Gérard Bapt

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Gérard Bapt
Illustration.
Gérard Bapt en 2011.
Fonctions
Député français

(20 ans et 8 jours)
Élection 1er juin 1997
Réélection 16 juin 2002
17 juin 2007
17 juin 2012
Circonscription 2e de la Haute-Garonne
Législature XIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SOC (1997-2007)
SRC (2007-2016)
SER (2016-2017)
Prédécesseur Robert Huguenard
Successeur Jean-Luc Lagleize

(4 ans, 9 mois et 9 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 2e de la Haute-Garonne
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Successeur Robert Huguenard

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Haute-Garonne
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC

(7 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 19 mars 1978
Réélection 21 juin 1981
Circonscription 2e de la Haute-Garonne
Législature VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Pierre Baudis
Successeur Proportionnelle par département
Maire de Saint-Jean

(23 ans, 7 mois et 6 jours)
Élection 19 mars 1989
Réélection 18 juin 1995
18 mars 2001
16 mars 2008
Prédécesseur Adonis Satge
Successeur Marie-Dominique Vézian
Conseiller municipal de Toulouse

(6 ans et 5 jours)
Élection 13 mars 1983
Maire Dominique Baudis
Conseiller général de la Haute-Garonne

(8 ans, 3 mois et 18 jours)
Circonscription Canton de Toulouse-15
Prédécesseur Elie Bordes
Successeur Claude Calestroupat

(19 ans et 7 jours)
Circonscription Canton de Toulouse-7
Successeur Robert Huguenard
Biographie
Nom de naissance Gérard Michel Bapt
Date de naissance (78 ans)
Lieu de naissance Saint-Étienne (France)
Nationalité Française
Parti politique PS
Profession Médecin-cardiologue

Gérard Bapt
Maires de Saint-Jean

Gérard Bapt, né le à Saint-Étienne, est un homme politique français membre du Parti socialiste et médecin-cardiologue.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il a été élu député de la Haute-Garonne aux législatives de mars 1978 et réélu jusqu'aux législatives de mars 1993, à l'occasion desquelles il est battu par Robert Huguenard. Il se représente et retrouve son mandat de député en juin 1997 puis est réélu en juin 2002, juin 2007 et juin 2012. Il est battu en 2017.

Commissions de l'Assemblée nationale[modifier | modifier le code]

Groupes d'étude de l'Assemblée nationale[modifier | modifier le code]

  • Président du groupe d'étude « Numérique et Santé »
  • Président du groupe d'étude « Santé environnementale »
  • Vice-président du groupe d'étude « Aéronautique »
  • Vice-président du groupe d'étude « Alimentation et Santé »
  • Vice-président du groupe d'étude « Dépendance »
  • Vice-président du groupe d'étude « Longévité »
  • Vice-président du groupe d'étude « Toxicomanie »
  • Membre du groupe d'études sur le problème du Tibet[1].

Groupes d'amitié de l'Assemblée nationale[modifier | modifier le code]

Mission d'information[modifier | modifier le code]

Il est le président de la mission d'information de l'Assemblée nationale sur le Mediator et la pharmacovigilance.

Club parlementaire[modifier | modifier le code]

Il est le président fondateur du club Hippocrate, un cercle de réflexion parlementaire sur les questions de santé soutenu par les sociétés Générale de santé, Malakoff Médéric et GSK[2],[3].

Actions[modifier | modifier le code]

Gérard Bapt a proposé en 2013 la taxation sur les boissons énergisantes[4].

Fortement impliqué sur la question des perturbateurs endocriniens. Il est à l'origine de l'interdiction en France du bisphénol A.

Il a soutenu Irène Frachon dans le dossier du Mediator qu'il a porté.

En , il co-signe avec 89 autres parlementaires socialistes le « Contrat pour une nouvelle majorité » qui s'oppose à la politique économique du gouvernement et demande la fin de l'austérité[5], mais vote la confiance au gouvernement de Manuel Valls quelques jours après, puis à nouveau en .

En , alors qu'il fait un voyage préparé comme il se doit en amont avec le ministère des Affaires étrangères, il crée une polémique autour de son voyage en Syrie où on prétend qu'il aurait rencontré le président Bachar el-Assad, un déplacement qui déclenche de vives réactions au sein de la classe politique française, y compris du premier ministre Manuel Valls qui condamne « avec la plus grande vigueur » cette initiative et la qualifie de « faute morale »[6] et de Jean-Christophe Cambadélis qui annonce que des sanctions seront prises contre lui [7]. Les faits sont quelques heures plus tard « oubliés » puisqu'il s'avère que non seulement il n'a pas rencontré le président syrien, mais aussi qu'il défend, au titre de son implication auprès des peuples du Moyen-Orient, le droit d'être un témoin de la situation quand plus personne ne peut s'y rendre.

Il est le premier élu national à s'inquiéter du retard à l'avancement du DMP (dossier médical partagé) et de dénoncer le gâchis de près d'un demi-milliard d'euros de ressources publiques.

En 2016, il est l'auteur de deux amendements importants au sein de la Loi de modernisation de la Santé visant d'une part à déclarer tous les incidents informatiques affectant les patients et d'autre part à assurer la confidentialité des données de santé hébergées pour éviter leur commerce.

Réélu sans discontinuer de 1978 à 1993 (4 mandats) puis de 1997 à 2017 (4 mandats), il est candidat pour une 8ème réélection aux élections législatives de 2017 dans la deuxième circonscription de Haute-Garonne. Bien que le PS ait accepté lui accorder l'investiture, l'ancien candidat Benoît Hamon déclare ne pas le soutenir et lui préférer son adversaire écologiste[8].

Gérard Bapt est battu dès le premier tour des élections législatives, le , obtenant 14,38 % des voix.

Décoration[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Groupe d'études sur la question du Tibet
  2. « Médiator : les parlementaires mis en cause » Le Figaro, 25 février 2011
  3. Site du club Hippocrate
  4. « Les boissons énergisantes désormais taxées », sur Le Journal du dimanche (consulté le ).
  5. « Le texte et la liste des 90 frondeurs du PS », sur Le Journal du dimanche (consulté le ).
  6. Hélène Bekmezian, Yves-Michel Riols et Benjamin Barthe, « Syrie : quatre élus français ont rencontré Bachar Al-Assad à Damas », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  7. Matthieu Deprieck, « Le PS va sanctionner le député qui a rencontré Bachar al-Assad, pas l'UDI », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Hamon soutient un candidat EELV à Toulouse, le socialiste Gérard Bapt "déçu" », Ouest-France.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Légion d'honneur: la liste des promus du 1er janvier 2022 », sur LEFIGARO, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]