Gindou

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Gindou
Gindou
L'église Saint-Barthélemy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Cazals-Salviac
Maire
Mandat
Mireille Figeac
2020-2026
Code postal 46250
Code commune 46120
Démographie
Population
municipale
348 hab. (2021 en augmentation de 11,18 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 37′ 56″ nord, 1° 15′ 03″ est
Altitude Min. 163 m
Max. 331 m
Superficie 15,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gourdon
Législatives Première circonscription
Localisation
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Gindou
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Gindou

Gindou est une commune française, située dans l'ouest du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de l'Ourajoux et par deux autres cours d'eau. Elle est incluse dans le bassin de la Dordogne.

Gindou est une commune rurale qui compte 348 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 813 habitants en 1861. Ses habitants sont appelés les Gindounais ou Gindounaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Gindou est située sur le territoire de l'ancienne province du Quercy, en pays de Bouriane, à 30 kilomètres à l'ouest de Cahors.

Hydrologie[modifier | modifier le code]

Le Ruisseau de l'Ourajoux et le Ruisseau de la Masse sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Gindou.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

L'essentiel de la commune est en terrain calcaire, dans lequel se sont formées des grottes[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 895 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Anglars-Juillac à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9],[10].

La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[11],[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Gindou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[I 1],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,7 %), forêts (48 %), prairies (0,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Gindou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ourajoux. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[19],[16].

Gindou est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif Ouest. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gindou.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[21]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 238 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 238 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2011 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous la forme Parochia de Gindo, mentionné dans un traité entre les rois de France et d'Angleterre en 1287[24].

Le toponyme est basé sur un anthroponyme issu du germanique Gindo, un homme devenu citoyen romain[25].

Histoire[modifier | modifier le code]

Époque préhistorique[modifier | modifier le code]

Le village de Gindou était déjà habité à l'époque du Paléolithique supérieur comme le prouvent les différents outils trouvés sur place tel qu'un grattoir, un fragment de pointe et de burin.

Les chercheurs ont également trouvé des restes de chevaux et des débris de céramique[26].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Dans l'Antiquité, les habitants de Gindou faisaient partie de la tribu des Cadourques.

La voie romaine reliant Cahors à Périgueux traversait le village ce qui a permis la diffusion de la culture romaine et notamment la diffusion de la viticulture[26].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'église de Gindou est l'église Saint-Barthélemy, elle date du XIIIe siècle et est du style roman. La région a été touchée par la peste et les paroisses de Gindou, Cazals (Lot) et Montclera ont dû être unifiées faute de moyens financiers.

En 1548, Gindou passe sous le culte protestant.

En 1558, l'armée de Biron rend Cazals et remet le canton sous culte catholique[26].

Liste des consuls[modifier | modifier le code]

Les consuls de Gindou sous l'Ancien Régime sont[27] :

Année Nom Résidence (Lieu dit)
1734 Mouraisse Bargues
1736 Arnaud Vaquié 
1737 Raymond Soulié
1738 Jean Delrieu Rigal-Haut
1739 Vialard Lasserre
1742 Bouissou
1747 Vialard Lasserre
1751 Miran (L'ainé)
1752 Bargues (L'ainé)
1753 Raymond Bargues
1754 Jean Galan
1755 Lavernhe Lapounette
1756 Albet
1757 Ambroise Celié
1758 Soulié Branlez
1759 Arnal
1760 Mathurin Mouraisse
1761 Jacques Combarel
1762 Jean Bartelemy dit laigat
1763 Salinier Mas Delort

Révolution[modifier | modifier le code]

De violents affrontements ont eu lieu à Gindou pendant la Révolution.

Le les citoyens ont informé les autorités de leur refus de payer la dîme[26].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

26 habitants de Gindou sont décédés lors de la Première Guerre mondiale ; le manque de main-d'œuvre amène alors les agriculteurs à se tourner vers l'élevage puis peu à peu vers la vigne[26].

La Seconde Guerre mondiale n'a pas épargné Gindou, où s'est installée une résistance, délogée en juillet 1944 par les soldats allemands, notamment lors des combats au Mas de Lort le [28].

Dans les années 1950, l'église est rénovée et perd sa nef.

L'école de Gindou ferme en 1979, lorsque l'effectif atteint le seuil de onze élèves[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[29]
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1806 Ambroise Soulie    
1806 1814 Antoine Longes    
1815 1821 Ambroise Soulie    
1821 1834 Antoine Soulie    
1835 1843 Baptiste Bouyssou    
1844 1852 Antoine Soulie    
1852 1861 Joseph Barrety    
1861 1879 Pierre Fabre    
1879 1884 Camille Barrety    
1884 1892 Pierre Théodore Marie Soulie    
1892 1902 Ambroise Soulie    
1965 1971 Abel Pelatié    
1971 1977 Abel Pelatié    
1977 1983 Fernand Delpeyroux    
1983 1989 Fernand Delpeyroux    
1989 1995 Fernand Delpeyroux    
1995 2001 Fernand Delpeyroux    
Mars 2001 2008 Serge Courant   Artisan retraité
Mars 2008 En cours Mireille Figeac PS Infirmière, Présidente de la Communauté de communes
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

En 2021, la commune comptait 348 habitants[Note 2], en augmentation de 11,18 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
528565552692717800790770748
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
701813763778770755744722659
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
625603624463436400428378330
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
349333280282269265301315307
2014 2019 2021 - - - - - -
311336348------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 134 ménages fiscaux[Note 3], regroupant 307 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 830 [I 4] (20 740  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 7,5 % 5,9 % 4,9 %
Département[I 7] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 178 personnes, parmi lesquelles on compte 70,3 % d'actifs (65,4 % ayant un emploi et 4,9 % de chômeurs) et 29,7 % d'inactifs[Note 4],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 48 emplois en 2018, contre 50 en 2013 et 56 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 118, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,7 %[I 10].

Sur ces 118 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

25 établissements[Note 5] sont implantés à Gindou au [I 13]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 25 entreprises implantées à Gindou), contre 13,5 % au niveau départemental[I 14].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Bourianne », une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 40 30 13 12
SAU[Note 7] (ha) 634 528 404 346

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 40 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] à 30 en 2000 puis à 13 en 2010[36] et enfin à 12 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[37],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 634 ha en 1988 à 346 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 29 ha[36].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vie locale[modifier | modifier le code]

Association Gindou Cinéma[modifier | modifier le code]

L’association Gindou Cinéma est créée en 1989. Depuis 2007, ses bureaux sont abrités dans un bâtiment sur lequel s’adosse Le Cinéma de Verdure, amphithéâtre de plein air de 700 places.

Tous les ans, au mois d'août, pendant une semaine, se tiennent les Rencontres de cinéma de Gindou[40] depuis 1985. Activité phare et fondatrice de l'association Gindou Cinéma, le festival a petit à petit donné naissance à un vrai projet de soutien et de diffusion du cinéma d'auteur.

Aujourd'hui, le public s'est largement étendu aux cinéphiles venant de la France entière. Sa fréquentation dépasse les 16 000 spectateurs. Une centaine de films est répartie dans trois sélections : la rétrospective d'un ou d'une cinéaste, les vagabondages cinématographiques (courts, longs métrages, fictions, documentaires), un « Focus sur » qui donne carte blanche à un festival européen de court métrage et des films du patrimoine proposés par la cinémathèque de Toulouse et à laquelle s’associent, depuis 2008, les archives françaises du film du CNC. En parallèle des projections, il est possible d'assister et de participer aux tchatches quotidiennes (rencontres entre les réalisateurs, acteurs et le public), aux apéros concerts, de visiter la librairie itinérante…

Gindou Cinéma s’est appuyée sur la notoriété des Rencontres de cinéma de Gindou, pour développer des actions d’éducation à l’image orientées prioritairement vers les jeunes publics mais aussi, pour le public professionnel, des résidences d’écriture de scénario, des dispositifs de soutien à la création de musique de films et un bureau d’accueil de tournages.

Gindou Cinéma emploie 6 salariés permanents pour mener à bien l’ensemble de ces activités qui font de l’association un pôle de ressources autour du cinéma, reconnu au plan national et inscrit dans l’économie locale.

Fête de village[modifier | modifier le code]

Tous les ans, pendant trois jours se déroule la fête de Gindou, l'occasion pour les villageois de se retrouver chaque année autour de diverses animations, concours de pétanque, vide grenier et soirées dansantes. Cette fête se clôture par un repas copieux dont le thème général choisi est différent chaque année, en 2011, le jardin était à l'honneur. Cette tradition festive attire beaucoup de monde dans le village[réf. souhaitée].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  4. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  5. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  6. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  7. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  8. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Gindou » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Gindou » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Gindou » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Gindou » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. gallica.bnf.fr « Journal d'histoire naturelle de Bordeaux et du Sud-Ouest », cinquième année, n°4, 30 avril 1886
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Gindou et Anglars-Juillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Anglars » (commune d'Anglars-Juillac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Anglars » (commune d'Anglars-Juillac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  10. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le ).
  12. « Bassin de la Dordogne - zone de transition - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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