Coupe du monde féminine de football
Sport | Football |
---|---|
Création | 1970 |
Organisateur(s) | FIFA (depuis 1991) |
Périodicité | 4 ans |
Participants | 24 qualifiés[1] |
Site web officiel | fr.fifa.com/womensworldcup |
Tenant du titre | États-Unis |
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Plus titré(s) | États-Unis (4 titres) |
Meilleure(s) buteuse(s) | Marta (17 buts) |
Coupe du monde féminine de football 2023
La Coupe du monde féminine de football ou Coupe du monde féminine de la FIFA est une compétition internationale de football qui se déroule ordinairement tous les quatre ans. Elle est organisée par la FIFA et met aux prises des sélections nationales. Il s'agit de l'équivalent féminin de la Coupe du monde de football masculine. La première édition officielle se déroule en 1991 en Chine, dont les États-Unis sortent vainqueur. À noter qu'avant 1991 quelques tournois mondiaux sans caractère officiel avaient déjà été organisés.
Seules quatre nations sont au palmarès de la Coupe du monde. Les États-Unis détiennent le record avec quatre titres, suivis de l'Allemagne, deux victoires en finale. La Norvège et le Japon remportent chacune la Coupe du monde à une reprise.
Le titre de champion du monde féminin de football est détenu par les États-Unis depuis 2015. La Coupe du monde féminine de football 2019 s'est disputée en France.
Histoire
Origine de la compétition
Après plusieurs compétitions organisées sans l'aval de la FIFA, et réunissant des équipes internationales dans les années 1970-1980[2] (dont la première Coppa del Mondo 1970 puis le Mundialito de 1981 à 1988), la FIFA décide lors du déroulement de la Coupe du monde de football de 1986 au Mexique d'étudier la mise en place d'une véritable Coupe du monde féminine de football réunissant donc les meilleures sélections féminines mondiales. La FIFA organise dans un premier temps en 1988 en Chine un Tournoi international féminin, disputé sous forme amicale, qui permet de tester et valider le projet. La première édition officielle est programmée pour 1991. La périodicité du mondial féminin est normalement fixée à 4 ans, en année impaire suivant immédiatement la tenue du mondial masculin.
Les années 1990 dominées par les États-Unis
Premier tournoi mondial officiel de football féminin, organisé par la FIFA, la Coupe du monde féminine de 1991 se déroule en République populaire de Chine avec un plateau composé de douze nations. La FIFA décide également d'incorporer pour la première fois dans une compétition internationale des femmes au sein du corps arbitral. Cette édition voit le couronnement des États-Unis emmenés par le trio Michelle Akers, Carin Jennings et April Heinrichs (qui ont inscrit vingt buts à elles trois) face à la Norvège en finale sur le score de 2 à 1. En 1995, la Norvège prend sa revanche en Suède en battant en finale l'Allemagne (2-0). Après avoir été accueillie en Asie et en Europe, la Coupe du monde a lieu sur le continent nord-américain en 1999 aux États-Unis. Les Américaines remportent pour la deuxième fois le trophée après une séance de tirs au but contre la Chine en finale, confirmant ainsi leur suprématie sur le football féminin dans les années 1990, à la suite de leur titre olympique de 1996 déjà obtenu à domicile, à Atlanta.
Les années 2000 dominées par l'Allemagne
Dans les années 2000, l'hégémonie américaine est mise à mal par l'équipe d'Allemagne. Tout d'abord en 2003, où la phase finale est de nouveau organisée aux États-Unis après l'alerte au SRAS en Chine qui devait a priori organiser l'événement, l'Allemagne s'empare du titre après avoir vaincu les États-Unis 3 à 0 en demi-finale puis la Suède 2 à 1 après prolongations en finale. En 2007 en Chine, l'Allemagne conserve son titre contre le Brésil 2 à 0 après avoir largement dominé un tournoi où elle n'aura pas encaissé le moindre but. En 2011, l'Allemagne accueille la compétition avec l'espoir de remporter un troisième titre consécutif. Cependant, malgré trois victoires en trois matches au premier tour, la sélection allemande se trouve soudainement en manque de réussite offensive et se fait contre toute attente éliminer en quart de finale par le Japon, futur vainqueur, sur le score de 1 à 0 à l'issue de la prolongation.
Organisation
Format de la compétition
Les deux premières éditions en 1991 et 1995 réunissent chacune douze équipes qui lors d'un premier tour sont réparties en trois groupes de quatre, les premières, deuxièmes et les deux meilleures troisièmes se qualifiant pour les quarts de finale. En 1999, le nombre de participants augmente à seize équipes, réparties en quatre groupes de quatre au premier tour, les deux premiers de chaque poule se qualifiant pour les quarts de finale. Cette formule est reconduite jusqu'en 2011. En 2015 et en 2019 le tournoi réunit 24 équipes, réparties en six groupes de quatre. En plus des deux premiers de chaque groupe qualifiés pour le tour suivant, les quatre meilleurs troisièmes sont repêchés afin de compléter le tableau des huitièmes de finale. Un match pour la troisième place est disputé entre les deux équipes écartées de la course au titre en demi-finales. Pour accéder à la Coupe du monde, les équipes doivent obtenir leur qualification en disputant des tours préliminaires organisés localement par les fédérations continentales (l'UEFA, l'OFC, l'AFC, la CAF, le CONMEBOL et la CONCACAF). Enfin, le pays organisateur est d'office qualifié pour la phase finale.
La première Coupe du monde s'est déroulée en Chine en 1991, la suivante en Suède en 1995, avant d'être disputée à deux reprises aux États-Unis en 1999 et 2003. Initialement prévue en Chine, l'édition de 2003 a en effet été ré-attribuée par la FIFA aux États-Unis, forts du succès de l'édition précédente, en raison de l'apparition en Asie du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) cette année-là. En compensation la FIFA attribua l'édition suivante de 2007 à la Chine. Les pays se succédant dans les années deux-mille-dix pour l'organisation de la Coupe du monde sont l'Allemagne[3] en 2011, le Canada en 2015 et la France en 2019[4]. La FIFA décide à la fin de l'année 2010 de faire passer le nombre d'équipes participantes à 24 pour les éditions futures (à partir de 2015). Le développement du football féminin et le relèvement du niveau global durant la décennie encourage la FIFA à étoffer une nouvelle fois le tournoi féminin. Peu après la fin de la Coupe du monde 2019 en France qui a rencontré un succès populaire prometteur, la Fédération Internationale prend la décision de porter à 32 le nombre de nations en phase finale, tandis que le pays hôte pour 2023 n'est pas encore choisi.
Années | Équipes | Stade de compétition[5] | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Phase de poules | 8e de finale | 1/4 de finale | 1/2 finale | 3e / 4e Place[6] | Finale | ||
1991 et 1995 | 12 | 3 poules de 4 : 1res, 2es et 2 meilleures 3es qualifiées. |
- | ||||
1999 à 2011 | 16 | 4 poules de 4 : 1res et 2es qualifiées. |
- | ||||
2015 et 2019 | 24 | 6 poules de 4 : 1res, 2es et 4 meilleures 3es qualifiées. |
|||||
2023 | 32 | 8 poules de 4 : 1res et 2es qualifiées. |
Trophée
Le trophée actuel est conçu par William Sawaya et fabriqué à la main par les spécialistes milanais Sawaya & Moroni. Le trophée reflète l'athlétisme, le dynamisme et l'élégance du football féminin. En bronze plaqué or, aluminium poli et granit Verde Candeias, il mesure 47 cm de haut et pèse 4,6 kg. Posé sur un pied conique renforçant l'esprit d'élévation du design, il s'étire vers le ciel en une spirale qui enveloppe un ballon de football en son sommet. Les noms des pays ayant gagné le tournoi sont gravés sous la base[7].
Palmarès et statistiques
Coupe du monde de la FIFA
Tableau d'honneur
Édition | Année | Pays hôte | Finale | Petite finale | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Champion | Score | Finaliste | Troisième | Score | Quatrième | |||||
1re | 1991 | Chine |
États-Unis |
2 − 1 | Norvège |
Suède |
4 − 0 | Allemagne | ||
2e | 1995 | Suède |
Norvège |
2 − 0 | Allemagne |
États-Unis |
2 − 0 | Chine | ||
3e | 1999 | États-Unis |
États-Unis (2) |
0 − 0 (a.p.) (t.a.b. : 5 - 4) |
Chine |
Brésil |
0 − 0 (a.p.) (t.a.b. : 5 - 4) |
Norvège | ||
4e | 2003 | États-Unis |
Allemagne |
2 − 1 (a.p., b.e.o.) |
Suède |
États-Unis |
3 − 1 | Canada | ||
5e | 2007 | Chine |
Allemagne (2) |
2 − 0 | Brésil |
États-Unis |
4 − 1 | Norvège | ||
6e | 2011 | Allemagne |
Japon |
2 − 2 (a.p.) (t.a.b. : 3 - 1) |
États-Unis |
Suède |
2 − 1 | France | ||
7e | 2015 | Canada |
États-Unis (3) |
5 − 2 | Japon |
Angleterre |
1 − 0 (a.p.) |
Allemagne | ||
8e | 2019 | France |
États-Unis (4) |
2 − 0 | Pays-Bas |
Suède |
2 − 1 | Angleterre | ||
9e | 2023 | / Australie / Nouvelle-Zélande |
Palmarès par nation et confédération
L'équipe des États-Unis est la meilleure nation au palmarès de la Coupe du monde féminine. Elle totalise quatre titres en 1991 et 1999 et 2015 et celui de 2019, une place de finaliste 2011 et trois troisièmes places. L'équipe d'Allemagne se classe deuxième avec deux victoires en 2003 et 2007, ainsi qu'une place de finaliste en 1995. La Norvège inscrit son nom au palmarès en 1995 et le Japon en 2011.
Rang | Équipe | Finalistes | Demi-finalistes | Éliminations en 1/4 de finale |
Éliminations
en 8e de finale[8] ou au 1er tour (tournois à 12 en 1991 et 1995, tournois à 16 de 1999 à 2011) |
Éliminations
au 1er tour (tournois à 24 en 2015 et 2019) |
Participations | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Titres remportés |
2e place | 3e place | 4e place | ||||||
1 | États-Unis | 1991, 1999, 2015 et 2019 |
2011 |
1995, 2003, 2007 |
- | - | - | - | 8 |
2 | Allemagne | 2003, 2007 |
1995 |
- | 2 1991, 2015 |
3 1999, 2011, 2019 |
- | - | 8 |
3 | Norvège | 1995 |
1991 |
- | 2 1999, 2007 |
2 2003, 2019 |
2 2011, 2015 |
- | 8 |
4 | Japon | 2011 |
2015 |
- | - | 1 1995 |
5 1991, 1999, 2003, 2007, 2019 |
- | 8 |
5 | Suède | - | 2003 |
1991, 2011, 2019 |
- | 2 1995, 1999 |
2 2007, 2015 |
- | 8 |
6 | Brésil | - | 2007 |
1999 |
- | 2 2003, 2011 |
4 1991, 1995, 2015, 2019 |
- | 8 |
7 | Chine | - | 1999 |
- | 1 1995 |
4 1991, 2003, 2007, 2015 |
1 2019 |
- | 7 |
8 | Pays-Bas | - | 2019 |
- | - | - | 1 2015 |
- | 2 |
9 | Angleterre | - | - | 2015 |
1 2019 |
3 1995, 2007, 2011 |
- | - | 5 |
10 | France | - | - | - | 1 2011 |
2 2015, 2019 |
1 2003 |
- | 4 |
11 | Canada | - | - | - | 1 2003 |
1 2015 |
5 1995, 1999, 2007, 2011, 2019 |
- | 7 |
12 | Australie | - | - | - | - | 3 2007, 2011, 2015 |
4 1995, 1999, 2003, 2019 |
- | 7 |
13 | Danemark | - | - | - | - | 2 1991, 1995 |
2 1999, 2007 |
- | 4 |
14 | Italie | - | - | - | 2 1991, 2019 |
1 1999 |
- | 3 | |
15 | Russie | - | - | - | - | 2 1999, 2003 |
- | - | 2 |
16 | Nigeria | - | - | - | - | 1 1999 |
6 1991, 1995, 2003, 2007, 2011, 2019 |
1 | 8 |
17 | Corée du Nord | - | - | - | - | 1 2007 |
3 1999, 2003, 2011 |
- | 4 |
18 | Taipei chinois | - | - | - | - | 1 1991 |
- | - | 1 |
19 | Cameroun | - | - | - | - | - | 2 2015, 2019 |
- | 2 |
20 | Corée du Sud | - | - | - | - | - | 2 2003, 2015 |
1 | 3 |
21 | Colombie | - | - | - | - | - | 2 2011, 2015 |
- | 2 |
22 | Espagne | - | - | - | - | - | 1 2019 |
1 2015 |
2 |
23 | Suisse | - | - | - | - | - | 1 2015 |
- | 1 |
24 | Nouvelle-Zélande | - | - | - | - | - | 3 1991, 2007, 2011 |
2 2015, 2019 |
5 |
25 | Ghana | - | - | - | - | - | 3 1999, 2003, 2007 |
- | 3 |
26 | Argentine | - | - | - | - | - | 2 2003, 2007 |
1 2019 |
3 |
26 | Mexique | - | - | - | - | - | 2 1991, 2011 |
1 2015 |
3 |
28 | Guinée équatoriale | - | - | - | - | - | 1 2011 |
- | 1 |
29 | Thaïlande | - | - | - | - | - | - | 2 2015, 2019 |
2 |
30 | Côte d'Ivoire | - | - | - | - | - | - | 1 2015 |
1 |
30 | Équateur | - | - | - | - | - | - | 1 2015 |
1 |
30 | Costa Rica | - | - | - | - | - | - | 1 2015 |
1 |
30 | Afrique du Sud | - | - | - | - | - | - | 1 2019 |
1 |
30 | Jamaïque | - | - | - | - | - | - | 1 2019 |
1 |
30 | Écosse | - | - | - | - | - | - | 1 2019 |
1 |
30 | Chili | - | - | - | - | - | - | 1 2019 |
1 |
Demi-finales
Nombre | Équipe | Années | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
8 | États-Unis | 1991 | 1995 | 1999 | 2003 | 2007 | 2011 | 2015 | 2019 |
5 | Allemagne | 1991 | 1995 | — | 2003 | 2007 | — | 2015 | — |
4 | Norvège | 1991 | 1995 | 1999 | — | 2007 | — | — | — |
4 | Suède | 1991 | — | — | 2003 | — | 2011 | — | 2019 |
2 | Chine | — | 1995 | 1999 | — | — | — | — | — |
2 | Brésil | — | — | 1999 | — | 2007 | — | — | — |
2 | Japon | — | — | — | — | — | 2011 | 2015 | — |
2 | Angleterre | — | — | — | — | — | — | 2015 | 2019 |
1 | Canada | — | — | — | 2003 | — | — | — | — |
1 | France | — | — | — | — | — | 2011 | — | — |
1 | Pays-Bas | — | — | — | — | — | — | — | 2019 |
Récapitulatif par nation
Équipe | Part. | 1991 | 1995 | 1999 | 2003 | 2007 | 2011 | 2015 | 2019 | Confédération |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Allemagne | 8 | Quatrième | Finaliste | 1/4 de finale | Vainqueur | Vainqueur | 1/4 de finale | Quatrième | 1/4 de finale | UEFA |
Brésil | 8 | 1er tour | 1er tour | Troisième | 1/4 de finale | Finaliste | 1/4 de finale | 1/8 de finale | 1/8 de finale | CONMEBOL |
États-Unis | 8 | Vainqueur | Troisième | Vainqueur | Troisième | Troisième | Finaliste | Vainqueur | Vainqueur | CONCACAF |
Japon | 8 | 1er tour | 1/4 de finale | 1er tour | 1er tour | 1er tour | Vainqueur | Finaliste | 1/8 de finale | AFC |
Nigeria | 8 | 1er tour | 1er tour | 1/4 de finale | 1er tour | 1er tour | 1er tour | 1er tour | 1/8 de finale | CAF |
Norvège | 8 | Finaliste | Vainqueur | Quatrième | 1/4 de finale | Quatrième | 1er tour | 1/8 de finale | 1/4 de finale | UEFA |
Suède | 8 | Troisième | 1/4 de finale | 1/4 de finale | Finaliste | 1er tour | Troisième | 1/8 de finale | Troisième | UEFA |
Australie | 7 | - | 1er tour | 1er tour | 1er tour | 1/4 de finale | 1/4 de finale | 1/4 de finale | 1/8 de finale | AFC |
Canada | 7 | - | 1er tour | 1er tour | Quatrième | 1er tour | 1er tour | 1/4 de finale | 1/8 de finale | CONCACAF |
Chine | 7 | 1/4 de finale | Quatrième | Finaliste | 1/4 de finale | 1/4 de finale | - | 1/4 de finale | 1/8 de finale | AFC |
Angleterre | 5 | - | 1/4 de finale | - | - | 1/4 de finale | 1/4 de finale | Troisième | Quatrième | UEFA |
Nouvelle-Zélande | 5 | 1er tour | - | - | - | 1er tour | 1er tour | 1er tour | 1er tour | OFC |
Corée du Nord | 4 | - | - | 1er tour | 1er tour | 1/4 de finale | 1er tour | - | - | AFC |
Danemark | 4 | 1/4 de finale | 1/4 de finale | 1er tour | - | 1er tour | - | - | - | UEFA |
France | 4 | - | - | - | 1er tour | - | Quatrième | 1/4 de finale | 1/4 de finale | UEFA |
Argentine | 3 | - | - | - | 1er tour | 1er tour | - | - | 1er tour | CONMEBOL |
Corée du Sud | 3 | - | - | - | 1er tour | - | - | 1/8 de finale | 1er tour | AFC |
Ghana | 3 | - | - | 1er tour | 1er tour | 1er tour | - | - | - | CAF |
Italie | 3 | 1/4 de finale | - | 1er tour | - | - | - | - | 1/4 de finale | UEFA |
Mexique | 3 | - | - | 1er tour | - | - | 1er tour | 1er tour | - | CONCACAF |
Espagne | 2 | - | - | - | - | - | - | 1er tour | 1/8 de finale | UEFA |
Cameroun | 2 | - | - | - | - | - | - | 1/8 de finale | 1/8 de finale | CAF |
Colombie | 2 | - | - | - | - | - | 1er tour | 1/8 de finale | - | CONMEBOL |
Pays-Bas | 2 | - | - | - | - | - | - | 1/8 de finale | Finaliste | UEFA |
Russie | 2 | - | - | 1/4 de finale | 1/4 de finale | - | - | - | - | UEFA |
Thaïlande | 2 | - | - | - | - | - | - | 1er tour | 1er tour | AFC |
Afrique du Sud | 1 | - | - | - | - | - | - | - | 1er tour | CAF |
Chili | 1 | - | - | - | - | - | - | - | 1er tour | CONMEBOL |
Côte d'Ivoire | 1 | - | - | - | - | - | - | 1er tour | - | CAF |
Costa Rica | 1 | - | - | - | - | - | - | 1er tour | - | CONCACAF |
Écosse | 1 | - | - | - | - | - | - | - | 1er tour | UEFA |
Équateur | 1 | - | - | - | - | - | - | 1er tour | - | CONMEBOL |
Guinée équatoriale | 1 | - | - | - | - | - | 1er tour | - | - | CAF |
Jamaïque | 1 | - | - | - | - | - | - | - | 1er tour | CONCACAF |
Suisse | 1 | - | - | - | - | - | - | 1/8 de finale | - | UEFA |
Taipei | 1 | 1/4 de finale | - | - | - | - | - | - | - | AFC |
Légende :
- Vainqueur
- Finaliste
- Troisième
- Quatrième
- 1/4 de finale
- 1/8 de finale
Statistiques
Les États-Unis dominent largement le palmarès : ils ont remporté la moitié des titres (4 sur 8), ils sont les seuls à être toujours montés sur le podium, et ils détiennent également le record du nombre de finales jouées (5). Le record de deux victoires consécutives est partagé par l'Allemagne, en 2003 et 2007, et les États-Unis, en 2015 et 2019. Le Japon (en 2011) est la seule nation à être sacré championne du monde après avoir perdu un match durant la compétition. Enfin, aucune équipe n'a perdu en finale plus d'une fois.
Le plus grand écart de buts en finale est de +3 et est établi lors de la victoire 5-2 des États-Unis sur le Japon en 2015. Le plus grand nombre de buts marqués dans une finale est atteint en 2015. Le plus petit nombre est réalisé en 1999, avec aucun but.
Le pays organisateur a remporté la finale à une seule reprise, aux États-Unis en 1999.
Joueuses
- La Chinoise Ma Li inscrit le premier but de l'histoire de la Coupe du monde en marquant lors du match d'ouverture de la Coupe du monde en Chine contre la Norvège[9].
- La Brésilienne Marta détient le record de buts marqués en Coupe du monde avec 17 buts. L'Allemande Birgit Prinz a inscrit 14 buts, suivie de Abby Wambach avec 13 buts, puis de l'Américaine Michelle Akers qui en compte 12[10], dont 10 buts sur la seule édition de 1991, ce qui en fait la meilleure buteuse sur une seule phase finale.
- La Brésilienne Formiga est la buteuse la plus âgée de la Coupe du monde féminine à l'âge de 37 ans.
Distinctions individuelles
À la fin de chaque tournoi de la Coupe du monde, plusieurs trophées sont attribués aux joueuses et aux équipes qui se sont distinguées par rapport aux autres dans différents aspects du jeu.
Depuis la première édition en 1991 (sauf mention), quatre trophées officiels sont décernés[11] :
- le Soulier d'or pour la meilleure buteuse ;
- le Ballon d'or pour la meilleure joueuse de la Coupe du monde ;
- le Gant d'or pour la meilleure gardienne de but (prix attribué depuis 2011) ;
- le Trophée du Fair-Play de la FIFA pour l'équipe qui fait preuve du plus bel esprit sportif et du meilleur comportement.
Coupe du monde | Soulier d'or | Buts | Ballon d'or | Gant d'or | Palmarès du prix du fair-play |
---|---|---|---|---|---|
Chine 1991 | Michelle Akers | 10 | Carin Jennings | - | Allemagne |
Suède 1995 | Ann-Kristin Aarønes | 6 | Hege Riise | - | Suède |
États-Unis 1999 | Sissi Sun Wen |
7 | Sun Wen | - | Chine |
États-Unis 2003 | Birgit Prinz | 7 | Birgit Prinz | - | Chine (2) |
Chine 2007 | Marta | 7 | Marta | - | Norvège |
Allemagne 2011 | Homare Sawa | 5 | Homare Sawa | Hope Solo | Japon |
Canada 2015 | Célia Šašić | 6 | Carli Lloyd | Hope Solo (2) | France |
France 2019 | Megan Rapinoe | 6 | Megan Rapinoe | Sari van Veenendaal | France (2) |
Compétitions internationales non officielles précédant la Coupe du monde féminine de la FIFA
Année | Nation hôte | Vainqueur | Finaliste | Score |
1970 | Italie | Danemark | Italie | 2-0 |
1971 | Mexique | Danemark | Mexique | 3-0 |
1981 | Japon | Italie | Danemark | 1-1 |
1984 | Italie | Italie | Allemagne | 3-1 |
1985 | Italie | Angleterre | Italie | 3-2 |
1986 | Italie | Italie | États-Unis | 1-0 |
1988 | Italie | Angleterre | Italie | 2-1 |
1988 (FIFA) | Chine | Norvège | Suède | 1-0 |
Couverture par les médias et spectateurs
Lors de la Coupe du monde 2007 disputée en Chine, environ 200 pays ont diffusé les images de la compétition. La finale entre l'Allemagne et le Brésil fut suivie par 9,05 millions de téléspectateurs en Allemagne (soit 50,5 % de l'audience totale) par la ZDF, en comparaison à la précédente finale lors de la Coupe du monde 2003 disputée aux États-Unis entre l'Allemagne et la Suède qui avait attiré 11,38 millions d'Allemands (mais 33,8 % de l'audience totale) dans un taux d'horaire de fin de soirée[12].
Pour la première fois lors de la Coupe du monde 2011, toutes les rencontres sont retransmises en haute définition, avec deux caméras dans les buts et deux steadicams utilisés dans tous les matches. Certains de ces matches comprennent 18 caméras, dont une spidercam et une caméra embarquée dans un hélicoptère[13]. Ce tournoi est le premier du football féminin faisant l'objet d'un album d'autocollants Panini, disponible seulement en Allemagne[14].
La finale de la Coupe du monde 2015 devient le match de football le plus regardé de tous les temps aux États-Unis avec 25,4 millions de téléspectateurs (+41 % par rapport à la finale de 2011). Le précédent record était le match États-Unis-Portugal lors de la Coupe du monde masculine de 2014, avec 18,2 millions de téléspectateurs. Au Japon, la finale 2015 a été vue par 11,6 millions d'amateurs, +18 % par rapport à la finale de 2011 (également États-Unis-Japon). En France, la chaîne W9 a battu le record d'audience historique de la TNT avec le quart de finale France-Allemagne, regardé par 4,1 millions de personnes en moyenne, avec un pic à 5,3 millions vers 23h30[15]. Des records d'audience télévisuelles par pays sont battus durant la Coupe du monde 2019 en France, avec notamment plus de 10 millions de téléspectateurs français pour les deux premiers matches des Bleues (Corée du Sud le 7 juin puis Norvège le 11 juin)[16], ou encore 7,3 millions de téléspectateurs italiens pour le match Italie-Brésil le 18 juin[17].
Notes et références
- 24 participants en 2019. 32 participants prévus en 2023.
- Thibault Rabeux, Football féminin : les Coupes du monde officieuses (ISBN 978-1095906422)
- « L'Allemagne organisera la Coupe du monde féminine 2011 », fifa.com
- Anthony Hernandez, « Football : onze raisons de suivre le Mondial féminin », Le Monde, (lire en ligne)
- Modalités indiquées lorsqu'il s'agit d'une phase de poules, case cochée lorsqu'il s'agit d'un tour à élimination directe.
- Le nom le plus souvent donné est « match pour la troisième place » ou « petite finale » et concerne les perdants des demi-finales.
- « La Tournée du Trophée de la Coupe du Monde Féminine », fifa.com
- Les éditions avec élimination en huitièmes de finale au second tour sont soulignées.
- (en) David Shannon, « Women's World Cup 1991 (China) », RSSSF, (consulté le )
- (en) Sébastien Duret, « Women's World Cup 1991-2007 - Final Tournaments – All Goal Scorers », RSSSF, (consulté le )
- « Règlement Coupe du monde féminine de la FIFA, Allemagne 2011 », FIFA (consulté le ), p. 36 et 37 [PDF]
- Les diffuseurs gagnent leur pari, sur fifa.com
- « Une couverture télévisée exceptionnelle », sur fifa.com, (consulté le )
- (en) Helen Pidd, « Panini's football stickers for women's World Cup prove to be a sellout », The Guardian, (consulté le )
- Xavier Allain, « La Coupe de monde féminine de football bat des records d'audience à travers le monde », Le Figaro, le 8 juillet 2015
- Le Point, magazine, « Mondial féminin : un nouveau carton d'audience pour les Bleues », sur Le Point, (consulté le )
- (it) La Gazzetta Dello Sport, « Le Azzurre fanno il boom: 7,3 milioni di spettatori. Meglio dell’Italia di Mancini! », sur La Gazzetta dello Sport, (consulté le )