Aller au contenu

Utilisateur:M-le-mot-dit/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cités de mémoire

[modifier | modifier le code]

Cités de mémoire
Auteur Hervé Le Tellier
Pays Drapeau de la France France
Genre Récit de voyage
Éditeur Berg International
Lieu de parution Paris
Date de parution 2003
Illustrateur Xavier Gorce
Nombre de pages 88
ISBN 2-91128-960-9

Cités de mémoire est un récit de voyage imaginaire d'Hervé Le Tellier, illustré par Xavier Gorce et publié en 2003 aux éditions Berg International[1] (ISBN 2-91128-960-9) ; c'est un double hommage au Gulliver de Jonathan Swift et aux Villes invisibles de l'écrivain italien et oulipien Italo Calvino.

Cités de mémoire rassemble, sous la forme du carnet d'aventures de deux voyageurs, la genèse et les portraits de quarante cités découvertes au cours de leur périple. C'est l'occasion d'autant de variations sur la mémoire, le savoir, la langue, l’identité, le plaisir ou l’introuvable sens de la vie. Difficile de distinguer l'onirisme ou la parabole de la réalité dans ces très courtes nouvelles, empreintes d'humour et de philosophie.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Voir la notice de l’ouvrage de la BnF.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Virginie Tahar, « Contraintes onomastiques et sémantiques dans les Cités de mémoire d’Hervé Le Tellier », Formules, revue des littératures à contraintes, no 17,‎ , p. 155-165 (lire en ligne Accès libre [PDF]).

Liens externes

[modifier | modifier le code]


Eléctrico W

[modifier | modifier le code]

Eléctrico W
Auteur Hervé Le Tellier
Pays Drapeau de la France France
Genre Roman
Version originale
Langue Français
Version française
Éditeur Éditions Jean-Claude Lattès
Lieu de parution Paris
Date de parution 2011
Nombre de pages 285
ISBN 978-2-7096-3795-4

Eléctrico W est un roman d'Hervé Le Tellier publié chez J-C Lattès en 2011[1].

Le livre raconte neuf jours à Lisbonne d'un narrateur, Vincent Balmer, accompagné d'un homme, Antonio Florès, qui revient dans sa ville natale après dix ans d'absence. Ils doivent couvrir le procès d'un tueur en série, mais très vite, l'enjeu devient pour Balmer de retrouver l'amour d'enfance de Florès, une adolescente nommé Canard. La trame du roman suit pour partie, métaphoriquement, celle de l’Odyssée d'Homère, chaque personnage incarnant un ou plusieurs personnages du texte originel (Florès-Ulysse, Canard-Pénélope, Aurora-Circé, Calypso puis Nausicaa).

Le livre, construit autour de la symbolique du nombre neuf, s'organise autour de neuf chapitres consacrés chacun à un nouveau personnage.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « « Electrico W » de Hervé Le Tellier », Éditions JC Lattès (consulté le ).


Inukshuk, l'homme debout

[modifier | modifier le code]

Inukshuk, l'homme debout
Auteur Hervé Le Tellier
Pays Drapeau de la France France
Genre Roman
Éditeur Le Castor astral
Lieu de parution Bègles
Date de parution 1999
Illustrateur Jean-Baptiste Decavèle
Nombre de pages 91
ISBN 2-85920-374-5

Inukshuk, l'homme debout est un roman épistolaire de l'oulipien Hervé Le Tellier publié en 1999 chez Le Castor astral. L'ouvrage est illustré de vidéogrammes de Jean-Baptiste Decavèle[1]. Il est réédité en format poche chez Folio en 2023.

Présentation

[modifier | modifier le code]

Inukshuk, l'homme debout est un court roman épistolaire entre un homme parti en territoire inuit dans le Nord canadien pour survivre à un deuil et une femme résidant à Paris qui essaie de lui faire retrouver le chemin du retour[2],[3].

L' Inukshuk est un édifice de pierre permettant à l'homme seul de ne pas s'égarer dans l'étendue neigeuse[4]. C'est un empilement de pierres (ou cairn) construit par les peuples inuit et yupik dans les régions arctiques d'Amérique du Nord.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Jean-Baptiste Decavèle », sur cotecourt.org (consulté le ).
  2. « Inukshuk », sur Oulipo, .
  3. Jeremy Noé, « Inukshuk, l’homme debout » : la mort, la neige, la vie, l’amour », sur La Marseillaise, .
  4. Louis-Edmond Hamelin, « Inukshuk - L'homme de pierre des Inuits », sur Le Devoir, .

Liens externes

[modifier | modifier le code]


Je m'attache très facilement

[modifier | modifier le code]

Je m'attache très facilement
Auteur Hervé Le Tellier
Pays Drapeau de la France France
Genre Roman
Version originale
Langue Français
Version française
Éditeur Mille et une nuits (Fayard)
Lieu de parution Paris
Date de parution 2007
Nombre de pages 103
ISBN 978-2-84205-996-5

Je m'attache très facilement est un roman d'Hervé Le Tellier publié en 2007 par les éditions Mille et une nuits (Fayard).

Le roman est tout d'abord publié en grand format en 2007 par les éditions Mille et une nuits qui sont une division de Fayard puis réédité en format poche en 2021 toujours chez le même éditeur[1].

Ce court roman, en un prologue et douze chapitres, construit sur le mode d'un récit de voyage, raconte une débâcle amoureuse en Écosse : un homme (« notre héros ») décide de rejoindre sa jeune maîtresse (« notre héroïne »). C'est aussi un roman calqué (pastiché ?) sur le principe de l'autofiction.

Le titre du roman est une citation de Romain Gary, extraite de son « testament », Vie et mort d’Émile Ajar[1].

Réception critique

[modifier | modifier le code]

Philippe Lacoche, dans Le Figaro, apprécie « un adorable petit roman, vif, ironique, amusant »[2] et pour M.Pn (Le Monde), c'est « un roman minuscule et drolatique »[3]

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Cet ouvrage a reçu en 2007 le prix du roman d'amour.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Lien externe

[modifier | modifier le code]

Quelques extraits de ce roman sur le site de l'Oulipo


Joconde jusqu'à cent

[modifier | modifier le code]

Joconde jusqu'à cent
Auteur Hervé Le Tellier
Pays Drapeau de la France France
Éditeur Le Castor astral
Lieu de parution Bègles
Date de parution 1998
Nombre de pages 107
ISBN 2-85920-329-X

Joconde jusqu'à cent : 99 (+1) points de vue sur Mona Lisa est un recueil de Hervé Le Tellier publié en 1998 aux éditions Le Castor astral (ISBN 2-85920-329-X). Il s'agit d'une version très augmentée de Un sourire indéfinissable : Mona Lisa, dite la Joconde, sous 53 jours différents, paru en 1996. Une suite, intitulée Joconde sur votre indulgence : 100 nouveaux points de vue sur Mona Lisa, a été publiée en 2002 chez le même éditeur (ISBN 2-85920-475-X). En 2012, puis en 2019, les deux ouvrages ont été réunis en un seul volume sous le titre Joconde jusqu'à cent : et plus si affinités (ISBN 978-2-85920-888-2) ; on peut y lire une quinzaine, puis une trentaine de nouveaux points de vue.

Hommage aux Exercices de style de Raymond Queneau, prédécesseur de l'auteur à l'Oulipo, ce recueil nous offre une centaine de points de vue sur le célèbre tableau de Léonard de Vinci, La Joconde. Ces textes humoristiques et parodiques sont caractéristiques de la création oulipienne.

Les points de vue proposés

[modifier | modifier le code]

On pourra lire le point de vue… de Zazie, du médecin, du professeur d’anglais, du logicien, du docteur Lacan, des policiers, de l’amoureux éconduit, de Mlle Mona, de Radio Londres, du légiste, de Jean Lescure, de l’anonymographe, du professeur de français, du pizzaiolo à domicile, du mathématicien booléen, du morpho-psychologue, de Sherlock Holmes, de Mme Marguerite D., de l’enfant, de la mère juive, de l’obsédé sexuel, du moraliste élémentaire, (autre), de l’octosyllabiste, de l’étranger, du sataniste, du directeur Roubaud, du macho en terrasse, de l’avocat, de l’aveugle, du joueur des « sept erreurs », du dragueur, de la coiffeuse, d’Œdipe, du gardien, de Louis-Ferdinand Céline, du trader, de l’internaute, du recruteur, du restaurateur touristique, du frère corse, du commentateur sportif, du cruciverbiste, du chansonnier, du jeune de banlieue, de l’erratum, du conducteur irascible, du Commandant Cousteau, de l’expert, du gloseur, de l’amateur de charades, du poilu, du grand-singe, de la vioque, du penseur, de l’amateur de jeux télévisés, de l’envoyeuse de carte postale, du bouleur de neige, de la petite annonceuse, du petit annonceur, du répondeur téléphonique, du publicateur judiciaire, de Jules César, du fabuliste, de Ben, du petit Nicolas, du postier, du boulevardier, de l’abonnée aux enterrements, de l’amateur de puzzles 1000 pièces, de Joe Brainard, de Jacques Prévert, du prophète, de Rocambole, du boute-en-train, du programmeur, d’Alice à travers le miroir, de l’épitapheur, de la cantatrice, du tonton flingueur, du pilier de bistrot, de Bernard Pivot, du nécrologue, de l’amant, du mode d’emploi, du générique de cinéma v.o., du haïkuiste nippon, du contrôleur qualité, de la baigneuse, de la maman, de Georges Perec, du détecteur de mensonges, de Béru, de Jay, barman, de l’amateur d’échecs, du zappeur, du sondeur, du grand rhétoriqueur, de l’éditeur, du lecteur lui-même.

Liens externes

[modifier | modifier le code]

  • Quelques extraits des deux livres sur le site de l'Oulipo
  • Sur Youtube, extraits (A, B, C, D, E, F et G) de la pièce présentée par l'atelier-théâtre de l'IUFM de Clermont.


Joconde sur votre indulgence

[modifier | modifier le code]

Joconde sur votre indulgence est un livre de Hervé Le Tellier publié en 2002 aux éditions Le Castor astral (ISBN 2-85920-475-X). Il fait suite à Joconde jusqu'à cent : 99 (+1) points de vue sur Mona Lisa, du même auteur, publié en 1998 (ISBN 2-85920-329-X). En 2012, les deux ouvrages ont été réunis en un seul volume sous le titre Joconde jusqu'à cent : et plus si affinités (ISBN 978-2-85920-888-2) ; on peut y lire une cinquantaine de nouveaux points de vue.

Construit sur le même schéma que Joconde jusqu'à cent, l'ouvrage se présente comme à un exercice de style à la manière de ceux d'un autre oulipien, Raymond Queneau, et nous propose une centaine de nouveaux points de vue sur La Joconde, le célèbre tableau de Léonard de Vinci, allant de la parodie du Livre dont vous êtes le héros à la notice bibliographique, en passant par les paroles d'une chanson de rappeur et une annonce publicitaire. Satire de la société moderne et de ses stéréotypes, le livre constitue, comme le précédent, un très divertissant moment d'humour littéraire.

Les points de vue proposés

[modifier | modifier le code]

Le point de vue dont vous êtes le héros, du Père Ubu, de Jean-Luc Godard, de Philip K. Dick, du militant, de Georges Perec, de l’enfant pokemoné, du virus, de la demandeuse d’emploi, de l’U.S. Marine, des tontons flingueurs, du typographe, du missionnaire impossible, du fourbe Scapin, de l’agent 007, du lecteur de mangas, de l’hôtesse de l'air, du palindromeur strict, du rappeur, du moniteur de ski, d’Amnesty International, du Cluedo, du garagiste, d’Aloysus Alzheimer, du porteur de portable, du Hare Krishna, du sitcom, du marabout, de Télé-achat, de l’oculiste, du psychologue, du carnet mondain, de Yahvé, du général Custer, de Rabelais, du changeur d’ampoule, du gareur en parking, du critique culinaire, du Grand Schtroumpf, de Madame G de Florence, d’Edward Lear, du physicien quantique, de l’anagrammiste, de Platon, de l’horoscope, de l’épiscopat, du joueur de jeux d'aventure, d’oncle Paul, de l’incipit, du publicitaire, de l’explorateur de monde perdu, de Nostradamus, de Maîtresse Mona, de la liste de courses, de Murphy, de la RATP, du jeu de l’oie, de la pictique, de la comptine, du Sar Rabindranath Duval, de Vladimir Nabokov, du Guide du Routard, de l’énigme judiciaire, du contrepéteur Canada Dry, de l’ado de quatorze ans, d’Harlequin, de Gala, du site web, du graffiteur, du sommelier, de l’engageur sans risque, de Magritte, d’Italo Calvino, du bulletin scolaire, de la pochette de disques, de l’aphorisme, du faire-part de naissance, de Jorge Luis Borges, des notes de bas de page, du géographe, du plieur, de la nostalgie, du Kama Soutra, du gardien de camp, de Cyrano de Bergerac, de Jacques Prévert, du résumé télé, de l’antisémite, de l’homophoniste, des minutes de l’Assemblée, du touriste suédois, du penseur-classeur, des pages roses, du dictionnaire, du manuel Microsoft, du gentil organisateur, de l’huissier, du bibliographe, du préfacier, de la fin.

Liens externes

[modifier | modifier le code]


Les Opossums célèbres

[modifier | modifier le code]

Les Opossums célèbres
Auteur Hervé Le Tellier
Pays Drapeau de la France France
Genre Poésie
Version originale
Langue Français
Version française
Éditeur Le Castor astral
Collection Les Mythographes
Lieu de parution Bordeaux
Date de parution 2007
Illustrateur Xavier Gorce
Nombre de pages 91
ISBN 978-2-85920-696-3

Les Opossums célèbres est un recueil de « poésie curieuse » d'Hervé Le Tellier illustré par Xavier Gorce, et publié en 2007 au Castor astral, dans la collection Les Mythographes.

Ce recueil rassemble quarante mots-valises alliant un animal à un homme célèbre, réel ou légendaire : ainsi, le « protozohercule », ou le « calamarcelproust ». Il s'inscrit à la suite d'une série de poésies de l'Oulipo, dont Hervé Le Tellier est membre, et publiées dans La Bibliothèque oulipienne : ainsi, les Sardinosaures & Cie, de Jacques Roubaud et Olivier Salon (n° 146), et Les animaux d'amour, de Paul Fournel (n° 147).

Dans l'« annexe », les deux auteurs se décrivent sous les noms d'« éphemhervéletellier » et de « bouledogorce ».

Lien externe

[modifier | modifier le code]


Sonates de bar

[modifier | modifier le code]

Sonates de bar
Auteur Hervé Le Tellier
Pays Drapeau de la France France
Genre Nouvelles
Éditeur Seghers
Collection Mots
Lieu de parution Paris
Date de parution 1991
Illustrateur Yoko Ueta
ISBN 2-232-10347-1

Sonates de bar est un recueil de courts textes (de deux pages chacun) d'Hervé Le Tellier publié chez Seghers en 1991 puis en 2001 aux éditions Le Castor astral. Pour publier son permier livre[1], il rassemble un ensemble de petites nouvelles écrites pour un hebdomadaire parisien, L'Événement du jeudi[2],[3]. Elles y furent publiées entre 1985 et 1987.

L'édition actuelle est illustrée par des gouaches et aquarelles de la peintre Yoko Ueta[4].

Les Sonates mettent en scène la vie d'un petit bar de quartier. Chaque court récit, d'exactement 2 000 signes[5],[6], correspond à un événement ou un moment en particulier et le titre de chacun d'eux est le nom d'un cocktail que le personnage principal, le barman Jay H. March, sert au client de chaque récit.

L'une de ces nouvelles est un hommage au mathématicien Paul Erdős que l'auteur avait rencontré peu avant la mort du chercheur.

Une sélection de ces textes est adaptée en spectacle par une troupe québécoise[7],[8] en 1998.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Hervé Le Tellier, écrivain oulipien qui signe un nouveau roman, est au micro d’Arnaud Laporte pour un entretien au long cours autour de son processus de création. », sur France Culture (consulté le ).
  2. Laura Berny, « Hervé Le Tellier, l'écrivain et ses doubles », sur Les Échos, .
  3. « « Sonates de bar » d'un Oulipien », sur La Dépêche (consulté le ).
  4. « Yoko Ueta », sur Roanne de Saint Laurent (consulté le ).
  5. Richard Gaitet, Hervé le Tellier, un écrivain au travail, Points, coll. « Bookmakers », , 144 p. (EAN 9782757898826).
  6. Virginie Tahar, « Hervé Le Tellier : “ Une sorte de mise en garde permanente sur ce qu’est la réalité. ” », sur L'Intermède, (consulté le ).
  7. « Sonates de bar », sur Rappels (consulté le ).
  8. « Sonates de bar », sur BAnQ (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]


Zindien
Auteur Hervé Le Tellier
Pays Drapeau de la France France
Genre Poésie
Éditeur Éditions Syllepse
Lieu de parution Paris
Date de parution 1999
Illustrateur Henri Cueco
Nombre de pages 66
ISBN 2-91316-512-5

Zindien est un recueil de poésie d'Hervé Le Tellier publié en 1999 aux éditions Syllepse (ISBN 2-91316-512-5), et réédité, dans une version augmentée, aux éditions du Castor astral en 2009.

Composé de deux parties, Zindien, et Maraboulipien, dédié à son fils[1], alors âgé de cinq ans, l'ouvrage rassemble des poésies obéissant à des contraintes oulipiennes[2]. Les dessins de ce recueil sont du peintre Henri Cueco.

Ce recueil alterne jubilation et émotion, simplicité et virtuosité, sur fond de haïku et de transduction substantivale, il construit habilement un labyrinthe où chacun se perd pour mieux se retrouver.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Anne Coudreuse, « Quand la poésie tient à un fils… », sur Les Moments littéraire.
  2. Jacques Drillon, « Zindien » Accès libre, sur Le Nouvel Obs, (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]