Soulvache
Soulvache | |||||
L'église Saint-Jacques, l'école et la mairie. |
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![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis | ||||
Canton | Châteaubriant | ||||
Intercommunalité | communauté de communes Châteaubriant-Derval | ||||
Maire Mandat |
Jean-Paul Filatre 2014-2020 |
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Code postal | 44660 | ||||
Code commune | 44200 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Soulvachais | ||||
Population municipale |
356 hab. (2015 ![]() |
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Densité | 32 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 49′ 48″ nord, 1° 28′ 20″ ouest | ||||
Altitude | Min. 37 m Max. 109 m |
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Superficie | 11,27 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France |
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Liens | |||||
Site web | cc-castelbriantais.fr | ||||
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Soulvache est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique en région Pays de la Loire.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Soulvache est situé au nord du département de la Loire-Atlantique, à la limite de l'Ille-et-Vilaine, à 14 km au nord de Châteaubriant, à 35 km au sud de Rennes et à 68 km au nord de Nantes[1]. Les communes limitrophes sont Fercé et Rougé en Loire-Atlantique, Teillay et Thourie en Ille-et-Vilaine.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La limite nord de la commune de Soulvache est formée par le Semnon, un affluent de la Vilaine[2], dans lequel se jette la rivière Brutz, qui délimite la commune à l'ouest[3].
Climat[modifier | modifier le code]
Soulvache est sous un climat océanique relativement doux. Les hauteurs annuelles de précipitations sont inférieures à 700 mm. Les hivers sont humides et en moyenne doux. Les étés sont relativement secs, modérément chauds et ensoleillés.
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour l'année 2007 selon les données de la ville de Rennes, distante de 32 kilomètres à vol d'oiseau :
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
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Températures maximales (°C) | 8,1 | 9,4 | 12,3 | 14,7 | 18,4 | 21,5 | 23,8 | 23,6 | 21,1 | 16,7 | 11,7 | 9 |
Températures minimales (°C) | 2,2 | 2,5 | 4 | 5,4 | 8,5 | 11,2 | 13,1 | 13,1 | 11,2 | 8,3 | 4,9 | 3,2 |
Températures moyennes (°C) | 5,2 | 5,9 | 8,2 | 10,1 | 13,4 | 16,4 | 18,5 | 18,3 | 16,2 | 12,5 | 8,3 | 6,1 |
Précipitations (hauteur moyenne en mm) | 61,3 | 52,3 | 49,3 | 45,1 | 58,1 | 46,4 | 42,6 | 47,3 | 56,6 | 63,8 | 68,4 | 69,1 |
Source: Météo France et Lameteo.org[4] |
Le tableau ci-dessous indique les records de températures minimales et maximales :
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
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Températures maximales records (°C) | 16,8 | 19,8 | 23,1 | 28,7 | 30,8 | 36,3 | 38,4 | 39,5 | 34,8 | 27,8 | 20,2 | 17,6 |
Années des températures maximales | 2003 | 1990 | 1965 | 1945 | 1953 | 1976 | 1949 | 2003 | 1961 | 1945 | 1993 | 1953 |
Températures minimales records (°C) | -14,7 | -11,2 | -7,3 | -3,2 | -1,2 | 2,2 | 5,5 | 4 | 1,9 | -4,6 | -7,5 | -12,6 |
Années des températures minimales | 1985 | 1948 | 2005 | 1984 | 1945 | 1962 | 1972 | 1956 | 1972 | 1947 | 1955 | 1964 |
Source: Insee et Lameteo.org[5] |
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par la route départementale 163 du Nord au Sud, le long de la limite ouest du territoire entre Rougé et Thourie. On peut aussi noter la route départementale 110 traversant la commune d'Ouest en Est.
Toponymie[modifier | modifier le code]
La commune est dénommée Sous-le-Val jusqu'au XVIIe siècle[6].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Soulevache au XVIIIe siècle[7].
Histoire[modifier | modifier le code]
On trouve la trace de cette paroisse dès le IXe siècle selon le cartulaire de Redon. Une légende raconte aussi qu'un ermite alréen aurait fondé une chapelle dédiée à saint Fiacre sur la demande d'un seigneur local. La paroisse se développe de part et d'autre de la rivière le Semnon. Il subsiste encore des vestiges de cette période moyenâgeuse, avec la motte féodale et sa tour ainsi que l'ancienne église de la paroisse. Soulvache se trouve alors sur la route qui mène de Châteaubriant à Rennes. La « Voie royale », comme elle était appelée, enjambait le Semnon au niveau d'un pont dont les ruines sont encore présentes dans la rivière[6].
C'est au XVIIe siècle que le bourg actuelle de forme, plus en hauteur et plus loin de la rivière.
Dans les années 1920, la commune connait un renouveau et multiplie sa population par deux. Cela s'explique par l'exploitation de la mine de fer de la Brutz au hameau de Bonne-Fontaine. Commencée en 1912 par la compagnie générale des mines de fer de Bretagne, l'exploitation de la concession évolue en 1920 avec son rachat par JJ Carnaud et Forges de Basse-Indre. Des étrangers, dont beaucoup d'origine polonaise, y travaillent. La commune ouvre alors une cité ouvrière[8]. Dans les années 1950, la mine est abandonnée.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Soulvache est située dans le canton de Châteaubriant, et appartient à l'arrondissement de Châteaubriant-Ancenis, dans le département de la Loire-Atlantique en région Pays de la Loire[9]. Comme pour toutes les communes françaises comptant entre 500 et 1 500 habitants, le Conseil municipal est constitué de quinze membres en 2011[10].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Soulvache est membre de la communauté de communes Châteaubriant-Derval, qui est constituée de vingt-six communes regroupées autour de Châteaubriant[12].
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Soulvache est une commune rurale multipolarisée, notamment par l'aire urbaine de Châteaubriant, et qui fait partie de l’espace urbain de Rennes[13].
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2015, la commune comptait 356 habitants[Note 1], en diminution de 10,33 % par rapport à 2010 (Loire-Atlantique : +6,49 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25,3 %) est en effet supérieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[18],[19],[20]. Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,8 % contre 48,4 % au niveau national et 48,7 % au niveau départemental)[18],[19],[20].
Enseignement[modifier | modifier le code]
Soulvache dépend de l'académie de Nantes. Pour l'enseignement élémentaire, la commune dispose de l'école publique « Daniel Cury »[21].
Santé[modifier | modifier le code]
Un médecin généraliste exerce à Soulvache[22]. L'hôpital et les cliniques les plus proches se situent à Châteaubriant[23].
Économie[modifier | modifier le code]
L'activité économique de la commune est essentiellement tournée vers l'agriculture, l'artisanat et les commerces de proximité. On compte une vingtaine d'entreprises actives sur le territoire.
- Données statistiques sur l'emploi (Insee 2006)[24]:
Population | Actifs (15/64 ans) | chômeurs | Taux d'activité (%) | Taux de chômage (%) | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
393 | 145 | 20 | 76 | 12,3 | |||||||||
Source : Données statistique sur l'emploi (Insee 2006)[24]: |
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Jacques est construite au milieu du XIXe siècle. Elle remplace l'ancienne église Saint-Jean édifiée du XIIe au XVIIe siècle qui, après avoir servi d'école, est désormais utilisée comme salle municipale[8].
La chapelle Saint-Fiacre date du XVIIe siècle. Elle aurait été bâtie sur l'emplacement d'un sanctuaire mérovingien. À partir du milieu du XIXe siècle, on n'y célèbre des messes qu'occasionnellement. dédiée à saint Fiacre, la chapelle abrite des statues en bois du saint ainsi que saint Cloud datant du XVe siècle. On trouve aussi une statue de la Vierge à l'Enfant, en bois polychrome, datant du siècle suivant.
À la suite de l'arrivée en masse de travailleurs à la mine, la chapelle des Polonais est édifiée en 1923, dans la cité des mineurs à Bonne-Fontaine.
Patrimoine civil[modifier | modifier le code]
L'entrée de la mine, dont l'exploitation a commencé en 1912, est toujours visible. Cette mine a profondément changé la physionomie de la commune. D'un point de vue architectural, on voit apparaitre des maisons reflétant le statut professionnel de leurs habitants : les petites maisons d'ouvriers, et les maisons des cadres dites « maisons d'ingénieurs ». À noter aussi, la construction en 1921 d'une petite centrale électrique pour garantir l'autonomie des machines de la mine[25].
Le pont datant du XVIIIe siècle constitué de pierres du pays et de pierre de schiste, qui enjambe la rivière le Semnon, témoigne de l'ancienne « voie royale ».
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jeanne Cherhal, originaire d'Erbray, évoque Soulvache dans sa chanson Rural[26] sur son album « Douze fois par an ».
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
Écartelé : au premier et au quatrième, d'argent à une moucheture d'hermine de sable ; au deuxième et au troisième, d'azur à la fleur de lys d'or ; à la tour d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, posée sur un mont d'argent mouvant de la pointe, brochant sur le trait du parti de l'écartelé.
Commentaires : La tour est celle de Soulvache (détruite en 1915). La fleur de lys est celle des Châteaubriant. Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance historique de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par Eugène Charron (délibération municipale du ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- André David, La commune de Soulvache au début du XX. siècle, A. David, 2005, 15 pages
- Collectif, Le Patrimoine des Communes de la Loire-Atlantique, Flohic, (ISBN 978-2842340407)
- Juridiction de la Mabonnière à Soulvache, cotes 15 J 94, 15 J 194 à 15 J 200 > Fonds de Langle (15 J), Archives I&V.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- « Soulvache », sur Localisation interactive, orthodromie et navigation (consulté le 24 avril 2011)
- Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau, « Cours d'eau : rivière le Semnon (J76-030-) » (consulté en 2 mars janvier 2011)
- Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau, « Cours d'eau : rivière la Brutz (J7614000) » (consulté en 2 mars janvier 2011)
- Lameteo.org et Météo France, « Base de données météo et observations en temps réel », sur http://www.lameteo.org, lameteo.org, (consulté le 4 octobre 2008)
- Insee et Lameteo.org, « Températures records de Rennes », sur http://www.linternaute.com, L'internaute, (consulté le 4 octobre 2008)
- Collectif 1999, p. 1028
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis »
- Collectif 1999, p. 1029
- « Fiche de la commune de Villepot », sur insee.fr (consulté le 24 avril 2011)
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
- Modèle {{Lien web}} : paramètre «
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» manquant. https://www.cc-chateaubriant-derval.fr/commune/soulvache - Modèle {{Lien web}} : paramètre «
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» manquant. « Soulvache », sur Communauté de communes Châteaubriant-Derval (consulté le 24 mars 2018) - « Carte thématique », sur Insee (consulté le 24 avril 2011) ; cheminement : sur la petite carte de France, onglet Départements, puis choisir le département, puis menu déroulant Couches d'aide à la sélection
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- « Chiffres clés Évolution et structure de la population - Soulvache - POP T0-T3 - Population par sexe et âge en 2013 », sur insee.fr, Insee (consulté le 22 septembre 2016).
- « Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le 22 septembre 2016).
- « Résultats du recensement de la population française - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le 22 septembre 2016).
- Soulvache, sur le site de la Communauté de communes du Castelbriantais, consulté le 4 mars 2011.
- « Recherche », sur Les pages jaunes (consulté le 24 avril 2011)
- « Liste des hôpitaux et cliniques de la Loire-Atlantique », sur Annuaire sanitaire et social (consulté le 24 avril 2011)
- http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/resultats/chiffres-cles/n3/44/n3_44002.pdf
- Collectif 1999, p. 1031
- Paroles de Rural sur le site officiel de Jeanne Chérhal.