Moutiers-au-Perche

Moutiers-au-Perche | |
Le village vu de l'église Notre-Dame du Mont-Harou. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Canton | Bretoncelles |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur du Perche |
Maire Mandat |
Michel Garnier 2014-2020 |
Code postal | 61110 |
Code commune | 61300 |
Démographie | |
Gentilé | Monastérien |
Population municipale |
421 hab. (2015 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 28′ 38″ nord, 0° 50′ 49″ est |
Altitude | Min. 143 m Max. 237 m |
Superficie | 33,61 km2 |
Localisation | |
modifier ![]() |
Moutiers-au-Perche est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 421 habitants[Note 1].
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
En toponymie moutiers, issu du latin monasterium, « monastère », désigne sous cette forme plurielle un duo d'églises[2]. En Normandie, ce toponyme est présent dans Moutiers-au-Perche, Les Moutiers-en-Auge, Les Moutiers-en-Cinglais et Les Moutiers-Hubert. La forme Moitiers est présente dans Les Moitiers-en-Bauptois et Les Moitiers-d'Allonne. La commune est au cœur de la région naturelle du Perche.
Le gentilé est Monastérien[3].
Histoire[modifier | modifier le code]
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2015).
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source. |
Moutiers-au-Perche, appelé Corbion au temps des Romains — d'où le nom de Corbionne pour la rivière qui le traverse — a abrité au VIe siècle la plus ancienne communauté monastique du Perche, fondée par saint Laumer, ermite venu de Chartres à la fin du VIe pour évangéliser les habitants de la forêt qui couvrait le Perche. Les communautés villageoises qui peuplaient les clairières étaient jusque-là « guidées » par des druides. On retrouve quelques pierres levées dans les environs, vestiges de la culture druidique.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[5].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7].
En 2015, la commune comptait 421 habitants[Note 2], en diminution de 3,44 % par rapport à 2010 (Orne : -1,72 %, France hors Mayotte : +2,44 %). Moutiers-au-Perche a compté jusqu'à 1 610 habitants en 1846.
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Notre-Dame du Mont-Harou, monument remarquable, en partie XIIe, en partie XVIe, classée au titre des Monuments historiques depuis le 18 novembre 1941[10]. Ses gargouilles sont de dimensions surprenantes. Elle abrite plusieurs œuvres classées à titre d'objets dont des peintures murales du XVIe et une fresque du XIIe sur la voûte de la sacristie, une Vierge à l'Enfant d'inspiration florentine, un grand retable en pierre polychrome daté de 1664, un orgue (XVIe et XVIIe, avec buffet d'orgue de 1716).. Le porche présente des chapiteaux corinthiens et des petites ouvertures romanes. Le clocher carré du XVIe est terminé par un dôme XVIIIe.
- Manoir de Beaubuisson. Demeure privée du XVe siècle.
- Château de Guilbault, du XIXe siècle.
- Vestiges de l'ancien monastère à gauche de la mairie : ancienne tour en grison et ancienne ferme du prieuré à droite de la mairie.
- Chemin du Gué de Culoiseau qui depuis le centre du bourg passe devant l'église, gravit le mont Harou et sa forêt, traverse le lieudit Culoiseau (anciennes belles demeures XVIIe).
- Chemin dit de la Guillaumette, chemin creux remarquable qui vient du bois de Voré, passe derrière le val du Domaine de La Louveterie, ancien logis du XVIIe (actuellement maison d'hôtes), puis l'Hôtel Grosset (hameau avec une belle demeure du XVIe), ancien lavoir et pont muletier au-dessus de la Corbionne.
Activité et manifestations[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Eugène Lavieille (1820-1889) a peint à Moutiers-au-Perche et dans ses environs.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale 2015.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, (ISBN 2-86253-247-9), p. 155
- « Moutiers-au-Perche. La bienvenue aux nouveaux habitants », sur le-perche.fr, Le Perche (consulté le 27 décembre 2015)
- « Le record de la plus longue saucisse tient toujours », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 27 décembre 2015)
- Réélection 2014 : « Moutiers-au-Perche (61110) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 13 juin 2014)
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- « Église », notice no PA00110873, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Liens externes[modifier | modifier le code]