fête fut fini — la liste des adhésions cardinalices et épiscopales et de tous les groupes, nation par nation, remplissait 36 grandes pages et six annexes adressées à la Sacrée Congrégation des rites[54]. Le couronnement de l'œuvre apostolique de Marthe eut lieu trente mois plus tard quand, en clôture de l'Année sainte, la deuxième encyclique de S. S. Pie XI, Quas Primas, institua officiellement la fête de la Royauté du Christ (11 décembre 1925)[55].

« Mérite spécifiquement français : l'institution de la fête du Christ-Roi. Nous n'aurions pas eu Quas Prima de Pie XI s'il n'y avait pas eu auparavant l'intense travail de préparation et de sensibilisation de Marthe de Noaillat. »

— Brunero Gherardini, Revue Catholica, Autour de la méthodologie de la réforme, automne 2011, n°113, p.31.

Le couple Noaillat Devuns est inhumé au cimetière de Paray-le-Monial[56].

Parutions[modifier | modifier le code]

Marthe de Noaillat (préf. Simone de Noaillat-Ponvert), L'Ame de Jérusalem : Pèlerinage en Terre sainte - Notes intimes, Paris, Maison de la Bonne Presse, , 72 p. (lire en ligne), p. 37.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marikka Devoucoux, « Le Hiéron du Val d'Or », (consulté le )
  • Magali Della Sudda, « NOAILLAT-DEVUNS, Mme Marthe née DEVUNS », dans Destins de femmes : religion, culture et société : France, XIXe – XXe siècles, , 466 p. (HAL halshs-03910877, lire en ligne)
  • Evelyne Diebolt, Militer au XXe siècle. Femmes, féminismes, églises et société. Dictionnaire biographique, Paris, Houdiard, , p. 251–254.
  • (de) Johann-Baptist Kettenmeyer, « Martha de Noaillat und die Einführung des Christkönigsfestes », Geist und Leben. Zeitschrift für christliche Spiritualität, vol. 13,‎ , p. 184–201.
  • Simone de Noaillat, Marthe de Noaillat 1865-1926, Bonne Presse, rue Bayard, Paris - Hiéron, Paray-le-Monial (S&L), , 386 p., p. 16 et 17.
  • Guy Thuillier, « Deux expériences spirituelles : Louise de Raffin et Marthe de Noaillat », Mémoires de la Société académique du Nivernais, Nevers, t. 76,‎ 1998-1999, p. 69-82.
  • Germaine Bernier, « Marthe de Noaillat : travailleuse sociale, apôtre et missionnaire dans la Cité », Le Devoir, vol. XLIII, no 253,‎ , p. 41 (lire en ligne, consulté le ).
  • Charles Baussan[57], « Madame de Noaillat », La Croix, no 15152,‎ , p. 4/6.
  • Petite Payse, Marthe de Noaillat: une âme d'élection en marche… par les chemins de Dieu, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Saint-Laurent: [s.n.], 1940 [81367], 24 p., [1] f. de pl.: fac-sim., portr.; 23 cm
  • Patrick Lequet, « De la quête de la tradition primordiale à la réouverture du Hiéron à Paray-le-Monial », Politica hermetica, éditions « L'âge d'homme », no 21,‎ , p. 105.
  • Dominique Dendraël, « La réouverture du Hiéron de Paray-le-Monial : le pari de faire parler les murs », Politica hermetica, éditions «L'âge d'homme», n°21,‎ , p. 111-119
  • Revue d'histoire de l'Église de France, , p. 500-526.
  • C. Constantini, Revue des sciences religieuses, , p. 644-645.
  • Jean Calès, « La Liturgie. L'Art. La Piété. Les Institutions », Recherches de science religieuse, vol. XXIV, no 5,‎ , p. 225 (lire en ligne)
  • Marie-Léopoldine, Relation du voyage en Europe 1926, Lachine, Mont Sainte-Anne, , 453 p. [38] p. de pl. [1] f. de pl. : ill. portr., 23 cm (lire en ligne), p. 276/533.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Actes de naissance de ses onze frères et sœurs : AD Nièvre : 1855 no 4, 1869 no 7, 1871 no 367, 1874 no 10, 1876 no 07 – AD Loire : 1857 no 1833, 1859 no 1566, 1861 no 330 – AD Paris: 1862 no 1078, 1864 no 946 -- AD Yvelines : 1867 no 18.
  2. Archives municipales de Saint-Étienne, registre de la paroisse Saint-Étienne, mariage 26 février 1781 des grands-parents de Marthe, tous deux stéphanois, 2 GG 99 p. 20/56.
  3. Avocat au barreau de Saint-Étienne, Journal des villes et des campagnes 25 décembre 1851 (a. 38, no 302), p. 15. Juge d'instruction près le tribunal civil de première instance (Loire), La Gazette de France 5 décembre 1852, p. 4. Avocat à la cour impériale de Paris. Cf. Acte de naissance de son 4e fils Alfred Devuns en 1862 à Paris, Acte no 1078 ..
  4. Acte de mariage à Villiers-sur-Yonne 09 07 1853, no 3. Arch. Départ. 5 Mi TD.
  5. Charles Baussan, « Madame de Noaillat », La Croix, no 15 152,‎ , p. 4/6
  6. de Noaillat 1931, p. 98
  7. Baussan 1932, p. '/6.
  8. Curé de Haute-Rivoire et ancien aumônier supérieur du 13e corps d’armée en .
  9. de Noaillat 1931, p. 57.
  10. Marie Adélaïde Augustine Devuns [1861-ca 1940], Loire.
  11. La rhétorique, la philosophie ; le latin qu'elle avait appris sans maitre. de Noaillat 1931, p. 41.
  12. Nom qu'elle s'était choisi.
  13. de Noaillat 1931, p. 69.
  14. a et b Bernier 1952, p. 41.
  15. de Noaillat 1931, p. 75.
  16. de Noaillat 1931, p. 77.
  17. Le 16 mai 1893, cf. de Noaillat 1931, p. 85.
  18. Photo de Mme de Noaillat-Devuns
  19. Constantini 1934, p. 644
  20. Ses deux frères étant étudiants en médecine à Paris, Marthe avait décidé sa mère veuve d'aller y vivre ensemble. de Noaillat 1931, p. 98
  21. Alexandre Jardin, « Création de la fondation des Orphelins-Apprentis d'Auteuil : 1866 », sur FranceArchives (consulté le ) : « En 1866 […], dans les faubourgs de Paris, à Auteuil […], ce ne sont que des terrains vagues. »
  22. L'abbé Collas.
  23. 1874-1948, jeune avocat nivernais. Docteur en sciences juridiques de l'Université de Paris (en 1899).
  24. 1878-1947, future biographe de Marthe.
  25. Emmanuel de Gibergues (1855-1919), prêtre sulpicien du diocèse de Paris, fondateur et supérieur des Missionnaires diocésains de Paris (1892-1912) puis évêque de Valence. Les paroisses de Paris ne faisant que grossir de provinciaux et d’étrangers venant s’embaucher, le rôle du missionnaire diocésain a été d’amener la population de la banlieue industrielle à retourner à la pratique religieuse vers le Christ. Devant la montée de l’anticléricalisme, surtout au Nord et à l’Est, une sorte de haine sauvage contre le prêtre se perpétuait depuis la Commune ; leurs missions difficiles étaient de trois semaines par localité. Cf. Jean Chevrot, Mgr Georges Chevrot (1879-1958): Un acteur de l'histoire religieuse .., FeniXX, 340 p..
  26. a et b Magali Della Sudda, « NOAILLAT-DEVUNS, Mme Marthe née DEVUNS », dans Destins de femmes : religion, culture et société : France, XIXe – XXe siècles, , 466 p. (HAL halshs-03910877, lire en ligne), Notice p.14/26
  27. Constantini 1934
  28. Mme de Noaillat-Devuns, « Formation des Dirigeantes appartenant aux Conseils de Département, d’Arrondissement et de Canton », Congrès de la LPDF tenu les 15-19 mai à Paris, Paris, LPDF, 1913, p. 94-95.
  29. Archives de l’Action Catholique des Femmes (AACF), H. 565, Tract LPDF, « La LPDF, ce qu’elle est, ce qu’elle veut ! », vers 1902.
  30. a et b Thuillier 1998, p. 69-82.
  31. « Madame de Noaillat », La Croix, no 13165,‎  :

    « Marthe Devuns était déjà célèbre à 35 ans par son admirable talent d’oratrice de la Ligue patriotique des Françaises, qui fréquemment applaudi, en particulier à Paray-le-Monial, aux Congrès de la Bonne Presse et à Lourdes, mais aussi dans les plus humbles salles d’œuvres, voire des auberges rustiques. »

  32. Anne Cova et Bruno Dumons (dir.), Destins de femmes : religion, culture et société : France, XIXe – XXe siècles, (lire en ligne), p. 48
  33. Margot Noël, Congrès régional de la LPDF, Paray-le-Monial, 1909, Mémoire, , « La section des jeunes de la Ligue patriotique des Françaises, 1902-1933. », p. 12
  34. a et b Le 15 novembre 1911, Acte no 3, Villiers-sur-Yonne. [4 E 312/15Archives de la Nièvre].
  35. Palmyre Élisabeth Augustine Pietresson de Saint-Aubin Archives municipales de Paris - acte de décès no 2006- registre 6D 159- p. 31.
  36. Elle se maria avec Paul Ponvert [1874-11961], notaire à Tours : Archives départementales de la Vienne - - acte de mariage no 95- registre 9 E 229/482- page 101
  37. Théodore Malley, « Notes bibliographiques », dans Revue d'histoire de l'Église de France, (lire en ligne), p. 644-645
  38. a et b Georges T. de Noaillat, A l'ombre du Hiéron, Éditeur J. Perroud, , 32 p..
  39. Lequet 2007, p. 105
  40. « Madame de Noaillat », La Croix, no 13165,‎ .
  41. Dendraël 2007, p. 118.
  42. Devoucoux 2008
  43. « L’initiateur du projet, Victor Drevon (1820-1880) », sur Musée du Hiéron (consulté le )
  44. Calès 1934, p. 225
  45. Revue des sciences religieuses, , p. 644-645.
  46. « Nazareth - conférence Paray-le-Monial et fête du Christ-Roi », sur 3 paroisses en Dunois (consulté le )
  47. Marie-Léopoldine 1931
  48. Maryvonne Bidault, « AVANT-APRÈS : le remarquable musée du Hiéron », Le Journal de Saône-et-Loier,‎ (lire en ligne, consulté le )
  49. Charles Parra, S.J., Le Père Calot, s.j., Touloues, Édouard Privat, (lire en ligne)
  50. (it) « Galileo Venturini », sur Edizioni Amicizia Cristiana (consulté le )
  51. Lettre du cardinal Laurenti adressée de Rome au Hiéron, le 17 novembre 1925 de Rome.
  52. de Noaillat 1931, p. 324.
  53. Au XXVIe congrès eucharistique international à Rome, du 24 au 29 mai 1922.
  54. En , surcroit de travail en période d'afflux des pèlerins à Paray.
  55. (la) « Quas Primas »
  56. Amicus, « L'abbé Georges de Noaillat 1874-1948 : Un Chevalier du Christ Roi », La Croix,‎ , p. 4/4 (lire en ligne)
  57. Alexandre Thommes, « Charles Baussan », sur Comité des travaux historiques et scientifiques, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]