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« Nourriture pour chats » : différence entre les versions

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La '''nourriture pour chat''' doit être élaborée pour subvenir aux besoins [[nutrition]]nels spécifiques du [[Chat|chat domestique]]. Bien que les [[chat]]s soient des animaux [[Carnivore (régime alimentaire)|carnivore]]s, nombreuses sont les firmes qui ajoutent des [[légume|matières végétales]] dans leurs produits. Bien souvent les croquettes et autres pâtées sont complétées par l’ajout de [[vitamine]]s, de [[minéraux]] et d’autres [[nutriment]]s. L’un des nutriments les plus importants est la [[taurine]]. Il s’agit d’un dérivé d’acide aminé que le chat ne peut produire lui-même. L’expérience montre que les chats élevés avec une nourriture trop pauvre en taurine ont bien souvent des problèmes [[Rétine|rétiniens]]. Dans les cas extrêmes, le chat peut même devenir aveugle<ref>{{cite journal | langue= en | last = Aquirre | first = GD | year = 1978 | title = Retinal degeneration associated with the feeding of dog foods to cats | journal = {{lang|en|J. Am. Vet. Med. Assoc.}} | volume = 172 | issue = 7 | pages = 791–796}}</ref>.
La '''nourriture pour chat''' doit être élaborée pour subvenir aux besoins [[nutrition]]nels spécifiques du [[Chat|chat domestique]]. Bien que les [[chat]]s soient des animaux [[Carnivore (régime alimentaire)|carnivore]]s, nombreuses sont les firmes qui ajoutent des [[légume|matières végétales]] dans leurs produits. Bien souvent les croquettes et autres pâtées sont complétées par l’ajout de [[vitamine]]s, de [[minéraux]] et d’autres [[nutriment]]s. L’un des nutriments les plus importants est la [[taurine]]. Il s’agit d’un dérivé d’acide aminé que le chat ne peut produire lui-même. L’expérience montre que les chats élevés avec une nourriture trop pauvre en taurine ont bien souvent des problèmes [[Rétine|rétiniens]]. Dans les cas extrêmes, le chat peut même devenir aveugle<ref>{{cite journal | langue= en | last = Aquirre | first = GD | year = 1978 | title = Retinal degeneration associated with the feeding of dog foods to cats | journal = {{lang|en|J. Am. Vet. Med. Assoc.}} | volume = 172 | issue = 7 | pages = 791–796}}</ref>.


== Les différents types de nourriture pour chats ==
== Nourriture industrielle ==
=== La nourriture industrielle ===
La plupart des aliments achetés en magasin le sont sous forme sèche, appelés croquettes, ou sous forme humide, en [[conserve]] ou en [[barquette]]. Plusieurs fabricants vendent également de la nourriture [[cru]]e [[Congélation|congelée]] ou des ingrédients mixés pour les propriétaires nourrissant leur chat selon le régime « {{lang|en|''[[BARF|RAW feeding]]''}} ». Il existe une très grande variété de produits de différentes qualités destinés à chaque tranche d’âge du chat, à sa [[Race (chat)|race]], à son [[activité physique]], entièrement [[Agriculture biologique|biologique]]s, etc.
La plupart des aliments achetés en magasin le sont sous forme sèche, appelés croquettes, ou sous forme humide, en [[conserve]] ou en [[barquette]]. Plusieurs fabricants vendent également de la nourriture [[cru]]e [[Congélation|congelée]] ou des ingrédients mixés pour les propriétaires nourrissant leur chat selon le régime « {{lang|en|''[[BARF|RAW feeding]]''}} ». Il existe une très grande variété de produits de différentes qualités destinés à chaque tranche d’âge du chat, à sa [[Race (chat)|race]], à son [[activité physique]], entièrement [[Agriculture biologique|biologique]]s, etc.


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L’alimentation [[industriel]]le animale représente un [[marché]] important appelé communément « marché du {{lang|en|''Pet food''}} ».
L’alimentation [[industriel]]le animale représente un [[marché]] important appelé communément « marché du {{lang|en|''Pet food''}} ».


=== Nourriture sèche ===
==== Nourriture sèche ====
[[Image:Katzenfutter.JPG|thumb|Exemple de croquettes.]]
[[Image:Katzenfutter.JPG|thumb|Exemple de croquettes.]]
La nourriture sèche (8 à 10 % d’humidité) est généralement faite par [[extrusion]] de la [[viande]] à haute pression et haute température. Elle peut alors être complétée par d’autres ingrédients et recouverte de [[graisse]] pour en augmenter le [[goût]].
La nourriture sèche (8 à 10 % d’humidité) est généralement faite par [[extrusion]] de la [[viande]] à haute pression et haute température. Elle peut alors être complétée par d’autres ingrédients et recouverte de [[graisse]] pour en augmenter le [[goût]].
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Les mêmes études ont montré que les chats nourris avec des aliments secs sécrétaient de l’urine [[Alcali|alcaline]]. Le [[Potentiel hydrogène|pH]] de l’urine est impliqué dans la formation de [[Calcul rénal|cristaux de struvites]] et beaucoup de fabricants rajoutent à la composition de leurs croquettes des [[acidifiant]]s d’urine. Cependant, cette pratique peut mener à la formation de cristaux d’[[oxalate de calcium]] et il semblerait donc que la consommation d’[[eau]] soit un facteur crucial pour la prévention de ces maladies<ref>{{Article | langue= en | nom = Buffington| prénom= CA | auteurs= DJ Chew | année= 1999| titre = Calcium oxalate urolithiasis in cats | journal = J. Endourol. | volume = 13 | numéro = 9 | pages = 659–663}}</ref>.
Les mêmes études ont montré que les chats nourris avec des aliments secs sécrétaient de l’urine [[Alcali|alcaline]]. Le [[Potentiel hydrogène|pH]] de l’urine est impliqué dans la formation de [[Calcul rénal|cristaux de struvites]] et beaucoup de fabricants rajoutent à la composition de leurs croquettes des [[acidifiant]]s d’urine. Cependant, cette pratique peut mener à la formation de cristaux d’[[oxalate de calcium]] et il semblerait donc que la consommation d’[[eau]] soit un facteur crucial pour la prévention de ces maladies<ref>{{Article | langue= en | nom = Buffington| prénom= CA | auteurs= DJ Chew | année= 1999| titre = Calcium oxalate urolithiasis in cats | journal = J. Endourol. | volume = 13 | numéro = 9 | pages = 659–663}}</ref>.


===Nourriture humide===
====Nourriture humide====
[[Image:Canned_Cat_Food1.jpg|thumb|Exemple de nourriture humide en conserve.]]
[[Image:Canned_Cat_Food1.jpg|thumb|Exemple de nourriture humide en conserve.]]
La nourriture humide (75 à 78 % d’humidité) se présente généralement sous la forme de conserves ou de barquettes de 70 g à 400 g. Certains fabricants commercialisent également la nourriture sous forme des poches ou sachets.
La nourriture humide (75 à 78 % d’humidité) se présente généralement sous la forme de conserves ou de barquettes de 70 g à 400 g. Certains fabricants commercialisent également la nourriture sous forme des poches ou sachets.
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L’importante teneur en eau de cette alimentation est présentée comme bénéfique pour la santé par les propriétaires et les vétérinaires qui recommandent un régime constitué en grande partie ou en totalité de nourriture humide. La nourriture humide contient généralement moins de céréales et de glucides. Cependant, beaucoup de ces repas sont composés principalement de [[poisson]]s, qui contiennent beaucoup d’[[Acide gras insaturé|acides gras insaturés]], et dont la consommation peut causer une inflammation des [[tissu adipeux|tissus adipeux]]<ref>{{en}}{{lien web | url = http://www.merckvetmanual.com/mvm/htm/bc/91402.htm |site = http://www.merckvetmanual.com| titre = {{lang|en|''Yellow Fat Disease''}}|consulté le = 19 mars 2009}}</ref>. En comparaison à la nourriture sèche, la nourriture humide peut réduire les probabilités de problèmes urinaires<ref name="CFNWFUT">{{en}} {{Lien web | langue = en | url = http://www.cfa.org/articles/health/urinary-tract.html | titre = {{lang|en|''Non-obstructive Lower Urinary Tract Disease in the Cat''}} | auteur = Susan Little, DVM | année = 2001 | éditeur = {{lang|en|Winn Feline Foundation}} | consulté le = 8 mars 2007 | site = http://www.cfa.org}}</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{Lien web | langue = en | url = http://www.vin.com/VINDBPub/SearchPB/Proceedings/PR05000/PR00125.htm | titre = {{lang|en|''Feline Lower Urinary Tract Disorders''}} | auteur=Tony Buffington | éditeur = {{lang|en|''Veterinary Information Network''}} | consulté le = 10 mars 2007 }}</ref>, de [[diabète]], d’insuffisance rénale<ref>{{en}} {{Lien web | langue = en | url = http://www.vin.com/proceedings/Proceedings.plx?CID=WSAVA2003&PID=6592&O=Generic | titre = {{lang|en|''Nutrition and Chronic Renal Failure''}} | auteur = Joseph W. Bartges, DVM, PhD, DACVIM (SA IM), DACVN | éditeur = {{lang|en|''Veterinary Information Network''}} | site = http://www.vin.com | consulté le = 10 mars 2007 }}</ref>, de [[constipation]] et d’obésité.
L’importante teneur en eau de cette alimentation est présentée comme bénéfique pour la santé par les propriétaires et les vétérinaires qui recommandent un régime constitué en grande partie ou en totalité de nourriture humide. La nourriture humide contient généralement moins de céréales et de glucides. Cependant, beaucoup de ces repas sont composés principalement de [[poisson]]s, qui contiennent beaucoup d’[[Acide gras insaturé|acides gras insaturés]], et dont la consommation peut causer une inflammation des [[tissu adipeux|tissus adipeux]]<ref>{{en}}{{lien web | url = http://www.merckvetmanual.com/mvm/htm/bc/91402.htm |site = http://www.merckvetmanual.com| titre = {{lang|en|''Yellow Fat Disease''}}|consulté le = 19 mars 2009}}</ref>. En comparaison à la nourriture sèche, la nourriture humide peut réduire les probabilités de problèmes urinaires<ref name="CFNWFUT">{{en}} {{Lien web | langue = en | url = http://www.cfa.org/articles/health/urinary-tract.html | titre = {{lang|en|''Non-obstructive Lower Urinary Tract Disease in the Cat''}} | auteur = Susan Little, DVM | année = 2001 | éditeur = {{lang|en|Winn Feline Foundation}} | consulté le = 8 mars 2007 | site = http://www.cfa.org}}</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{Lien web | langue = en | url = http://www.vin.com/VINDBPub/SearchPB/Proceedings/PR05000/PR00125.htm | titre = {{lang|en|''Feline Lower Urinary Tract Disorders''}} | auteur=Tony Buffington | éditeur = {{lang|en|''Veterinary Information Network''}} | consulté le = 10 mars 2007 }}</ref>, de [[diabète]], d’insuffisance rénale<ref>{{en}} {{Lien web | langue = en | url = http://www.vin.com/proceedings/Proceedings.plx?CID=WSAVA2003&PID=6592&O=Generic | titre = {{lang|en|''Nutrition and Chronic Renal Failure''}} | auteur = Joseph W. Bartges, DVM, PhD, DACVIM (SA IM), DACVN | éditeur = {{lang|en|''Veterinary Information Network''}} | site = http://www.vin.com | consulté le = 10 mars 2007 }}</ref>, de [[constipation]] et d’obésité.


Les conserves dans lesquelles est conservée la nourriture humide peuvent aussi jouer un rôle dans le développement de l’[[hyperthyroïdie]] chez le chat<ref> {{article | langue = en | prénom1 = Charlotte H. | nom1 = Edinboro | nom2 = Scott-Moncrieff, Catharine; Janovitz, Evan; Thacker, Leon ; Glickman, Larry T. | titre = Epidemiologic study of relationships between consumption of commercial canned food and risk of hyperthyroidism in cats | périodique = {{lang|en|[[Journal of the American Veterinary Medical Association]]}}, [[JAVMA]] ({{lang|en|[[American Veterinary Medical Association]]}}, [[AVMA]]) | volume = 224 | numéro = 6 | mois = mars | année = 2004 | pages = 879–886 | url texte = http://avmajournals.avma.org/doi/abs/10.2460/javma.2004.224.879 | consulté le = 10 mars 2008 }}</ref>. Cela serait causé par le [[bisphénol A]] entrant dans la composition des conserves et contaminant la viande à son contact. Il est ainsi conseillé de placer la nourriture humide dans un récipient réutilisable pour éviter la contamination<ref>{{article | langue = en | prénom1 = J.H. | nom1 = Kang | prénom2 = F. | nom2 = Kondo | titre = Determination of bisphenol A in canned pet foods | périodique = {{lang|en|Res. Vet. Sci.}} | volume = 73 | numéro = 2 | année = 2002 | pages = 177–182 }}</ref>.
Les conserves dans lesquelles est conservée la nourriture humide peuvent aussi jouer un rôle dans le développement de l’[[hyperthyroïdie]] chez le chat<ref> {{article | langue = en | prénom1 = Charlotte H. | nom1 = Edinboro | nom2 = Scott-Moncrieff, Catharine; Janovitz, Evan; Thacker, Leon ; Glickman, Larry T. | titre = Epidemiologic study of relationships between consumption of commercial canned food and risk of hyperthyroidism in cats | périodique = {{lang|en|Journal of the American Veterinary Medical Association}} | volume = 224 | numéro = 6 | mois = mars | année = 2004 | pages = 879–886 | url texte = http://avmajournals.avma.org/doi/abs/10.2460/javma.2004.224.879 | consulté le = 10 mars 2008 }}</ref>. Cela serait causé par le [[bisphénol A]] entrant dans la composition des conserves et contaminant la viande à son contact. Il est ainsi conseillé de placer la nourriture humide dans un récipient réutilisable pour éviter la contamination<ref>{{article | langue = en | prénom1 = J.H. | nom1 = Kang | prénom2 = F. | nom2 = Kondo | titre = Determination of bisphenol A in canned pet foods | périodique = {{lang|en|Res. Vet. Sci.}} | volume = 73 | numéro = 2 | année = 2002 | pages = 177–182 }}</ref>.

=== Nourriture ménagère et {{lang|en|''Raw feeding''}} ===
{{Article détaillé|BARF}}
Certains propriétaires d’animaux préfèrent préparer eux-mêmes la nourriture. Cette alimentation contient généralement de la viande crue ou cuite, des [[os]], des [[légume]]s et des suppléments de taurine ou d’autres nutriments.


=== Marché de l’alimentation pour chats ===
=== Marché de l’alimentation pour chats ===
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Toujours en France, le marché des aliments pour chats est constitué pour 67 % d’aliments humides, secteur dominé par Nestlé-Purina et {{lang|en|[[Masterfoods]]}} ; mais ce secteur s’effrite (avec en particulier l’effondrement des marques « bas de gamme » Ronron et Kitekat, de {{lang|en|Masterfoods}}), et la part de marché des aliments secs pour chat (dominé par Nestlé-Purina avec Friskies et Purina one) tend à progresser<ref Name="Aliments"/>. Dans la mesure où un kilo d’aliment sec équivaut à {{unité|4|kilos}} d’aliment humide, les fabricants d’aliments pour chats peinent à compenser la baisse des aliments humides. Le marché français des aliments pour chats a donc tendance à stagner, voire à baisser.
Toujours en France, le marché des aliments pour chats est constitué pour 67 % d’aliments humides, secteur dominé par Nestlé-Purina et {{lang|en|[[Masterfoods]]}} ; mais ce secteur s’effrite (avec en particulier l’effondrement des marques « bas de gamme » Ronron et Kitekat, de {{lang|en|Masterfoods}}), et la part de marché des aliments secs pour chat (dominé par Nestlé-Purina avec Friskies et Purina one) tend à progresser<ref Name="Aliments"/>. Dans la mesure où un kilo d’aliment sec équivaut à {{unité|4|kilos}} d’aliment humide, les fabricants d’aliments pour chats peinent à compenser la baisse des aliments humides. Le marché français des aliments pour chats a donc tendance à stagner, voire à baisser.

== Nourriture ménagère et {{lang|en|''Raw feeding''}} ==
{{Article détaillé|BARF}}
Certains propriétaires d’animaux préfèrent préparer eux-mêmes la nourriture. Cette alimentation contient généralement de la viande crue ou cuite, des [[os]], des [[légume]]s et des suppléments de taurine ou d’autres nutriments.


==Législation==
==Législation==
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==Besoins énergétiques==
==Besoins énergétiques==
Les [[Valeur énergétique|besoins énergétiques]] pour un chat adulte se situent entre 60 et {{unité|70|[[Calorie (unité)|kcal]]}} par [[Kilogramme|kilo]] de poids et par jour pour les chats les moins actifs et entre 80 et {{unité|90|kcal/kg}} pour les chats actifs. Les chatons, à l’âge de cinq semaines, ont besoin de {{unité|250|kcal/kg}}. Les besoins diminuent avec la croissance du chaton à {{unité|100|kcal/kg}} à 30 semaines et jusqu’à l’âge adulte vers 50 semaines. Les femelles en [[gestation]] ont besoin d’un apport quotidien de 90 à {{unité|100|kcal/kg}} de poids et les femelles [[Allaitement|allaitantes]] entre 90 et {{unité|270|kcal/kg}}, en fonction du nombre de chatons dans la portée<ref> {{en}} {{lang|en|''Nutrient Requirements of Cats. National Academies Press. Pg 4-5.''}} {{ISBN|9780309036825}}</ref>.
Les [[Valeur énergétique|besoins énergétiques]] pour un chat adulte se situent entre 60 et {{unité|70|[[Calorie (unité)|kcal]]}} par [[Kilogramme|kilo]] de poids et par jour pour les chats les moins actifs et entre 80 et {{unité|90|kcal/kg}} pour les chats actifs. Les chatons, à l’âge de cinq semaines, ont besoin de {{unité|250|kcal/kg}}. Les besoins diminuent avec la croissance du chaton à {{unité|100|kcal/kg}} à 30 semaines et jusqu’à l’âge adulte vers 50 semaines. Les femelles en [[gestation]] ont besoin d’un apport quotidien de 90 à {{unité|100|kcal/kg}} de poids et les femelles [[Allaitement|allaitantes]] entre 90 et {{unité|270|kcal/kg}}, en fonction du nombre de chatons dans la portée<ref> {{en}} {{Ouvrage | titre = {{lang|en|''Nutrient Requirements of Cats''}}| éditeur = National Academies Press | isbn = 9780309036825 }}, p 4-5</ref>.


==Régimes spécifiques et maladies==
==Régimes spécifiques et maladies==
===Alimentation végétarienne===
===Alimentation végétarienne===
De la nourriture [[végétarien]]ne pour chat existe depuis plusieurs années, principalement aux États-Unis et au [[Canada]]. Ce type d’alimentation cible généralement les végétariens propriétaires d’animaux. Bien qu’un petit pourcentage de ces personnes soit végétarien par soucis de santé, la plupart le sont pour des questions d’[[éthique]]<ref name="wakefield"/>. Les chats, eux, sont des carnivores stricts qui ont besoin de nutriments spécifiques (comme l’[[arginine]], la taurine, l’[[acide arachidonique]], la [[vitamine A]] et [[Vitamine B12|B12]] et [[niacine]]) qui se trouvent dans la viande et qui ne peuvent pas être obtenus en suffisance dans les produits végétaux.
De la nourriture [[végétarien]]ne pour chat existe depuis plusieurs années, principalement aux [[États-Unis]] et au [[Canada]]. Ce type d’alimentation cible généralement les végétariens propriétaires d’animaux. Bien qu’un petit pourcentage de ces personnes soit végétarien par soucis de santé, la plupart le sont pour des questions d’[[éthique]]<ref name="wakefield"/>. Les chats, eux, sont des carnivores stricts qui ont besoin de nutriments spécifiques (comme l’[[arginine]], la [[taurine]], l’[[acide arachidonique]], les [[vitamine A|vitamines A]] et [[Vitamine B12|B12]], et la [[niacine]]) qui se trouvent dans la viande et qui ne peuvent pas être obtenus en suffisance dans les produits végétaux.


Conformément aux dires du {{lang|en|''[[United States National Research Council]]''}}, {{citation|une alimentation végétarienne sans suppléments nutritionnels peut causer des déficiences de certains acides aminés, acides gras et vitamines essentielles<ref>{{en}} {{Lien web | langue = en | url = http://dels.nas.edu/dels/rpt_briefs/cat_nutrition_final.pdf | titre = {{lang|en|''YOUR CAT’S. NUTRITIONAL NEEDS. A Science-Based Guide For Pet Owners''}} | auteur = {{lang|en|''Committee on Nutrient Requirements for Dogs and Cats, Board on Agricultural and Natural Resources, National Research Council of the [[United States National Academy of Sciences|National Academies of Sciences]]''}} | date = 24 juillet 2006 | éditeur = {{lang|en|National Academy of Sciences}} | consulté le = 5 janvier 2008 }}</ref>}}. Les producteurs d’aliments pour chats végétariens tentent d’éviter ces déficiences en ajoutant à leurs produits des nutriments de synthèse.
Selon l'{{lang|en|''[[United States National Research Council]]''}}, « une alimentation végétarienne sans suppléments nutritionnels peut causer des déficiences de certains acides aminés, acides gras et vitamines essentiels<ref>{{en}} {{Lien web | url = http://dels.nas.edu/dels/rpt_briefs/cat_nutrition_final.pdf | titre = {{lang|en|''YOUR CAT’S. NUTRITIONAL NEEDS. A Science-Based Guide For Pet Owners''}} | auteur = {{lang|en|''Committee on Nutrient Requirements for Dogs and Cats, Board on Agricultural and Natural Resources, National Research Council of the [[United States National Academy of Sciences|National Academies of Sciences]]''}} | date = 24 juillet 2006 | éditeur = {{lang|en|National Academy of Sciences}} | consulté le = 5 janvier 2008 }}</ref> ». Les producteurs d’aliments pour chats végétariens tentent d’éviter ces déficiences en ajoutant à leurs produits des nutriments de synthèse.

Les organisations qui plaident pour une alimentation humaine végétarienne ont des avis très différents face à la nourriture végétarienne pour chat. L’[[Union végétarienne internationale]]<ref>{{en}} [http://www.ivu.org/faq/animals.html {{lang|en|''Frequently Asked Questions - Animals''}}] {{lang|en|''International Vegetarian Union''}}</ref>, la [[Vegan society]] anglaise<ref>{{en}} [http://www.vegansociety.com/html/animals/care/cats/ {{lang|en|''Cats''}}], {{lang|en|''Vegan society''}}</ref>, et la [[People for the Ethical Treatment of Animals|PETA]] américaine<ref>{{en}} [http://www.peta.org/mc/factsheet_display.asp?ID=34Meatless {{lang|en|''Meals for Dogs and Cats''}}] {{lang|en|''Peta media center factsheet''}}</ref> sont quelques-unes des organisations qui soutiennent une alimentation végétarienne des chats. À l’inverse, la {{lang|en|''[[Vegetarian Society]]''}} anglaise suggère de considérer avec prudence une [[Pratique alimentaire|diète]] végétarienne pour les chats car ils n’y sont pas adaptés. Pour ceux qui voudraient toutefois essayer, ils fournissent une liste de nutriments essentiels qui doivent être additionnés à la nourriture sous la surveillance d’un vétérinaire<ref>{{en}} {{Lien web | langue = en | url = http://www.vegsoc.org/info/catfood.html | titre = {{lang|en|''Cats - a vegetarian diet?''}} | auteur = {{lang|en|''Vegetarian Society''}} | éditeur = {{lang|en|''Vegetarian Society''}} | consulté le = 5 janvier 2008 }}</ref>. L’institut de protection animale américaine [[Animal Protection Institute|API]] ne recommande absolument pas ce type de régime et met en garde contre les [[Carences nutritionnelles|carence]]s qui peuvent prendre des mois ou des années à se développer qui peuvent devenir incurables. Ils conseillent de ne pas faire confiance en l’ajout de suppléments nutritionnels parce qu’ils ne contiennent pas des co-éléments et des [[enzyme]]s nécessaires et dont l’impact à long terme n’a pas été étudié<ref>{{en}} {{Lien web | langue = en | url = http://www.api4animals.org/articles?more=1&p=361 | titre = {{lang|en|''Selecting a Commercial Pet Food''}} | consulté le = 5 janvier 2008 | auteur = {{lang|en|''Born Free/Animal Protection Institute''}} | date = {{quand|Published 07/04/04}}<!-- 4 avril 2007 / 7 avril 2004 / 7 juillet 2004 ? --> | éditeur = {{lang|en|Animal Protection Institute}} }}</ref>. L’association américaine pour le bien-être des animaux, l’{{lang|en|''[[American Society for the prevention of cruelty to animals]]''}}, recommande d’être contre une alimentation végétarienne des chats<ref>{{en}} {{Lien web | langue = en | url = http://www.aspca.org/aspcablog/2007/08/pet-nutrition-q-vegan-diet-for-cats.html | titre = {{lang|en|''Nutrition Q & A: Vegetarian Diets for Cats''}} | consulté le = 5 janvier 2008 | auteur = ASPCA | date = 9 août 2007 | éditeur = ASPCA}}</ref>, bien qu’elle soutienne le recours à des suppléments nutritionnels pour les régimes végétariens à destination des chiens<ref>{{en}} {{Lien web | langue = en | url = http://www.aspca.org/aspcablog/2007/06/nutrition-q-vegetarian-diets-for-dogs.html | titre = {{lang|en|''Nutrition Q & A: Vegetarian Diets for Dogs''}} | consulté le = 5 janvier 2008 | auteur = ASPCA | date = 28 juin 2007 | éditeur = ASPCA}}</ref>.
Les organisations qui plaident pour une alimentation humaine végétarienne ont des avis très différents face à la nourriture végétarienne pour chat. L’[[Union végétarienne internationale]]<ref>{{en}} {{Lien web | url = http://www.ivu.org/faq/animals.html | titre = {{lang|en|''Frequently Asked Questions - Animals''}} | auteur = {{lang|en|''International Vegetarian Union''}} | site = http://www.ivu.org/}}</ref>, la [[Vegan society]] britannique<ref>{{en}} {{Lien web | url = http://www.vegansociety.com/html/animals/care/cats/ |titre = {{lang|en|''Cats''}} | auteur = {{lang|en|''Vegan society''}} | site = http://www.vegansociety.com}}</ref>, et la [[People for the Ethical Treatment of Animals|PETA]] américaine<ref>{{en}} {{Lien web | url = http://www.peta.org/mc/factsheet_display.asp?ID=34Meatless | titre = {{lang|en|''Meals for Dogs and Cats''}} | auteur = {{lang|en|''Peta media center factsheet''| site = http://www.peta.org}}</ref> sont quelques-unes des organisations qui soutiennent une alimentation végétarienne des chats. À l’inverse, la {{lang|en|''[[Vegetarian Society]]''}} anglaise suggère de considérer avec prudence une [[Pratique alimentaire|diète]] végétarienne pour les chats car ils n’y sont pas adaptés. Pour ceux qui voudraient toutefois essayer, ils fournissent une liste de nutriments essentiels qui doivent être additionnés à la nourriture sous la surveillance d’un vétérinaire<ref>{{en}} {{Lien web |url = http://www.vegsoc.org/info/catfood.html | titre = {{lang|en|''Cats - a vegetarian diet?''}} | auteur = {{lang|en|''Vegetarian Society''}} | éditeur = {{lang|en|''Vegetarian Society''}} | consulté le = 5 janvier 2008 | site = http://www.vegsoc.org/ }}</ref>. L’institut de protection animale américaine [[Animal Protection Institute|API]] ne recommande absolument pas ce type de régime et met en garde contre les [[Carences nutritionnelles|carence]]s qui peuvent prendre des mois ou des années à se développer et devenir incurables. Ils conseillent de ne pas faire confiance à l’ajout de suppléments nutritionnels parce qu’ils ne contiennent pas les co-éléments et des [[enzyme]]s nécessaires dont l’impact à long terme n’a pas été étudié<ref>{{en}} {{Lien web | url = http://www.api4animals.org/articles?more=1&p=361 | titre = {{lang|en|''Selecting a Commercial Pet Food''}} | consulté le = 5 janvier 2008 | auteur = {{lang|en|''Born Free/Animal Protection Institute''}} | site = http://www.api4animals.org | date = 4 avril 2007 | éditeur = {{lang|en|Animal Protection Institute}} }}</ref>. L’association américaine pour le bien-être des animaux, l’{{lang|en|''[[American Society for the prevention of cruelty to animals]]''}}, recommande d’être contre une alimentation végétarienne des chats<ref>{{en}} {{Lien web | url = http://www.aspca.org/aspcablog/2007/08/pet-nutrition-q-vegan-diet-for-cats.html | titre = {{lang|en|''Nutrition Q & A: Vegetarian Diets for Cats''}} | consulté le = 5 janvier 2008 | auteur = ASPCA | date = 9 août 2007 | éditeur = ASPCA | site = http://www.aspca.org}}</ref>, bien qu’elle soutienne le recours à des suppléments nutritionnels pour les régimes végétariens à destination des chiens<ref>{{en}} {{Lien web | site = http://www.aspca.org | url = http://www.aspca.org/aspcablog/2007/06/nutrition-q-vegetarian-diets-for-dogs.html | titre = {{lang|en|''Nutrition Q & A: Vegetarian Diets for Dogs''}} | consulté le = 5 janvier 2008 | auteur = ASPCA | date = 28 juin 2007 | éditeur = ASPCA}}</ref>.


Une étude a évalué l’état de santé des chats dont les propriétaires leur avaient choisi une alimentation végétarienne<ref name="wakefield">
Une étude a évalué l’état de santé des chats dont les propriétaires leur avaient choisi une alimentation végétarienne<ref name="wakefield">
{{article | langue = en | prénom1 = Lorelei A. | nom1 = Wakefield | nom2 = Shofer, Frances S., Michel, Kathryn E. | titre = Evaluation of cats fed vegetarian diets and attitudes of their caregivers | périodique = {{lang|en|''[[Journal of the American Veterinary Medical Association]]''}}, [[JAVMA]] ({{lang|en|''[[American Veterinary Medical Association]]''}}, [[AVMA]]) | volume = 229 | numéro = 1 | mois = juillet | année = 2006 | pages = 70–73 | url texte = http://avmajournals.avma.org/doi/abs/10.2460/javma.229.1.70 | consulté le = 16 octobre 2006 }}</ref>. La présence de vitamine B12 et de taurine, deux nutriments manquant dans l’alimentation végétarienne ont été testés. L’étude a trouvé chez tous les chats un taux normal de vitamine B12 dans le sang, mais 3 chats sur 17<!-- note : 3 sur 17 - mais quel bel échantillon pour une étude :-/ --> avaient un taux en taurine en dessous du seuil de référence. Un niveau de taurine trop bas est impliqué dans des carences à long terme mais ces valeurs ont été décrites comme « marginales mais {{quoi|pas}}<!-- manque un bout de phrase, et fermeture de guillets à ne pas oublier -->.
{{article | langue = en | prénom1 = Lorelei A. | nom1 = Wakefield | nom2 = Shofer, Frances S., Michel, Kathryn E. | titre = Evaluation of cats fed vegetarian diets and attitudes of their caregivers | périodique = {{lang|en|''Journal of the American Veterinary Medical Association''}} | volume = 229 | numéro = 1 | mois = juillet | année = 2006 | pages = 70–73 | url texte = http://avmajournals.avma.org/doi/abs/10.2460/javma.229.1.70 | consulté le = 16 octobre 2006 }}</ref>. La présence de vitamine B12 et de taurine, deux nutriments manquant dans l’alimentation végétarienne ont été testés. L’étude a trouvé chez tous les chats un taux normal de vitamine B12 dans le sang, mais trois chats sur 17 avaient un taux en taurine en dessous du seuil de référence. Un niveau de taurine trop bas est impliqué dans des carences à long terme mais ces valeurs ont été décrites comme « marginales mais non médicalement insignifiantes ».

Même correctement suppléée, l’alimentation végétarienne du chat comprend d’autres risques comme des problèmes d’urine acide. Même si la présence de rapports reliant problèmes urinaires et régimes végétariens est anecdotique, aucune étude sérieuse existe à ce sujet<ref name="wakefield"/>.
Même correctement suppléée, l’alimentation végétarienne du chat comprend d’autres risques comme des problèmes d’urine acide. Même si la présence de rapports reliants problèmes urinaires et régimes végétariens est anecdotique, aucune étude sérieuse existe à ce sujet<ref name="wakefield"/>.


===Allergie alimentaire===
===Allergie alimentaire===
L’[[allergie alimentaire]] est une maladie non saisonnière causant des perturbations [[Peau|cutanées]] et [[Digestion|gastro-intestinal]]es. Le principal symptôme est généralement du [[prurit]], souvent résistant aux traitements [[anti-inflammatoire]]s [[stéroïdes|stéroïdiens]]. La prévalence exacte de l’allergie alimentaire chez le chat reste inconnue, il n’y a ni prédilection de [[sexe]], d’âge ou de race bien que certaines races soient touchées de façon plus fréquente.
L’[[allergie alimentaire]] est une maladie non saisonnière causant des perturbations [[Peau|cutanées]] et [[Digestion|gastro-intestinal]]es. Le principal symptôme est généralement du [[prurit]], souvent résistant aux traitements [[anti-inflammatoire]]s [[stéroïdes|stéroïdiens]]. La prévalence exacte de l’allergie alimentaire chez le chat reste inconnue, il n’y a ni prédilection de [[sexe]], d’âge ou de race bien que certaines races soient touchées de façon plus fréquente.


Avant de montrer des signes cliniques d’allergies, les chats ont généralement été nourris pendant au moins deux ans avec une alimentation contenant l’ingrédient incriminé, bien qu’il y ait déjà eu des cas d’animaux atteints de moins d’un an. Dans 20 à 30 % des cas, les animaux présentent simultanément d’autres signes allergiques ([[atopie]], allergie cutanée aux [[Siphonaptera|puce]]s, [[eczéma]]).
Avant de montrer des signes cliniques d’allergies, les chats ont généralement été nourris pendant au moins deux ans avec une alimentation contenant l’ingrédient incriminé, bien qu’il y ait déjà eu des cas d’animaux atteints de moins d’un an. Dans 20 à 30 % des cas, les animaux présentent simultanément d’autres signes allergiques ([[atopie]], allergie cutanée aux [[Siphonaptera|puce]]s, [[eczéma]]).

Un diagnostic fiable peut seulement être posé après avoir éliminé successivement de l’alimentation tous les ingrédients suspectés. Un [[Allergie alimentaire#Les tests|test cutané]] est nécessaire pour détecter l’ingrédient causant l’allergie. Le traitement consiste en la suppression de l’ingrédient de l’alimentation de l’animal<ref> {{article | langue = en | prénom1 = A. | nom1 = Verlinden | nom2 = Hesta, M., Millet, S., Janssens, G.P. | titre = Food Allergy in Dogs and Cats: A Review | périodique = {{lang|en|''[[Critical Reviews in Food Science and Nutrition]]''}} ([[Taylor & Francis]]) | volume = 46 | numéro = 3 | mois = avril-mai | année = 2006 | pages = 259–273 | url texte = http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=16527756&query_hl=12&itool=pubmed_docsum | consulté le = 27 octobre 2006 }}</ref>.
Un diagnostic fiable peut seulement être posé après avoir éliminé successivement de l’alimentation tous les ingrédients suspectés. Un [[Allergie alimentaire#Les tests|test cutané]] est nécessaire pour détecter l’ingrédient causant l’allergie. Le traitement consiste en la suppression de l’ingrédient de l’alimentation de l’animal<ref>{{en}} {{article | auteur = A. Verlinden | auteurs = M. Hesta, S. Millet, G.P. Janssens | titre = Food Allergy in Dogs and Cats: A Review | périodique = {{lang|en|''Critical Reviews in Food Science and Nutrition''}} (Taylor & Francis) | volume = 46 | numéro = 3 | mois = avril-mai | année = 2006 | pages = 259–273 | url texte = http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=16527756&query_hl=12&itool=pubmed_docsum | consulté le = 27 octobre 2006 }}</ref>.


===Malnutrition===
===Malnutrition===
Les chats nourris exclusivement de poisson d’eau douce cru peuvent développer une carence en vitamine B1, ceux nourris avec du [[foie]] peuvent développer une toxicité à la vitamine A.
Les chats nourris exclusivement de poissons d’eau douce crus peuvent développer une carence en vitamine B1, ceux nourris avec du [[foie]] peuvent développer une toxicité à la vitamine A.


De la [[malnutrition]] a été constatée chez les chats nourris selon un régime dit « naturel », « organique » ou végétarien par des propriétaires utilisant des recettes basées sur une moyenne de nutriments nécessaires et non une recette personnalisée. Puisque la [[comestible|comestibilité]], la [[digestibilité]] et la [[sécurité]] de ces recettes n’ont pas été testées de façon appropriée ou [[scientifique]], il est difficile de ranger dans le même panier tous ces régimes dits « maison ». Généralement, la plupart des formulations contiennent des protéines et du [[phosphore]] en excès, et sont déficientes dans les taux de calcium, de [[vitamine E]] et de [[microminéraux]] comme le [[cuivre]], le [[zinc]] et le [[potassium]]. La [[valeur énergétique]] de ces régimes était aussi déséquilibrée par rapport aux autres nutriments. Les préparations de nourriture « maison » qui ne sont pas déséquilibrées en graisses et en énergie contiennent généralement de l’[[Huile alimentaire|huile végétale]] qui n’est pas digérée par le chat, pour cette raison, l’animal aura tendance à manger moins et il n’aura pas un nombre suffisant de calories au quotidien. Les rations ménagères sont donc rarement équilibrées en minéraux et vitamines<ref>{{en}} {{Lien web | langue = en | url = http://www.merckvetmanual.com/mvm/index.jsp?cfile=htm/bc/182902.htm | titre = {{lang|en|''Nutritional Requirements and Related Diseases''}} | consulté le = 27 octobre 2006 | auteur = John E. Bauer, [[D.V.M.]], [[Ph.D.]], [[Dipl. A.C.V.N.]] | date = 1{{er}} janvier 2005 | série = {{lang|en|[[The Merck Veterinary Manual, 9th edition.]]}} {{ISBN|0-911910-50-6}} | éditeur = [[Merck & Co., Inc.]]}}</ref>.
La [[malnutrition]] a été constatée chez les chats nourris selon un régime dit « naturel », « organique » ou végétarien par des propriétaires utilisant des recettes basées sur une moyenne de nutriments nécessaires et non une recette personnalisée. Puisque la [[comestible|comestibilité]], la [[digestibilité]] et la [[sécurité]] de ces recettes n’ont pas été testées de façon appropriée ou [[scientifique]], il est difficile de ranger dans le même panier tous ces régimes dits « maison ». Généralement, la plupart des formulations contiennent des protéines et du [[phosphore]] en excès, et n'apportent pas assez de [[calcium]], de [[vitamine E]] et de microminéraux comme le [[cuivre]], le [[zinc]] et le [[potassium]]. La [[valeur énergétique]] de ces régimes est également déséquilibrée par rapport aux autres nutriments. Les préparations de nourriture « maison », qui ne sont pas déséquilibrées en graisses et en énergie, contiennent généralement de l’[[Huile alimentaire|huile végétale]] qui n’est pas digérée par le chat : l’animal aura tendance à manger moins et il n’aura pas un nombre suffisant de calories au quotidien. Les rations ménagères sont donc rarement équilibrées en minéraux et vitamines<ref>{{en}} {{Lien web | url = http://www.merckvetmanual.com/mvm/index.jsp?cfile=htm/bc/182902.htm | titre = {{lang|en|''Nutritional Requirements and Related Diseases''}} | consulté le = 27 octobre 2006 | auteur = John E. Bauer | date = 1{{er}} janvier 2005 | série = {{lang|en|The Merck Veterinary Manual, 9th edition.}} | isbn = 0-911910-50-6 | éditeur = Merck & Co., Inc. | site = http://www.merckvetmanual.com}}</ref>.


Un bon nombre d’aliments industriels bas de gamme contiennent également des minéraux en quantité trop élevée ainsi que beaucoup de sel, causant chez certains chats des problèmes urinaires et rénaux.
Un bon nombre d’aliments industriels bas de gamme contiennent également des minéraux en quantité trop élevée ainsi que beaucoup de sel, causant chez certains chats des problèmes urinaires et rénaux.
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===Rappels===
===Rappels===
Aux États-Unis, dès {{date||mars|2007}}, de nombreux fabricants de nourriture pour animaux ont commencé des rappels massifs de nombreuses marques de nourriture pour chats et chiens. Ces rappels font suite à de nombreux problèmes d’insuffisance rénale chez les animaux consommant des marques contenant du gluten de maïs fourni par une firme [[chinoise]]. Après plus de trois semaines de plaintes de consommateurs, les rappels volontaires ont commencé chez la marque canadienne {{lang|en|''[[Menu Foods]]''}}, le 16 mars 2007, quand le laboratoire de test a rapporté les maladies et la mort de certains animaux de test.
Aux États-Unis, dès {{date||mars|2007}}, de nombreux fabricants de nourriture pour animaux ont rappelés massivement de nombreuses marques de nourriture pour chats et chiens. Ces rappels font suite à de nombreux problèmes d’insuffisance rénale chez les animaux consommant des marques contenant du [[Gluten|gluten de maïs]] fourni par une firme [[chinoise]]. Après plus de trois semaines de plaintes de consommateurs, les rappels volontaires ont commencé chez la marque canadienne {{lang|en|''[[Menu Foods]]''}}, le 16 mars 2007, quand le laboratoire de test a rapporté les maladies et la mort de certains animaux de test.

En tout, plusieurs grandes compagnies ont rappelé plus de 100 marques d’alimentations destinées aux animaux de compagnie, principalement celles contenant des ingrédients fournis par {{lang|en|''Menu Foods''}}. Bien qu’il y ait plusieurs théories quant à la source causant des maladies chez les animaux infectés, et malgré l'étendue des tests réalisés dans le privé et par le [[gouvernement]], aucune cause précise n’a pu être mise en lumière. Le 10 avril 2007, bien que rien n’ait pu être prouvé, le {{lang|en|''[[Food and Drug Administration]]''}} attribue les maladies à la présence de [[mélamine]] dans le gluten de blé entrant dans la composition des aliments.


Aux États-Unis, il y eut une large [[couverture médiatique]] de ces rappels. L’exaspération généralisée du public les amena à demander une régulation de la part du gouvernement. Cette régulation était jusque faite par l’industrie du {{lang|en|''pet food''}} elle-même. L’impact de ces rappels sur le marché alimentaire animal a été massif ; la société Menu Foods a perdu approximativement 30 millions de [[dollar]]s rien qu’en rappels. Ces évènements ont causé une grande perte de confiance de la part des consommateurs envers les fabricants de nourriture animale.
En tout, plusieurs grandes compagnies ont rappelé plus de 100 marques d’alimentations destinées aux animaux de compagnie, principalement celles contenant des ingrédients fournis par {{lang|en|''Menu Foods''}}. Bien qu’il y ait plusieurs théories quant à la source causant des maladies chez les animaux infectés, et malgré la vaste étendue des tests réalisés dans le privé et par le [[gouvernement]], aucune cause précise n’a pu être mise en lumière. Au 10 avril<!-- 2007 ? 2008 ? -->, conformément au {{lang|en|''[[Food and Drug Administration]]''}}, et bien que rien n’ait pu être prouvé, la cause la plus probable est la présence de [[mélamine]] dans le gluten de blé entrant dans la composition des aliments.


Aux États-Unis, il y eut une large [[couverture médiatique]] de ces rappels. L’exaspération généralisée du public les amena à demander une régulation de la part du gouvernement. Cette régulation était jusque à faite par l’industrie du {{lang|en|''pet food''}} elle-même. L’impact de ces rappels sur le marché alimentaire animal a été massif ; la société Menu Foods a perdu approximativement 30 [[million]]s de [[dollar]]s rien qu’en rappels. Ces évènements ont causé une grande perte de confiance de la part des consommateurs envers les fabricants de nourriture animale. Depuis, les rappels continuent.
En [[Europe]], l’affaire a été peu couverte par les médias et aucun rappel n’a jamais été effectué par ces mêmes marques.
En [[Europe]], l’affaire a été peu couverte par les médias et aucun rappel n’a jamais été effectué par ces mêmes marques.


===Mycotoxines===
===Mycotoxines===
En faisant suite aux nombreux rappels américains et à l'absence totale de rappels en Europe, une polémique est née quant à la qualité des céréales utilisées dans la composition de certaines marques d’aliments pour chats et chiens. En effet, des tests effectués par un laboratoire [[français]] indépendant ont mis en évidence la présence de [[mycotoxine]]s, d’[[acide cyanurique]] et de mélamine dans des taux supérieurs à ceux autorisés pour les [[bovin]]s et les [[porcin]]s par la [[législation]] européenne, en vigueur pour les animaux de compagnie également. Ces toxines causeraient des problèmes de [[stérilité]], [[avortement]]s, de [[malformation]]s des chatons et des chiots, et provoqueraient des [[tumeur]]s entre autres<ref> Site de l’[http://www.croquettes-chats-chiens.com/presentation.htm association pour la sécurité de la nourriture pour animaux de compagnie] </ref>.
En faisant suite aux nombreux rappels américains et à l'absence totale de rappels en Europe, une polémique est née quant à la qualité des céréales utilisées dans la composition de certaines marques d’aliments pour chats et chiens. En effet, des tests effectués par un laboratoire [[France|français]] indépendant ont mis en évidence la présence de [[mycotoxine]]s, d’[[acide cyanurique]] et de mélamine à des taux supérieurs à ceux autorisés pour les [[bovin]]s et les [[porcin]]s par la [[législation]] européenne, en vigueur pour les animaux de compagnie également. Ces toxines causeraient des problèmes de [[stérilité]], d'[[avortement]]s, de [[malformation]]s des chatons et des chiots, et provoqueraient des [[tumeur]]s<ref>{{fr}} {{Lien web | url =http://www.croquettes-chats-chiens.com/presentation.htm |auteur = Association pour la sécurité de la nourriture pour animaux de compagnie |site = http://www.croquettes-chats-chiens.com | titre = Nourriture : attention danger ! }}</ref>.


==Impact environnemental==
==Impact environnemental==
{{Article détaillé|Surpêche}}
{{Article détaillé|Surpêche}}
Dans une étude sur l’impact de l’industrie alimentaire animale sur la population mondiale de poissons et de [[Fruit de mer|fruits de mer]], les chercheurs ont estimé que plus de 2,4 millions de [[tonne]]s de poissons sont utilisés chaque année pour la production alimentaire féline<ref>{{en}} [http://springerlink.com/content/30h281g68648h431/ {{lang|en|''Towards Understanding the Impacts of the Pet Food Industry on World Fish and Seafood Supplies''}}], {{lang|en|''Journal of Agricultural and Environmental Ethics''}}, 10 juillet 2008</ref>{{,}}<ref>{{en}} [http://www.petfoodindustry.com/ViewNews.aspx?id=22588 {{lang|en|''Cats taking a bite out of world fish supply''}}], {{lang|en|''Petfood Industry News''}}</ref>. Il a été suggéré qu’il était nécessaire « d’avoir une approche plus pragmatique et objective dans l’utilisation de cette [[Ressources biologiques|ressource biologique]] limitée et déclinante dans notre propre intérêt ». [[Paul Watson]], un activiste de la protection marine, soutient que la réduction de la pêche de poissons typiquement utilisés dans la production alimentaire féline ([[sardine]]s, [[harengs]], [[anchois]]) aurait un impact positif sur les plus gros poissons se trouvant plus haut dans la [[chaîne alimentaire]], comme le [[thon]], le [[cabillaud]], l’[[espadon]] et la [[morue]], sans parler des grands mammifères marins et des [[oiseau]]x<ref>{{en}} [http://www.seashepherd.org/news-and-media/editorial-080828-1.html {{lang|en|''Aqua Cats Are Eating the Oceans''}}] Paul Watson, {{lang|en|''Sea Shepherd Conservation Society''}}</ref>.
Lors d'une étude sur l’impact de l’industrie alimentaire animale sur la population mondiale de poissons et de [[Fruit de mer|fruits de mer]], les chercheurs ont estimé que plus de 2,4 millions de [[tonne]]s de poissons sont utilisés chaque année pour la production alimentaire féline<ref>{{en}} {{Lien web| url = http://springerlink.com/content/30h281g68648h431/ | titre = {{lang|en|''Towards Understanding the Impacts of the Pet Food Industry on World Fish and Seafood Supplies''}}|site = http://springerlink.com | auteur = {{lang|en|''Journal of Agricultural and Environmental Ethics''}}| date = 10 juillet 2008}}</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{Lien web | url = http://www.petfoodindustry.com/ViewNews.aspx?id=22588 | titre = {{lang|en|''Cats taking a bite out of world fish supply''}} | éditeur ={{lang|en|''Petfood Industry News''}} | site = http://www.petfoodindustry.com}}</ref>. Il a été suggéré qu’il était nécessaire « d’avoir une approche plus pragmatique et objective de l’utilisation de cette [[Ressources biologiques|ressource biologique]] limitée et déclinante dans notre propre intérêt ». [[Paul Watson]], un activiste de la protection marine, soutient que la réduction de la pêche de poissons typiquement utilisés dans la production alimentaire féline ([[sardine]]s, [[harengs]], [[anchois]]) aurait un impact positif sur les plus gros poissons se trouvant plus haut dans la [[chaîne alimentaire]], comme le [[thon]], le [[cabillaud]], l’[[espadon]] et la [[morue]], sans parler des grands mammifères marins et des [[oiseau]]x<ref>{{en}} {{Lien web | url = http://www.seashepherd.org/news-and-media/editorial-080828-1.html | titre = {{lang|en|''Aqua Cats Are Eating the Oceans''}} | auteur = Paul Watson | éditeur = {{lang|en|''Sea Shepherd Conservation Society''}}| site = http://www.seashepherd.org}}</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==

Version du 20 mars 2009 à 19:09

Modèle:Traduction en cours

20 %
Chat avec une écuelle de croquettes

La nourriture pour chat doit être élaborée pour subvenir aux besoins nutritionnels spécifiques du chat domestique. Bien que les chats soient des animaux carnivores, nombreuses sont les firmes qui ajoutent des matières végétales dans leurs produits. Bien souvent les croquettes et autres pâtées sont complétées par l’ajout de vitamines, de minéraux et d’autres nutriments. L’un des nutriments les plus importants est la taurine. Il s’agit d’un dérivé d’acide aminé que le chat ne peut produire lui-même. L’expérience montre que les chats élevés avec une nourriture trop pauvre en taurine ont bien souvent des problèmes rétiniens. Dans les cas extrêmes, le chat peut même devenir aveugle[1].

Les différents types de nourriture pour chats

La nourriture industrielle

La plupart des aliments achetés en magasin le sont sous forme sèche, appelés croquettes, ou sous forme humide, en conserve ou en barquette. Plusieurs fabricants vendent également de la nourriture crue congelée ou des ingrédients mixés pour les propriétaires nourrissant leur chat selon le régime « RAW feeding ». Il existe une très grande variété de produits de différentes qualités destinés à chaque tranche d’âge du chat, à sa race, à son activité physique, entièrement biologiques, etc.

Il existe également des aliments spécialisés pour les chats souffrants de problèmes médicaux comme l’insuffisance rénale ou l’obésité. Ces aliments, sous forme sèche ou humide, sont disponibles uniquement auprès des vétérinaires ou en pharmacie.

L’alimentation industrielle animale représente un marché important appelé communément « marché du Pet food ».

Nourriture sèche

Exemple de croquettes.

La nourriture sèche (8 à 10 % d’humidité) est généralement faite par extrusion de la viande à haute pression et haute température. Elle peut alors être complétée par d’autres ingrédients et recouverte de graisse pour en augmenter le goût.

La plupart des grandes marques d’alimentation pour chats utilisent comme ingrédient principal des céréales et des sous-produits animaux. Les marques dites « premium », « holistiques » ou « naturelles » sont préparées avec peu ou pas de céréales et de la viande de meilleure qualité pour un plus grand pourcentage de protéines. Cependant, les marques sans céréales contiennent quand même des glucides provenant par exemple de pommes de terre ou de tapioca : l’amidon de ces ingrédients est en effet nécessaire pour permettre à la croquette de garder sa forme. Les chats n’en ont pas nécessairement besoin car l’organisme félin préfère créer du glucose à partir de protéines[2].

La nourriture sèche est moins chère et plus facile d'utilisation que la nourriture humide. En effet, la nourriture sèche peut être laissée dans l’écuelle du chat pendant plusieurs jours, tandis que la nourriture humide pourrit ou devient dégoûtante après plusieurs heures. Il faut toutefois noter que la nourriture sèche, si elle a été pulvérisée de graisse, peut devenir rance et s’oxyder. Une alimentation en libre-service, bien que plus naturelle, peut aussi, dans certains cas, conduire à manger avec excès et entraîner à terme de l’obésité[3].

La nourriture sèche prévient les problèmes de tartre lorsque le chat la croque, par frottement sur la dent. Cependant, cet avantage a été contesté récemment[4].

Depuis l’apparition de viande de bœuf infectée par la maladie de la vache folle, les parties à risques sont interdites dans l’alimentation pour animaux de compagnie dans certains pays comme la France et le Japon. Aux États-Unis, par contre, ces morceaux de viande sont encore couramment utilisés[réf. nécessaire].

Des études comparatives conduites par des chercheurs japonais ont montré que la viande est beaucoup plus digeste et d’une meilleure valeur nutritionnelle dans les aliments secs que sous d’autres formes de protéines végétales. Le gluten de maïs est celui qui a la plus mauvaise valeur nutritive[5],[6],[7].

Les mêmes études ont montré que les chats nourris avec des aliments secs sécrétaient de l’urine alcaline. Le pH de l’urine est impliqué dans la formation de cristaux de struvites et beaucoup de fabricants rajoutent à la composition de leurs croquettes des acidifiants d’urine. Cependant, cette pratique peut mener à la formation de cristaux d’oxalate de calcium et il semblerait donc que la consommation d’eau soit un facteur crucial pour la prévention de ces maladies[8].

Nourriture humide

Exemple de nourriture humide en conserve.

La nourriture humide (75 à 78 % d’humidité) se présente généralement sous la forme de conserves ou de barquettes de 70 g à 400 g. Certains fabricants commercialisent également la nourriture sous forme des poches ou sachets.

Ces repas sont composés en grande partie de sous-produits animaux ou, pour les marques dites de qualité supérieure, de viande de qualité égale à celle destinée à l’alimentation humaine.

L’importante teneur en eau de cette alimentation est présentée comme bénéfique pour la santé par les propriétaires et les vétérinaires qui recommandent un régime constitué en grande partie ou en totalité de nourriture humide. La nourriture humide contient généralement moins de céréales et de glucides. Cependant, beaucoup de ces repas sont composés principalement de poissons, qui contiennent beaucoup d’acides gras insaturés, et dont la consommation peut causer une inflammation des tissus adipeux[9]. En comparaison à la nourriture sèche, la nourriture humide peut réduire les probabilités de problèmes urinaires[10],[11], de diabète, d’insuffisance rénale[12], de constipation et d’obésité.

Les conserves dans lesquelles est conservée la nourriture humide peuvent aussi jouer un rôle dans le développement de l’hyperthyroïdie chez le chat[13]. Cela serait causé par le bisphénol A entrant dans la composition des conserves et contaminant la viande à son contact. Il est ainsi conseillé de placer la nourriture humide dans un récipient réutilisable pour éviter la contamination[14].

Nourriture ménagère et Raw feeding

Certains propriétaires d’animaux préfèrent préparer eux-mêmes la nourriture. Cette alimentation contient généralement de la viande crue ou cuite, des os, des légumes et des suppléments de taurine ou d’autres nutriments.

Marché de l’alimentation pour chats

Marché mondial

La population mondiale de chats domestiques peut être évaluée à 200 millions environ[15]. Les principales populations se trouvent aux États-Unis (environ 50 millions), mais aussi en France (10 millions environ), en Grande-Bretagne (5 millions), au Japon (4 millions)…

Le marché de l’alimentation des chiens et chats (qui constitue le plus gros marché lié aux animaux de compagnie) a représenté en 2003 un total de 35 milliards d’USD au niveau mondial[16], dont entre 25 % et 30 % pour les États-Unis à eux seuls.

Parmi les fabricants et marques les plus connues, on compte Nestlé (Purina Beneful, Cat Chow, Dog Chow, Fancy Feast, Friskies, Tender Vittles), Masterfoods, filiale de Mars (Cesar, Pedigree, Sheba, Whiskas), Procter & Gamble (Eukanuba, Iams), ou encore Colgate-Palmolive (Hill’s Science Diet)[16]. Cependant, une même marque n’appartient pas forcément au même groupe dans le monde entier : ainsi par exemple, Nestlé avait été contraint de se dessaisir de Friskies aux États-Unis, lors du rachat de Purina[17].

Marché étasunien

Le marché des aliments pour animaux de compagnie représente, pour les seuls États-Unis, environ 16 milliards de USD pour 2008, contre 13 milliards en 2003. C’est un marché globalement en forte croissance (de 8 % à 10 % par an entre 1999 et 2002[17]).

Là-dessus, les aliments pour chiens représentent plus de la moitié du marché total. Ceci s’explique en particulier par le fait que 33 % des foyers américains possèdent un chien, alors que 25 % seulement possèdent un chat. La proportion de foyers possédant un chat est donc à peu près identique à la France, alors que le taux de détention d’un chien est nettement plus élevé aux États-Unis.

Les aliments secs, de leur côté, représentent environ la moitié du marché total[18].

Le marché des aliments pour chats (environ un gros quart du total, puisqu’il était en 2002 de 4,20 milliards de USD, soit 52 % du marché des aliments pour chiens[17]) présente une forte segmentation : aliments secs, aliments en boîte, snacks pour chats, aliments semi-humides, boissons…

Comme en France, les aliments secs gagnent du terrain sur le marché des aliments pour chats[18].

En 1988, les États-Unis hébergeaient un total de 142,7 millions de chiens et chats, représentant plus des trois quarts du marché des aliments pour animaux de compagnie. Le reste du marché s’adresse aux 192 millions de poissons, aux 17,3 millions d’oiseaux, aux 8,8 millions de reptiles, et aux 16,8 millions d’autres petits animaux (lapins, hamsters, etc.) possédés alors par les foyers américains[18].

Le marché était en 2001 encore très fragmenté entre les différents producteurs, puisque le leader du marché, Nestlé-Purina, ne représentait alors que 14,2 % de part de marché globale[18].

Marché français

Pour la France seule (qui occupe en Europe la première place pour le nombre d’animaux de compagnie), le marché de l’alimentation s’est élevé à 2,3 milliards pour l’ensemble des animaux de compagnie. Les chiens ont représenté 48,6 % du total des dépenses, et les chats, forts d’une population en France de 9,94 millions d’individus (légèrement supérieure à la population de chiens, de 8,51 millions), 35,3 % de ce total[19]. Le reste du marché est absorbé par les 36 millions de poissons, les 6,6 millions de lapins, et les 3,8 millions d’oiseaux que comptait la France en 2004.

Calculé sur la base du chiffre d’affaires réalisé par la profession, un chat français consomme donc en valeur entre 60 % et 65 % de ce que consomme un chien. Ce chiffre est cohérent avec la situation constatée aux États-Unis.

Le pourcentage de foyers français possédant au moins un chat est de 26 %, identique au pourcentage de foyers détenant au moins un chien[19],[20].

Toujours en France, le marché des aliments pour chats est constitué pour 67 % d’aliments humides, secteur dominé par Nestlé-Purina et Masterfoods ; mais ce secteur s’effrite (avec en particulier l’effondrement des marques « bas de gamme » Ronron et Kitekat, de Masterfoods), et la part de marché des aliments secs pour chat (dominé par Nestlé-Purina avec Friskies et Purina one) tend à progresser[20]. Dans la mesure où un kilo d’aliment sec équivaut à 4 kilos d’aliment humide, les fabricants d’aliments pour chats peinent à compenser la baisse des aliments humides. Le marché français des aliments pour chats a donc tendance à stagner, voire à baisser.

Législation

Besoins énergétiques

Les besoins énergétiques pour un chat adulte se situent entre 60 et 70 kcal par kilo de poids et par jour pour les chats les moins actifs et entre 80 et 90 kcal/kg pour les chats actifs. Les chatons, à l’âge de cinq semaines, ont besoin de 250 kcal/kg. Les besoins diminuent avec la croissance du chaton à 100 kcal/kg à 30 semaines et jusqu’à l’âge adulte vers 50 semaines. Les femelles en gestation ont besoin d’un apport quotidien de 90 à 100 kcal/kg de poids et les femelles allaitantes entre 90 et 270 kcal/kg, en fonction du nombre de chatons dans la portée[21].

Régimes spécifiques et maladies

Alimentation végétarienne

De la nourriture végétarienne pour chat existe depuis plusieurs années, principalement aux États-Unis et au Canada. Ce type d’alimentation cible généralement les végétariens propriétaires d’animaux. Bien qu’un petit pourcentage de ces personnes soit végétarien par soucis de santé, la plupart le sont pour des questions d’éthique[22]. Les chats, eux, sont des carnivores stricts qui ont besoin de nutriments spécifiques (comme l’arginine, la taurine, l’acide arachidonique, les vitamines A et B12, et la niacine) qui se trouvent dans la viande et qui ne peuvent pas être obtenus en suffisance dans les produits végétaux.

Selon l'United States National Research Council, « une alimentation végétarienne sans suppléments nutritionnels peut causer des déficiences de certains acides aminés, acides gras et vitamines essentiels[23] ». Les producteurs d’aliments pour chats végétariens tentent d’éviter ces déficiences en ajoutant à leurs produits des nutriments de synthèse.

Les organisations qui plaident pour une alimentation humaine végétarienne ont des avis très différents face à la nourriture végétarienne pour chat. L’Union végétarienne internationale[24], la Vegan society britannique[25], et la PETA américaine[26] sont quelques-unes des organisations qui soutiennent une alimentation végétarienne des chats. À l’inverse, la Vegetarian Society anglaise suggère de considérer avec prudence une diète végétarienne pour les chats car ils n’y sont pas adaptés. Pour ceux qui voudraient toutefois essayer, ils fournissent une liste de nutriments essentiels qui doivent être additionnés à la nourriture sous la surveillance d’un vétérinaire[27]. L’institut de protection animale américaine API ne recommande absolument pas ce type de régime et met en garde contre les carences qui peuvent prendre des mois ou des années à se développer et devenir incurables. Ils conseillent de ne pas faire confiance à l’ajout de suppléments nutritionnels parce qu’ils ne contiennent pas les co-éléments et des enzymes nécessaires dont l’impact à long terme n’a pas été étudié[28]. L’association américaine pour le bien-être des animaux, l’American Society for the prevention of cruelty to animals, recommande d’être contre une alimentation végétarienne des chats[29], bien qu’elle soutienne le recours à des suppléments nutritionnels pour les régimes végétariens à destination des chiens[30].

Une étude a évalué l’état de santé des chats dont les propriétaires leur avaient choisi une alimentation végétarienne[22]. La présence de vitamine B12 et de taurine, deux nutriments manquant dans l’alimentation végétarienne ont été testés. L’étude a trouvé chez tous les chats un taux normal de vitamine B12 dans le sang, mais trois chats sur 17 avaient un taux en taurine en dessous du seuil de référence. Un niveau de taurine trop bas est impliqué dans des carences à long terme mais ces valeurs ont été décrites comme « marginales mais non médicalement insignifiantes ».

Même correctement suppléée, l’alimentation végétarienne du chat comprend d’autres risques comme des problèmes d’urine acide. Même si la présence de rapports reliants problèmes urinaires et régimes végétariens est anecdotique, aucune étude sérieuse existe à ce sujet[22].

Allergie alimentaire

L’allergie alimentaire est une maladie non saisonnière causant des perturbations cutanées et gastro-intestinales. Le principal symptôme est généralement du prurit, souvent résistant aux traitements anti-inflammatoires stéroïdiens. La prévalence exacte de l’allergie alimentaire chez le chat reste inconnue, il n’y a ni prédilection de sexe, d’âge ou de race bien que certaines races soient touchées de façon plus fréquente.

Avant de montrer des signes cliniques d’allergies, les chats ont généralement été nourris pendant au moins deux ans avec une alimentation contenant l’ingrédient incriminé, bien qu’il y ait déjà eu des cas d’animaux atteints de moins d’un an. Dans 20 à 30 % des cas, les animaux présentent simultanément d’autres signes allergiques (atopie, allergie cutanée aux puces, eczéma).

Un diagnostic fiable peut seulement être posé après avoir éliminé successivement de l’alimentation tous les ingrédients suspectés. Un test cutané est nécessaire pour détecter l’ingrédient causant l’allergie. Le traitement consiste en la suppression de l’ingrédient de l’alimentation de l’animal[31].

Malnutrition

Les chats nourris exclusivement de poissons d’eau douce crus peuvent développer une carence en vitamine B1, ceux nourris avec du foie peuvent développer une toxicité à la vitamine A.

La malnutrition a été constatée chez les chats nourris selon un régime dit « naturel », « organique » ou végétarien par des propriétaires utilisant des recettes basées sur une moyenne de nutriments nécessaires et non une recette personnalisée. Puisque la comestibilité, la digestibilité et la sécurité de ces recettes n’ont pas été testées de façon appropriée ou scientifique, il est difficile de ranger dans le même panier tous ces régimes dits « maison ». Généralement, la plupart des formulations contiennent des protéines et du phosphore en excès, et n'apportent pas assez de calcium, de vitamine E et de microminéraux comme le cuivre, le zinc et le potassium. La valeur énergétique de ces régimes est également déséquilibrée par rapport aux autres nutriments. Les préparations de nourriture « maison », qui ne sont pas déséquilibrées en graisses et en énergie, contiennent généralement de l’huile végétale qui n’est pas digérée par le chat : l’animal aura tendance à manger moins et il n’aura pas un nombre suffisant de calories au quotidien. Les rations ménagères sont donc rarement équilibrées en minéraux et vitamines[32].

Un bon nombre d’aliments industriels bas de gamme contiennent également des minéraux en quantité trop élevée ainsi que beaucoup de sel, causant chez certains chats des problèmes urinaires et rénaux.

La négligence des propriétaires est souvent à l’origine de la malnutrition chez le chat.

Rappels

Aux États-Unis, dès , de nombreux fabricants de nourriture pour animaux ont rappelés massivement de nombreuses marques de nourriture pour chats et chiens. Ces rappels font suite à de nombreux problèmes d’insuffisance rénale chez les animaux consommant des marques contenant du gluten de maïs fourni par une firme chinoise. Après plus de trois semaines de plaintes de consommateurs, les rappels volontaires ont commencé chez la marque canadienne Menu Foods, le 16 mars 2007, quand le laboratoire de test a rapporté les maladies et la mort de certains animaux de test.

En tout, plusieurs grandes compagnies ont rappelé plus de 100 marques d’alimentations destinées aux animaux de compagnie, principalement celles contenant des ingrédients fournis par Menu Foods. Bien qu’il y ait plusieurs théories quant à la source causant des maladies chez les animaux infectés, et malgré l'étendue des tests réalisés dans le privé et par le gouvernement, aucune cause précise n’a pu être mise en lumière. Le 10 avril 2007, bien que rien n’ait pu être prouvé, le Food and Drug Administration attribue les maladies à la présence de mélamine dans le gluten de blé entrant dans la composition des aliments.

Aux États-Unis, il y eut une large couverture médiatique de ces rappels. L’exaspération généralisée du public les amena à demander une régulation de la part du gouvernement. Cette régulation était jusque là faite par l’industrie du pet food elle-même. L’impact de ces rappels sur le marché alimentaire animal a été massif ; la société Menu Foods a perdu approximativement 30 millions de dollars rien qu’en rappels. Ces évènements ont causé une grande perte de confiance de la part des consommateurs envers les fabricants de nourriture animale.

En Europe, l’affaire a été peu couverte par les médias et aucun rappel n’a jamais été effectué par ces mêmes marques.

Mycotoxines

En faisant suite aux nombreux rappels américains et à l'absence totale de rappels en Europe, une polémique est née quant à la qualité des céréales utilisées dans la composition de certaines marques d’aliments pour chats et chiens. En effet, des tests effectués par un laboratoire français indépendant ont mis en évidence la présence de mycotoxines, d’acide cyanurique et de mélamine à des taux supérieurs à ceux autorisés pour les bovins et les porcins par la législation européenne, en vigueur pour les animaux de compagnie également. Ces toxines causeraient des problèmes de stérilité, d'avortements, de malformations des chatons et des chiots, et provoqueraient des tumeurs[33].

Impact environnemental

Lors d'une étude sur l’impact de l’industrie alimentaire animale sur la population mondiale de poissons et de fruits de mer, les chercheurs ont estimé que plus de 2,4 millions de tonnes de poissons sont utilisés chaque année pour la production alimentaire féline[34],[35]. Il a été suggéré qu’il était nécessaire « d’avoir une approche plus pragmatique et objective de l’utilisation de cette ressource biologique limitée et déclinante dans notre propre intérêt ». Paul Watson, un activiste de la protection marine, soutient que la réduction de la pêche de poissons typiquement utilisés dans la production alimentaire féline (sardines, harengs, anchois) aurait un impact positif sur les plus gros poissons se trouvant plus haut dans la chaîne alimentaire, comme le thon, le cabillaud, l’espadon et la morue, sans parler des grands mammifères marins et des oiseaux[36].

Notes et références

  1. (en) GD Aquirre, « Retinal degeneration associated with the feeding of dog foods to cats », J. Am. Vet. Med. Assoc., vol. 172, no 7,‎ , p. 791–796
  2. (en) « The carnivore connection to nutrition in cats », sur http://catinfo.org (consulté le )
  3. (en) « Why there are so many fat cat ? », sur http://catinfo.org (consulté le )
  4. (en) « Does Dry Food Clean the Teeth? », sur http://www.littlebigcat.com (consulté le )
  5. (en) Tetsuji Tanaka, Masahiro Kaneko, Tsunenori Iriki, Yoshikazu Hatano, Matanobu Abe, « Fish Meal vs. Corn Gluten Meal as a Protein Source for Dry Cat Food », J. Vet. Med. Sci., vol. 63, no 12,‎ , p. 1355–1357 (DOI 10.1292/jvms.63.1355)
  6. (en) C Matsumoto, K Matsuki, K Gotoh, M Kaneko, T. Iriki, Y. Hatano, M. Abe, « Comparison of corn gluten meal and meat meal as a protein source in dry foods formulated for cats », Am. J. Vet. Res., vol. 63, no 9,‎ , p. 1247–1251 (DOI 10.2460/ajvr.2002.63.1247)
  7. (en) Yuko Oka, Shinji Kobayashi, Masahiro Kaneko, Hiromi Yamamoto, Kazuhiko Namikawa, Tsunenori Iriki, Yoshikazu Hatano, Matanobu Abe, « Evaluation of meat meal, chicken meal, and corn gluten meal as dietary sources of protein in dry cat food », Can. J. Vet. Res., vol. 69, no 4,‎ , p. 299–304
  8. (en) DJ Chew, « Calcium oxalate urolithiasis in cats », J. Endourol., vol. 13, no 9,‎ , p. 659–663
  9. (en)« Yellow Fat Disease », sur http://www.merckvetmanual.com (consulté le )
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  21. (en) Nutrient Requirements of Cats, National Academies Press (ISBN 9780309036825), p 4-5
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  32. (en) John E. Bauer, « Nutritional Requirements and Related Diseases », The Merck Veterinary Manual, 9th edition., sur http://www.merckvetmanual.com, Merck & Co., Inc., (ISBN 0-911910-50-6, consulté le )
  33. (fr) Association pour la sécurité de la nourriture pour animaux de compagnie, « Nourriture : attention danger ! », sur http://www.croquettes-chats-chiens.com
  34. (en) Journal of Agricultural and Environmental Ethics, « Towards Understanding the Impacts of the Pet Food Industry on World Fish and Seafood Supplies », sur http://springerlink.com,
  35. (en) « Cats taking a bite out of world fish supply », sur http://www.petfoodindustry.com, Petfood Industry News
  36. (en) Paul Watson, « Aqua Cats Are Eating the Oceans », sur http://www.seashepherd.org, Sea Shepherd Conservation Society

Voir aussi

wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur la nourriture pour chats.

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie