Gary Klang

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Gary Klang
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Université Paris-Sorbonne (doctorat) (jusqu'en )
Institution Saint-Louis de Gonzague (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Directeur de thèse
Genres artistiques

Gary Klang, né le à Port-au-Prince, est un romancier, poète, dramaturge et essayiste haïtien installé au Québec[1].

Biographie[1][modifier | modifier le code]

Gary Klang quitte Haïti dans les années 1960 pour s'installer à Paris, où il fait des études littéraires à l'Université Paris-Sorbonne. Il détient une maîtrise ainsi qu'un doctorat pourtant sur Marcel Proust[1],[2],[3].

En 1973, il s'installe à Montréal. En plus de travailler aux Éditions La Presse en tant que correcteur et réviseur, il enseigne la stylistique à l'Université de Montréal. Jusqu'en 2005, il est traducteur pour SNC-Lavalin, l’une des plus grandes firmes d’ingénierie au monde[1],[2].

Actif sur la scène littéraire tant au Québec qu'à l'international, Klang participe à de nombreux événements littéraires[4],[5],[6]. Il participe notamment au Festival des Étonnants voyageurs (Mali, 2006), au Colloque Jacques Roumain (Haïti, 2007), au Festival International de Poésie de Trois-Rivières (Québec, 2009) ainsi qu'au Salon International des Poètes Francophones (Bénin, 2009)[1],[2].

En plus de publier des textes dans des revues et journaux littéraires (Les Saisons littéraires, La Presse, Le Devoir, etc), il publie des romans, des essais, de la poésie, du théâtre ainsi que des articles qui portent sur la littérature, la linguistique et la culture[1],[7].

Comme romancier, il publie plusieurs titres dont Un homme seul est toujours en mauvaise compagnie (Mémoire d'encrier, 2005), Monologue pour une scène vide (Dialogue Nord-Sud, 2013) ainsi que Le massacre de Jérémie - opération vengeance (Dialogue Nord-Sud, 2015)[1].

En poésie, Gary Klang fait notamment paraître Moi natif natal, suivi de Le Temps du vide (Humanitas, 1995), La vraie vie est absente (Humanitas, 2002), Ex-île (Humanitas, 2003, Mémoire d'encrier, 2012), Il est grand temps de rallumer les étoiles (Mémoire d'encrier, 2007) ainsi que Toute terre est prison (Mémoire d'encrier, 2010)[8],[9],[10],[11],[12].

Le , l’Union Française le choisit comme parrain de la fête nationale. Depuis 2005, Gary Klang est président des écrivains francophones d’Amérique, section de Montréal. Il est aussi membre de l’Union des écrivains et écrivaines québécois, du Pen club Haïti et de l’Association des écrivains de langue française (ADELF), et fait partie du conseil d’administration du Pen club Québec. Gary Klang est aussi membre correspondant de l’Académie européenne des sciences, des arts et des lettres[1],[2],[13].

Récipiendaire du Prix de la Vague à l'âme (France), il se retrouve en nomination pour le Grand Prix de la littérature haïtienne (2004)[1],[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

  • Je veux chanter la mer, suivi de Les Fleurs ont la saveur de l'aube, Montréal, Humanitas, 1993, 38 p. (ISBN 2-89396-082-0)
  • Moi natif natal, suivi de Le Temps du vide, Montréal, Humanitas, 1995, 112 p. (ISBN 2-89396-120-7)
  • La terre est vide comme une étoile, Montréal, Humanitas, 2000, 100 p. (ISBN 2-89396-199-1)
  • La vraie vie est absente, Montréal, Humanitas, 2002, 79 p. (ISBN 2-89396-228-9 et 9782893962283)
  • Ex-île, Montréal, Humanitas, 2003, 72 p. [Réédition : Montréal, Mémoire d'encrier, 2012, 70 p.] (ISBN 2-89396-242-4 et 9782923713786)
  • Il est grand temps de rallumer les étoiles, Montréal, Mémoire d'encrier, 2007, 79 p. (ISBN 978-2-923153-76-6)
  • Toute terre est prison, Montréal, Mémoire d'encrier, 2010, 73 p. (ISBN 978-2-923713-19-9)

Nouvelles[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

Prix et honneurs[modifier | modifier le code]

  • 1988 - Récipiendaire : Premier Prix de la Vague à l’âme (pour Ex-île)[1]
  • 2004 - Finaliste : Grand Prix de la littérature haïtienne[1]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles sélectionnés[modifier | modifier le code]

  • L’odeur d’ilang-ilang, dans le collectif «Haïti par monts et par mots, un atlas littéraire», Éditions Étonnants voyageurs, Haïti, 2009, p. 167-171.
  • Souvenirs de mai 68, dans le collectif «Mon voisin l’écrivain», Pen International, Bloomberg, Angleterre, été 2008, p. 46-48.
  • Jacques Roumain, ou le petit prince des tropiques, dans le collectif «Mon Roumain à moi», Direction Nationale du Livre, Haïti, 2007, p. 257-271.
  • À tous les enfants qui souffrent, dans le collectif «Las Palabras Pueden», Unicef, Colombie 2007, p. 750-751.
  • Plusieurs poèmes dans les Dossiers d’Aquitaine, Bordeaux, France ; la Revue littéraire Passerelle et la revue Exit, Montréal.
  • 12 poèmes dans la Cahier-Haïti #8, Le Chasseur abstrait Éditeur, France 2009, p. 82-96.
  • Davertige ou le Soleil obscur, dans le collectif Regards sur la poésie du XXe siècle, tome 1, Les Éditions Namuroises, Namur, Belgique, 2009, p. 161-169.

Articles sur l'auteur[modifier | modifier le code]

  • La bataille de Jérémie. Jeune Afrique 1345 ().
  • Ex-île au Canada. Le Dauphiné libéré ().
  • Être écrivain en exil. Le Nouvelliste ().
  • L'écrivain haïtien Gary Klang en compagnie de Rimbaud, Villon, Georges Brassens, Léo Ferré. Haïti en Marche ().
  • L'écrivain haïtien en grande compagnie. Le Nouvelliste (5-).
  • Hébert, François. Un thriller à la sauce haïtienne, politique, action et fiction. Le Devoir (Montréal, ).
  • Hérard, Huguette. L'ex-île de Klang. Le Matin (Port-au-Prince, 23-).
  • Jean-Gilles, Gesler. Gary Klang, un auteur accompli. Haïti en Marche ().
  • Josaphat-Robert Large. Gary Klang, la poésie dans le temps du vide. Haïti en Marche ().
  • Josaphat-Robert Large. Esquisses d'une écriture élégante, Je veux chanter la mer de Gary Klang. Haïti en Marche ().
  • Peterson, Michel. Je ne veux pas mourir chauve à Montréal, d'Alain Stanké à Monique LaRue, un écrivain raconte. Nuit Blanche (Québec) 76 (1999): 28.
  • Saint-Cyr, Guy-Robert. Gary Klang ou le regard d'un adolescent sur la vie. Le Nouvelliste ().
  • Saint-Cyr, Guy-Robert. Considérations sur l'œuvre de Gary Klang. Haïti en Marche ().
  • Saint-Cyr, Guy-Robert. Les confidences de Kafka. Propos sur la dernière publication de Gary Klang. Le Matin (Port-au-Prince) 32210 ().
  • Sannon, Fritz-Meyer. L'île aux deux visages, roman de Gary Klang. Haïtiens Aujourd'hui (février-mars 1998).
  • Séguin, Marcel. Gary Klang, chantre d'Haïti. Haïti en Marche ().
  • Jenner Desroches, Prolégomènes à une littérature haïtienne de la diaspora, tome II, Éditions Plume et Encre, Montréal, 2006, p. 135-190
  • Mondes Francophones, sous la direction de Dominique Wolton, ADPF, Ministère des Affaires Étrangères, Paris, France.
  • Hugues Corriveau, Pour saisir le pas compté du monde, Lettres québécoises, Montréal, numéro 129, printemps 2008, p. 34-35.
  • Daniel Chartier, Dictionnaire des écrivains émigrés au Québec, 1800-1999, Éditions Nota Bene, Montréal, 2003.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j et k « Recherche - L'Île », sur www.litterature.org (consulté le )
  2. a b c d et e « Gary Klang », sur Île en île, (consulté le )
  3. Rima Elkouri, « La minorité audible », La Presse •,‎ , P.A7.
  4. « Journée du livre haïtien: plusieurs raisons de célébrer », sur La Presse, (consulté le )
  5. (en) « La capitale littéraire d\'Haïti en mouvement ! », sur Le Nouvelliste (consulté le )
  6. « La 6e Journée du livre haïtien », La Presse,‎ , p. ARTS écran 3.
  7. (en) « L’écrivain haïtien Gary Klang en compagnie de Rimbaud, Villon, Brassens, Léo Ferré... », sur www.alterpresse.org (consulté le )
  8. Claude Paradis, « D’une poésie dynamique… : à une poésie durable… », Nuit blanche, no 63,‎ , p. 28–31 (ISSN 0823-2490 et 1923-3191, lire en ligne, consulté le )
  9. Jocelyne Felx, « Du dehors vers le dedans / Roméo Savoie, Dans l’ombre des images, Moncton, d’Acadie, 1996, 64 p., 8 $. / Luc Lecompte, Inventaire, Saint-Hippolyte, le Noroît, 1996, 104 p., 15 $. / Gary Klang, Moi natif natal suivi de Le temps du vide, Montréal, Humanitas, 1996, 114 p., 14,95 $. », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 85,‎ , p. 29–30 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  10. Rodney Saint-Éloi, « La littérature haïtienne et ses espaces éclatés », Québec français, no 154,‎ , p. 90–93 (ISSN 0316-2052 et 1923-5119, lire en ligne, consulté le )
  11. Hugues Corriveau, « Une fenêtre », Le Devoir,‎ , p. f6.
  12. Hugues Corriveau, « Poésie - Le besoin de vivre de Serge Murphy et Gary Klang », Le Devoir,‎ , p. F4 •
  13. Pierre Vennat, « Les associations d'écrivains », La Presse,‎ , p.B5.