Troussey
Troussey | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs |
Maire Mandat |
Alain Guillaume 2020-2026 |
Code postal | 55190 |
Code commune | 55520 |
Démographie | |
Population municipale |
477 hab. (2020 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 42′ 12″ nord, 5° 42′ 08″ est |
Altitude | Min. 235 m Max. 350 m |
Superficie | 17,23 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vaucouleurs |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Troussey est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Troussey est un village-rue typique de la vallée de la Meuse, situé entre Void et Pagny-sur-Meuse.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Troussey se trouve au bord de la meuse. La branche nord du canal de l'Est rejoint le canal de la Marne au Rhin à Troussey.
Il existe un barrage sur la Meuse entre Pagny-sur-Meuse et Troussey, qui alimentait une petite centrale hydro-électrique fournissant en électricité les deux villages, devenue par la suite une fabrique de pains de glace[1]. Il y a encore deux autres barrages sur la Meuse, l'un à hauteur du village et l'autre au pont-canal Mazagran, sur lequel coule le canal de la Marne au Rhin.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Troussey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,4 %), forêts (27,3 %), prairies (26,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), zones urbanisées (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Selon la légende, Dagobert aurait fondé cette localité en 720. Des documents, rédigés par Charles le Gros en 885 et par Charles le Simple en 922, mentionnent son église.
Le trésor de Troussey, enfoui en 304, a été découvert en 1987-1988, dans la zone où se trouvait l'ancien village de Dommartin aujourd'hui disparu sur la voie romaine secondaire entre Sorcy-Saint-Martin et Boucq. Il est constitué de 5860 monnaies romaines d'argent et de bronze contenues dans deux vases.
Avant 1790, Troussey faisait partie du Toulois et était rattaché au diocèse de Toul.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2020, la commune comptait 477 habitants[Note 3], en augmentation de 10,16 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
École primaire publique.
Économie[modifier | modifier le code]
La spécialité du village est la culture de la Pomme de terre. Plusieurs fêtes de la pomme de terre eurent lieu dans le village en 1991, 1993, 1996 et 1999, qui attirèrent une foule très nombreuse à chaque fois. Un habitant a créé un petit musée de la pomme de terre dans son grenier, qu'il est possible de visiter (Ferme Laurent, 32 bis rue du Petit-Bout).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Laurent, de style roman-ogival, transformée en forteresse en 1585, avec des murs percés de meurtrières, est classée aux Monuments Historiques depuis le 20/01/1989[14]. Elle possède deux autels latéraux, l'un dédié à la Vierge Marie au sud, l'autre dédié à saint Nicolas au nord.
- Derrière l'église une reproduction de la grotte de Massabielle avec un vrai morceau de rocher ramené de Lourdes.
- Au cimetière la pietà de l'ossuaire.
Mémorials et croix[modifier | modifier le code]
- Le monument aux morts, qui rappelle le souvenir des soldats qui sont morts à la guerre de 1914-1918. Il est situé près de la mairie. Il est fait en granit. Sur le monument, sont inscrits les noms et prénoms des personnes du village morts pendant la Première Guerre mondiale et même à la Seconde Guerre mondiale (1940-1945). Chaque année, le , est organisée une cérémonie au cours de laquelle les habitants du village rendent hommage à ces poilus morts pour la France.
- Dans l'église, un monument aux morts paroissial formé de plaques autour d'un calvaire.
- Sur un mur de la mairie, au coin de la place de l'église, une plaque commémorant l'accueil que des Alsaciens évacués ont trouvé à Troussey en .
- Plusieurs croix monumentales sculptées en pierre, dont la plus belle est la croix très ouvragée sur la place de l'église.
- Le pont-canal Mazagran actuellement en service est un ouvrage moderne en béton datant de l'année 1969. Juste à côté, on peut encore voir une travée en forme d'arche du pont-canal en pierre d'origine, le reste ayant été démoli. Celui-ci avait déjà été détruit par la résistance française en 1943 et réparé. Juste à côté se trouve une station de pompage permettant de maintenir le niveau d'eau dans le canal.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes de la Meuse
- Pagny-sur-Meuse
- Void-Vacon
- Liste des monuments historiques de la Meuse
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Les élus de la Meuse
- « Troussey sur le site de l'Insee »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références[modifier | modifier le code]
- témoignage oral d'un ancien du village
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nancy », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Eglise Saint-Laurent », notice no PA00106643, base Mérimée, ministère français de la Culture.