TDF

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TDF
logo de TDF

Création
Dates clés 1987 : transformation en SA
1991 : entrée dans le groupe France Télécom
2004 : changement de dénomination : TéléDiffusion de France devient TDF
Fondateurs État français
Personnages clés Jean Autin, Olivier Huart
Forme juridique Société anonyme
Slogan « Relier partout, plus vite »
Siège social Montrouge
Drapeau de la France France
Direction Olivier Huart[1]
Actionnaires Brookfield Infrastructure Group (45 %)
APG Asset Management N.V., PSP Investment et Arcus Infrastructure Partners (45 %)
Crédit Agricole Assurances (10 %)
Activité Diffusion télévision et radio, services aux opérateurs télécoms, prestations multimédias
Produits Distribution de contenus vidéo, audio et données
Filiales Arkena, Mediamobile,MMD (Monaco)
Effectif 1944 employés
Site web tdf.fr

Chiffre d'affaires 713 millions € (2015)

TDF (pour TéléDiffusion de France mais officiellement renommé TDF en 2004) est une entreprise du secteur numérique et audiovisuel possédant une plateforme hertzien multi-formats et multi-supports pour gérer et distribuer les contenus vidéo, audio et les données de ses clients vers tous types de récepteurs. Diffuseur et concepteur historique français de réseau télécoms, TDF se place aujourd'hui dans le sillon des nouvelles technologies numériques : TNT connectée, vidéo à la demande, télévision de rattrapage, RNT, médias sur le web, points hauts, toits terrasses, connexions ultra haut débit, datacenters… . Ses filiales lui permettent de s'impliquer dans des domaines tiers tels que la radio numérique, la diffusion web, l'information trafic en temps réel...

TDF est la marque légale de l'entreprise depuis 2004 ; auparavant, le nom était TéléDiffusion de France (mais le sigle TDF était également utilisé).

Ses clients principaux sont :

  • Les chaînes de télévision (diffusion numérique auparavant: analogique ),
  • Les stations de radio (diffusion analogique et numérique, traitement du son…) ;
  • Les opérateurs de téléphonie mobile (prestations d’accueil sur site, datacenters, de maintenance, de mesures…).

Historique

TéléDiffusion de France (1975-1987)

En 1975[2], l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) est divisée en :

Formé à partir du regroupement de la régie de diffusion et de la direction de l'action technique de l'ancien Office, l'organisme chargé de la diffusion prend le nom de TéléDiffusion de France appelé couramment TDF. À sa naissance, TDF est dotée d'un réseau de liaisons hertziennes long de 38 000 km et d'un important parc immobilier.

Dès le , TéléDiffusion de France hérite du principal chantier en cours des services technique de l'ancien Office : terminer l'installation du Réseau TV-3 (FR3). À la fin de 1975, TDF lance le chantier du nouveau Réseau TV-1 en 625 lignes SECAM (TF1 Couleur) sur la bande UHF qui aura coûte 400 millions de Francs Français à TéléDiffusion de France. En radiodiffusion, TéléDiffusion de France termine l'installation des émetteurs FM de Radio France, tout en intervenant, à partir de 1977, contre l'arrivée des nouvelles radios « pirates ». En application de la loi qui pose le principe d'un monopole d'État (contourné par les radios dites « périphériques » qui émettent en dehors du territoire national), TéléDiffusion de France est chargée du brouillage et du contrôle du spectre hertzien de la Modulation de Fréquence sur le sol français.

La politique menée en 1977 par l'Établissement public de diffusion et projetée en 1978 est particulièrement caractérisée par la continuité dans la réalisation des objectifs décidés antérieurement et qui sont pour l'essentiel les suivants :

  • achèvement en 1977 du programme de mises en service d'émetteurs nouveaux du troisième réseau de télévision.
  • poursuite de la résorption progressive des zones d'ombre.
  • continuation du programme de coloration par duplication du premier réseau de télévision.
  • amélioration des conditions d'écoute dans le Sud-Est et la Corse, en radiodiffusion sonore en modulation d'amplitude.
  • poursuite des programmes de couverture en radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.

Depuis le début de l'année 1977. 9 émetteurs ont été mis en service sur le réseau FR3 :

  • Chaumont (Chalindrey), le 15 mars
  • Morteau ( Montlebon). le 31 mars
  • Autun ( Bois-du- Roi) , le 19 avril
  • Chartres ( Montlandon ). le 7 mai
  • Ajaccio (Coti Chiavari). le 18 juin
  • Bastia ( Serra di Pigno ) le 18 juin
  • Porto-Vecchio ( Col de Mela), le 30 juin
  • Corte ( Antisanti), le 1er août
  • Champagnole (Le Bulay). le 31 août.

Au cours du mois de septembre 1975, le Gouvernement a décidé que la coloration de la première chaîne se ferait par duplication du premier réseau et approuvé le projet de réalisation qui prévoit l'échelonnement des mises en service de fin décembre 1975 à décembre 1983. Jusqu'à présent le programme s'est déroulé selon les prévisions initiales tant sur le plan des autorisations d'engagement que des mises en service des émetteurs, toutefois des rabais importants obtenus auprès des fournisseurs ont permis d'anticiper des commandes d'achat d'émetteurs. Il serait donc possible d'accélérer dans une certaine mesure, à partir de 1978. le programme des réalisations de façon à avancer substantiellement la date d'achèvement de ce réseau. Le projet d'accélération a été soumis aux Autorités de tutelle. Le montant des engagements prévus dans le projet de budget pour 1978 s'élève à 85.65 millions de francs. En 1977. Sont inscrits 78.43 millions de francs.

Au début de l'année 1977. 8 émetteurs sont mis en service sur le réseau 1 Bis TF1 :

Quant aux réseaux de modulation de fréquence, il faut souligner l'installation de nouveaux émetteurs à Verdun, Mende et Vittel.

Dans le but d'améliorer et de compléter la desserte de l'émetteur ondes longues d'Allouis dans le Sud-Est et en Corse où la réception s'est dégradée depuis la mise en service. à Roumoules (Alpes-de-Haute Provence), du nouvel émetteur ondes longues de Radio Monte-Carlo à Roumoules, trois grandes opérations d'équipement sont menées par TDF. Deux opérations sont en cours de réalisation, il s'agit :

  • de la mise en place d'un nouvel émetteur onde moyenne de 600 kilowatts (deux fois 300 kilowatts couplés) à Marseille Réaltor. le premier émetteur de 300 kilowatts sera mis en exploitation en novembre 1977. le second devant être mis en service au cours du premier trimestre 1978.
  • du programme d'équipement de la Corse en ondes Moyennes entre 1976 et 1979 et qui comporte :
    • Deux émetteurs de 20 kilowatts et 40 kilowatts à Ajaccio
    • Deux émetteurs de 20 kilowatts à Bastia
    • Deux émetteurs de 20 kilowatts dans la région de Porto-Vecchio (qui ne seront jamais activés).
    • Deux émetteurs de 20 kilowatts dans la région d'Aléria (qui ne seront jamais activés).

Ces 2 émetteurs diffusent les programmes de France Inter et de France Culture

Fin 1976, des émetteurs de 20 kilowatts à Ajaccio et à Bastia ont été installés à la place des émetteurs de 8 kilowatts. En 1978, il est prévu la mise en service des deuxièmes émetteurs de 40 kW d'Ajaccio et de 20 kilowatts de Bastia. La troisième opération concerne la création d'un émetteur onde moyennes sur la Côte d'Azur, pour laquelle la recherche d'un emplacement favorable est en cours. Dans l'hypothèse où un site d'implantation serait définitivement retenu il conviendrait d'inscrire ultérieurement, une dotation au projet de budget pour 1978.

Avec l'arrivée de la gauche au pouvoir en mai 1981 se développe une situation favorable à la multiplication des « radios libres ». La première loi (Radio Libre) du 9 novembre 1981 (no 81-994)[3] proclame cette liberté. La deuxième loi (sur la Radio Libre) du 29 juillet 1982 (no 82-653)[4] proclame cette « liberté audiovisuelle » et tente de l'encadrer (donc de la restreindre, au vu de la quantité limitée de fréquences disponibles, notamment dans la bande FM). Ces changements sont accompagnées de la création du FSER (Fonds de soutien à l'expression radiophonique).

Le gouvernement Mauroy décide la reconversion de l'ancien Réseau TV-1 819 lignes sur la bande VHF que TDF est chargé de transformer en Réseau TV-4 au standard 625 lignes pour la diffusion d'une nouvelle chaîne de télévision, qui est attribué sur décision personnelle de François Mitterrand au groupe Havas, pour la création de Canal+, le 4 novembre 1984.

Édifiée de 1982 à 1986 sur la commune des Lilas pour prendre le relais des Buttes-Chaumont, la tour de Romainville constitue, sur le plan de son architecture comme sur celui de nombreuses activités qu’elle abrite, un symbole spectaculaire de l’adaptation continue de TDF aux défis techniques.

TDF se dote d’un nouveau centre de recherche dans le domaine de la radiodiffusion. Il va permettre de compléter le potentiel de recherche dont disposait l’établissement public au Centre d’études et de recherche d’Issy-les-Moulineaux (Cerim) et celui qu’il partageait avec le CNET au CCETT, à Rennes. Après avoir envisagé plusieurs sites, c’est à Metz que TDF décida, en avril 1984, d’implanter le nouveau centre, baptisé, Centre d’études et de recherche de Lorraine (Cerlor).

Étroitement associée au Plan Câble lancé en janvier 1984, TDF put mettre ses compétences au service de nouveaux partenaires, particulièrement dans le domaine des études préalables et de la construction de têtes de réseau.

En mai 1986 TéléDiffusion de France diffuse les 4 radios périphériques RTL, Europe 1, RMC et Sud Radio sur ses émetteurs mais aussi les deux nouvelles chaines que le Gouvernement Fabius vient d'attribuer à La Cinq et à TV6 (France) qui disparaît en 1987 au profit de M6

TDF SA (1987-2004)

En juin 1987, TéléDiffusion de France change de statut et devient une société anonyme[2], afin de supprimer le financement de TDF par une partie de redevance audiovisuelle, et permettre à la société de s'ouvrir à des investisseurs privés. Cette rupture succède à l'adoption d'une démarche commerciale vers 1983-1984, mais est due à la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, dite « loi Léotard » (qui aboutira à la CNCL puis à la création du CSA).

En 1991, le groupe France Télécom détient 100 % du capital de TéléDiffusion de France SA, et associe à partir de 1996 ses activités avec celle de Globecast au sein de la Division des entreprises audiovisuelles.

L'inauguration de la 1re antenne Alliss en 1993 avec le 1er système avec émetteur intégré baptisé « Volga » pour RFI.

Plus souple et plus économique, le nouveau système symbolisait la collaboration réussie d’un industrie (Thomson), d’une société de radio (RFI) et d’un opérateur de réseau (TDF) pour répondre à un mission d’intérêt générale : développer l’action radiophonique internationale de la France. Le programme Alliss s’est achevé en 1997 avec la réalisation de 12 antennes.

Elles améliorent la réception et apportent à la diffusion ondes courtes puissance, précision et souplesse d’utilisation.

Le 26 avril 1999, TDF a démarré, en clair, la diffusion du multiplex occupé par France Télévision, avec le programme national de France 2, le programme de France 3 dans son édition régionale de Rennes, le programme "France 3 Ouest" et bientôt le programme France 2.2.

 Le 21 avril 1999, Arte/La Cinquième a signé avec TDF le protocole d'expérimentation pour la plate-forme Bretagne. Arte/La Cinquième occupera donc un multiplex à partir de septembre 1999 et pourra ainsi tester ses programmes et services en numérique terrestre.

Le 21 avril 1999, TDF a débuté la diffusion du multiplex de TF1 sur la plate-forme Bretagne avec les programmes en clair   TF1, TF116/9ème, Odyssée et LCI.

Le 20 avril 1999, le CSA a accordé à TDF l'autorisation de diffusion d'un deuxième multiplex sur la plate-forme Bretagne. TF1 et France Télévision occuperont ainsi, pour une durée de trois mois, un multiplex chacun.

Le 16 mars 1999, le CSA a accordé à TDF un prolongement, pour 9 mois, de l'autorisation de diffusion du premier multiplex sur la plate-forme Bretagne.

Le 19 février 1999, France 2 et France 3 ont signé deux protocoles d'accord pour des expérimentations sur le deuxième multiplex. Ces dernières devraient débuter courant avril, une fois toutes les autorisations délivrées. Outre les programmes de France 2 et France 3 Satellite, ce multiplex diffusera France 2.2 (certains programmes de France 2 à des heures décalées) ainsi qu'une compilation des programmes régionaux de France 3. Il servira également à expérimenter Teleweb, le service de vidéo à la demande de France 3.

Le 2 février 1999TF1 a signé un protocole afin de mener des expérimentations sur la plate-forme. Le multiplex diffusé comprend les 5 programmes suivants : TF1, TF1 16/9, LCI, Odyssée, Shopping Avenue.

Le 14 septembre 1998, TDF a lancé la première expérimentation en taille réelle de télévision numérique terrestre à Rennes. Le signal de démarrage a été donné depuis Paris par la Ministre de la Culture et de la communication, Catherine Trautmann, le secrétaire d’Etat à l’Industrie et Bruno Chetaille.

En 2002, France Télécom cède TéléDiffusion de France SA à un consortium privé, suite aux déboires de France Télécom dans le rachat de la société anglaise Orange, et sur injonction directe des autorités de la concurrence de la Commission Européenne. L'actionnariat de TDF est alors composé de CDC Equity Capital [réf. souhaitée] et Charterhouse, de la Caisse des dépôts et consignations (France) et de France Télécom.

TDF (depuis 2004)

TDF perd ses monopoles :

  • Sur la radiodiffusion et la télédiffusion privé en 1986
  • Sur la radiodiffusion et la télédiffusion analogique publique en 2004

En novembre 2004, France Télécom cède l'intégralité de sa participation résiduelle dans TéléDiffusion de France SA aux autres actionnaires. Le groupe français de télécommunications investit directement sur la télévision par ADSL, concurrente directe de la diffusion hertzienne.

La même année, l'appellation juridique de l'entreprise devient TDF SA (sans signification particulière).

En 2005, TDF perd son monopole de diffuseur du service public, pour permettre une concurrence loyale de TDF envers ses adversaires, comme la filiale de NRJ, Towercast. À la suite d'un appel d'offres lancé par Radio France pour une partie de ses fréquences FM, et sous l'impulsion de la tutelle de l'État, qui voulait prouver que la concurrence existe bien sur ce marché, une importante proportion d'entre elles est attribuée à Towercast (NRJ Group), le principal concurrent français de TDF.

Profitant de la vente par Apax Partners d'un bloc de contrôle, TDF rachète [réf. souhaitée] en 2006 la société Antalis-TV, troisième société de diffusion en France (après TDF et Towercast) de la TNT, qui avait été créée par Xavier Gouyou-Beauchamps, ancien directeur de France Télévisions, ancien PDG de TDF, ancien directeur général de France 3, ancien membre du cabinet de la présidence de la République sous Valéry Giscard d'Estaing et ancien préfet de l'Ardèche.

En septembre 2006, un article paru dans un journal britannique annonce la mise en vente de TDF. Quelques jours plus tard, TDF annonce une recomposition importante de son capital, avec l'arrivée du fonds d'investissement américain Texas Pacific Group dans l'actionnariat avec 42 % du capital. [réf. souhaitée]

Au terme d'un appel d'offres lancé par la mairie de Paris, pour le renouvellement de l'utilisation du sommet de la tour Eiffel, TDF s'est vu renouveler son contrat d'occupation, au détriment de Towercast qui convoitait cette position stratégique de la région parisienne. [réf. souhaitée]

À l'automne 2007, TDF rachète[réf. souhaitée] Antenna Hungaria (l'organisme de télédiffusion hongrois), ancienne filiale de Swisscom et T-Systems Media & Broadcast, filiale du géant allemand des télécoms Deutsche Telekom. Ces deux acquisitions renforcent TDF dans sa position en Europe occidentale. La même année TDF rachète 24 tours audiovisuelles de l'opérateur néerlandais KPN (exploitées par une filiale nommée Alticom)[5]. Le groupe TDF a cédé la filiale néerlandaise de TDF, Alticom, le 7 juin 2011, à Infracapital, fonds d'investissement de M&G Investments.

Durant l'été 2008, TDF rachète [réf. souhaitée] le diffuseur Emettel, spécialiste de la diffusion des télévisions locales.

Depuis le début des années 2000, TDF fait face à une concurrence importante dans tous ses métiers, du fait de la libéralisation du secteur. Le marché de la diffusion audiovisuelle constitue en particulier le marché le plus concurrentiel d'Europe avec 4 opérateurs privés. Cependant TDF parvient à conserver des parts de marché importantes[réf. nécessaire].

En juin 2009, TDF lance un projet de plan de transformation baptisé « Cap numérique ». Le projet de transformation envisagé est global, et se traduit par de nombreuses mesures d’économies dans tous les domaines. Le volet salarial ne représente que la moitié de cet effort ; le nombre de postes potentiellement menacés représente environ 550 emplois. Dans ce contexte, la direction de l’entreprise a proposé aux partenaires sociaux une mise en œuvre de ce projet incluant un programme pluriannuel de développement des compétences et de la mobilité interne, ainsi qu’un plan de départs volontaires, une des conditions sine qua non pour l'acceptation des dossiers étant un projet professionnel solide.

Jusqu’à la fin d’année 2009, les discussions se poursuivent dans le cadre de négociations entre la direction de TDF et les organisations syndicales.

En janvier 2010, trois des quatre principales organisations syndicales de TDF ont signé un accord portant sur la mise en œuvre prioritaire d’un plan de départs volontaires de 650 emplois.

Olivier Huart est le Président Directeur Général de TDF France. Il est arrivé à la tête du Groupe en février 2010 où il a conduit une restructuration en profondeur à la suite du passage de la TV analogique à la TV numérique, en relançant TDF sur le marché des télécoms, de la TV connectée et des services web & vidéo aux médias.

Le 31 mars 2015, il a finalisé la vente du Groupe à de nouveaux actionnaires.

Le 30 novembre 2010, le groupe TDF a lancé son projet TDF 3.0 « Transcending Digital Frontiers » dont le but est de transformer et d’enrichir la nature des offres dédiées à l’audiovisuel, au multimédia et aux télécoms, via des solutions réseaux innovantes[réf. souhaitée].

L’essor des technologies numériques modifie profondément les comportements des consommateurs qui privilégient désormais l’interactivité, le « tout connecté », la haute définition et la mobilité. Pour satisfaire ces nouvelles exigences, TDF s’est donné une stratégie claire de développement : proposer un nouveau partenariat technologique à ses clients, nommé « TDF 3.0 ».

TDF 3.0 : le groupe prévoit un investissement de 2 milliards d’euros dans les 10 prochaines années, dont 500 millions dans les 2 prochaines années[réf. souhaitée].

TDF ambitionne de faire monter en gamme son offre audiovisuelle, son cœur de métier, en s‘appuyant sur la plateforme hertzienne terrestre grâce au tout numérique et aux services interactifs qui en découleront demain tels que la télé à péage, la télé de rattrapage, la vidéo à la demande ou encore la retransmission d’événements planétaires en haute définition ou en 3D.

TDF fait ainsi profiter ses partenaires audiovisuels de la première plateforme en Europe de diffusion télévisuelle, désormais bientôt totalement numérisée et offrant la meilleure couverture et la meilleure capacité aux meilleures conditions économiques.

Face à la montée en puissance de l’activité multimédia et forte de ses succès dans ce domaine, TDF souhaite également devenir un acteur majeur dans ce secteur grâce notamment à ses filiales, Smartjog, leader mondial de la diffusion de contenus numériques, et Cognacq-Jay Image. Cette croissance passera par le déploiement de l'offre de cinéma numérique dans plusieurs pays d’Europe mais aussi par la montée en puissance de deux nouvelles offres : l’acheminement des contenus multimédias vers les utilisateurs finaux via du peering Internet et l’intégration de flux vidéo numériques sur des plateformes de stockage et de diffusion multiformats.

L’objectif du groupe est d’accroître son activité dans les télécoms, secteur d’activité qui représente aussi un relais de croissance essentiel pour le groupe et dont le chiffre d’affaires 2010, en France, a été supérieur à celui de la télévision. Grâce à ses 10 000 sites en Europe, TDF occupe déjà dans ce domaine des positions fortes. TDF souhaite ainsi continuer à mutualiser ses infrastructures et réseaux télécoms en hébergeant les opérateurs sur ses propres sites, ainsi qu'en déployant et maintenant les réseaux des opérateurs mobiles. TDF souhaite également se positionner comme partenaire de ces derniers dans le cadre de l'octroi des fréquences pour la dernière génération de réseaux mobiles.

En 2011, TDF se voit contraint  à une restructuration de sa dette[réf. nécessaire]. Cette renégociation permet de doter le groupe TDF d’une structure financière plus avantageuse[réf. nécessaire]. Grâce à ce report de l’échéance de la dette, le groupe TDF est confiant sur la mise en œuvre de son plan TDF 3.0.

L’année 2011 est, pour le groupe, celle de la fin du passage au tout numérique en France et dans les DOM / TOM. Les mutations se font avec succès tant technique que commercial et TDF conforte son leadership dans tous les pays où il opère. Le groupe ambitionne de faire monter en gamme son offre audiovisuelle en s’appuyant sur la plateforme hertzienne et les services interactifs. L’objectif est de devenir un acteur majeur de la TNT de deuxième génération (Mpeg-4). Le passage vers le tout numérique se renforce aussi avec l'acquisition de Qbrick, une société suédoise créée en 1999, leader européen des services de vidéo en ligne Web TV et Mobile TV[Quoi ?][réf. nécessaire]

En France, TDF a mis à disposition du SIMAVÉLEC des flux de télévision interactive à la norme HbbTV utilisés par les équipementiers pour tester les récepteurs télé. Le multiplex SGR1 a été doté d’un dispositif permettant de s’assurer de l’innocuité de ces services sur les téléviseurs TNT actuels.[réf. souhaitée]

À Ivry-sur-Seine, une plateforme a permis aux éditeurs de vérifier le bon fonctionnement des différents modèles de téléviseurs. Tous ces tests ont été réalisés pour que, dès l’automne, les personnes équipées d’une télévision connectée puissent accéder à des services gratuits. Et au printemps 2012, date du lancement commercial de l’offre nommée SALTO, les détenteurs de récepteur ad hoc disposeront de services de VoD (vidéo à la demande), télévision de rattrapage, transmission d’événements en 3D… [réf. souhaitée]

Le , TDF annonce le rachat d'Itas TIM, opérateur d'antennes TV, il élimine donc un de ses derniers concurrents sur le marché français et affiche ainsi un quasi-monopole sur ce marché ; cet achat est finalisé le 13 octobre 2016. Towercast, la filiale de NRJ Group est désormais l'unique concurrent de TDF dans la télédiffusion[6].

Identité visuelle (logo)

Organisation

Actionnaires[8]

Actionnariat de la société TDF (màj 22/10/2016) %
Brookfield Infrastructure Group 45
APG Asset Management N.V., PSP Investment et Arcus Infrastructure Partners 45
Crédit agricole assurances 10

Entités

Résolument tourné vers l’Europe, dans un esprit de mutualisation et de capitalisation des expériences, TDF est présent en France (TDF SAS et Arkena), à Monaco (MMD), en Pologne (Arkena), et dans les pays scandinaves (Arkena et Mediamobile Nordic).

Activités

Sites et installations

Tour TDF
Tour TDF de Scy-Chazelles en Moselle

TDF exploite, parmi ses nombreux sites de diffusion (10 100 dans le monde), les principaux points hauts de France (tour Eiffel, pic du Midi, aiguille du Midi, Puy de Dôme, etc.). Parmi les autres sites d'importance, notons Allouis, qui accueille les émetteurs et pylônes de France Inter en ondes longues (1 852 mètres grandes ondes, pylône de 350 m, plus haut que la tour Eiffel) et Issoudun pour la diffusion de Radio France internationale en ondes décamétriques.

Satellites européens de télévision directe

Arkena

Arkena est l’une des principales sociétés de services média en Europe possédant près de 20 années d’expérience dans le domaine audiovisuel. Avec une présence dans 8 pays européens et aux États-Unis, Arkena compte plus de 1500 clients, aussi diversifiés que les chaînes de télévision, les opérateurs télécom, les plateformes VOD, les propriétaires de contenu et tout type d’entreprise dans la gestion de leur diffusion linéaire et à la demande. Arkena leur fournit le savoir-faire, l’expérience, et l’expertise qui leur permet de distribuer leur contenu partout quelles que soient l’échelle et la complexité.

En 2014, Cognacq-Jay Image, PSN, Qbrick et SmartJog se sont rassemblés sous la marque Arkena, créant ainsi l’une des plus importantes organisations de services média en Europe. Arkena fait partie du groupe TDF.

Zones géographiques

Le siège social d’Arkena se situe à Paris et possède des bureaux à Londres, Los Angeles, Madrid, Varsovie, Stockholm, Copenhague, Aarhus, Göteborg, Helsinki, Turku et Ivry-sur-Seine.

Historique

  • Cognacq-Jay Image est situé à Paris dans « le berceau de la télévision française ». Créé par TDF en 1996, Cognacq-Jay Image propose des services de radiodiffusion aux principales chaînes françaises, mais aussi des plateformes VOD, de Replay, des services de têtes de réseau et de mise en conformité des médias pour diffusion sur tous les écrans.
  • PSN a été établi en Pologne par TDF en 1994, initialement comme opérateur de diffusion terrestre pour la radio polonaise (publique et privée). PSN propose également des services de régies de diffusion et de gestion de contenus pour les plateformes de vidéo à la demande. PSN offre également des services multimédia basés sur différents types de solutions comme les Plateformes Vidéo en Ligne ou le CDN.
  • Qbrick est une entreprise basée à Stockholm avec des bureaux en Suède, au Danemark, en Norvège, en Finlande et en Espagne. Créée en 1999, elle développe sa propre Plateforme Vidéo en Ligne pour gérer et diffuser des contenus vidéo sur tous les appareils connectés. Qbrick est le leader sur le marché des pays scandinaves pour ses services CDN ; elle accompagne plus de 700 sociétés médias, télécoms et entreprises. Elle propose aussi des solutions OTT pour des détenteurs de contenus tels que HBO Nordics, qui peuvent ainsi diffuser sur tous les écrans connectés. Qbrick a été rachetée par TDF en octobre 2011.
  • Smartjog propose des services cloud d’échange et de gestion de fichiers multimédias depuis 2002. Dédiée initialement à l’industrie du film (studios, maisons de post-production…), SmartJog étend son activité avec un puissant CDN destiné au secteur de l’audiovisuel. Aujourd’hui, sa solution Cloud4Media permet de livrer des contenus de tous formats et de toutes tailles, partout dans le monde grâce au réseau sécurisé de SmartJog. Cette société appartient à TDF depuis novembre 2006.

Organisation

Aymeric de Cardes est à la tête de la société Arkena.

 Logo Arkena

Notes et références

Liens externes