Grenade-sur-l'Adour

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Grenade-sur-l'Adour
Grenade-sur-l'Adour
L'église de Grenade-sur-l'Adour.
Blason de Grenade-sur-l'Adour
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays grenadois
(siège)
Maire
Mandat
Odile Lacouture
2020-2026
Code postal 40270
Code commune 40117
Démographie
Gentilé Grenadois
Population
municipale
2 430 hab. (2021 en diminution de 4,67 % par rapport à 2015)
Densité 123 hab./km2
Population
agglomération
3 019 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 37″ nord, 0° 25′ 42″ ouest
Altitude Min. 48 m
Max. 84 m
Superficie 19,72 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Grenade-sur-l'Adour
(ville-centre)
Aire d'attraction Mont-de-Marsan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Adour Armagnac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Grenade-sur-l'Adour
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Grenade-sur-l'Adour

Grenade-sur-l'Adour est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Grenadois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située au bord de l'Adour et de la route nationale 124, entre Aire-sur-l'Adour et Mont-de-Marsan.

Elle s'étend sur près de 2 000 hectares. Elle doit son paysage de barthes au passage de l'Adour qui matérialise la limite sud de son territoire.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Bascons, Bordères-et-Lamensans, Castandet, Larrivière-Saint-Savin, Maurrin et Saint-Maurice-sur-Adour.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

  • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 024 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1990 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records GRENADE-SUR-AD (40) - alt : 72 m 43° 48′ 00″ N, 0° 26′ 12″ O
Statistiques établies sur la période 1990-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1990 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,9 2,4 4,4 6,5 10,7 13,7 15,2 15,2 11,9 9,3 5,1 2,5 8,3
Température moyenne (°C) 6,5 7,6 10,6 12,4 16,7 19,7 21,5 21,7 18,4 14,9 9,7 6,7 13,9
Température maximale moyenne (°C) 11 12,9 16,7 18,4 22,7 25,7 27,8 28,2 24,9 20,4 14,2 10,9 19,5
Record de froid (°C)
date du record
−9,5
27.01.07
−10,5
12.02.12
−9,5
01.03.05
−4
04.04.1996
1
05.05.19
4,5
01.06.06
7,5
04.07.1990
6
30.08.1998
2
25.09.02
−3,5
25.10.03
−8
17.11.07
−12
25.12.01
−12
2001
Record de chaleur (°C)
date du record
21,5
13.01.1993
27
27.02.19
29
20.03.05
33,5
08.04.11
35
30.05.01
41,5
21.06.03
40,5
19.07.16
40,5
17.08.12
37,5
12.09.16
32,5
01.10.1997
27,5
06.11.15
22
07.12.00
41,5
2003
Précipitations (mm) 89,2 80,2 76,4 92,1 87,9 65 56,9 70,6 73,8 90,9 106,5 94,3 983,8
Source : « Fiche 40117001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Grenade-sur-l'Adour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenade-sur-l'Adour, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[12] et 3 019 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %), forêts (10 %), zones urbanisées (8,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voie de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies[modifier | modifier le code]

124 odonymes recensés à Grenade-sur-l'Adour
au
Allée Avenue Bld Chemin Cours Impasse Passage Place Quai Rd-point Route Rue Square Villa Autres Total
3 [N 1] 8 0 33 0 12 0 5 [N 2] 0 0 4 [N 3] 58 [N 4] 0 0 1 [N 5] 124
Notes « N »
  1. Allée de l'Adour, allée du Capitaine-Tassa et allée Guynemer.
  2. Place des Déportés, place des Tilleuls, place Guynemer, place Saint-Exupéry et place du 19-Mars-1962.
  3. Route d'Aire, route de Bascons, route de Mont-de-Marsan, route de Saint-Sever.
  4. Dont la rue du 13-Juin-1944.
  5. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameau*/ x, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Grenade-sur-l'Adour est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1989, 1991, 1999, 2009 et 2014[20],[18].

Grenade-sur-l'Adour est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[21],[22].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Grenade-sur-l'Adour.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 076 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1991 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation et époque contemporaine[modifier | modifier le code]

« Terra Granata » (terre riche en grains)[26] est une bastide fondée en 1322 par les Anglais. L'occupation anglaise, qui fit la prospérité de la cité, cessa en 1442. Endommagée par les Huguenots et en 1814 par Wellington. Passage de plusieurs souverains (Charles VII, Henri IV, Louis XIII).
Située au carrefour de l'Armagnac, du Tursan et de la Chalosse, Grenade-sur-l'Adour (Terra Granata, terre riche en grains) est une ville frontière sur l'Adour. L'implantation de la bastide par les Anglais en 1322 correspondait à un objectif défensif et stratégique. Elle permettait de contrôler la navigation en direction de l'océan mais aussi la traversée du fleuve pour les échanges nord-sud.

La place centrale des tilleuls (5 200 m2) est l'une des plus importantes des bastides landaises. Sa vocation a toujours été commerciale. Elle est bordée de couverts qui constituaient des portions de rues à part entière. De petites rues pittoresques rappellent l'existence d'anciennes fortifications : rue des Remparts, rue des Anciens-Fossés, rue du Chemin-de-Ronde… En vous promenant vous admirerez également de belles façades à colombages.

L'église gothique du XVe siècle remaniée au XVIIIe siècle est classée dans l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (portail ogival, très belle descente de croix encadrée par le retable, chœur orné de boiseries, chaire du XVIIIe siècle…).

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le , au cours d'une action des maquisards dirigée par maître Vielle, adjoint au maire, un important convoi allemand était intercepté aux portes de la ville infligeant à l'ennemi des pertes sensibles. En représailles, la population rassemblée sur la place publique et tenue sous la menace des mitrailleuses assistait, impuissante, à l'incendie de ses principaux édifices et à l'arrestation de cinquante otages dont bon nombre furent déportés.

En juin 1948, Grenade-sur-l'Adour faisait ériger une stèle devant la mairie. Le 11 novembre de cette même année, la ville était citée à l'ordre du corps d'armée par le secrétariat d'État aux forces armées (guerre) recevant le , la Croix de guerre avec étoile de vermeil.

Un odonyme (route du 13-Juin-1944) rappelle également cet évènement.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
de gueules à la barre cousue d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or à plomb, accompagnée, en chef, d'une gerbe de blé du même et, en pointe, d'un archange contourné aux ailes abaissées d'argent tenant dans ses mains les deux parties d'un chaînon brisé du même * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.
Commentaires : Devise: « terra granata » (terre fertile en grains).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1977 Pierre Bouneau CNI puis UDF Industriel - sénateur (1965-1983)
Conseiller général du canton de Grenade-sur-l'Adour (1951-1982)
1977 1983 Jean Lamothe   Négociant
1983 1989 Gérard Pradal   Libraire
1989 2020 Pierre Dufourcq UDF
puis NC-UDI
Retraité
Conseiller général du canton de Grenade-sur-l'Adour (1982-2015)
président de la communauté de communes du Pays grenadois
2020 En cours Odile Lacouture SE Retraitée

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28]. En 2021, la commune comptait 2 430 habitants[Note 6], en diminution de 4,67 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 2501 3301 3681 7291 4161 4421 5001 4971 520
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4501 5891 6281 6581 5381 4131 4741 4741 372
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3371 3171 2661 1591 1691 1881 2071 1791 331
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 3692 0462 0062 1292 1872 2652 4232 4682 505
2018 2021 - - - - - - -
2 4562 430-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices et sites[modifier | modifier le code]

L'église gothique dont l'origine remonte au XVe siècle possède sa façade à deux tours, édifiée en 1833 à l'image de Saint-Sulpice. Une très belle descente de croix est encadrée par le retable, dans le chœur orné de boiseries.
Église de Grenade-sur-Adour de nuit.
  • Arcades
En tant qu'ancienne bastide, la place de Grenade-sur-l'Adour comporte encore sur deux côtés des arcades.
Arcades de la bastide de Grenade.
  • Berges de l'Adour
Les berges de l'Adour, dotées de tables et bancs permettant de pique niquer sur place, offrent un lieu de promenade agréable sous les arbres.
Les berges de l'Adour.
  • Fronton
Les Landes sont un département dans lequel se pratique la pelote basque, ce qui explique la présence d'un fronton sur l'une des places de Grenade-sur-l'Adour.
Fronton.
  • Abri
Un certain nombre d'abris, certains restaurés comme celui-ci, se trouvent encore dans le village.
Abri.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Simon d'Artigues (1756-1835), aristocrate et militaire français.
  • Alain Vidalies, homme politique français, né le à Grenade-sur-l'Adour.
  • Antoine Simon Durrieu, général français, né en 1775 à Grenade-sur-l'Adour.
  • Jean-Louis Vielle alias René est né à Geaune (Landes) le . Après l’invasion de la zone libre, il devient un agent du réseau Hilaire-Buckmaster, puis chef de la résistance dans la ville de Grenade. Il fut tué dans la nuit du 12 au , lors d’un combat qui eut lieu sur le territoire de Bordères-et-Lamensans (Landes) au lieu-dit Maras, alors qu’il commandait un groupe de dix résistants chargés d’attaquer un convoi allemand. Il fut abattu par un officier allemand blessé qui appelait à l’aide et auprès duquel il s’était approché. En guise de représailles, les Allemands procédèrent à des arrestations à Grenade à la suite de cette embuscade. 30 civils seront arrêtés, 17 déportés seuls 7 survécurent. La rue principale de Grenade-sur-l’Adour porte aujourd'hui son nom et sa mémoire est honorée chaque année le .
  • Jean Cassaigne, né à Grenade-sur-l'Adour le , partit comme missionnaire sur les hauts plateaux de Cochinchine en 1926 où il fonda la léproserie de Djiring. Nommé évêque de Saïgon en 1941, il démissionne en 1955 après avoir décelé les premiers signes de la lèpre sur son corps. Il rejoint la léproserie de Djiring où il meurt le .
  • Philippe Ulrich, concepteur de jeux vidéo et musicien, l'un des pionniers de l'industrie du jeu en France, né le à Grenade-sur-l'Adour.
  • Pierre Bouneau, homme politique français, sénateur des Landes de 1965 à 1983, décédé le à Grenade-sur-l'Adour.
  • Alban Laboudigue, résistant, né à Bégaar en 1909 et exploitant forestier à Grenade. Il fut arrêté en 1943 avec des armes en forêt de Lussagnet. Il s'évada puis créa le maquis « Jean-Pierre », prénom de son fils, dans la forêt de Grésigne dans le Tarn. Avec son groupe, il participa aux nombreuses actions du maquis Vendôme contre les troupes allemandes. Après la guerre, il créa les fêtes du quartier Laboudique à Grenade et s'investit dans les clubs de tennis et de pétanque.

Culture et société[modifier | modifier le code]

Événements[modifier | modifier le code]

  • Fêtes patronales début juin.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de la France Hésingue (France).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Meyranx, Louis-Bernard, Monographie de Grenade-s-l'Adour, Galiax, J. Villeneuve, , 243 p. (lire en ligne)
  • Meyranx (Abbé), Grenade-sur-l'Adour, histoire d'une bastide landaise, Monein, PyréMonde (Ed. des Régionalismes), , 206 p. (ISBN 978-2846184243)
  • Bruneton-Governatori, Ariane, Grenade-sur-l'Adour, d'un siècle à l'autre. Une bastide au fil de l'eau. Castay, 2000, 307 p.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  8. « Fiche du Poste 40117001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Grenade-sur-l'Adour », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Grenade-sur-l'Adour », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.