Basile Ier Skamandrènos

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Basile Ier de Constantinople
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Fonctions
Patriarche de Constantinople
Évêque
Biographie
Naissance
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Décès
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Scamander (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Basile Ier Skamandrènos, Scamandrénos ou le Scamandrien (en grec Βασίλειος Α΄ Σκαμανδρηνός) fut patriarche de Constantinople de 970 à 973 ou 974.

Biographie[modifier | modifier le code]

Basile est décrit (dans l’Atheniensis 1429) comme « moine et prêtre, de Skamandros »[1]. Il doit son surnom de « Skamandrènos » au fait qu'il avait fondé un monastère près du fleuve Skamandre (Bithynie)[2].

Selon le chroniqueur contemporain Léon le Diacre, ce moine[3] « inconnu et insignifiant[4] » (et donc ne représentant aucune menace[5]) est ordonné patriarche le 13 février 970[6], dimanche de l'Orthodoxie[7], après la mort du patriarche Polyeucte, par un acte d'autorité de l'empereur Jean Ier Tzimiskès et présenté par ce dernier vêtu de peaux de bêtes[8]. Il incarne avec le patriarche Théodore II d'Antioche le modèle de religiosité austère promu par Jean Tzimiskès[9].

Le patriarche Basile Ier est accusé de comploter contre Jean Tzimiskès, peut-être en faveur de Bardas Sklèros[10]. Il est condamné par un synode et exilé[11] dans son monastère du Skamandre[2]. Son patriarcat prend fin vers le 13 août[7], ou en décembre 973 (selon le manuscrit Venetus 608, continuation de la chronique de Georges Hamartopolos[12], qui place à cette date, mais sans jour, l'ordination d'Antoine III le Studite)[6], ou en mars 974[13],[N 1],[N 2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La durée de l'intervalle entre l'exil de Basile Ier et l'accession au patriarcat d'Antoine III n'est pas connue. Grumel 1964, p. 50.
  2. Kazhdan donne également l'année 974. Kazhdan 1991, vol. 1, « Constantinople, Patriarchate of », p. 522.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Darrouzès 1988, p. 56.
  2. a et b Janin 1975, p. 212.
  3. Caseau-Chevallier 2007, p. 234.
  4. Dagron 1993, p. 197.
  5. Dagron 2003, p. 309.
  6. a et b Grumel 1964, p. 47.
  7. a et b Darrouzès 1988, p. 58.
  8. Bréhier 2006, p. 169.
  9. Andriollo 2012, p. 75.
  10. Cheynet 1990, p. 26.
  11. Grumel 1964, p. 70.
  12. Grumel 1964, p. 50.
  13. Grumel 1958, p. 436.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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