Utilisateur:Jane Bingley/Brouillon
Amélioration de la page Architecture de l'information[modifier | modifier le code]
L'architecture de l'information (abréviée AI ou archinfo) est l'art d'exprimer un modèle ou un concept d'information utilisé dans des activités exigeant des détails explicites dans des systèmes complexes. Parmi ces activités, on retrouve notamment les systèmes de gestion de bibliothèque, les systèmes de gestion de contenu, la programmation Web, les bases de données, le développement, la programmation, l'architecture entreprise et l'ingénierie logicielle de systèmes critiques. L'architecture de l'information a plusieurs définitions qui, en divergeant et se recoupant à la fois, montrent la difficulté de cerner la discipline. De plus, sa signification est quelque peu différente selon les branches de l'informatique et des technologies de l'information qui l'emploient. Les points habituellement communs de ces définitions sont une conception structurelle des environnements partagés, des méthodes d'organisation et d'étiquetage des site Internet, intranet et des communautés en ligne ainsi que des moyens d'amener les principes de design et d'architecture dans l'univers numérique. Une des préoccupations centrales de l' architecture de l'information est l'expérience utilisateur. En effet, au centre de son raisonnement se trouve la « findability » : la possibilité pour un usager de trouver facilement l'information qui lui est nécessaire. L'architecte de l'information est en ce sens un cartographe[1].
L'architecture de l'information relève de la création de dispositifs informationnels par une équipe pluridisciplinaire qui nécessite l'orchestration d'un manager. L'architecte de l'information peut être ce manager[2].
Historiquement le terme "architecture de l'information" est attribué à Richard Saul Wurman (en). Wurman voit l'architecture comme "used in the words architect of foreign policy. I mean architect as in the creating of systemic, structural, and orderly principles to make something work--the thoughtful making of either artifact, or idea, or policy that informs because it is clear.[3]"
Aujourd'hui encore l'architecture de l'information n'est pas un champ scientifique reconnu par la recherche. Le concept a émergé des pratiques et lui est encore fortement lié. L'AI intègre des dimensions scientifiques propres aux sciences de l'information et de la communication (dimension spatiale de l'information, question de l'accès à l'information électronique, organisation des connaissances), cependant, elle ne les renouvelle pas, tant au point de vue méthodologique qu'au point de vue conceptuel.[4]
Définitions[modifier | modifier le code]
Selon le site web de l'Information Architecture Institute, un organisme sans but lucratif qui cherche à rendre l'information mondiale plus claire et accessible[5], l'architecture de l'information « consiste [simplement] à décider comment arranger les parties de quelque chose de manière à le rendre compréhensible. [6]» Elle provient, dans une certaine mesure, des Sciences de l'information et des bibliothèques.
Richard Saul Wurman (en), créateur du terme, perçoit « l'architecture de l'information [comme] un processus de construction de sens et de l'espace dans le monde numérique et physique, où le caractère des artefacts et leur flux permanent créent des états d'incertitude qui doivent être neutralisés pour éviter une dégradation de l'expérience utilisateur.[7]» Ces deux définitions, bien qu'elles simplifient l'AI ou en ouvrent les possibilités et l'étendue, demeurent lacunaires.
Dans son Glossaire de l'Architecture de l'Information publié en mars 2000, Kate Hagedorn accole le terme d'Architecture de l'information à ceux d' architecture d'information ascendante (bottom-up), architecture d'information descendante (top-down) et enquête d'utilisateur et apporte une définition de quelques lignes: « L'art et la science d'organiser l'information pour aider les gens à répondre efficacement à leurs besoins d'information. L'architecture de l'information implique l'étude, l'analyse, la conception et la mise en œuvre. Top-down et bottom-up sont les deux principales approches pour le développement d'architectures d'information; ces approches s'informent mutuellement et sont souvent développées simultanément. [8]»
Plus récemment, elle est définie par Louis Rosenfeld, Peter Morville et Jorge Arango dans le manuel Information Architecture for the World Wide Web and Beyond en quatre temps, ce qui illustre la complexité de cette pratique qui avait été évacuée par l'IA Institute. Pour ces auteurs, il s'agit de: «
- La conception structurale des environnements d'information partagés;
- La synthèse des systèmes d'organisation, d'étiquetage, de recherche et de navigation dans les écosystèmes numériques, physiques et transversaux;
- L'art et la science de façonner les produits et les expériences d'information pour soutenir la facilité d'utilisation, de trouvailles et de compréhension;
- Une discipline émergente et une communauté de pratique axée sur l'introduction de principes de conception et d'architecture dans le paysage numérique.[9] »
Trois volets de l'AI[modifier | modifier le code]
Contexte[modifier | modifier le code]
Le contexte regroupe les besoins et les visées d'une entreprise ou d'un organisme qui recourt à l'architecture d'information. Celle-ci doit s'adapter à sa « mission, ses buts, sa stratégie, ses employés, ses processus et procédures, ses infrastructures physiques et technologiques, son budget et sa culture.[10] » En ce sens, le contexte rend l'AI unique. Toutefois, dans une optique de publicité ou de promotion de produits, elle doit également plus ou moins correspondre avec celle de ses compétiteurs. Ceux-ci ont, objectivement, souvent des contextes similaires et s'adressent au même public.
Contenu[modifier | modifier le code]
Le contenu correspond à l'ensemble des « documents, applications, services, schémas et métadonnées que les utilisateurs ont besoin d'exploiter ou de retrouver[11] » sur le site. Le contenu en lui-même va influencer l'organisation du site web, de la même manière qu'il conditionne l'organisation d'un livre, par exemple. Quel est le volume du livre? Faut-il une table des matières? Des chapitres? Un division en parties? Etc.
Utilisateurs[modifier | modifier le code]
Bien que les trois composantes soient essentielles, les utilisateurs, leurs préoccupations et leurs besoins sont à placer au centre de l'architecture d'information, puisque, sans atteindre le public cible, le travail effectué ne sert strictement à rien. Leurs préférences et leurs comportements peuvent être étudiés via des données récoltées en ligne ou en sollicitant leur avis. Il est important de connaître son destinataire avant toute chose.
Quatre composantes principales[modifier | modifier le code]
Système d'organisation[modifier | modifier le code]
Le système d'organisation repose sur la façon dont l'information est organisée et catégorisée. Il se divise en deux niveaux de rigueur et de précision, soit les schémas d'organisation, correspondant aux caractéristiques communes des éléments formant des regroupements, et les structures d'organisation, qui renvoient aux relations entre les groupes. Trois types de structures sont observables: la structure hiérarchique, basée sur une relation de type parent-enfant comme l'arbre généalogique, la classification des espèces ou le code Dewey, la structure en base de données, où les informations sont stockées, puis générées dynamiquement à partir d'une requête comme c'est le cas pour des fiches de produits ou des bottins téléphoniques et la structure hypertextuelle, qui fait appel à des liens entre plusieurs pages.[12]
Le système peut être exact ou ambigu, dépendamment si l'utilisateur prévu lors de la création de l'architecture d'information sait ce qu'il cherche ou non. Les systèmes alphabétique, chronologique et géographique sont des systèmes exacts. Des systèmes d'organisation par sujet, par tâches ou activités, selon l'auditoire ou basé sur une métaphore sont des systèmes ambigus. Généralement, le système d'organisation préconisé par les développeurs de sites web est une hybridation de plusieurs systèmes, ce qui donne un meilleur rendu.[13]
Système d'étiquetage[modifier | modifier le code]
Le système d'étiquetage consiste à identifier et nommer correctement les éléments d'information. Les étiquettes sont importantes dans la mesure où elles permettent à l'utilisateur de trouver rapidement (ou non) ce qu'il cherche, étant admis que le temps passé à fouiller en vain est l'un des éléments qui nuit grandement à une bonne expérience utilisateur. Parmi les différents types d'étiquettes, on retrouve les liens contextuels, sous forme de mots intégrés dans une phrase qui font un lien avec une autre page ou une autre section de la même page (Note: Ces liens sont omniprésents sur Wikipédia), les titres de section et sous-titres, qui décrivent le contenu qui suit, les options de navigation, dont le nom est on ne peut plus clair, les termes d'indexation, c'est-à-dire les mots-clés qui représentent du contenu à rechercher, et les icônes, qui représentent l'élément par une image.[14]
[modifier | modifier le code]
Il existe trois catégories de systèmes de navigation, soit le système de navigation incorporé, le système de navigation supplémentaire et les autres systèmes de navigation. Le système de navigation incorporé est composé de la navigation globale, qui correspond généralement au bandeau en haut de la page, qui demeure présent et identique sur tout le site, de la navigation locale, qui détaille les options d'une section précise, souvent horizontal et situé à gauche de l'écran, et de la navigation contextuelle, qui correspond aux liens dans ou après le texte, tel que la mention «Voir aussi...». Le système de navigation supplémentaire correspond au plan du site, à l'index et/ou au guide qui montre comment utiliser le site. Le fil d'Ariane, l'indicateur de progrès et les onglets sont aussi des éléments relatifs au système de navigation.[15]
Système de recherche[modifier | modifier le code]
La pertinence de l'ajout d'un système de recherche à l'intérieur du site web doit être évaluée en fonction de la quantité de contenu, l'efficacité des autres systèmes déjà en place, le temps et le savoir-faire requis pour développer un bon système de recherche, l'exploration des autres options et les préférences de l'usager. Le système de recherche n'apporte du support à l'utilisateur que si le site web est fragmenté ou très dynamique, si le système devient un outil d'apprentissage ou si l'utilisateur s'attend à en trouver un et à s'en servir. C'est pourquoi c'est la composante que l'on retrouve le moins fréquemment en architecture de l'information.[16]
Restes de la version précédente, à intégrer ou mettre aux ordures[modifier | modifier le code]
L'architecture de l'information est la catégorisation de l'information en une structure cohérente, de préférence compréhensible rapidement ou de manière intrinsèque par la plupart des gens. Cette catégorisation est généralement hiérarchique mais peut avoir d'autres structures, telles que concentrique, voire chaotique. Dans le contexte des systèmes d'information de conception, l'architecture de l'information se réfère à l'analyse et à la conception des données stockées par les systèmes d'information, en se concentrant sur les entités, leurs attributs et leurs interrelations. Elle se réfère à la modélisation des données pour une base de données individuelle et les modèles de données qu'une entreprise utilise pour coordonner la définition des données dans plusieurs bases de données distinctes. Le «modèle canonique de données" est appliqué à des technologies d'intégration comme une définition des données spécifiques passés entre les systèmes d'une entreprise. À un niveau supérieur d'abstraction, elle peut également se référer à la définition de magasins de données.
L'architecture de l'information est aussi définie par l'Information Architecture Institute[17] comme :
- La conception structurelle des environnements d'information partagée.
- L'art et la science de l'organisation et l'étiquetage des sites web[18], intranets, communautés en ligne et logiciels pour leur repérabilité et utilisabilité.
- Une émergence de pratique axée sur la mise en principe de design et d'architecture dans le paysage numérique.
La dimension de la construction du sens est une caractéristique énoncée par Richard Saul Wurman (en) et revalorisée par la nouvelle ère de l'architecture de l'information. "L'architecture de l'information est un processus de construction de sens et de l'espace dans le monde numérique et physique, où le caractère des artefacts et leur flux permanent créent des états d'incertitude qui doivent être neutralisés pour éviter une dégradation de l'expérience utilisateur"[19].
Index thématique sauvegardé[modifier | modifier le code]
Utilisateur:Jane Bingley/Index Thématique
Traduction de la page anglophone de Goodreads[modifier | modifier le code]
Adresse | www.goodreads.com |
---|---|
Commercial | Oui |
Écrit en | HTML |
Type de site | Livre |
Langue | Anglais |
Inscription | Gratuite |
Siège social | San Francisco, États-Unis |
Propriétaire | Amazon.com (depuis 2013) |
Créé par | Otis Chandler et Elizabeth Khuri |
Lancement | Janvier 2007 |
État actuel | Actif |
modifier | |
Goodreads est un site web de critiques et de notation de livres qui fonctionne selon un catalogage social fondé en décembre 2006 et lancé en janvier 2007 par Otis Chandler, II, un ingénieur informatique et entrepreneur, et Elizabeth Khuri.[20][21] Le site permet aux individus de faire des recherches dans sa base de données qui comprend des livres, des annotations et des critiques littéraires. Les usagers peuvent créer un compte pour enregistrer leurs lectures, ce qui génère un catalogue personnel et des listes de livres à lire. Ils ont également la possibilité de créer leurs propres clubs de lecture, des sondages, des blogs et de lancer des discussions.
En décembre 2007, le site comptait plus de 650 000 membres[22] et plus de 10 000 000 de livres avaient été ajoutés à la base de données.[23] En juillet 2012, le site a déclaré avoir 10 million de membres, 20 million de visites mensuelles, et 30 employés.[24] Le 23 juillet 2013, il a été annoncé sur le site web que le nombre d'usagers avait grimpé à 55 millions de membres, ce qui signifie qu'il avait doublé au cours des onze derniers mois.[25] Les bureaux du site sont situés à San Francisco.[26]
Le 28 mars 2013, Amazon déclare son acquisition de Goodreads pour un montant non divulgué.[27]
Histoire[modifier | modifier le code]
Le couple formé par Otis Chandler et Elizabeth Khuri crée Goodreads en 2006. La mission du site web est d'« aider les gens à trouver et à partager les livres qu'ils aiment... [et] à améliorer le processus d'apprentissage par la lecture à travers le monde.»[21] Goodreads s'adresse aussi à « ce que les éditeurs appellent le problème de la « découvrabilité » en guidant les consommateurs de l'époque du numérique à trouver des livres qu'ils pourraient avoir envie de lire.[28]
Au cours de sa première année d'opération, la compagnie a fonctionné sans aucune forme de revenu officiel. En décembre 2007, le site a reçu un financement estimé à 750 000$ de la part d'angel investors.[23] Ce financement a duré jusqu'en 2009, moment où Goodreads a reçu deux millions de dollars de True Ventures.[29] En octobre 2010, la compagnie a ouvert son interface de programmation, ce qui a autorisé les développeurs à accéder à ses classements et à ses titres.[30] Goodreads reçoit aussi une faible commission quand un utilisateur clique sur un livre à partir de son site pour l'acheter en ligne.[20]
En 2011, Goodreads acquiert Discovereads, un moteur de recommandations littéraire qui emploie des « algorithmes qui analysent quels livres les utilisateurs pourraient aimer en se basant sur les livres qu'ils ont déjà lus et aimés et sur les livres que d'autres utilisateurs aux goûts similaires ont aimés. » [20][31] Le site est en mesure de faire ces recommandations après qu'un usagé ait évalué 20 livres sur une échelle de 1 à 5 étoiles. Otis Chandler croyait que ce système serait supérieur à celui d'Amazon, puisque celui que ce dernier emploie inclue les livres qu'un usager a cherchés ou achetés comme cadeaux au moment où il détermine ses recommandations.[20][31] Later that year, Goodreads introduced an algorithm to suggest books to registered users and had over five million members.[32] Macy Halford, du journal The New Yorker a noté que l'algorithme n'était pas parfait, étant donné que le nombre de livres dont il avait besoin pour générer une recommendation parfaite était si grand que, « par le temps que j'en ai lu la moitié de ce qu'il fallait, mes préférences de lecture aurait changé et je devrais recommencer à zéro. »[33]
En octobre 2012, Goodreads annonce qu'il a atteint 11 millions de membres avec 395 millions de livres catalogués et plus de 20 000 clubs de lecture créés par ses utilisateurs.[34] Un mois plus tard, en novembre 2012, Goodreads avait surpassé 12 millions de membres, la base de membres ayant doublé en un an.[35]
En mars 2013, Amazon propose un arrangement pour acquérir Goodreads au cours du second trimestre de 2013 pour une somme non divulguée.[36][37][38] En septembre 2013, Goodreads a annoncé qu'il allait supprimer, sans avertissement, les critiques littéraires qui mentionnaient le comportement de l'auteur ou menaçaient l'auteur.[39]
En janvier 2016, Amazon annonce sur Shelfari.com qu'il fusionnera Shelfari avec Goodreads et fermera définitivement Shelfari. Pour préparer les membres de Shelfari au changement, Amazon publie sur Shelfari.com : «ANNONCE IMPORTANTE: Shelfari fusionne avec Goodreads. En apprendre davantage.»,[40] as well as links to a page titled "Read the FAQ",[41] instructions to "Download your data in a CSV file" (whose linked page is titled "Export Everything",[42]), and instructions to "Move to Goodreads" (whose linked page is titled "Export Invitation"),[43] leur laissant deux mois pour faire migrer leur contenu Shelfari vers Goodreads. Même si les discussions tenues sur Shelfari ne seront pas migrées, (étant donné qu'Amazon aurait eu besoin de la permission de tous les conversants pour pouvoir le faire), les membres sont prévenus : « vous pouvez sauvegarder vos propres données pour vos propres dossiers. »[44][40]
En avril 2016, Goodreads annonce que plus de 50 millions de critiques littéraires ont été mises en ligne ¸sur le site par les utilisateurs.[45]
Caractéristiques[modifier | modifier le code]
Découvertes littéraires[modifier | modifier le code]
Sur le site de Goodreads, les usagers peuvent ajouter des livres à leur bibliothèque personnelle, évaluer et critiquer des livres, voir ce que leurs amis et leurs auteurs préférées lisent, particper à des discussions ou joindre des groupes pour discuter d'une grande variété de sujets et recevoir des suggestions de prochaines lectures basées sur leurs critiques des livres qu'ils ont lus précédemment.[46] Une fois que les utilisateurs ont ajoutés leurs amis à leur profile, ils voient ce que ceux ont sur leur « étagères » (façon particulière à Goodreads de nommer les listes de livres lus ou à lire), leurs critiques, et peuvent commenter leurs pages. Goodreads comporte un système de notation allant de une à cinq étoiles, avec l'option d'accompagner l'évaluation par une critique littéraire. Le site fournit par défaut les « étagères » Lu, En cours de lecture et À lire, et l'opportunité de créer des étagères personnalisées pour catégoriser les livres de l'usager.[47]
Accès au contenu[modifier | modifier le code]
Les utilisateurs de Goodreads peuvent lire ou écouter un aperçu d'un livre sur le site grâce à Kindle Cloud Reader and Audible.[48] Goodreads offre également des quizzes et des trivia, des citations, des listes de lecture et des cadeaux ("free giveaways"). Les membres peuvent recevoir l'info-lettre, qui contient l'annonce de la parution de nouveaux livres, des suggestions, des entrevues accordées par des auteurs et de la poésie. Si un utilisateur a écrit un travail, celui-ci peut être joint au profil de l'auteur, qui inclus un blog de l'auteur.[49] Goodreads organise aussi des opportunités de rencontres hors-ligne, tels que des échanges de livres « dans la vraie vie » et des "literary pub crawls".[50]
Interaction entre les usagers[modifier | modifier le code]
Le site web facilite les interactions entre les lecteurs et les auteurs via les entrevues, les cadeaux, les blogs d'auteur et les informations du profil. Il y a aussi une section spéciale pour les auteurs ayant des suggestions pour la promotion de leurs œuvres sur Goodreads.com, visant à les aider à atteindre leur public cible.[51] En 2011, "dix-sept mille auteurs, incluant James Patterson et Margaret Atwood" utilisaient Goodreads de façon promotionnelle.[20]
Additionnellement, Goodreads est présent sur Facebook, Pinterest, Twitter, et autres sites de réseaux sociaux. [52][53][54] Relier un compte Goodreads avec un compte d'un autre réseau social comme Facebook active la possibilité d'importer des contacts qui ont aussi un compte Goodreads, ce qui accroît la liste d'amis. De plus, certains paramètres sont disponibles pour autoriser Goodreads à publier directement sur le second réseau social, ce qui informe, par exemple, les amis Facebook ce que l'utilisateur est en train de lire ou comment il a évalué un livre. Ce lien constant de Goodreads vers les autres réseaux sociaux permet à l'information de circuler et à la connexion entre les usagers et les autres individus présents sur le web de perdurer.[55]
L'Amazon Kindle Paperwhite (version 2) et la Kindle Voyage intègrent le réseau social Goodreads via un bouton d'interface utilisateur.[56]
Catalogue de données[modifier | modifier le code]
Les données de ce catalogue livresque ont été récoltes grâce à de grandes importations provenant de diverses sources de données fermées et ouvertes, incluant des auteurs auto-édités, Ingram,[57] Amazon (avant 2012 et après 2013),[58][59] Worldcat et la Bibliothèque du Congrès.[60]
Les bibliothécaires de Goodreads ont pour fonction d'améliorer l'information que l'on retrouve sur le site. Ils peuvent éditer les descriptions de livres, ajouter des éditions différentes du même livre ou une page couverture et travailler la biographie de l'auteur. Les membres de Goodreads peuvent postuler pour devenir des bibliothécaires volontaires après qu'ils aient ajouté 50 livres à leur profil. [61] Les bibliothécaires de Goodreads coordonnent le Groupe des Bibliothécaires de Goodreads.[62]
Les données de l'utilisateur deviennent la propriété de Goodreads[63] tout en restant disponibles via l'interface de programmation, ou API,[64] contrairement à d'autres projets similaires comme Open Library qui publie le catalogue et que les utilisateurs éditent comme open data.
Controverse sur les exigences d'Amazon[modifier | modifier le code]
En janvier 2012, Goodreads a cessé d'utiliser l'API publicitaire pour les livres d'Amazonmetadata (comme le titre, l'auteur, le nombre de pages) pour se tourner vers le grossiste Ingram.[65] Goodreads a senti que les exigences d'Amazon pour utiliser son API était trop contraignantes, et la combination d'Ingram, de la Bibliothèque du Congrès, et d'autres sources serait plus flexible. Cependant, certains utilisateurs étaient inquiets que les listes de livres qu'ils avaient lus et enregistrés se perdent. Mais Goodreads avait mis en place plusieurs solutions pour faciliter la transition et pour assurer qu'aucune donnée ne soit perdue dans le processus, même pour les titres qui étaient en danger de suppression, étant donné qu'ils étaient disponibles seulement sur Amazon, comme les éditions Kindle et les oeuvres auto-publiées sur Amazon.[65] En mai 2013, comme résultat de l'acquisition de Goodreads par Amazon, Goodreads a recommencé à utiliser les données d'Amazon.[66]
Compétition et critiques littéraires justes[modifier | modifier le code]
En 2012, Goodreads a reçu des critiques de ses usagés à propos de la validité et de la tonalité des critiques littéraires publiées sur le site; [67] plusieurs sites web et utilisateurs individuels déclarant que certaines critiques harcelaient et encourageaient des attaques contre les auteurs. Il a été critiqué également parce qu'il contenait des critiques littéraires positives de livres racistes, des citations racistes ou des utilisateurs visiblement suprémacistes blancs.[68][69] Goodreads a publié des balises pour les critiques littéraires en août 2012 dans le but de redresser la situation.[70] Plus tard, le nouveau propriétaire Amazon a réitéré cette politique et l'a durcie en ajoutant que toute critique contenant « une attaque ad hominem ou un commentaire hors-sujet » serait supprimée.[71] Plusieurs sources d'information ont rapporté l'annonce, notant les raisons commerciales d'Amazon pour ce mouvement:
« Lorsque les auteurs menaçaient une annulation de compte massive pour protester contre l'intimidation, bon nombre des utilisateurs qui ont commenté l'annonce menacent la même chose. Et bien que cela puisse sembler n'être rien de plus qu'un petit comportement de terrain de jeu entre les enfants qui, honnêtement, ne savent pas qui est le bon ou le méchant, gardez en tête que plusieurs détaillants de livres électroniques intègrent l'API Goodreads dans leurs pages de ventes, publiant efficacement les critiques de livres que plusieurs membres de la communauté Goodreads savent être faux, ce qui n'est rien de plus qu'un acte de vengeance contre un auteur; les ventes dans le monde réel ont été réalisées parce que les consommateurs se sont fiés à ces critiques littéraires. »
— Mercy Pilkington, Good E-Reader News[72]
Concernant l'acquisition de Goodreads par Amazon en 2013, The NY Times a dit que « Goodreads était un rival à Amazon en tant que lieu de découverte littéaire » et que cet achat « consolidait le pouvoir d'Amazon de déterminer quel auteur avait droit à une exposition pour son travail ».[73] Certains auteurs, toutefois, ont cru que l'achat signifierait que « le meilleur endroit pour discuter des livres rejoignait le meilleur endroit pour acheter des livres ».[73]
Goodreads Choice Awards[modifier | modifier le code]
Le Goodreads Choice Awards est un programme de récompense annuel, lancé pour la première fois sur Goodreads en 2009. Les usagés sont en mesure de voter pour les livres que Goodreads a nominés, et peuvent aussi nominer des livres de leur choix, publiés au cours de la dernière année. La majorité des livres que Goodreads nomine lui-même sont écrits par les Auteurs de Goodreads. La ronde finale des votes détermine les 10 meilleurs livres provenant de 20 catégories.[74]
Gagnants[modifier | modifier le code]
Lauréats multiples[modifier | modifier le code]
Plusieurs auteurs ont gagné plus d'une fois le Goodreads Choice Awards ou ont reçu le même prix plusieurs années. Le tableau ci-contre les présente :
(Listed by number of wins, then alphabetically by surname)
Number of wins | Author | Winning categories |
---|---|---|
6 | Rick Riordan | Meilleur Jeunesse (2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016) |
5 | Stephen King | Meilleure Science-Fiction (2011), Meilleur Fantastique (2012), Meilleure Horreur (2013), Meilleur Mystère & Suspense (2014, 2016) |
Veronica Roth | Meilleur Livre (2011), Meilleur Fantastique & Science-Fiction Jeune Adulte (2011, 2012, 2013), Meilleur Auteur Goodreads (2012) | |
4 | Suzanne Collins | Meilleur Livre (2009, 2010), Meilleure Série Jeune Adulte (2009), Meilleur Fantastique Jeune Adulte (2011) |
Neil Gaiman | Meilleur Fantastique (2013, 2015), Meilleur Roman Graphique (2009), Meilleur Illustré (2009) | |
3 | Pierce Brown | Meilleur Nouvel Auteur Goodreads (2014), Meilleure Science-Fiction (2015, 2016) |
J. R. Ward | Meilleure Romance (2010, 2011, 2013) | |
2 | Cassandra Clare | Meilleur Auteur Goodreads (2011), Meilleur Fantastique & Science-Fiction Jeune Adulte (2014), |
Drew Daywalt and Oliver Jeffers | Meilleur Illustré (2013, 2015) | |
Ree Drummond | Meilleures Recettes (2012, 2015) | |
Diana Gabaldon | Meilleure Romance (2009, 2014) | |
Deborah Harkness | Meilleur Paranormal (2012), Meilleur Fantastique (2014) | |
Charlaine Harris | Meilleur Fantastique (2009), Meilleur Paranormal (2010) | |
Colleen Hoover | Meilleure Romance (2015, 2016) | |
Jeff Kinney | Meilleur Jeunesse (2009, 2010) | |
Stieg Larsson | Meilleur Mystère & Suspense (2009, 2010) | |
Sarah J. Maas | Meilleur Fantastique Jeune Adulte & Science-Fiction (2015, 2016) | |
Rainbow Rowell | Meilleure Fiction (2014), Meilleure Fiction Jeune Adulte (2013) | |
J. K. Rowling | Meilleure Fiction (2012), Meilleur Fantastique (2016) | |
Rebecca Skloot | Meilleure Non-fiction (2010), Meilleur Nouvel Auteur Goodreads (2010) | |
Mo Willems | Meilleur Illustré (2014, 2016) |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
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- (en)"Information Architecture for the World Wide Web and Beyond" by Louis Rosenfeld, Peter Morville & Jorge Arango. O’Reilly, 2015, p.116-127.
- (en)"Information Architecture for the World Wide Web and Beyond" by Louis Rosenfeld, Peter Morville & Jorge Arango. O’Reilly, 2015, p.104-115.
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- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Goodreads » (voir la liste des auteurs).
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