Lusanger

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Lusanger
Lusanger
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Communauté de communes Châteaubriant-Derval
Maire
Mandat
Yves Fromentin
2020-2026
Code postal 44590
Code commune 44086
Démographie
Gentilé Lusangéens
Population
municipale
1 055 hab. (2021 en augmentation de 2,73 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 40′ 55″ nord, 1° 35′ 14″ ouest
Altitude Min. 21 m
Max. 72 m
Superficie 35,38 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Châteaubriant
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guémené-Penfao
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Lusanger
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Lusanger
Liens
Site web http://www.mairie-lusanger.fr/

Lusanger est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation de la commune de Lusanger dans le département de la Loire-Atlantique.

Situation[modifier | modifier le code]

Lusanger est localisée à 7 km de l'autoroute des Estuaires à environ 60 km au nord de Nantes et au sud de Rennes (environ 45 minutes en voiture). La commune est traversée par la route entre Châteaubriant à 17 km et Redon à 40 km (un des itinéraires entre Paris et le Morbihan).

Géographie physique[modifier | modifier le code]

La forêt de Domnaiche-en-Luzanger est une des rares forêts françaises dont l'histoire a été étudiée du Néolithique à nos jours[1].

  • Bois de Bourru

Géographie humaine[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 740 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La-Noe-Blanche », sur la commune de La Noë-Blanche à 18 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lusanger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteaubriant dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58 %), forêts (16,6 %), zones agricoles hétérogènes (15 %), prairies (7,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones urbanisées (0,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Condita Lubiacense en 816, In vegario Lusebiacense en 850[14].

Lusanger possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Lusanjae selon l'écriture ELG[15], ou Luzenjë selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [lyzɑ̃ʒə][16]. La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Luzevieg[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Tombe des deux aviateurs.

La commune est habitée au moins depuis le Néolithique, et se trouve dans une région de forte densité mégalithique. Elle comprend encore plusieurs menhirs (alignement de la Grée Galot, menhir du Tertre Gicquel, Pierre du Hochu) malgré les destructions occasionnées pour la construction du calvaire de Louisfert à la fin du XIXe siècle. De même, les mégalithes de la Pierre et la Pierre du Pont du Château sont des vestiges de constructions mégalithiques désormais détruites.

  • La paroisse mentionnée dans le cartulaire de Redon avec quelques toponymes en vieux-breton.
  • Le , un avion canadien s'écrase auprès du bourg de Lusanger. Les aviateurs sont enterrés dans le cimetière.
  • Lusanger doit son origine à une très vieille famille de ce nom qui résidait au début de XIIIe siècle, éteinte au début du XVe siècle en les personnes de noble Dame Aliette de Luzanger, mariée à Jehan de Kervarin et de Catherine de Lusanger mariée à Pierre de Laval au XIIIe siècle, Robin de Lusanger et Raoul de Lusanger seigneurs du Pordor en Avessac ce qui explique le nom du village du Fief-Robin.
  • Des monticules de pierres, vestiges d'un passé lointain, tel le moulin des Bouffetières au prince de Condé habité par un certain Louesvic en 1724, l'abbaye de Couëtoux, le vieux château sont encore visibles de nos jours ainsi que l'église du Vieux Bourg.

Les vingt-sept, de la carrière de la Sablière à Châteaubriant, le

1re Sépulture : Lusanger Titus Bartoli : 58 ans, né à Palneca (Corse-du-Sud), militant communiste. Son corps a été transféré à Digoin (Saône-et-Loire). Jean Grandel : 50 ans, maire communiste de Gennevilliers. Né à Montpellier (Hérault). Son corps a été transféré dans le carré militaire du cimetière de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Julien Le Panse : 34 ans, né à Auray (Morbihan), militant communiste. Son corps a été transféré dans le cimetière de la Chauvinière à Nantes.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'argent à deux tourteaux de gueules soutenus d'un croissant d'azur.

Économie[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le classement établi par l'Insee, Lusanger est une commune multipolarisée. Elle fait partie de la zone d'emploi de Châteaubriant et du bassin de vie de Derval. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[17]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 54 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 46 % dans des zones « très peu denses »[18].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

En 2021, la commune comptait 1 055 habitants[Note 3], en augmentation de 2,73 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9399548089511 1161 0151 0511 0631 160
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2081 4001 4641 4261 5641 6441 6771 7051 648
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6831 6851 6121 4041 3461 4011 3551 2691 186
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 0631 0209349149269471 0001 0151 026
2018 2021 - - - - - - -
1 0581 055-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 522 hommes pour 536 femmes, soit un taux de 50,66 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[23]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,6 
5,9 
75-89 ans
7,8 
16,7 
60-74 ans
14,7 
23,4 
45-59 ans
20,9 
19,0 
30-44 ans
20,0 
16,1 
15-29 ans
15,5 
18,6 
0-14 ans
20,5 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2020 en pourcentage[24]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,9 
75-89 ans
8,5 
15 
60-74 ans
16,3 
19,5 
45-59 ans
18,9 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,5 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Culture et Patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine mégalithique[modifier | modifier le code]

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]

Ensemble de terrassements (talus, douves, terre-plains) et ruines du Vieux-Château dans la forêt de Dommnaiche.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Jean-Baptiste.
  • Église Saint-Jean : Construite entre le XIIe et le XVe siècle, elle est située dans le vieux bourg de Lusanger. Les fresques encore visibles aujourd'hui datent du XVe siècle et la charpente du XVIe. Elle sert actuellement de grange[26]. Logo monument historique Inscrit MH (1997)[27]
  • Église Saint-Jean-Baptiste : construite en 1866 et 1869.
  • Chapelle Saint-Côme et Saint-Damien, XIXe siècle.
  • Église chrétienne évangélique la Sauzaie

Enseignement[modifier | modifier le code]

Deux écoles sont établies à Lusanger : l'école privée « Notre-Dame-de-Bonne-Garde » et l'école publique de « La Petite-Normandie ».

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires de Lusanger
Période Identité Étiquette Qualité
1953 1971 Francis Rabouesnel    
1971 1983 Léon Gauthier    
1983 2001 Pierre Garaud    
2001 2008 Bernard Bossard Divers droite  
2008 2020 Jean Gavaland[Note 4] Divers droite Agriculteur
2020 En cours Yves Fromentin    

Associations[modifier | modifier le code]

Traversée de Lusanger via la D 775.

Sports[modifier | modifier le code]

La vie culturelle[modifier | modifier le code]

Association 100 % Colleg'tif

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Réélu en 2014.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Claude Meuret, « Archéologie, paysage et histoire d’une forêt du Néolithique à nos jours », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, no 117-4, 2010, mis en ligne le , consulté le .
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Lusanger et La Noë-Blanche », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « La-Noe-Blanche », sur la commune de La Noë-Blanche - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « La-Noe-Blanche », sur la commune de La Noë-Blanche - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  15. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
  16. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
  17. « Commune de Lusanger (44086) », Insee (consulté le ).
  18. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lusanger (44086) », (consulté le ).
  24. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
  25. « Menhir dit La pierre du Hochu », notice no PA00108637, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. « Lusanger : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Derval) », sur infobretagne.com (consulté le ).
  27. Notice no PA44000009, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.