La Bernardière
La Bernardière | |||||
Une réplique de la grotte de Lourdes (celle-ci est cependant située dans le quartier Saint Nicolas à Montaigu) | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | La Roche-sur-Yon | ||||
Intercommunalité | Terres de Montaigu, communauté d'agglomération | ||||
Maire Mandat |
Claude Durand 2020-2026 |
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Code postal | 85610 | ||||
Code commune | 85021 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bernardin | ||||
Population municipale |
1 880 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 127 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 03′ 02″ nord, 1° 15′ 53″ ouest | ||||
Altitude | 54 m Min. 33 m Max. 76 m |
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Superficie | 14,80 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Cugand (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mortagne-sur-Sèvre | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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La Bernardière est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. La Bernardière faisait partie, sous l'Ancien Régime, de l'évêché de Nantes.
Ses habitants sont les Bernardins[1].
Le , la commune de La Bernardière devrait fusionner avec sa voisine Cugand pour former la commune nouvelle de Cugand-la-Bernardière[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Le territoire municipal de La Bernardière s’étend sur 1 480 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 54 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 33 et 76 mètres[3],[4].
La Bernardière est située au nord du département de la Vendée, à 5 km au sud de Clisson (Loire-Atlantique), 10 km au nord-est de Montaigu (Vendée) et 35 km à l'ouest de Cholet (Maine-et-Loire).
La commune est traversée par quelques petits ruisseaux. Le principal est le Mingot qui sert de limite à la paroisse entre Cugand, passe auprès du bourg de la Bernardière et va se jeter dans la Sèvre-Nantaise.
Liste des hameaux de la Bernardière
[modifier | modifier le code]La Croupillière, la Haute-Hantrie, la Basse-Hantrie, la Brunelière, la Challoire, la Grande-Couperie, la Petite-Couperie, la Croix-Verte, la Droutière, la Fuzellerie , la Grande-Haye, la Petite-Haye, la Logerie, l'Émérière, la Noue, l'Oulerie, la Pénissière-de-la-Cour, la Pénissière-Vinet, les Plessis, les Portes, le Racinet, la Rouvraie et le Tacret.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 794 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière à 16 km à vol d'oiseau[7], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 858,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Bernardière est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cugand, dont elle est une commune du pôle principal[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (98,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,5 %), terres arables (34,8 %), prairies (25,5 %), zones urbanisées (4,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]En poitevin, la commune est appelée La Brnardére[16].
Histoire
[modifier | modifier le code]Jusqu'à la Révolution, sous le royaume de France, La Bernardière appartient aux marches Bretagne-Poitou, au sein desquelles elle est à l'avantage de la Bretagne. Elle appartenait également au diocèse de Nantes. Sa paroisse dépend ensuite entièrement du diocèse de Luçon.
Autrefois, on l´appelait la Bernardière-en-Forêts, mais depuis longtemps les bois ont disparu, et le terrain est divisé en champs nombreux, tous entourés de haies du sein desquelles s'élèvent une multitude de chênes que l'on ébranche tous les cinq ans pour faire du bois de chauffage[17]. Cette façon de tailler, est dite, tailler en têtard.
Selon plusieurs sources, c’est la colonne placée sous les ordres du général Cordellier qui a très vraisemblablement perpétré le massacre de La Bernardière car c’est elle qui officiait
Après le tuerie des Lucs les 28 février et 1er mars 1794, les troupes restent dans le secteur quelques jours et n’ayant pu mettre la main sur Charette quittent le camp des Landes de Corpray le 7 mars pour Clisson, le Loroux (lettre à Turreau du 6 mars) en passant par Montaigu et ses environs.
On attribue généralement le massacre du Petit Luc aux hommes du commandant Martincourt qui secondait Cordellier ; il est peut-être aussi le responsable direct des 22 victimes de La Bernardière. sources : Historial-Mémorial de la Vendée .
En 1832, la commune, précisément le manoir de La Pénissière, fut le théâtre d'un des derniers combats du mouvement dirigé par la duchesse de Berry, la « Petite chouannerie »[18].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
Taillé d'argent et de gueules, à l'arbre de l'un dans l'autre brochant sur le tout, accompagné de deux châteaux du même.
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Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]En 1999, le taux de chômage était de 7,8 %. Le revenu moyen par ménage, quant à lui, était de 14 017 € / an[20]. La Bernardière dispose de sa propre zone artisanale : le Tacret, située sur l´axe Clisson-Montaigu. Cette ZA compte une vingtaine d´entreprises.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2021, la commune comptait 1 880 habitants[Note 3], en évolution de +4,91 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 14,7 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 929 hommes pour 906 femmes, soit un taux de 50,63 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le manoir de la Pénissière
- Église Saint-Blaise
-
Le château de la Pénissière-la-Cour.
-
Combat de la Penissière, le .
Sports
[modifier | modifier le code]Union Sportive Bernardière Cugand : football
Association Basket Cugand Bernardière : basket
Tennis de Table Club Bernadière : tennis de table
Palets Club La Bernardière : palet
Vie Locale
[modifier | modifier le code]La Bernardière dispose d'une salle municipale La Doline. Le Stade du Vivier est composé de plusieurs terrains de football, d'un terrain de tennis, d'une aire multisports, d'un skateparc et possède une salle de sport. Une médiathèque municipale et une ADMR (aide à domicile en milieu rural). On retrouve également dans cette commune une boulangerie, un café et une coiffeuse.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Réélu en 2014.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire des communes de Vendée, Editions Ouest-France, Rennes, 1991 (ouvrage rédigé par les correspondants d'Ouest-France en Vendée).
- « Ces deux communes de Vendée ne feront plus qu'une au 1er janvier 2025 », sur actu.fr, (consulté le ).
- « Commune 23376 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « La Bernardière », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Bernardière et La Haie-Fouassière », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de La Bernardière ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cugand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 39.
- La Bernardière de son origine à nos jours
- Détail des combats de la Pénissierre
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- La Bernardière sur le site L´Internaute
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Bernardière (85021) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).