Ottrott
Ottrott | |
Vue depuis le Mont Sainte-Odile, Ottrott s'étire autour de l'arborétum du Windeck. Au premier plan, les carrières d'Ottrott-Saint-Nabor. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Molsheim |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de Rosheim |
Maire Mandat |
Claude Deybach 2020-2026 |
Code postal | 67530 |
Code commune | 67368 |
Démographie | |
Gentilé | Ottrottois(es)[1] |
Population municipale |
1 555 hab. (2021 ) |
Densité | 54 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 27′ 31″ nord, 7° 25′ 35″ est |
Altitude | Min. 230 m Max. 1 052 m |
Superficie | 28,89 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Bœrsch (banlieue) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Molsheim |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ottrott.fr |
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Ottrott est une commune française, située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Ottrott est réputée pour son rouge d'Ottrott, un vin rouge qui se singularise dans la famille des cépages d'Alsace. La commune est connue aussi pour être l'étape habituelle des promeneurs en route vers le Champ du Feu à 20 km par la route et des marcheurs qui partent à l'ascension du mont Sainte-Odile à 4,4 km à travers la forêt.
Ses habitants sont appelés les Ottrottois (Ottrotter en alsacien).
Géographie
[modifier | modifier le code]Ottrott est située sur la route des vins d'Alsace, à moins de 5 km à l'ouest de la ville d'Obernai et environ 30 km au sud-ouest de Strasbourg. C'est un village touristique situé au pied de l'Elsberg (700 m) et du mont Sainte-Odile (764 m).
Le territoire de la commune est principalement occupé par la forêt (2 500 ha). Il est bordé du côté du massif des Vosges par le mont Sainte-Odile et du côté de la plaine d'Alsace par la vallée de l'Ehn.
Le hameau de Klingenthal, qui s'étire au fond du vallon de l'Ehn, est rattaché à Ottrott, pour la partie du hameau située sur la rive droite de la rivière, et de la commune de Bœrsch pour la majeure partie située sur l'autre versant.
Le territoire communal s’étend sur un dénivelé important : 230 m en bordure de plaine - 1 050 m près du Champ du Feu.
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]- Ottrott-le-Haut ;
- Ottrott-le-Bas ;
- Roedel, lieu-dit du ban d'Obernai, situé à l'entrée est de la commune ;
- Eichwaeldel (littéralement petite forêt de chênes), quartier résidentiel créé en 1974 entre Ottrott-le-Haut et Klingenthal ;
- Klingenthal, annexe de la commune qui s'étire au nord-ouest dans la vallée de l'Ehn ;
- Kupferhammer, lieu-dit, situé entre Ottrott et Klingenthal ;
- Mont Sainte-Odile, annexe de la commune située à 2,5 km à vol d'oiseau et à 764 mètres d'altitude, au sud-ouest d'Ottrott-le-Haut.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Ottrott étant adossée au massif des Vosges, les communes à l'ouest sont des communes de montagne situées autour de 500 mètres d'altitude, alors qu'à l'est ce sont des communes de la plaine d'Alsace situées à une altitude d'environ 200 mètres. Les communes du canton de Rosheim apparaissent dans le tableau ci-dessous en gras.
Grendelbruch et Mollkirch | St Léonard, Bœrsch et Rosenwiller | Rosheim, Bischoffsheim et Griesheim | ||
Neuviller-la-Roche et Natzwiller | N | Obernai | ||
O Ottrott E | ||||
S | ||||
Le Hohwald | Saint-Nabor et Barr | Bernardswiller |
Géologie
[modifier | modifier le code]À la limite des communes d’Ottrott et de Saint-Nabor se situent les carrières d'Ottrott-Saint-Nabor dont on extrayait les roches pyroclastiques (porphyre).
Entre les granites du Champ du Feu, on rencontre une « bande médiane » constituée de formations volcaniques rapportées au Dévonien. Dans la carrière de la Katzmatt affleurent des tufs à lapilli et des laves sombres de type andésitique[2], carrière située dans le vallon du ruisseau de la Magel[Carte 1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau l'Ehn, le ruisseau la Magel, le ruisseau Dimpfelbach, le ruisseau Eisenbach, le ruisseau Fullochbach, le ruisseau Kalterbach, le ruisseau la Petite Magel et le ruisseau Moosbach[3],[Carte 2].
L'Ehn, d'une longueur de 36 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Ill à Geispolsheim, après avoir traversé dix communes[4].
La Magel, d'une longueur de 17 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Bruche à Heiligenberg, après avoir traversé sept communes[5].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 783 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 11 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Hohwald_sapc », sur la commune du Hohwald à 9 km à vol d'oiseau[8], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 129,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 35,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ottrott est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bœrsch[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[15]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (91 %), zones urbanisées (3,6 %), cultures permanentes (2,6 %), prairies (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), mines, décharges et chantiers (0,6 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]La première mention écrite date d'un document de l'an 1059, rédigé en latin, à la suite de l'ordonnance du roi Heinrich IV (roi et empereur germanique) envers l'évêque Hezel de Strasbourg, qui cite la « villa Otonis, quae dicitur Ottenroden ». Il semble donc qu'un certain chevalier Oton ou Otton s'était installé dans cette contrée alors sauvage et recouverte de forêts (« Rode » en langage haut allemand). D'autres[Lesquels ?] estiment que ce nom vient de Ot-Trott (cave ou cellier d'Oton). Selon une autre hypothèse[réf. nécessaire], Ottenroden signifierait « auf der roten Erde » (sur la terre rouge).
Niederottrott (1793), Ottrott-le-Bas (1801).
Histoire
[modifier | modifier le code]Ottrott est née en 1858 de la fusion de deux anciennes communes : Ottrott-le-Bas et Ottrott-le-Haut[19]. En souvenir de cet évènement, la mairie, construite en 1861, porte sur sa façade les armoiries des deux communes primitives. Le premier conseil municipal est élu le , et le premier maire de la nouvelle commune est Théodore de Dartein.
Héraldique
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Les armes d'Ottrott se blasonnent ainsi : |
Les armoiries actuelles symbolisent la réunion des armes d'Ottrott-le-Bas et d'Ottrott-le-Haut qui fusionnèrent en .
Tourisme
[modifier | modifier le code]Ottrott est située sur la route des vins d'Alsace[21] entre Obernai et Heiligenstein mais aussi sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle entre Bœrsch et le mont Sainte-Odile.
Ottrott est le point de départ de nombreux itinéraires pédestres balisés par le Club Vosgien vers le massif des Vosges avec parmi d'autres le sentier des chasseurs, le sentier des pèlerins et le sentier des merveilles.
Ottrott donne un aperçu de l'architecture alsacienne, de ses maisons à pans de bois, de son riche artisanat et de la gastronomie locale.
-
Le Club Vosgien vous guide dès la place des Tilleuls. -
La fontaine de la place des Tilleuls. -
Rue Principale, l'entrée du château du Windeck, abritant aujourd'hui un Foyer de charité. -
Séquoia géant (hauteur 43 m, diamètre 4 m) dans le parc du Windeck. -
Le symbole du chemin de Saint-Jacques de Compostelle, rue Principale. -
La mairie d'Ottrott. -
La musique municipale va jouer la Marseillaise au soir du . -
Le mont Sainte-Odile en hiver.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal de la commune d'Ottrott est actuellement constitué de 19 élus dont 4 adjoints[22].
Ottrott fait partie de la communauté de communes des Portes de Rosheim qui regroupe les 9 communes du canton à savoir Bischoffsheim, Bœrsch, Grendelbruch, Griesheim-près-Molsheim, Mollkirch, Ottrott, Rosenwiller, Rosheim, Saint-Nabor.
Jumelages
[modifier | modifier le code]- Seebach im Scharzwald (Allemagne) depuis le [26]. Seebach est située dans le massif de la Forêt-Noire, à l'est de Strasbourg ;
- Saussignac (France) depuis le .
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2021, la commune comptait 1 555 habitants[Note 6], en évolution de +0,26 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'évolution démographique d'Ottrott suit le même profil que celui de la plupart des communes du canton, à savoir :
- Une croissance de la population qui atteint son apogée entre 1840 et 1865, limitée par les conditions économiques de l'époque ;
- De 1870 à 1910, une baisse liée à l'exode rural et à l'émigration des Alsaciens-Lorrains qui ont opté pour la France ;
- De 1910 à 1921, on constate les ravages de la Première Guerre mondiale ;
- De 1921 à 1936, stabilisation ;
- En 1941, l'exode, les expulsions par les nazis et les victimes de la Deuxième Guerre mondiale font à nouveau baisser la population.
- À partir de 1960 - année où la population atteint son niveau le plus bas avec environ 1 000 habitants - la croissance démographique reprend grâce au développement des voies de communication, des transports, de l'installation d'entreprises en zone rurale et la création successive de lotissements en 1969, 1971 et 1974.
Économie
[modifier | modifier le code]Jusqu'au début du vingtième siècle, les activités de la commune sont restées traditionnelles.
En 1922, les Établissements Frédéric Jacquel de Neuviller-Natzwiller, fleuron de l'industrie textile de la vallée de la Bruche, créent un atelier de tissage à Ottrott, au lieu cadastré Bachscheid[31]. Le long bâtiment, au toit d'usine à sheds abritant l'atelier, compte une superficie de plus de 2 300 m2. Du fait de la crise du textile des années 1960, l'entreprise propriétaire du tissage fusionne dans un premier temps avec la société Sincotex, puis est reprise par le groupe textile Willot. L'atelier d'Ottrott est définitivement fermé en 1969, l'activité et les emplois étant partiellement transférés vers l'établissement de Dinsheim-sur-Bruche[32]. Les locaux existent toujours, situés derrière le Domaine des Naïades.
Dans les années 1960, la municipalité a renoncé à l'implantation d'activités industrielles afin de préserver son cadre rural exceptionnel et a fait le choix du tourisme en favorisant l'installation d'établissements hôteliers et de restaurants. Le tourisme est devenu le moteur de l'activité de la commune[26].
Services de proximité et activités
[modifier | modifier le code]Services de proximité
[modifier | modifier le code]Hôtels-restaurants, restaurants, alimentation supérette, boulanger, pâtissier-chocolatier, coiffeur, associations locales, banque mutualiste, La Poste, Les Naïades aquarium, office de tourisme, Ottrott Tennis Club, Foyer de Charité.
Activités
[modifier | modifier le code]Couvreur-zingueur, pharmacien, BTP, électricien, chauffagiste, garagiste, menuisier, médecins généralises, dentiste, métallier, viticulteurs, taxi.
Cyclisme et éco-tourisme
[modifier | modifier le code]La ville d'Ottrott est également une étape de la voie verte qui relie Rosheim à Saint-Nabor ouverte en 2019. Elle possède une station de gonflage pour les pneus de vélo ainsi que d'anciennes installations ferroviaires non loin de l'ancienne gare : quatre vérins, une grue de soulevage et une plateforme de pesée de wagons.
Vie locale
[modifier | modifier le code]Les associations locales et la municipalité d'Ottrott organisent des événements tout au long de l'année :
- Le Gala de la Confrérie et les Sangliers à la broche de la Confrérie de la Corne, confrérie bachique qui promeut le Rouge d'Ottrott ;
- La Randonnée gourmande ottrottoise, pédestre et conviviale dans le village et ses environs (ASO) ;
- La Course des Châteaux, circuits de course à pied de 5 et 10 km dans le village et le vignoble (CLDO) ;
- Le Circuit des myrtilles, circuits cyclistes sur route et VTT en forêt (CLDO) ;
- Ottrott en fête, toutes les années impaires (ACSO) ;
- La commémoration de la fête nationale et la retraite aux flambeaux ;
- Les soirées du Théâtre alsacien ;
- Les aubades de la Musique municipale d'Ottrott ;
- Les Visites guidées de l'Office de tourisme ;
- ...
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Les carrières d'Ottrott-Saint-Nabor.
- Le château d'Altkeller.
- Le château du Birkenfels, XIIIe siècle.
- Le château de Dreistein, XIIIe siècle.
- Le château du Hagelschloss, XIIIe siècle.
- Le château du Kagenfels, XIIIe siècle.
- Le château de Koepfel.
- Le château du Bas-Ottrott, motte castrale surmontée d'une tour en maçonnerie[33], dans le parc d'une demeure du XVIIIe siècle.
- Le château de Lutzelbourg, XIIIe – XVe siècle.
- Le château de Rathsamhausen, XIIIe – XVe siècle.
- Le château de Windeck, milieu du XVIIe siècle, agrandi au XIXe siècle.
- La chapelle Saint-Nicolas, fin XIIe siècle.
- L'église Saints-Simon-et-Jude, 1771.
- Le mont Sainte-Odile.
- Le monument « Lancaster » à la Saegmuhlmatt[Note 7], érigé à la mémoire de l'équipage du bombardier Avro Lancaster no NE 164 abattu dans la nuit du au [34].
- Le mur païen.
- La pierre druidique d'Ottrott, mégalithe.
-
La basilique du mont Sainte Odile et Ottrott en contrebas. -
Le couvent du mont Saint Odile vu du jardin. -
Une portion de l'énigmatique mur païen, qui entoure le mont Sainte-Odile. -
Le château d'Altkeller. -
Le château du Birkenfels. -
Le château de Dreistein. -
Le château du Hagelschloss. -
Le château du Kagenfels en cours de restauration. -
Le château de Lutzelbourg. -
Le château de Rathsamhausen, sur les hauteurs dominant le village d'Ottrott. -
Le château de Windeck. -
L'église Saint-Simon-et-Jude à Ottrott-le-Haut.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Armand Théodore de Dartein : officier, conseiller général, maire d'Ottrott, propriétaire du château du Windeck dont il aménagea le parc en arboretum (1799-1884).
- Charles Greyenbühl : artiste peintre, graveur et imprimeur, élève de Charles Spindler à Saint-Léonard. Il publia des recueils de ses gravures sur bois portant sur divers sujets alsaciens. Il illustra en 1954 l'étude de Frédéric Koritké sur la manufacture d'armes de Klingenthal (né à Ottrott 27/1/1900, Rosheim 3/6/1962).
- Louis Laurent-Atthalin : artiste auteur de 48 croquis remarquables sur Ottrott et ses environs initialement publiés dans Bleistiftsskizzen von Laurent Atthalin aus dem Jahre 1836 (1818-1893).
- Famille Wertheimer : hommes d’affaires et financiers, propriétaires de la marque Chanel, originaires d’une lignée de bouchers, rabbins, et marchands de bétail d’Ottrott-le-Bas.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bœrsch comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- 48° 26′ 35″ N, 7° 22′ 45″ E.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Carte géologique », sur Géoportail.
- « Réseau hydrographique d'Ottrott » sur Géoportail (consulté le 11 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Bas-Rhin », sur habitants.fr (consulté le ).
- Vosges. Guides géologiques. Cyrille Delangle. p. 238-239. (ISBN 978-2-916097-81-7).
- « Fiche communale d'Ottrott », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « l'Ehn »
- Sandre, « la Magel »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ottrott et Le Hohwald », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Hohwald_sapc », sur la commune du Hohwald - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Hohwald_sapc », sur la commune du Hohwald - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bœrsch », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Désiré Dalloz, Jurisprudence générale : Recueil périodique et critique de jurisprudence, de législation, et de doctrine en matière civile, commerciale et criminelle, administrative et de droit public, Paris, Bureau de la Jurisprudence, (lire en ligne), « Réunion de commune, Ottrott », p. 32.
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).
- cf. Vignoble d'Alsace
- Délibération du Conseil Municipal du 14 mars 2008
- Communication de la Commune d'Ottrott (2009)
- [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Site de la commune d'Ottrott
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- "Jacquel" Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne no 18 1991 FSHAA Strasbourg (ISBN 2-85759-017-2).
- "Les Jacquel, dynastie de la vallée", DNA, édition de Molsheim du 13 juillet 2008
- Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 55.
- « Lancaster NE164 », sur le site Aérostèles (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Abbaye de Hohenbourg
- Communes du Bas-Rhin
- Pays du Mont Sainte-Odile
- Rouge d'Ottrott
- Carrières d'Ottrott-Saint-Nabor
- Décapole (Saint-Empire)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme
- Ottrott sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographies de Petit, Lucien Roy, archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région Alsace
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d'Alsace, Strasbourg, la Nuée bleue, , 676 p. (ISBN 2-7165-0250-1)
- Charles-Laurent Salch, Ottrott et Adrano, donjons palais d’Alsace et de Sicile, Strasbourg, Castrum Europe, Châteaux-forts d’Europe, (ISSN 1253-6008, lire en ligne)Editions du Centre d'étude des châteaux-forts, n° 8
- Dominique Demenge, Au pays de sainte Odile Louis Laurent-Atthalin, Strasbourg, Editions Coprur, , 96 p. (ISBN 978-2-84208-168-3)
- Communauté de Communes du Canton de Rosheim : D'un millénaire à l'autre, le Canton de Rosheim, Strasbourg, ID l'éd., , 80 p. (ISBN 2-913302-32-7)
- Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace, Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, 1983-2007 (ISBN 978-2-85759-005-7 et 2-85759-005-9)49 volumes
- Philippe Dollinger, Histoire de l'Alsace, , 528 p. (ISBN 2-7089-1661-0)
- Francis Mantz, Le mur païen du Mont Sainte Odile, Strasbourg,
- René Dinkel, L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel : Protection, restauration, réglementation : Doctrines : Techniques : Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, , 1512 p. (ISBN 2-911200-00-4)La conservation intégrée : Le site du Mont Sainte Odile à Ottrott : La technique de fixation des assises du mur païen, par Daniel Gaymard, architecte en chef des monuments historiques (pp. 164-165)
- D'r Ottrotter Revue municipale d'information, Ottrott, Commission communication - Information (ISSN 1268-4430)Parution trimestrielle
- Bœrsch, Klingenthal, Saint-Léonard lieux d'histoire, vol. 2ème édition, Strasbourg, Société d'histoire, , 88 p. (ISBN 978-2-913302-65-5 et 2-913302-65-3)
- Danielle Fèvre, Ottrott : château de bois, château de pierre, XIe et XIIe siècles, Centre d'archéologie médiévale, , 99 p. (ISSN 0992-8014, lire en ligne)num. 15
- Autour du Mont-Sainte-Odile : le mur païen
- Les possessions en Alsace avant la Guerre de Trente Ans. 3.1.2 Le bailliage de Schirmeck, Ottrott - 3.2 L'ordre de la chevalerie impériale du Bas-Rhin (unterelsässische Reichsritterschaft)