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Grâce à sa richesse en éléments minéraux surtout en [[silice]]<ref>{{article| auteur=R. H. Monceaux| titre=Le silicium - étude biologique et pharmacologique| année=1960| périodique=Produits pharmaceutiques| volume=15| numéro=3| pages=99-108}}.</ref>, mais aussi en [[potassium]], et en [[calcium]], elle a un effet reminéralisant et diurétique<ref name=lpc/>. Le manuel d'[[herboristerie]], étudié pour l'examen national jusqu'en [[1942]] la prescrivait pour ses minéraux afin de soigner la peau, les tissus conjonctifs en cas de fragilité des [[cartilage]]s, des [[tendon]]s et des [[os]] et dans l'[[acné]]. Sa galénique SIPF est préconisée pour renforcer les os et les [[phanères]]<ref>{{article|langue=pt|nom1=Ferraz Maria Pia, Pereíra Ana Catarina, Lopes María Ascenção, Fernandes Maria Helena|titre=Equisetum arvense - avaliação das PossiBilidades de aPlicação na regeneração Óssea|périodique=B-Digital - Repositório institucional da Universidade Fernando Pessoa|année=2008}}.</ref>.
Grâce à sa richesse en éléments minéraux surtout en [[silice]]<ref>{{article| auteur=R. H. Monceaux| titre=Le silicium - étude biologique et pharmacologique| année=1960| périodique=Produits pharmaceutiques| volume=15| numéro=3| pages=99-108}}.</ref>, mais aussi en [[potassium]], et en [[calcium]], elle a un effet reminéralisant et diurétique<ref name=lpc/>. Le manuel d'[[herboristerie]], étudié pour l'examen national jusqu'en [[1942]] la prescrivait pour ses minéraux afin de soigner la peau, les tissus conjonctifs en cas de fragilité des [[cartilage]]s, des [[tendon]]s et des [[os]] et dans l'[[acné]]. Sa galénique SIPF est préconisée pour renforcer les os et les [[phanères]]<ref>{{article|langue=pt|nom1=Ferraz Maria Pia, Pereíra Ana Catarina, Lopes María Ascenção, Fernandes Maria Helena|titre=Equisetum arvense - avaliação das PossiBilidades de aPlicação na regeneração Óssea|périodique=B-Digital - Repositório institucional da Universidade Fernando Pessoa|année=2008}}.</ref>.


''Equisetum arvense'' L. a des usages médicinaux anciens et nombreux. Avec sa cousine ''[[Equisetum telmateia]]'' (qui présente également un effet antioxydant<ref>Correia H, Gonzalez-Paramas A, Amaral MT, Santos-Buelga C, Batista MT (2005) Characterization of polyphenols by HPLC-PAD-ESI/MS and antioxidant activity in Equisetum telmateia. Phytochem Anal 16:380–387</ref>), c'est même la prêle la plus utilisée par la pharmacopée traditionnelle au sein du groupe des ''Equisetum''.
=== Toxicité ===

Consommée en quantité importante, la Prêle des champs a été responsable d'empoisonnement de [[bétail]], notamment de [[chevaux]]. Elle contient en effet de la [[thiaminase]], toxique car elle détruit la [[thiamine]]<ref>{{Lien web |titre=Toxicité pour les chevaux des espèces du genre Equisetum |url=http://www.omafra.gov.on.ca/french/livestock/horses/facts/07-038.htm#refer |site=www.omafra.gov.on.ca |consulté le=2021-03-17}}</ref> ou [[vitamine B1]]<ref name=lpc/>.
Son effet [[diurétique]] a été confirmé sur le modèle animal et via des essais cliniques<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Thaise |nom1=Boeing |prénom2=Karyne Garcia |nom2=Tafarelo Moreno |prénom3=Arquimedes |nom3=Gasparotto Junior |prénom4=Luisa |nom4=Mota da Silva |titre=Phytochemistry and Pharmacology of the Genus Equisetum (Equisetaceae): A Narrative Review of the Species with Therapeutic Potential for Kidney Diseases |périodique=Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine |volume=2021 |date=2021-03-05 |issn=1741-4288 |issn2=1741-427X |pmid=33747109 |pmcid=PMC7954623 |doi=10.1155/2021/6658434 |lire en ligne=https://www.hindawi.com/journals/ecam/2021/6658434/ |consulté le=2021-08-12 |pages=1–17}}</ref>. Elle traite par exemple des problèmes rénaux, digestifs et urinaires en [[Arabie saoudite]], mais dans de nombreux autres pays elle est en outre utilisée contre certains problèmes comme reminéralisant (pour renforcer les [[dent]]s, [[ongle]]s, [[cheveux]] et le [[système osseux]])<ref name=Asgharikhatooni2015/> ; et cette espèces ou d'autres prêles sont utilisées pour réduire la [[Goutte (maladie)|goutte]] et l'[[hypertension]] et prévenir les [[calcul]]s urinaires, soigner le [[saignement de nez]], les [[convulsion]]s ; ou encore pour traiter la [[ménorragie]] et la [[polyarthrite rhumatoïde]]<ref name=Asgharikhatooni2015/>. Chez une espèces proche ([[Equisetum palustre]]), un [[flavonol]] [[diglucoside]] qu'elle contient a aussi récemment (2009) montré un effet anti-ulcérogène<ref>Gurbuz I, Yesilada E, Ito S. 2009. An anti-ulcerogenic flavonol diglucoside from Equisetum palustre L. J Ethnopharmacol. 121:360–365.</ref> et anti-inflammatoire, utiles contre certains [[Dermatologie|problèmes dermatologiques]]. On lui a aussi découvert des vertus [[antimicrobien]]nes<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Vesna |nom1=Milovanović |prénom2=Niko |nom2=Radulović |prénom3=Zoran |nom3=Todorović |prénom4=Miroslava |nom4=Stanković |titre=Antioxidant, Antimicrobial and Genotoxicity Screening of Hydro-alcoholic Extracts of Five Serbian Equisetum Species |périodique=Plant Foods for Human Nutrition |volume=62 |numéro=3 |date=2007-09-10 |issn=0921-9668 |issn2=1573-9104 |doi=10.1007/s11130-007-0050-z |lire en ligne=http://link.springer.com/10.1007/s11130-007-0050-z |consulté le=2021-08-12 |pages=113–119}}</ref>, notamment dans son [[huile essentielle]]<ref>Radulović N, Stojanović G, Palić R (2006) Composition and antimicrobial activity of Equisetum arvense L. essential oil. Phytother Res 20:85–88</ref>.

== Usages alimentaires ==
D'une texture rendue désagréable par sa haute teneur en silice, elle a néanmoins des usages alimentaires possibles.

Selon [[François Couplan]], les jeunes tiges stériles sont {{Citation|tendres et juteuses, malgré une forte teneur en silice qui les fait crisser sous la dent (...) Les pousses stériles, quant à elles, sont raisonnablement mangeables lorsqu’elles sont vraiment très jeunes...}}<ref name=Couplan>{{Lien web |langue=fr |titre=Cuisiner la prêle ; Cueillette sauvage - Cueillette et recettes |url=https://www.plantes-et-sante.fr/articles/cueillette-sauvage/1105-la-prele-existe-aussi-en-legume |date=15/01/2017 |site=Plantes et Santé |consulté le=2021-08-12}}</ref> ; elles sont plus agréable lorsqu'accommodées en « bouillon japonais » (dit [[Dashi]]).

Cette prêle semble avoir le potentiel d'un [[Aliment fonctinonnel|ingrédient alimentaire fonctionnel]].

== Amendement des sols ==
Et toutes les espèces de prêle ont en outre un potentiel comme [[Amendement (agriculture)|amendement des sols]], car la [[silice]] y améliore la tolérance des plantes aux maladies, à la sécheresse et à la l'[[écotoxicité]] des métaux lourds et [[métalloïde]]s).

== Toxicité ? ==
Dans les [[années 1990]], peu de données [[toxicologique]]s étaient disponibles sur les effets secondaires de la prêle et sur sa toxicité générale. On l'a donc testée sur le modèle animal et sur des cultures cellulaires :
* Les tests toxicologiques faits au Japon par Miwa et Sakuma en [[2009]]<ref>Miwa, Y., Sakuma, R., Iwasaki, S., Shimizu, M., & Watanabe, H. (2009). 76-9 A Safety Toxicology Study of Equisetum arvense L. Oyo Yakuri, 76(3), 61.</ref>, puis par Tago et al., en [[2010]]<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Yoshiyuki |nom1=Tago |prénom2=Min |nom2=Wei |prénom3=Naomi |nom3=Ishii |prénom4=Anna |nom4=Kakehashi |titre=Evaluation of the Subchronic Toxicity of Dietary Administered Equisetum arvense in F344 Rats |périodique=Journal of Toxicologic Pathology |volume=23 |numéro=4 |date=2010 |issn=0914-9198 |issn2=1881-915X |pmid=22272034 |pmcid=PMC3234635 |doi=10.1293/tox.23.245 |lire en ligne=http://www.jstage.jst.go.jp/article/tox/23/4/23_4_245/_article |consulté le=2021-08-11 |pages=245–251}}</ref> ont conclu à une toxicité très faible ou nulle ([[DL50]] de plus de 5000 mg/kg de poids corporel) ;
* administrée par voie orale à raison de 0 ; 0,3 ; 1 ; et 3 % de l'alimentation durant 13 semaines chez des [[Rat de laboratoire|rats de laboratoire]] (rats F344, mâles et femelles) Equisetum arvense n'a montré aucune toxicité détectable en termes de signes cliniques, d'évolution du poids corporel ni du poids des organes, d'analyse d'urine. Elle n'a pas non plus changé les données hématologiques ni biochimiques sériques. Et aucune lésion histopathologique visible au microscope n' été associée à ces traitements. La [[dose sans effet nocif observé]] (NOAEL) est donc a priori, dans les conditions de cette étude, supérieure à 3 % chez les deux sexes du rat F344 (mâles et femelles : > 1,79 g/kg pc/jour et > 1,85 g/ kg BW / jour, respectivement) ;
* l'administration chronique d'extrait hydroalcoolique de tiges d'Equisetum arvense chez le rat âgé (50 mg/kg, i.p.) a amélioré ses [[performances cognitives]] (mémoire notamment), sans aucune manifestation de toxicité ; et ''in vitro'', l'extrait de prêle diminuait les substances réactives à l'[[acide thiobarbiturique]] ainsi que la formation de [[nitrite]]s, sans altérer l'activité de la [[catalase]]. Guilherme dos santos et ses collègues, en [[2005]], ont attribué ces effets positifs, au moins en partie, aux propriétés [[antioxydant]]es de la prêle des champs<ref>{{Article |langue=en |prénom1=J |nom1=Guilherme dos santos junior |prénom2=F |nom2=Hoffmann martins do monte |prénom3=M |nom3=Marcelablanco |prénom4=V |nom4=Mariadonascimentobispolanziotti |titre=Cognitive enhancement in aged rats after chronic administration of L. with demonstrated antioxidant properties in vitro |périodique=Pharmacology Biochemistry and Behavior |volume=81 |numéro=3 |date=2005-07 |doi=10.1016/j.pbb.2005.04.012 |lire en ligne=https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S0091305705001607 |consulté le=2021-08-11 |pages=593–600}}</ref> ;
* une autre étude a en [[2020]] confirmé un effet [[antioxydant]] de l'extrait [[éthanol]]ique ([[alcoolature]]) d' ''Equisetum arvense'', et a également démontré un effet [[cytotoxique]] et suppressif contre la [[lignée cellulaire]] de [[carcinome du pancréas|carcinome pancréatique humain]] ASPC-1 (cet extrait a diminué la viabilité et la croissance de ces cellules cancéreuses d'une manière qui semblait dose-dépendante), faisant conclure à un potentiel d'agent anticancéreux alternatif pour le traitement du carcinome pancréatique (PC), avec aucun ou peu d'effets secondaires pour le patient<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Ajaz Ali |nom1=Bhat |prénom2=Bilal |nom2=Ahamad |prénom3=Muneeb U. |nom3=Rehman |prénom4=Parvaiz |nom4=Ahmad |titre=Impact of ethanolic extract of Equisetum arvense (EA1) on pancreatic carcinoma AsPC-1 cells |périodique=Saudi Journal of Biological Sciences |volume=27 |numéro=5 |date=2020-05 |pmid=32346333 |pmcid=PMC7183007 |doi=10.1016/j.sjbs.2020.01.029 |lire en ligne=https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S1319562X20300413 |consulté le=2021-08-11 |pages=1260–1264}}</ref> ;
* En usages [[topique]]s (extraits de plante, pommade...), un effet [[cicatrisant]] est constaté en chez le rat par Ozay & al. en [[2010]]<ref>{{Article |prénom1=Yusuf |nom1=Ozay |prénom2=Sabri |nom2=Ozyurt |prénom3=Sevda |nom3=Guzel |prénom4=Ali |nom4=Cimbiz |titre=Effects of Equisetum arvense Ointment on Dermal Wound Healing in Rats |périodique=Wounds: A Compendium of Clinical Research and Practice |volume=22 |numéro=10 |date=2010-10 |issn=1044-7946 |pmid=25901493 |lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25901493/ |consulté le=2021-08-12 |pages=261–267}}</ref>. En [[2011]], Hayat et al. ont confirmé (toujours chez l'animal) cet effet<ref>Hayat, A., Temamogullari, F., Yilmaz, R., & Karabulut, O. (2011). Effect of Equisetun arvense on Wound Contraction of. Journal of Animal and Veterinary Advances, 10(1), 81-83 | URL=https://www.researchgate.net/profile/Osman-Karabulut/publication/276038347_Effect_of_Equisetum_arvense_on_Wound_Contraction_of_Full-Thicnes_Skin_Wounds_in_Rabbits/links/56b884be08aebbde1a7f793b/Effect-of-Equisetum-arvense-on-Wound-Contraction-of-Full-Thicnes-Skin-Wounds-in-Rabbits.pdf</ref>, qu'Asgharikhatooni et al. constateront aussi chez la femme en [[2015]] en le testant en [[Iran]] sous forme de (pommade à 3%) chez chez des mères nullipares, avec un [[placebo]], sur des cicatrices d'[[épisiotomie]]s (douloureuses et sources d'inconfort) ; après quelques jours, la cicatrisation est améliorée et la douleur est moindre dans le groupe traité avec cette pommade<ref>Shahrahmani H, Kariman N, Jannesari S, Rafieian-Kopaei M, Mirzaei M, Ghalandari S, Shahrahmani N, Mardani G. Phytother Res. 2018 Mar; 32(3):522-530. Epub 2017 Dec 13.</ref>{{,}}<ref name=Asgharikhatooni2015>{{Article |prénom1=Azam |nom1=Asgharikhatooni |prénom2=Soheila |nom2=Bani |prénom3=Shirin |nom3=Hasanpoor |prénom4=Sakineh |nom4=Mohammad Alizade |titre=The Effect of Equisetum Arvense (Horse Tail) Ointment on Wound Healing and Pain Intensity After Episiotomy: A Randomized Placebo-Controlled Trial |périodique=Iranian Red Crescent Medical Journal |volume=17 |numéro=3 |date=2015-03-31 |issn=2074-1804 |pmid=26019907 |pmcid=4441770 |doi=10.5812/ircmj.25637 |lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4441770/ |consulté le=2021-08-12}}</ref>. <br>Suntar et al. en [[2012]] estiment que ce sont les [[antioxydant]]s de la prêle qui amélioreraient la cicatrisation, en éliminant ou entravant spécifiquement la formation d'[[espèces réactives de l'oxygène]]<ref>{{Article |langue=en |titre=Wound healing and antioxidant properties: do they coexist in plants? |périodique=Free Radicals and Antioxidants |volume=2 |numéro=2 |date=2012-04-01 |issn=2231-2536 |doi=10.5530/ax.2012.2.2.1 |lire en ligne=https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2231253612220028 |consulté le=2021-08-12 |pages=1–7}}</ref> ;
* D'autres chercheurs tels Patova et al. en 2019, Kour et al. en 2017, Pallag et al. en 2018, Steinborn et al. en 2018, ou encore Arbabzadegan et al.en 2019 ont aussi conclu qu'Equisetum arvense pourrait aider à lutter contre les troubles et les maladies induites par un [[stress oxydatif]].
* Nunes et al. en [[2017]] ont trouvé que dans les extraits de prêle l'activité antioxydante est liée au taux de composés [[phénol]]iques<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Ricardo |nom1=Nunes |prénom2=Pawel |nom2=Pasko |prénom3=Malgorzata |nom3=Tyszka-Czochara |prénom4=Agnieszka |nom4=Szewczyk |titre=Antibacterial, antioxidant and anti-proliferative properties and zinc content of five south Portugal herbs |périodique=Pharmaceutical Biology |volume=55 |numéro=1 |date=2017-01-01 |issn=1388-0209 |issn2=1744-5116 |pmid=27925492 |pmcid=PMC7011791 |doi=10.1080/13880209.2016.1230636 |lire en ligne=https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/13880209.2016.1230636 |consulté le=2021-08-12 |pages=114–123}}</ref>. On sait que le taux de phénol d'une prêle varie de manière interspécifique et intraspécifique<ref>{{Article |prénom1=Markus |nom1=Veit |prénom2=Cornelia |nom2=Beckert |prénom3=Cornelia |nom3=Höhne |prénom4=Katja |nom4=Bauer |titre=Interspecific and intraspecific variation of phenolics in the genus Equisetum subgenus Equisetum |périodique=Phytochemistry |volume=38 |numéro=4 |date=1995-03 |issn=0031-9422 |doi=10.1016/0031-9422(94)00658-g |lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1016/0031-9422(94)00658-g |consulté le=2021-08-12 |pages=881–891}}</ref>;

=== Toxicité pour le bétail et les chevaux ? ===
Hormis en [[Australie]], cette espèce est présente sur tous les continents où elle semble naturellement peu appétente pour les herbivores.

Elle peut néanmoins être retrouvée dans le [[foin]] récolté sur des zones où les prêles prolifèrent ...et alors être plus facilement mangée en grande quantité par des herbivores domestiques<ref>{{Article |titre=リンク情報詳細 - JaLC |lire en ligne=https://jlc.jst.go.jp/DN/JALC/00360746891?type=list&lang=ja&from=J-STAGE&dispptn=1 |consulté le=2021-08-11}}</ref>. Dans de telles circonstances, la Prêle des champs pourrait causer des empoisonnements parfois mortels de de [[chevaux]] (une note cite le cas d'un cheval de 454 kg ayant mangé 2 kg de foin de prêle par jour pendant 1-2 semaines)<ref>Source : Andrea M. Bebbington - étudiante en biologie végétale/l'Université de Guelph et Bob Wright, vétérinaire et chargé de programme, Prévention des maladies, Chevaux et animaux non traditionnels/MAAARO, in {{Article |titre=Toxicité pour les chevaux des espèces du genre Equisetum |lire en ligne=http://www.omafra.gov.on.ca/french/livestock/horses/facts/07-038.htm |consulté le=2021-08-12}}</ref>. <br>Cette hypothèse a été émise dans les [[années 1950]], notamment suite à deux courtes observations rapportées par l'American Fern Journal<ref>Rapp W.F (1954) The toxicity of Equisetum. American Fern Journal, 44(4), 148-154 ([https://www.jstor.org/stable/1545782 extrait]).</ref> :
* Une note (signée Kane 1949) évoque un article du New-York Times qui laissait entendre que la haute teneur en silice de la Prêle des champs a un effet, notamment laxatif sur les chevaux ;
* Une autre note, de Gasser (1949) évoque un [[alcaloïde]] pouvant expliquer une toxicité de la plante

Veit et al. en [[1995]] notent<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Markus |nom1=Veit |prénom2=Cornelia |nom2=Beckert |prénom3=Cornelia |nom3=Höhne |prénom4=Katja |nom4=Bauer |titre=Interspecific and intraspecific variation of phenolics in the genus Equisetum subgenus Equisetum |périodique=Phytochemistry |volume=38 |numéro=4 |date=1995-03 |doi=10.1016/0031-9422(94)00658-G |lire en ligne=https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/003194229400658G |consulté le=2021-08-12 |pages=881–891}}</ref> que son [[Phytochimie|profil phytochimique]] montre qu'elle est riche en [[acide silicique]], en [[flavonoïde]]s<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Markus |nom1=Veit |prénom2=Hans |nom2=Geiger |prénom3=Franz-C. |nom3=Czygan |prénom4=Kenneth R. |nom4=Markham |titre=Malonylated flavone 5-O-glucosides in the barren sprouts of Equisetum arvense |périodique=Phytochemistry |volume=29 |numéro=8 |date=1990-01 |doi=10.1016/0031-9422(90)85187-K |lire en ligne=https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/003194229085187K |consulté le=2021-08-12 |pages=2555–2560}}</ref> et en [[manganèse]].
En [[2007]], le vétérinaire Bob Wright, en citant en [[2007]] JM.Kingsbury (1964)<ref name=>JM.Kingsbury (1964) Poisonous plants of the United States and Canada. Englewood Cliffs, New Jersey: Prentice-Hall, Inc.,:114-118</ref> écrit dans une note publiée par l'OMAFRA, que les ''Equisetum'' contiennent des [[silicate]]s, de l'[[acide aconitique]], de l'[[acide palmitique]], trois alcaloïde ([[nicotine]], [[équisitine]] et [[palustrine]]), de la 3-méthyloxypyridine, de la [[diméthylsulfone]] et un [[enzyme]] problématique : la [[thiaminase]] ; et c'est cette dernière qui pourrait selon lui en partie expliquer les symptômes observés chez les chevaux, car elle inhibe la [[thiamine]]<ref>{{Lien web |titre=Toxicité pour les chevaux des espèces du genre Equisetum |url=http://www.omafra.gov.on.ca/french/livestock/horses/facts/07-038.htm |site=www.omafra.gov.on.ca |consulté le=2021-03-17}}</ref> (autrement dit la [[vitamine B1]])<ref name=lpc/>, mais il n'arrive pas à expliquer les symptômes neurologiques également observés<ref>{{Article |prénom1=DC |nom1=Blood |prénom2=CC |nom2=Gay |prénom3=KW |nom3=Hinchcliff |prénom4=PD |nom4=Constable |titre=Otto Martin Radostits 1934-2006 |périodique=Australian Veterinary Journal |volume=85 |numéro=6 |date=2007-06 |issn=0005-0423 |issn2=1751-0813 |doi=10.1111/j.1751-0813.2007.00159.x |lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1111/j.1751-0813.2007.00159.x |consulté le=2021-08-12 |pages=231–231}}</ref>. D'autres composants de la plante sont des [[glucoside]]s, des [[flavonoide]]s, des [[saponoside]]s, du [[carbonate de calcium]], et aussi du [[potassium]], [[manganèse]], [[fer]] et [[manganèse]] (sous forme de [[chlorure]]s et [[phosphate]]s) ainsi que des vitamines (notamment [[Vitamine C]] à hauteur de 200-260 mL)<ref>Volak J, Faure B, Severa F & Stodola J (1983). Plantes médicinales. Gründ. ISO 690</ref>.


=== Usage alimentaires ===
=== Usage alimentaires ===

Version du 12 août 2021 à 20:13

Equisetum arvense

La Prêle des champs (Equisetum arvense), parfois appelée Queue-de-cheval[1], Queue-de-rat ou Queue-de-renard, est une espèce végétale de la famille des Equisetaceae. Elle appartient au groupe des Ptéridophytes (cryptogames vasculaires).

Description

Caractéristiques morphologiques d'Equisetum arvense.
Détail des gaines dentées sombre et d'un verticille de rameaux.
Spores en milieu sec.

Cette plante vivace de 20 à 50 cm de haut présente deux types de tiges : les tiges fertiles et les tiges stériles. Dans les deux cas, les feuilles sont réduites à de simples collerettes situées au niveau des nœuds des tiges et rameaux, sous forme d'une courte gaine dentée. Chez cette espèce, cette gaine porte de 6 à 12 dents[2], de couleur sombre (voir photo ci-contre).

Appareil végétatif

Les tiges stériles, vertes, se forment à partir d'avril - mai à partir d'un rhizome souterrain qui se multiplie rapidement. Ces tiges sont grêles, à petite lacune centrale. Elles portent au niveau de leurs nœuds des verticilles de rameaux grêles, à section quadrangulaire ayant la forme d'une étoile à quatre branches. Le premier article de chaque rameau est plus long que la gaine dentée correspondant à la verticille du rameau sur la tige centrale[3].

Appareil reproducteur

Tige fertile de prêle des champs, vers Keila, Estonie. Mai 2021.

Les tiges fertiles ne sont pas ramifiées et ne portent donc pas de verticilles de rameaux. Elles portent par contre un épi terminal oblong constitué de sporangiophores (structure portant des sporanges) disposés en verticilles et pédonculés, ils produisent des spores vertes.

Tige mixte

Des tiges stériles peuvent présenter quelques fois un épi terminal embryonnaire plus ou moins avorté.

Répartition et habitat

Il s'agit d'une plante vivant dans les lieux humides et dans les terres neutres sablo-limoneuses.

Composants

La prêle contient jusqu'à 70 % de silice sous forme soluble[4]. Elle contient aussi du chlorure de potassium et d'aluminium, de la vitamine C, des tanins, des saponines (équisétonine et équisétogénine), de l'oxyde de fer, des traces d'alcaloïdes (nicotine, palustrine), des flavonoïdes, du manganèse, du potassium, du soufre, du magnésium et une thiaminase[2].

Utilisation

Pharmacopée

Les tiges stériles ont été utilisées en jus, poudre, décoction, SIPF ou teinture mère.

De même que le coudrier, les amérindiens de l'actuelle Amérique du Nord utilisaient la prête des champs pour soigner les dents et maux de dents[5]. Les amérindiens lui prêtaient aussi des vertus analgésiques.

Grâce à sa richesse en éléments minéraux surtout en silice[6], mais aussi en potassium, et en calcium, elle a un effet reminéralisant et diurétique[2]. Le manuel d'herboristerie, étudié pour l'examen national jusqu'en 1942 la prescrivait pour ses minéraux afin de soigner la peau, les tissus conjonctifs en cas de fragilité des cartilages, des tendons et des os et dans l'acné. Sa galénique SIPF est préconisée pour renforcer les os et les phanères[7].

Equisetum arvense L. a des usages médicinaux anciens et nombreux. Avec sa cousine Equisetum telmateia (qui présente également un effet antioxydant[8]), c'est même la prêle la plus utilisée par la pharmacopée traditionnelle au sein du groupe des Equisetum.

Son effet diurétique a été confirmé sur le modèle animal et via des essais cliniques[9]. Elle traite par exemple des problèmes rénaux, digestifs et urinaires en Arabie saoudite, mais dans de nombreux autres pays elle est en outre utilisée contre certains problèmes comme reminéralisant (pour renforcer les dents, ongles, cheveux et le système osseux)[10] ; et cette espèces ou d'autres prêles sont utilisées pour réduire la goutte et l'hypertension et prévenir les calculs urinaires, soigner le saignement de nez, les convulsions ; ou encore pour traiter la ménorragie et la polyarthrite rhumatoïde[10]. Chez une espèces proche (Equisetum palustre), un flavonol diglucoside qu'elle contient a aussi récemment (2009) montré un effet anti-ulcérogène[11] et anti-inflammatoire, utiles contre certains problèmes dermatologiques. On lui a aussi découvert des vertus antimicrobiennes[12], notamment dans son huile essentielle[13].

Usages alimentaires

D'une texture rendue désagréable par sa haute teneur en silice, elle a néanmoins des usages alimentaires possibles.

Selon François Couplan, les jeunes tiges stériles sont « tendres et juteuses, malgré une forte teneur en silice qui les fait crisser sous la dent (...) Les pousses stériles, quant à elles, sont raisonnablement mangeables lorsqu’elles sont vraiment très jeunes... »[14] ; elles sont plus agréable lorsqu'accommodées en « bouillon japonais » (dit Dashi).

Cette prêle semble avoir le potentiel d'un ingrédient alimentaire fonctionnel.

Amendement des sols

Et toutes les espèces de prêle ont en outre un potentiel comme amendement des sols, car la silice y améliore la tolérance des plantes aux maladies, à la sécheresse et à la l'écotoxicité des métaux lourds et métalloïdes).

Toxicité ?

Dans les années 1990, peu de données toxicologiques étaient disponibles sur les effets secondaires de la prêle et sur sa toxicité générale. On l'a donc testée sur le modèle animal et sur des cultures cellulaires :

  • Les tests toxicologiques faits au Japon par Miwa et Sakuma en 2009[15], puis par Tago et al., en 2010[16] ont conclu à une toxicité très faible ou nulle (DL50 de plus de 5000 mg/kg de poids corporel) ;
  • administrée par voie orale à raison de 0 ; 0,3 ; 1 ; et 3 % de l'alimentation durant 13 semaines chez des rats de laboratoire (rats F344, mâles et femelles) Equisetum arvense n'a montré aucune toxicité détectable en termes de signes cliniques, d'évolution du poids corporel ni du poids des organes, d'analyse d'urine. Elle n'a pas non plus changé les données hématologiques ni biochimiques sériques. Et aucune lésion histopathologique visible au microscope n' été associée à ces traitements. La dose sans effet nocif observé (NOAEL) est donc a priori, dans les conditions de cette étude, supérieure à 3 % chez les deux sexes du rat F344 (mâles et femelles : > 1,79 g/kg pc/jour et > 1,85 g/ kg BW / jour, respectivement) ;
  • l'administration chronique d'extrait hydroalcoolique de tiges d'Equisetum arvense chez le rat âgé (50 mg/kg, i.p.) a amélioré ses performances cognitives (mémoire notamment), sans aucune manifestation de toxicité ; et in vitro, l'extrait de prêle diminuait les substances réactives à l'acide thiobarbiturique ainsi que la formation de nitrites, sans altérer l'activité de la catalase. Guilherme dos santos et ses collègues, en 2005, ont attribué ces effets positifs, au moins en partie, aux propriétés antioxydantes de la prêle des champs[17] ;
  • une autre étude a en 2020 confirmé un effet antioxydant de l'extrait éthanolique (alcoolature) d' Equisetum arvense, et a également démontré un effet cytotoxique et suppressif contre la lignée cellulaire de carcinome pancréatique humain ASPC-1 (cet extrait a diminué la viabilité et la croissance de ces cellules cancéreuses d'une manière qui semblait dose-dépendante), faisant conclure à un potentiel d'agent anticancéreux alternatif pour le traitement du carcinome pancréatique (PC), avec aucun ou peu d'effets secondaires pour le patient[18] ;
  • En usages topiques (extraits de plante, pommade...), un effet cicatrisant est constaté en chez le rat par Ozay & al. en 2010[19]. En 2011, Hayat et al. ont confirmé (toujours chez l'animal) cet effet[20], qu'Asgharikhatooni et al. constateront aussi chez la femme en 2015 en le testant en Iran sous forme de (pommade à 3%) chez chez des mères nullipares, avec un placebo, sur des cicatrices d'épisiotomies (douloureuses et sources d'inconfort) ; après quelques jours, la cicatrisation est améliorée et la douleur est moindre dans le groupe traité avec cette pommade[21],[10].
    Suntar et al. en 2012 estiment que ce sont les antioxydants de la prêle qui amélioreraient la cicatrisation, en éliminant ou entravant spécifiquement la formation d'espèces réactives de l'oxygène[22] ;
  • D'autres chercheurs tels Patova et al. en 2019, Kour et al. en 2017, Pallag et al. en 2018, Steinborn et al. en 2018, ou encore Arbabzadegan et al.en 2019 ont aussi conclu qu'Equisetum arvense pourrait aider à lutter contre les troubles et les maladies induites par un stress oxydatif.
  • Nunes et al. en 2017 ont trouvé que dans les extraits de prêle l'activité antioxydante est liée au taux de composés phénoliques[23]. On sait que le taux de phénol d'une prêle varie de manière interspécifique et intraspécifique[24];

Toxicité pour le bétail et les chevaux ?

Hormis en Australie, cette espèce est présente sur tous les continents où elle semble naturellement peu appétente pour les herbivores.

Elle peut néanmoins être retrouvée dans le foin récolté sur des zones où les prêles prolifèrent ...et alors être plus facilement mangée en grande quantité par des herbivores domestiques[25]. Dans de telles circonstances, la Prêle des champs pourrait causer des empoisonnements parfois mortels de de chevaux (une note cite le cas d'un cheval de 454 kg ayant mangé 2 kg de foin de prêle par jour pendant 1-2 semaines)[26].
Cette hypothèse a été émise dans les années 1950, notamment suite à deux courtes observations rapportées par l'American Fern Journal[27] :

  • Une note (signée Kane 1949) évoque un article du New-York Times qui laissait entendre que la haute teneur en silice de la Prêle des champs a un effet, notamment laxatif sur les chevaux ;
  • Une autre note, de Gasser (1949) évoque un alcaloïde pouvant expliquer une toxicité de la plante

Veit et al. en 1995 notent[28] que son profil phytochimique montre qu'elle est riche en acide silicique, en flavonoïdes[29] et en manganèse. En 2007, le vétérinaire Bob Wright, en citant en 2007 JM.Kingsbury (1964)[30] écrit dans une note publiée par l'OMAFRA, que les Equisetum contiennent des silicates, de l'acide aconitique, de l'acide palmitique, trois alcaloïde (nicotine, équisitine et palustrine), de la 3-méthyloxypyridine, de la diméthylsulfone et un enzyme problématique : la thiaminase ; et c'est cette dernière qui pourrait selon lui en partie expliquer les symptômes observés chez les chevaux, car elle inhibe la thiamine[31] (autrement dit la vitamine B1)[2], mais il n'arrive pas à expliquer les symptômes neurologiques également observés[32]. D'autres composants de la plante sont des glucosides, des flavonoides, des saponosides, du carbonate de calcium, et aussi du potassium, manganèse, fer et manganèse (sous forme de chlorures et phosphates) ainsi que des vitamines (notamment Vitamine C à hauteur de 200-260 mL)[33].

Usage alimentaires

Les jeunes pousses de prêle sont consommées en salade comme des asperges, à titre d'aliment comme à titre de nutriment.

Au Japon, les jeunes pousses, appelées tsukushi (ツクシ), font partie des herbes sauvages dont les japonais sont friands. NB : le nom de la prêle des champs adulte est sugina (スギナ) : voir l'article wikipedia en japonais décrivant Equisetum arvense.

Autre

Elle donne un colorant jaune[réf. nécessaire].

Elle possède des propriétés fongicides : le purin de prêle (décoction) pulvérisé sur le feuillage d'autres plantes est un traitement préventif contre les maladies cryptogamiques sans doute par renforcement des défenses de la plante grâce à la silice.

En raison de sa forte teneur en silice (10 %), elle était autrefois utilisée pour décaper, nettoyer ou même polir le laiton, le cuivre et les métaux précieux[2].

En lutherie et ébenisterie, elle est utilisée pour le polissage. Pour exemple, Jean-François Boüin, dans son ouvrage[34], donne la méthode pour l'entretien d'une vielle à roue.

Galerie

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Notes et références

  1. Anne Dumas, Les plantes et leurs symboles, Éditions du Chêne, coll. « Les carnets du jardin », , 128 p. (ISBN 2-84277-174-5, BNF 37189295).
  2. a b c d et e R. Auger, J. Laporte-Cru, Flore du domaine atlantique du Sud-ouest de la France et des régions des plaines, Bordeaux, CNDP, , 516 p. (ISBN 2-86617-225-6), p. 41
  3. A. E. Al-Snafi, « The pharmacology of Equisetum arvense-A review. », IOSR Journal of Pharmacy, vol. 7, no 2,‎ , p. 31-42 (lire en ligne)
  4. Le livre des plantes utiles, Edition Robert Laffont, Collection De corps et d’esprit, 1990, 288 p. (ISBN 978-2-221-06406-1), p. 57
  5. Jacques Rousseau et Marcel Raymond, Études ethnobotaniques québécoises, Montréal, Institut botanique, coll. « Contributions de l'Institut botanique de l'université de Montréal » (no 55), , 154 p. (lire en ligne), chap. 1 (« Le folklore botanique de Gaughnawaga »), p. 15-16.
  6. R. H. Monceaux, « Le silicium - étude biologique et pharmacologique », Produits pharmaceutiques, vol. 15, no 3,‎ , p. 99-108.
  7. (pt) Ferraz Maria Pia, Pereíra Ana Catarina, Lopes María Ascenção, Fernandes Maria Helena, « Equisetum arvense - avaliação das PossiBilidades de aPlicação na regeneração Óssea », B-Digital - Repositório institucional da Universidade Fernando Pessoa,‎ .
  8. Correia H, Gonzalez-Paramas A, Amaral MT, Santos-Buelga C, Batista MT (2005) Characterization of polyphenols by HPLC-PAD-ESI/MS and antioxidant activity in Equisetum telmateia. Phytochem Anal 16:380–387
  9. (en) Thaise Boeing, Karyne Garcia Tafarelo Moreno, Arquimedes Gasparotto Junior et Luisa Mota da Silva, « Phytochemistry and Pharmacology of the Genus Equisetum (Equisetaceae): A Narrative Review of the Species with Therapeutic Potential for Kidney Diseases », Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine, vol. 2021,‎ , p. 1–17 (ISSN 1741-4288 et 1741-427X, PMID 33747109, PMCID PMC7954623, DOI 10.1155/2021/6658434, lire en ligne, consulté le )
  10. a b et c Azam Asgharikhatooni, Soheila Bani, Shirin Hasanpoor et Sakineh Mohammad Alizade, « The Effect of Equisetum Arvense (Horse Tail) Ointment on Wound Healing and Pain Intensity After Episiotomy: A Randomized Placebo-Controlled Trial », Iranian Red Crescent Medical Journal, vol. 17, no 3,‎ (ISSN 2074-1804, PMID 26019907, PMCID 4441770, DOI 10.5812/ircmj.25637, lire en ligne, consulté le )
  11. Gurbuz I, Yesilada E, Ito S. 2009. An anti-ulcerogenic flavonol diglucoside from Equisetum palustre L. J Ethnopharmacol. 121:360–365.
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  13. Radulović N, Stojanović G, Palić R (2006) Composition and antimicrobial activity of Equisetum arvense L. essential oil. Phytother Res 20:85–88
  14. « Cuisiner la prêle ; Cueillette sauvage - Cueillette et recettes », sur Plantes et Santé, (consulté le )
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  28. (en) Markus Veit, Cornelia Beckert, Cornelia Höhne et Katja Bauer, « Interspecific and intraspecific variation of phenolics in the genus Equisetum subgenus Equisetum », Phytochemistry, vol. 38, no 4,‎ , p. 881–891 (DOI 10.1016/0031-9422(94)00658-G, lire en ligne, consulté le )
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  30. JM.Kingsbury (1964) Poisonous plants of the United States and Canada. Englewood Cliffs, New Jersey: Prentice-Hall, Inc.,:114-118
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  33. Volak J, Faure B, Severa F & Stodola J (1983). Plantes médicinales. Gründ. ISO 690
  34. La vielleuse habile ou nouvelle méthode courte, très facile et très sûre pour apprendre à jouer de la vielle - Jean-François Boüin - 1761

Voir aussi

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