Bovée-sur-Barboure
Bovée-sur-Barboure | |
Le monument « vive labevr ». | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs |
Maire Mandat |
Dominique Leroux 2020-2026 |
Code postal | 55190 |
Code commune | 55066 |
Démographie | |
Gentilé | Bovéens [1] |
Population municipale |
129 hab. (2020 ![]() |
Densité | 9,6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 38′ 43″ nord, 5° 30′ 45″ est |
Altitude | 350 m Min. 294 m Max. 393 m |
Superficie | 13,37 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vaucouleurs |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Bovée-sur-Barboure est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Villes aux alentours de Bovée-sur-Barboure : Broussey-en-Blois, Méligny-le-Petit, Méligny-le-Grand, Marson-sur-Barboure, Ménil-la-Horgne, Mauvages, Naives-en-Blois, Reffroy, Sauvoy, Villeroy-sur-Méholle.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Bovée-sur-Barboure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,8 %), forêts (27 %), prairies (8,1 %), zones urbanisées (2,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Avant 1790, Bovée faisait partie du Toulois (bailliage et présidial de Toul). Était rattaché au diocèse de Toul.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2020, la commune comptait 129 habitants[Note 2], en diminution de 17,83 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- La voie romaine Nasium (Naix-aux-Forges) - Toul suivait la vallée de la Barboure, via Boviolles, Marson, Reffroy puis passait au sud de Bovée, puis près de Broussey-en-Blois, Sauvoy et se dirigeait vers Saint-Germain-sur-Meuse (Travia) où elle franchissait la Meuse sur un pont de pierre dont il subsistait encore quelques vestiges au XIXe siècle. De là elle rejoignait Toul en traversant le bois de Saint-Germain, passait par la ferme de Savonnières (à Foug) et par Ménilot. On a trouvé au sud de Bovée des substructions antiques de caractère romain, des aqueducs, des fragments de tuiles à rebords et de briques, des tombeaux avec armes, des monnaies romaines, dont une en or. Ce chemin est aussi appelé « chemin de la Pucelle » car selon la tradition, Jeanne d'Arc aurait suivi cette route pour se rendre à Chinon y offrir ses services à Charles VII. À Bovée-sur-Barboure, on a érigé un monument avec une statue de Jeanne d'Arc au bord de la voie romaine, sur lequel figure la devise attribuée à Jeanne d'Arc : « VIVE LABEUR! » et le blason avec deux fleurs de lys d'or, et une épée la pointe en haut féruë en une couronne.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Paul Hutin-Desgrées (1888-1975), député et directeur fondateur du quotidien Ouest-France, né dans le village.
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.habitants.fr/meuse-55
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.