Tourisme au Cameroun

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Tourisme culturel

L'industrie touristique camerounaise est très peu développée. On estime que moins d'un million de touristes visitent le Cameroun chaque année, c'est pourquoi le Cameroun ne fait pas partie des « destinations touristiques » au sens de l'organisation mondiale du tourisme.

Histoire[modifier | modifier le code]

Un Office national du tourisme est créé dès 1960, dans la foulée de l'indépendance[1], renommé « Commissariat général au tourisme » en 1970, puis « Délégation générale au tourisme » en . Un timbre lui a été dédié en 1965[2].

Poids du tourisme dans l'économie[modifier | modifier le code]

L'Akwa Palace, un hôtel de Douala.

En 2008, le tourisme devrait contribuer à environ 1,5 % du PIB[3], contre 2,4 % en 2005[4]. Le secteur touristique devrait employer directement, en 2008, 48 000 personnes soit 1,3 % des salariés (132 000 personnes avec les emplois induits).

Obstacles au développement du tourisme[modifier | modifier le code]

Selon la presse et le gouvernement, les principaux obstacles au développement du tourisme au Cameroun seraient[5],[6],[7],[8] :

  • le coût des vols et l'éloignement géographique des pays riches ;
  • le manque de fiabilité de la compagnie nationale (Camair-co) ;
  • la difficulté d'obtenir des visas ;
  • les tracasseries policières et douanières ;
  • le déficit de capacités hôtelières ;
  • l'absence d'aménagement sur les sites susceptibles de recevoir des touristes ;
  • le déficit de promotion de la destination ;
  • les problèmes de sécurité.

Position des pouvoirs publics[modifier | modifier le code]

Le gouvernement a annoncé son intention de développer ce secteur économique qu'il juge stratégique. Les autorités pensent que le pays possède des atouts touristiques, notamment géographiques et folkloriques, même si les obstacles identifiés restent importants, que ce soit au niveau des transports, de la sécurité, de la corruption ou du manque d'infrastructure.

En 1997, le président Paul Biya plaçait le tourisme en 5e priorité de son programme électoral[9].

De nombreux organismes ad hoc de promotion du tourisme ont été créés, comme le comité national du tourisme, l'office de tourisme du Cameroun en Europe[10], ou encore le compte d’affectation spéciale pour le développement et le soutien de l’activité touristique.

Touristes[modifier | modifier le code]

En 2005, le Cameroun aurait accueilli 411 000 touristes selon les autorités. Selon l'organisation mondiale du tourisme, le Cameroun aurait accueilli 190 000 touristes étrangers en 2004[11].

Origines géographiques des touristes étrangers en 2001[12] :

Nationalité 1997 1998 1999 2000 2001 2006[13]
CEMAC 4 462 24 601 16 888 63 524 74 714 108 081
Autres pays africains 31 793 43 693 39 024 42 533 36 505 47 234
Allemands 744 58 309 659 788 NC
Français 1 331 386 1 112 1 927 1 895 56 358
Britanniques 866 64 557 518 220 NC
Italiens 402 187 269 321 371 NC
Suédois 364 6 148 14 11 NC
Belges 96 19 81 127 140 NC
Russes 6 16 15 197 271 NC
Hollandais 65 15 55 271 203 NC
Suisses 263 68 125 593 149 NC
Autres Européens 320 193 173 1 602 600 NC
Américains 423 37 177 253 573 NC
Canadiens 153 16 72 81 132 NC
Moyen - Orientaux 16 21 13 52 111 NC
Asiatiques 402 87 172 141 430 27 578
Divers ... ... 230 ... ... NC
Total 41 706 69 467 59 420 112 813 117 113 NC


Quelques sites touristiques[modifier | modifier le code]

Région de l'Adamaoua[modifier | modifier le code]

Le lac de N'Gaoundaba près de Ngaoundéré

Région du Centre[modifier | modifier le code]

Le musée national.

Région de l'Est[modifier | modifier le code]

Parc national de la Lobéké

Région de l'Extrême-Nord[modifier | modifier le code]

Région du Littoral[modifier | modifier le code]

Le palais des rois Bell, « pagode » de Douala.

Plage de yoyo à mouanko, L'île de manoka, Réserve de Douala Édéa.

Région du Nord[modifier | modifier le code]

Région du Nord-Ouest[modifier | modifier le code]

Région de l'Ouest[modifier | modifier le code]

Le mont Mbapit
  • Sultanat de Foumban, capitale du pays bamoun (palais du sultan (1917), musée de Foumban) ;
  • Les chefferies traditionnelles ;
  • Le Centre climatique de Dschang ;
  • Les chutes de Mami Wata à Dschang ;
  • Les chutes de la Moakeu, près de Bafang ;
  • Les chutes de la Mifi ;
  • le massif du Mont Mbapit, où se trouve un lac de cratère ;
  • la région de Baham.

Région du Sud[modifier | modifier le code]

Les chutes de la Lobé.

Région du Sud-Ouest[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

  • Engelbert François Essono, Tourisme et culture au Cameroun à l'ère de la mondialisation, Presses de l'Impr. Saint-Paul, Yaoundé, 2001, 191 p.
  • Roger Onomo Etaba, Le tourisme culturel au Cameroun, L'Harmattan, 2009, 123 p. (ISBN 9782296098954)
  • Simon-Pierre Handy, Le tourisme au Cameroun : réalités et rôle dans le développement économique et régional, Université de Provence, Aix-en-Provence, 1992, 2 vol., 569 p. (thèse)
  • Holiday's Cameroon, Le développement de l'industrie du tourisme au Cameroun. À la découverte de l'Afrique en miniature, L'Harmattan, 2011, 136 p. (ISBN 9782296468306)
  • Nicole Mainet-Delair, Les aspects géographiques du tourisme au Cameroun, Université Bordeaux 3, 2 vol., 268 + 85 p. de pl. (thèse de 3e cycle)

Guides pratiques[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]