Censure de Wikipédia
Wikipédia est sujette à la censure dans plusieurs pays, à des degrés divers. Dans certains cas, Wikipédia est censurée dans le cadre d'une censure de l'Internet. Dans d'autres, l'encyclopédie est partiellement censurée dans le but de prévenir la consultation d'informations jugées inappropriées ou offensantes.
Pays
Arabie saoudite
Le , le gouvernement saoudien bloque l'accès à Google et Wikipédia à cause des contenus sexuellement explicites et politiquement sensibles[1],[2].
Australie
En 2018, le juge Peter Kidd (en), chef de la cour de l'État de Victoria (en), émet un ordre de non-publication de toutes les preuves et du verdict d'un procès du cardinal australien George Pell. L'ordre de suppression s'applique à tous les États et territoires de l'Australie et à tout site ou autre format électronique ou de télédiffusion accessible en Australie[3], ce qui inclut clairement Wikipédia, qui est citée mais n'est pas poursuivie[4].
Chine
Wikipédia en chinois est en ligne depuis [5]. Elle reçoit une couverture médiatique favorable de la presse d'État dès 2004, mais est bloquée le car il s'agit du 15e anniversaire des manifestations de la place Tian'anmen. Dans le but de lever le blocage, des contributeurs proposent d'appliquer une autocensure, mais la communauté de cette Wikipédia la rejette[5]. Cependant, un article du journal International Herald Tribune compare des articles, notamment Mao Zedong et Taïwan, de cette Wikipédia à ceux de Wikipédia en anglais et conclut que les articles de la première sont « édulcorés et aseptisés[trad 1] » de toute controverse politique[6]. Le de la même année, la consultation est à nouveau autorisée sans explication[5]. Elle est à nouveau bloquée en septembre pour des raisons inconnues[7], mais seulement quatre jours[5]. Elle est ensuite bloquée en . Les contributeurs Shi Zhao et Cui Wei envoient des lettres aux techniciens et aux autorités dans le but de les amener à autoriser à nouveau la consultation : « En bloquant Wikipédia, nous perdons l'occasion de montrer la voix de la Chine au monde, ce qui permet aux cultes démoniaques, aux forces indépendantes de Taïwan et d'autres [...] de montrer une image déformée de la Chine[trad 2],[5]. »
En , le journal The New York Times rapporte que Wikipédia en anglais a été débloquée en Chine, mais que celle en chinois est toujours bloquée. Le chercheur Andrew Lih (en) publie un billet où il mentionne qu'il ne peut toujours pas lire l'article en anglais sur les manifestations de la place Tian'anmen[8]. Il observe que le Grande muraille pare-feu n'applique pas les mêmes règles pour tous les internautes chinois, elles sont appliquées selon l'endroit géographique de l'internaute[9]. Reporters sans frontières a félicité la communauté chinoise pour son refus de s'autocensurer[10].
Le , Lih rapporte que Wikipédia en chinois semble complètement débloquée[11], ce qu'il confirme quelques jours plus tard. Il mentionne que pendant le blocage, le nombre quotidien de nouveaux comptes se tient dans la fourchette de 300 à 400, alors qu'il monte à plus de 1 200 après, ce qui en fait la deuxième édition linguistique de Wikipédia après Wikipédia en anglais. Il observe également que le taux de création d'articles est de 75 % plus élevé pendant la semaine se terminant le que pendant la semaine précédente[12].
Le , l'agence Reuters rapporte que la page d'accueil de Wikipédia en chinois s'affiche complètement à l'exception de quelques sujets politiquement interdits[13]. Des rapports indiquent cependant que les deux Wikipédias sont à nouveau bloquées le 17 novembre[14]. Le , la consultation des articles apolitiques de Wikipédia en anglais est à nouveau autorisée[15]. Le , IDG News indique que Wikipédia en anglais est à nouveau bloquée[16]. Le 2 avril 2008, The Register mentionne que le blocage des deux Wikipédias est levé[17],[18], ce que confirme la BBC. Cette levée coïncide avec l'arrivée des journalistes étrangers débarquant à Pékin pour la couverture des jeux olympiques d'été de 2008 et la demande du Comité international olympique de garantir la liberté de la presse pendant les jeux[19]. En , Jimmy Wales rencontre le journaliste et homme politique Cai Mingzhao, alors vice-président du State Council Information Office. Même si aucun accord n'est signé, Wales croit qu'un canal de communication a été établi entre Wikipédia et le gouvernement de la Chine[20]. Depuis 2012, les internautes chinois peuvent consulter librement les deux Wikipédias[21], articles politiques exceptés. Si un internaute chinois essaie de consulter un article sensible, y compris faire une recherche, son adresse IP est bloquée pendant plusieurs minutes[22].
Les autorités chinoises maintiennent le blocage de l'accès par HTTPS depuis le , mais la consultation via HTTP est toujours autorisée (ce protocole permet de filtrer les requêtes selon les mots utilisés, ce qui permet de bloquer les articles sensibles). Des gens ont suggéré de contourner le blocage en consultant le site grâce à des adresses IP miroirs du site[23]. En 2013, après que Jimmy Wales déclare que Wikipédia n'acceptera aucune censure, le chercheur Shen Yi, de l'université Fudan à Shanghai, réplique que « Wikipédia s'élève durement contre le gouvernement chinois, mais ne montre aucune grandeur lorsqu'elle fait face au gouvernement fédéral américain ou au système judiciaire européen quand ces derniers exigent de modifier ou de supprimer des articles tout comme de transmettre des informations[trad 3],[24]. »
Selon un article du du journal Huffington Post, Wikipédia en chinois est bloquée, peu importe le protocole de communication (HTTP et HTTPS)[25].
À partir du , toutes les éditions linguistiques de Wikipédia sont inaccessibles en Chine continentale[26].
France
L'affaire de la station hertzienne militaire de Pierre-sur-Haute commence en . La direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) exige de Rémi Mathis, alors administrateur de Wikipédia en français, président de Wikimédia France et citoyen français, de supprimer l'article « Station hertzienne militaire de Pierre-sur-Haute » sous peine d'être gardé à vue. Il s'exécute, puis le mentionne à des collègues administrateurs. Le déroulement attire l'attention de la communauté francophone, puis celle de la communauté wiki élargie. L'affaire prend de l'ampleur médiatique et l'article est remis en ligne[27],[28]. Quelque temps plus tard, la station est documentée dans des dizaines de Wikipédias linguistiques[29].
Le quotidien français 20 minutes indique que cet incident est un exemple de l'effet Streisand[30]. Le ministère de l'Intérieur de la France n'émet aucun commentaire à la suite d'une demande de l'AFP[31]. Selon une source judiciaire, cette « demande de retrait a été réalisée dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "compromission" conduite par la section antiterroriste du Parquet de Paris » parce que l'article comprend « des éléments classifiés relatifs à la chaîne de transmission d'ordre de mise à feu nucléaire »[32]. Télévision Loire 7 s'est attendue à ce que la DCRI lui ordonne de retirer un reportage diffusé depuis 2004 sur son site Web, comprenant des images de la station captées avec la collaboration de l'armée française, mais l'agence n'a rien fait en ce sens[33].
L'Union nationale des commissaires de police français a suggéré de recourir au système judiciaire pour forcer le blocage de l'article[34]. Cependant, Reporters sans frontières (RSF) a critiqué le geste de la DCRI. Un porte-parole de RSF explique : « Si l'institution estime que des informations secret-défense ont été diffusées, elle a tout loisir de le faire reconnaître par la justice en argumentant et en précisant sa demande. Il revient ensuite au juge, protecteur des libertés fondamentales, d'apprécier la réalité et l'étendue du secret-défense ». Elle ajoute que l'information provient d'un reportage réalisé avec l'aide de l'armée française, il n'y a donc aucune raison d'imputer une faute à une entité qui ne fait que rapporter les informations[35].
Iran
Dans le rapport de du Center for Global Communication Studies de l'université de Pennsylvanie, les chercheurs Collin Anderson et Nima Nazeri affirment avoir analysé 800 000 articles de Wikipédia en persan et découvert que le gouvernement de l'Iran bloque 963 articles. Selon Anderson et Nazeri, les « censeurs visent continuellement les articles de Wikipédia sur les rivaux du gouvernement en place, les croyances des religions minoritaires, les critiques de l'État, les personnalités et la police. Un peu moins de la moitié des pages sont des biographies, y compris d'individus que les autorités auraient exécutés ou emprisonnés[trad 4],[36]. » Anderson avance que Wikipédia en persan, représentative de l'Internet iranien, constitue « un site utile pour découvrir les types de contenus en ligne interdits et un excellent modèle pour déterminer les motifs de mots bloquants et les filtres appliqués à l'Internet élargi[trad 5] »[37]. En , selon le site Mashable, le gouvernement iranien aurait bloqué deux pages ou plus de Wikipédia en persan[38]. Selon RSF, le gouvernement iranien a bloqué l'accès à Wikipédia en kurde pendant de longues périodes[39].
Italie
Le , à la suite d'une décision de la communauté de Wikipédia en italien, la consultation de cette Wikipédia est bloquée par ses administrateurs pour protester contre le paragraphe 29 de la DDL intercettazioni (une loi sur l'écoute électronique)[40]. Le projet de loi autorise n'importe qui se croyant lésé par le contenu d'un site Web d'obtenir un droit de réplique ne pouvant être ni modifié ni critiqué, sur le même site, dans les 48 heures sans évaluation préliminaire par un juge du délit supposé, ou subir une amende de 12 000 €.
Les 4, 5 et 6 octobre de cette même année, toutes les pages redirigent vers une déclaration exprimant l'opposition au projet de loi[41]. Le 7 octobre, les pages de Wikipédia en italien reviennent en ligne, mais un bandeau dans le haut des pages exprime toujours l'opposition de cette communauté.
Ouzbékistan
Wikipédia en ouzbek a été complètement bloquée pendant un bref moment en 2007 et en 2008[42]. Ce blocage a attiré l'attention des médias internationaux, vers la fin février 2012[43]. Les internautes de l'Ouzbékistan ont été redirigés vers le site MSN de Microsoft, mais ils ont pu consulter les articles des autres Wikipédias linguistiques[44].
Pakistan
Pendant 7 heures le , l'ensemble du domaine Wikipedia.org
est bloqué au Pakistan parce qu'un seul article comprend des informations sur les caricatures de Mahomet du journal Jyllands-Posten[45],[46],[47]. En mai 2010, Wikipédia en anglais est bloquée pendant la controverse entourant l’Everybody Draw Mohammed Day[48],[49].
Royaume-Uni
En , l’Internet Watch Foundation (IWF) ajoute l'article en anglais Virgin Killer, portant sur un disque du groupe Scorpions, sur sa liste noire à cause de la pochette du disque qui montre une fillette nue de face, ce qui contreviendrait aux lois sur la pédopornographie. L'image est catégorisée au plus faible niveau possible : « pose érotique sans activité à caractère sexuel[trad 6] »[50]. En conséquence, les internautes britanniques utilisant les services des FAI majeurs du Royaume-Uni sont interdits de consultation de l'article[50],[51],[52] et une partie significative des internautes du Royaume-Uni a été interdite de modifier Wikipédia à cause de la méthode utilisée pour bloquer le contenu sensible. À la suite de discussions, de représentations par la Wikimedia Foundation (qui héberge Wikipédia)[53] et de plaintes du public[54], l'IWF annule sa décision trois jours plus tard.
Russie
Le , un porte-parole du Roskomnadzor (Service fédéral de supervision des communications, des technologies de l'information et des médias de masse) indique que Wikipédia en russe est sur liste noire pour l'article « ru:Курение каннабиса » (Consommation de cannabis)[55],[56]. Le , le journal The New York Times rapporte que la Russie commence à « bloquer Internet de façon sélective[trad 7] »[57].
Syrie
Wikipédia en arabe a été bloquée du au en Syrie, mais aucune autre édition de Wikipédia n'a subi le même sort[58],[59].
Tunisie
Le site Wikimedia.org
a été bloqué du 23 au 27 novembre 2006 en Tunisie[60].
Turkménistan
Wikipédia a été bloqué en au Turkménistan. Cela ferait suite aux modifications intervenues le 5 novembre sur Wikipédia en russe. La biographie du président Gurbanguly Berdimuhamedow a été complétée par des câbles diplomatiques américains publiés par Wikileaks[61].
Turquie
En , le groupe de surveillance Turkey Blocks (en) rapporte qu'une ordonnance administrative provisoire bloque l'accès à toutes les éditions linguistiques de Wikipédia en Turquie[62]. Les internautes turcs ne peuvent se connecter sur Wikipédia qu'en passant par VPN (réseau privé virtuel)[63]. Quelques heures plus tard, le même site informe que la décision a été validée par jugement, et devient définitive[64].
La justice turque refuse un recours de la Wikimedia Fondation le [65]. Les autorités turques demandent la suppression de certains articles pour lever le blocage de Wikipedia[66].
Le , la Cour constitutionnelle du pays juge que le blocage de l'encyclopédie constituait une violation de la liberté d'expression[67].
Venezuela
En , l'accès à Wikipédia est coupé à la suite d'une guerre d'édition concernant la version espagnole de l'article Juan Guaidó[68],[69]. Wikidata et Wikimedia Commons ne sont pas affectés. La coupure est complète pendant 2 jours, puis quelques pages restent inaccessibles[70].
Impact du chiffrage HTTPS
En 2015, la Wikimedia Foundation annonce l'utilisation du protocole de communication chiffré HTTPS pour tout le trafic Wikimedia, dans l'optique de contrer la surveillance de masse exercée par la National Security Agency (NSA), agence de renseignement américaine, qui profite en particulier des insuffisances du protocole de communication HTTP en matière de sécurité[71],[72]. En , une étude[73] du Berkman Klein Center for Internet & Society relève que contrairement à certaines craintes exprimées lors des débats nourris sur le passage au chiffrement HTTPS, ce changement a contribué à faire baisser la censure de Wikipédia dans le monde. Le HTTPS empêchant les censeurs de voir quelle page les internautes consultent[73], le risque était que des États comme la Russie et le Royaume-Uni, qui bloquaient l'accès à certaines pages du site uniquement, décident de censurer l’intégralité du site[74].
Notes et références
Citations originales
- (en) « watered down and sanitized »
- (en) « By blocking Wikipedia, we lose a chance to present China's voice to the world, allowing evil cults, Taiwan independence forces and others... to present a distorted image of China »
- (en) « Wikipedia is tough against the Chinese government, it may not necessarily be so grand when faced with US government or European justice systems' requirements to modify or delete articles or disclose information »
- (en) « Censors repeatedly targeted Wikipedia pages about government rivals, minority religious beliefs, and criticisms of the state, officials, and the police. Just under half of the blocked Wiki-pages are biographies, including pages about individuals the authorities have allegedly detained or killed. »
- (en) « useful place to uncover the types of online content forbidden and an excellent template to identify keyword blocking themes and filtering rules that apply across the greater internet »
- (en) « erotic posing with no sexual activity »
- (en) « Selectively Blocking [the] Internet »
Références
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