Les Misérables (film, 1995)

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Les Misérables

Réalisation Claude Lelouch
Scénario Claude Lelouch
d'après Les Misérables de Victor Hugo
Musique Francis Lai, Michel Legrand, Didier Barbelivien, Philippe Servain, Erik Berchot
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 174 minutes
Sortie 1995

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Misérables, également nommé Les Misérables du XXe siècle[1],[2], est un film français réalisé par Claude Lelouch et sorti en 1995. C'est une adaptation libre du roman homonyme de Victor Hugo.

Synopsis

Début XXe siècle. Henri Fortin, accusé à tort d'avoir tué son patron, le comte de Villeneuve, est condamné au bagne. Sa femme Catherine nomme son fils Henri, anciennement appelé Léopold. Elle se réfugie avec leur fils Henri dans la région d'Arromanches, chez un aubergiste grippe-sou.

À la suite d'une évasion manquée, Henri père meurt.

Devenu adulte, Henri fils est sacré champion de boxe des poids moyens.

En 1940, devenu déménageur, il aide André Ziman, sa femme Élise et leur fille Salomé à fuir les persécutions nazies. Pendant leur voyage vers le Jura, il se fait raconter l'histoire de Jean Valjean, surnom qui lui a été donné en hommage à sa grande force physique.

Fiche technique

Distribution

Autour du film

Selon son habitude, Lelouch brasse les époques en s'inspirant librement du drame de Victor Hugo qu'il transpose dans la France de la collaboration, en 1942. Jean Valjean, joué par Belmondo, devient Henri Fortin tandis que Jean Marais dans une courte apparition très remarquée, interprète le rôle de Monseigneur Myriel, un évêque confronté à la Gestapo.[3]

Anachronismes

  • Claude Lelouch met dans la bouche du petit ramoneur des Misérables la chanson écrite par Henri Fortin au bagne. Or la scène des Misérables a lieu en 1815, et le gaz de butane dont parle la chanson n'est pas encore utilisé (contrairement au gaz de ville, utilisé à partir de 1812) ; de même, le terme poubelle ne sera inventé qu'en 1884. Il est possible que ce soit une projection de l'esprit de Henri fils, liant ainsi sa vie familiale à celle de Jean Valjean.
  • Les images du parachutage le jour du débarquement montrent un avion largueur quadrimoteurs alors qu'étaient utilisés des Douglas DC-3 C47 "Dakota" bimoteurs. Il s’agit d’un Lockheed C-130 Hercules qui évidemment n’existait pas encore puisque sorti en 1954.

Récompenses

  • Golden Globe 1996 du meilleur film étranger aux États-Unis
  • César du Meilleur second rôle pour Annie Girardot

Références

  1. « Les Misérables, quelle misère », sur Libération,
  2. Bertrand Tessier, Belmondo, l'incorrigible
  3. Carole Weisweiller et Patrick Renaudot, Jean Marais, le bien-aimé, Éditions de La Maule, 2013, page 236

Voir aussi

Bibliographie

  • Patrick Glâtre, Val-d'Oise, terre de tournage, Cergy-Pontoise, Comité du Tourisme et des Loisirs du Val-d'Oise, , 118 p., p. 54, 62, 94.

Liens externes