Rouillac (commune déléguée)

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Rouillac
commune déléguée
Rouillac (commune déléguée)
L'église Saint-Pierre vue de la Nouère
Blason de Rouillac commune déléguée
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Cognac
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Dominique Mancia
2020-2026
Code postal 16170
Code commune 16P06
Démographie
Gentilé Rouillacais
Population 1 908 hab. (2013)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 46′ 36″ nord, 0° 03′ 43″ ouest
Altitude Min. 62 m
Max. 185 m
Superficie 29,28 km2
Élections
Départementales Val de Nouère
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Rouillac
Localisation
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Rouillac
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Rouillac
commune déléguée

Rouillac est une ancienne commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine.

Depuis le , elle a le statut de commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Rouillac.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et accès[modifier | modifier le code]

Rouillac est un chef-lieu de canton de l'ouest du département de la Charente situé à 22 km au nord-est de Cognac et 22 km au nord-ouest d'Angoulême, côté rive droite du fleuve Charente.

Rouillac est aussi à 14 km au sud-ouest d'Aigre, 14 km au nord de Jarnac, 35 km au sud-ouest de Ruffec, 40 km de Saint-Jean-d'Angély, 44 km de Saintes, 69 km de Niort, 94 km de La Rochelle, 95 km de Poitiers et 111 km de Bordeaux[1].

La route principale desservant la commune et le bourg est la D 939, route d'Angoulême à La Rochelle par Saint-Jean-d'Angély, et qui dévie le centre-bourg depuis 1990. Rouillac est aussi au carrefour de la D 736, entre Ruffec et Jarnac, qui mène aussi à Cognac par la D 15 à Sigogne, et la D14 qui va vers Hiersac, Châteauneuf et Barbezieux au sud-est[2].

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

La commune compte de nombreux hameaux : les Petits Champs à l'est sur la route d'Angoulême, le Breuil au sud, les Villairs à l'ouest sur la route de Jarnac, Les Petits Peux au nord-est du bourg, Bordeville, Fougears, Loret, le Temple, hameau assez important, Feunat, la Gachère, le Boitoux, etc., et le château de Lignères au nord[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Depuis le 1er janvier 2016, la commune Rouillac est limitrophe de Sigogne (par Plaizac), Anville et Neuvicq-le-Château (Charente-Maritime), par Sonneville.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Comme les trois quarts sud et ouest du département de la Charente, la commune de Rouillac est géologiquement située dans le Bassin aquitain. Elle est sur un plateau calcaire du Jurassique supérieur appartenant au Portlandien, avec une petite bande de Kimméridgien sur le versant nord de la vallée de la Nouère et à l'extrême nord-est. Une faille de direction nord-ouest sud-est traverse la commune au nord-est du bourg. La vallée de la Nouère est occupée par des alluvions du Quaternaire[3],[4],[5].

Sur ce sol calcaire pousse le vignoble de cognac des Fins Bois.

Le relief de la commune est celui d'un plateau relativement élevé, avec la tête de la vallée de la Nouère qui le traverse au centre. Le point culminant est à une altitude de 185 m, situé au nord de la commune entre le Temple et le château de Lignères. C'est aussi le point culminant de toute cette région du nord-ouest de la Charente. La bordure méridionale de la commune est aussi occupée par des collines dont les altitudes dépassent 160 m. Le point le plus bas est à 89 m, situé sur la limite occidentale de la commune près de Beaulieu. Le bourg de Rouillac est à environ 100 m d'altitude[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Nouère prend sa source au Temple, au nord-ouest de Rouillac qu'elle contourne, puis son cours est sud-sud-est et elle rejoint la Charente dont elle est un affluent rive droite, juste en aval d'Angoulême, à Linars.

La longueur de son cours d'eau est de 25,8 km[6].

La partie amont de la Nouère s'appelle la Rivière du Temple, dont la partie près de Rouillac est à sec en été[2].

Climat[modifier | modifier le code]

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain, et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

Données climatiques
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[7].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les formes anciennes sont Roliacum [prope Noheriam] ou [super fluvium Noiram] en 852[8],[Note 1], Roillaco en 1328, Rolhac, Rolhaco[9].

L'origine du nom de Rouillac remonterait à un nom de personne gallo-romain Rullius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Rulliacum, « domaine de Rullius »[10].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

À l'époque romaine, Rouillac se trouve près d'un axe important, la voie d'Agrippa qui relie Lyon à Saintes, qui passe à un kilomètre au sud de l'église. Rouillac est aussi situé près du sanctuaire gallo-romain des Bouchauds, où l'on trouve le théâtre et des vestiges de thermes.

Dans le cimetière, sous une couche de sarcophages datant du Moyen Âge, a été trouvée une statuette d'Épona, déesse gauloise des chevaux témoignant peut-être aussi de la source toute proche de la Nouère, ainsi que des monnaies romaines. D'autres objets (monnaies, tuiles, sarcophages) trouvés sur la commune témoignent d'un lieu d'habitation relativement important dès cette époque[11].

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, Rouillac était un des 13 archiprêtrés de l'Angoumois. L'église qui date du XIIe siècle, quoique modifiée au fil des siècles, est le seul témoin de ce passé[12].

Les registres de l'état civil remontent à 1602.

Au XVe siècle, Rouillac était une seigneurie qui appartenait aux Frondebeuf, et dépendait juridiquement de la sénéchaussée de Saintonge. Au tout début du XVIIe siècle, la terre de Rouillac passa entre les mains de Jean de Curzay, qui était aussi seigneur du fief de Boisbreteau, également dans la paroisse. Ce dernier fief passa par mariage en 1609 à la famille de La Porte aux Loups.

Boisauroux était un autre fief de Rouillac, qui appartenait à la fin du XVIe siècle à Jérémie de Barbezières. en 1670, cette terre est passée par mariage à la famille Vallantin, avant d'appartenir au moment de la Révolution à la famille de Frétard[13].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Après la Révolution, en 1792, Rouillac devient le centre administratif du canton en remplacement de la commune de Saint-Cybardeaux qui sous l'Ancien Régime avait plus d'importance.

En 1793, la commune du Temple, appelée provisoirement Temple enclave, est formée à partir de sa paroisse. En 1845, les communes du Temple et de Rouillac fusionnent[14].

Sous le règne de Napoléon III, plus de vingt ans de stabilité politique exceptionnelle vont promouvoir les ventes de cognac et faire la fortune des propriétaires.

La guerre perdue de 1870 va détruire cette belle euphorie et Rouillac comme les autres communes de France va devoir payer l'impôt exceptionnel exigé par les troupes allemandes.

Un malheur n'arrivant jamais seul, en 1874, le phylloxéra détruit en quelques années tout le vignoble et ruine toutes les familles.

L'arrivée des Vendéens en Charente va entraîner un nouvel essor dû à la polyculture : on va créer des prairies à la place des vignes arrachées et l'élevage des vaches laitières va se développer en même temps qu’on replante de nouveaux cépages de vignes plus résistants.

Au carrefour traditionnel de l'ancienne route de Paris à l'Espagne)[Note 2] et de la route royale d'Angoulême à La Rochelle va se greffer un nouveau réseau de communication avec l'implantation de la ligne de chemin de fer à voie métrique du Petit Mairat (du nom du député charentais Paul Mairat), implantée par la compagnie des Chemins de fer économiques des Charentes qui va relier Rouillac à Saint-Angeau et à Jarnac et Segonzac.

Puis en 1889, c'est la Compagnie de chemins de fer départementaux qui construit une seconde gare sur la commune pour la ligne CFD Angoulême - Matha et rapproche Rouillac de Matha ou d'Angoulême[15]. On appelle alors la ligne le Petit Rouillac (CFD) pour la distinguer du Petit Mairat (CFEC).

Irriguée par deux lignes de chemins de fer et deux routes de grande communication, Rouillac développe naturellement son économie commerciale et multiplie son influence sur le canton.

Administration[modifier | modifier le code]

La mairie
Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2016 mai 2020 Michel Trainaud DVD Employé de banque
mai 2020 En cours Dominique Mancia SE Comptable d’entreprise
Les données manquantes sont à compléter.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 mars 1989 Claude Mesnard UDF-Rad. Conseiller général du canton de Rouillac (1976 → 2001)
mars 1989 mars 2008 Michel Bastier SE Médecin retraité
mars 2008 décembre 2015 Michel Trainaud DVD Employé de banque
Les données manquantes sont à compléter.

Commune nouvelle de 2016[modifier | modifier le code]

Le 1er janvier 2016, Rouillac forme une commune nouvelle en fusionnant l'ancienne commune, Plaizac et Sonneville[16].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Rouillacais[17].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19],[Note 3].

En 2013, la commune comptait 1 908 habitants, en augmentation de 8,1 % par rapport à 2009 (Charente : 0,65 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 1461 1681 1841 4361 4701 9131 9822 0882 057
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
2 3272 4382 3442 1982 1172 1002 0852 0731 994
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 9391 8581 6711 6671 5941 6031 6051 5401 582
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2013 -
1 5161 7041 7951 7131 7611 7481 8671 908-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

Pyramide des âges à Rouillac en 2007 en pourcentage[21].
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90  ans ou +
4,8 
8,4 
75 à 89 ans
13,5 
16,8 
60 à 74 ans
14,7 
21,5 
45 à 59 ans
20,0 
20,4 
30 à 44 ans
18,5 
14,4 
15 à 29 ans
14,2 
17,3 
0 à 14 ans
14,2 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[22].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90  ans ou +
1,6 
8,2 
75 à 89 ans
11,8 
15,2 
60 à 74 ans
15,8 
22,3 
45 à 59 ans
21,5 
20,0 
30 à 44 ans
19,2 
16,7 
15 à 29 ans
14,7 
17,1 
0 à 14 ans
15,4 

Remarques[modifier | modifier le code]

Les 1900 habitants ont été dépassés après l'absorption du Temple en 1845 et de ses 288 habitants[14].

Le maximum de population fut atteint en 1866 avec 2 438 habitants, ce qui faisait alors de Rouillac une petite ville[Note 4]. Le déclin démographique s'est stabilisé depuis les années 1960, et s'est même légèrement inversé.

Économie[modifier | modifier le code]

Rouillac, vignoble du Cognac.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La viticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[23].

Certains producteurs vendent cognac, pineau des Charentes et vin de pays à la propriété.

Commerces et industries[modifier | modifier le code]

Sa situation centrale sur le territoire du Rouillacais et le rôle moteur joué par sa foire séculaire ont depuis longtemps fait de Rouillac un centre d’activités commerciales, artisanales et agricoles important.

Rouillac possède la diversité des commerces d'une petite ville, de la parfumerie au chausseur, de la boutique de vêtements griffés aux deux supermarchés.

La société Pernod Ricard S.A. a racheté le château de Lignères, et a installé sur son domaine une usine d'embouteillage moderne.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Rouillac est également un lieu de prédilection pour les vacanciers qui veulent goûter à la fameuse douceur de vivre charentaise.

Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le collège d'enseignement secondaire Claudie-Haigneré regroupe 380 élèves de la 6e à la 3e répartis dans 15 classes[24].

Rouillac possède une école élémentaire comprenant cinq classes, ainsi qu'une école maternelle, Jean-Piveteau[25].

Vivre à Rouillac[modifier | modifier le code]

Le "27"

Aujourd’hui la commune connaît un nouveau développement soutenu par une politique d’innovation et la création d’équipements culturels et de services uniques en Charente. Le 27[Note 5] est un centre culturel comme peu de zones rurales en possèdent. Le bâtiment abrite une médiathèque intercommunale, une école de musique, un lieu d'exposition, un auditorium de 320 places, et une grande salle polyvalente. De nombreux artistes renommés viennent s'y produire comme Jacques Higelin, Élie Semoun, Sinsemilia ou encore Hubert-Félix Thiéfaine[26].

Une vie associative forte et variée font de Rouillac une commune au tissu social préservé.

Foires et marchés[modifier | modifier le code]

La halle centrale

La foire, tenue le 27 de chaque mois, a une importance régionale.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale Saint-Pierre, jadis siège d'un des 13 archiprêtrés du diocèse d'Angoulême[12], en croix latine, dont le chevet s'appuie à l'ancienne route nationale.

Plusieurs fois remaniée et restaurée au cours des âges, elle eut beaucoup à souffrir des protestants, qui démolirent le clocher, les voûtes de la nef et des croisillons, cette église remonte au XIIe siècle. Elle a conservé de sa première construction une belle abside, ornée de cinq grandes arcatures extérieures, qui sont séparées par des pilastres s'élevant jusqu'à l'entablement.

Elle est surmontée d'une belle tour romane octogone sur base rectangulaire à deux étages. Cette tour se termine par une corniche ornée de modillons ; il semble probable qu'à l'origine, une flèche conique en pierre couronnait ce clocher.

Elle est classée monument historique depuis 1910[27],[28],[13].

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur l’église Saint-Pierre de Rouillac.
Le temple

Rouillac possède aussi un temple, témoin de l'importante présence protestante dans la région[Note 6]. Cependant, ce temple n'est plus aujourd'hui destiné au culte, mais il abrite le siège de la Communauté de communes du Rouillacais.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Rouillac possède un intéressant patrimoine bâti :

Le château de Lignères est sur le territoire de Rouillac.

Ce château a vu le tournage d'une partie du film Bang-Bang du réalisateur Serge Piollet avec Sheila.

Le logis de Boisbreteau, était le siège du seigneur de Rouillac avant la Révolution[29].

Un peu partout, dans les nombreux hameaux autour de Rouillac, l’architecture rurale charentaise se dévoile avec ses hauts murs, ses chais et les portails ouvragés, signes extérieurs de la richesse des propriétés agricoles.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Piveteau (1899-1991), paléontologue, membre de l'Institut - né à Rouillac
  • Le président Jacques Chirac a prononcé un discours devant les maires de Charente le 21 septembre 2000 à Rouillac.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Deux écus accolés : 1) d’argent fretté de dix huit pièces de gueules, au franc quartier d’azur 2) de gueules fretté de dix huit pièces d’argent[30].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Roullet était noté dans ce même cartulaire parvum Roliacum, le "petit Rouillac".
  2. La route de la Poste passait en effet par Saint-Cybardeaux entre Barbezieux, Châteauneuf et Villefagnan avant la construction de l'actuelle route Bordeaux-Paris par Angoulême.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Selon l'Insee une ville se définit par une population supérieure à 2 000 habitants.
  5. Du nom du jour de la foire de Rouillac, mensuelle.
  6. Ouest de la Charente, Charente-Maritime et Gironde

Références[modifier | modifier le code]

  1. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  2. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  3. Carte du BRGM sous Géoportail
  4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Matha », sur Infoterre, (consulté le )
  6. SANDRE, « Fiche ruisseau la nouère (R3020500) »
  7. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le )
  8. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne)
  9. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 53,79,284
  10. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 564.
  11. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 166
  12. a et b Vigier de la Pile, Histoire de l'Angoumois, Paris, Derache (1846, Laffite reprint 2002), , 160 p. (ISBN 2-86276-384-5, lire en ligne), p. 5
  13. a et b Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 309
  14. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fédération des amis des chemins de fer secondaires, « Histoire des chemins de fer secondaires en Charente », trains-fr.org, (consulté le )
  16. Arrêté du 25 septembre 2015, Préfecture de la Charente, « Recueil des actes administratifs - 19 octobre 2015 » [PDF], (consulté le ).
  17. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  21. « Evolution et structure de la population à Rouillac en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  22. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
  23. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
  24. Site de l'inspection académique de la Charente, « Collèges » (consulté le )
  25. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
  26. « Thiéfaine fait le métier à Rouillac », sur CharenteLibre.fr (consulté le )
  27. « Église Saint-Pierre », notice no PA00104474, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  28. J. George et A. Guérin-Boutaud, Les églises romanes de l'ancien diocèse d'Angoulême, 1928, Imp. Kapp, Paris
  29. Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 603-604
  30. Jean-Paul de Gassowski, « OLDJP - La banque du blason 2 », (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]