Environmental Protection Agency
Environmental Protection Agency | |
Situation | |
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Création | |
Type | Agence de protection de l’environnement |
Siège | Washington, D.C. |
Coordonnées | 38° 53′ 45″ N, 77° 01′ 51″ O |
Budget | 8,139 milliards de dollars (2015)[1] |
Organisation | |
Effectifs | 15 408 (en 2014)[1] |
Administrateur | Andrew R. Wheeler (intérim) |
Organisations affiliées | Administration américaine |
Site web | www.epa.gov |
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La United States Environmental Protection Agency (EPA, ou « Agence américaine de protection de l’environnement » en français) est une agence indépendante du gouvernement des États-Unis, dont les activités sont cependant contrôlées par le Comité des sciences, de l'espace et des technologies de la Chambre des représentants des États-Unis. Elle a été créée dans la foulée du jour de la Terre le pour étudier et protéger la nature et la santé des citoyens des États-Unis[2].
Sa mission est de « protéger la santé humaine et de sauvegarder les éléments naturels — l’air, l’eau et la terre — essentiels à la vie. »
En 2014, elle emploie environ 15 500 personnes[1], elle compte dix bureaux régionaux[3] et 17 centres de recherche. L'EPA est dirigée par un administrateur nommé par le président des États-Unis et confirmé par le Sénat, membre du cabinet. L’administrateur actuel par intérim est Andrew R. Wheeler, nommé par le président des États-Unis, Donald Trump.
Des réductions budgétaires sont attendues sous la présidence de Trump[4].
Le siège de l'agence est l'Ariel Rios Federal Building, dans le quartier du Triangle fédéral à Washington[5].
Activités
L'agence élabore et fait respecter la règlementation sur l'environnement, gère les allocations budgétaires qui appuient les programmes environnementaux, effectue la recherche relative aux questions environnementales et en informe le public américain. Elle a donc une fonction pédagogique. Le Bureau des affaires internationales de l'EPA est responsable des efforts de réduction de pollution transnationale. Il encourage aussi la gouvernance éthique de la politique environnementale internationale.
En 2015, ses ressources budgétaires étaient de 8,139 milliards de dollars[1].
Histoire
En 1970 sous la présidence de Richard Nixon, l'EPA est créée par la loi nationale sur l'environnement (le National Environmental Policy Act, dit « NEPA »). Son premier directeur est William Ruckelshaus.
En 1972 l'EPA met en place le système FTP qui teste la consommation des modèles automobiles et qui devient obligatoire pour leur homologation par le constructeur.
En 1992, le programme Energy Star est initié par l'EPA.
En 2009 (17 avril), l'EPA reconnaît le dioxyde de carbone comme un contaminant chimique atmosphérique et désigne officiellement comme gaz à effet de serre six substances chimiques : le dioxyde de carbone, le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (NO2), des hydrofluorocarbures (HFC), des perfluorocarbures (PFC) et l'hexafluorure de soufre (SF6)[6].
En 2016 (novembre), Donald Trump nomme Myron Ebell à la tête de l'EPA pour diriger une équipe chargée de préparer la transition entre les administrations Obama et Trump, et de réfléchir à l'avenir de l'agence. Depuis plus de vingt ans, Myron Ebell, climatosceptique notoire, conteste vigoureusement la réalité de l’influence des hommes sur le climat[7] et attaque les efforts faits aux États-Unis pour limiter les émissions de gaz à effet de serre[8],[9]. Pour cela il mettait en œuvre une stratégie mise au point par l'industrie du tabac, réutilisée et promue par plusieurs think tank libertariens dont le Heartland Institute et le « Competitive Enterprise Institute » (présidé par Myron Ebell lui-même) : introduire le doute par tous les moyens dans l’opinion, en faisant croire que les chercheurs sont « alarmistes »[9] et en affirmant qu'il n'y a pas de consensus de la communauté des chercheurs sur le fait que l'Homme soit devenu déterminant dans le changement climatique. Son Think-tank, financé par des fonds privés - est considéré comme un puissant lobby au service des industriels américains, proche des frères Koch, deux milliardaires libertariens qui ont bâti leur fortune dans le pétrole, le charbon, la finance et la chimie[10]. Ebell est aussi président d'une coalition dénommée Cooler Heads Coalition, qui affirme également que les scientifiques du climat sont alarmistes.
Le 17 février 2017, Scott Pruitt prend la tête de l'Agence, nommé administrateur de l'EPA par le président Donald Trump, nomination controversée notamment parce qu'il a passé une partie de sa carrière à attaquer l'EPA et les politiques environnementales des États-Unis, mais aussi pour son manque d'expérience dans le domaine de la planification et de la gestion administrative de l'environnement et de l'énergie, et enfin parce qu'il pourrait être en situation de conflit d'intérêt vis-à-vis des industries des énergies fossiles qui l'ont financé et soutenu et qu'il a soutenu avant sa nomination à ce poste-clé[11]. Après des accusations de dépenses trop excessives, il est limogé le 5 juillet 2018 est remplacé par intérim par l'administrateur adjoint Andrew R. Wheeler.
Législation
Administrateurs
Autres agences
Le nom « Environmental Protection Agency », ou EPA, se retrouve également pour d'autres agences dans des pays ou régions anglophones, comme en Irlande.
Dans la culture populaire
Dans le dessin animé Les Simpson, l'Agence de protection de l'environnement (APE) est une faction antagoniste de la série animé, elle est humoristiquement critiquée. L'agence apparait la première fois dans l'épisode Le Monorail où Mr; Burns et Mr. Smithers furent arrêté et payé une amende de trois millions de dollars à la communauté suite à la pollution excessive du parc de Springfield par l'Agent Malone l'un des membre les plus connus de l'organisation. Dans l'épisode Une chaise pour deux, Homer se fut arrêter par l'Agence de protection de l'environnement pour avoir tenter de tuer une chenille beugleuse (chenille hurlante au Québéc), puis condamné à des travaux d'intérêt général. Elle fait sa dernère apparition dans Les Simpson, le film où elle enferme les habitants de Springfield sous un dôme géant pour éviter que la pollution de la ville ne se propage au reste du pays suite à une bêtise d'Homer après avoir pollué le lac de Springfield, mais après qu'Homer à réussi à détruire le dôme avec la bombe pour éviter qu'elle détruit Spingfield, après l'échec de leur plan de destruction de Springfield, l'organisation a été exposée au monde entier, puis dissoute par le président et ils ont été arrêtes pour leurs actions.
Flotte
Notes et références
- (en) EPA's Budget and Spending - Site officiel
- (en) EPA History - Site officiel
- (en) Visiting a Regional Office - site officiel.
- (en) Juliet Eilperin, « EPA emerges as major target after Trump solicits policy advice from industry », sur The Washington Post, (consulté le ).
- (en) « EPA Headquarters », EPA (consulté le ).
- Louis-Gilles Francoeur, « Les GES enfin reconnus comme des contaminants dangereux », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Fountain, H. (2016). Trump’s Climate Contrarian: Myron Ebell Takes on the EPA. New York Times. Nov, 11.
- (en) Monbiot G (2016). Frightened by Donald Trump? You don’t know the half of it. The Guardian, 30.
- (en) Bravender R (2016) Trump Picks Top Climate Skeptic to Lead EPA Transition. Scientific American, 26.
- « Le « Monsieur écologie » de Donald Trump est un climatosceptique », sur Le Monde, (consulté le ).
- (en) « EPA's Scott Pruitt haunted by corruption allegations, old and new », MSNBC, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Liens externes
- (en) Site officiel
- (en) Programmes et budgets de l'EPA pour les années fiscales : 2008, 2007 et 2006