Siège de Condé (1793)

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Siège de Condé
Description de cette image, également commentée ci-après
Les défenses de Condé se composent de fossés qui peuvent être inondés via des écluses.
Informations générales
Date du 8 avril au 12 juillet 1793
Lieu Condé-sur-l'Escaut, Nord, Hauts-de-France, France
Issue Victoire de la coalition
Belligérants
Drapeau : Monarchie de Habsbourg Monarchie de Habsbourg
Drapeau du Royaume de France Armée des émigrés
Drapeau de la France République française
Commandants
Drapeau : Monarchie de Habsbourg Duc de Württemberg Drapeau de la France Jean Nestor de Chancel
Forces en présence
6 000 hommes 4 300 hommes
Pertes
légères 4 300 prisonniers
103 canons

Guerre de la Première Coalition

Batailles

Coordonnées 50° 27′ 00″ nord, 3° 35′ 29″ est
Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Siège de Condé
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Siège de Condé
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Siège de Condé

Le siège de Condé, qui se déroule du au , oppose les forces autrichiennes et les royalistes français commandés par le duc Ferdinand à la garnison française sous le commandement de Jean Nestor de Chancel.

Contexte[modifier | modifier le code]

Lille, Condé et Maubeuge furent tout-à-la-fois menacés par l'armée des coalisés, qui entra sur le territoire français après la défection de Dumouriez. Le , ils repoussèrent tous les avant-postes de Condé, et investirent la ville.

Le siège[modifier | modifier le code]

Le général Chancel, avec quatre mille hommes qu'il commandait, s'y défendait courageusement. Mais, malgré tous ses efforts, il fut forcé de se replier dans toutes les sorties vigoureuses qu'il tenta.

Le général Dampierre, cherchant à secourir Condé, livre des combats sans nombre aux environs de l'abbaye de Vicoigne et dans les bois de Raismes, mais il ne fut pas plus heureux, et succomba.

La garnison de la place donna des preuves d'un dévouement, en supportant, pendant prés de trois mois, les plus dures privations.De graves maladies se joignirent à ces fatigues continuelles. Depuis six semaines les soldats, qui ne recevaient aucune solde, étaient réduits à une ration journalière de onze onces de pain, deux onces de cheval, une once de riz et un tiers d'once de suif. Cependant, recueillant toutes leurs forces, continuellement ils tiraient sur l'ennemi, repoussaient ses entreprises, et faisaient des sorties extrêmement pénibles.

Le les généraux se rassemblent, cherchent encore s'ils ne trouveront pas un moyen de faire retirer les Autrichiens. Il restait à peine des vivres pour deux jours. Enfin, le cédant à la nécessité, les défenseurs posent les armes et rendent Condé, pour ne pas mourir de faim dans ses murs[1].

Conséquences[modifier | modifier le code]

Les 1er bataillons des 6e régiment (ci-devant Armagnac) et 38e régiments d'infanterie (ci-devant Dauphiné) sont faits prisonniers.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • Les ouvrages cités en Bibliographie Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
  1. Dictionnaire historique des batailles, sièges, et combats de terre et de mer qui ont eu lieu pendant la Révolution Française Tome 1