Droit et justice

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Droit et justice
(pl) Prawo i Sprawiedliwość
Image illustrative de l’article Droit et justice
Logotype officiel.
Présentation
Président Jarosław Kaczyński
Fondation
Fusion de Accord du centre
Alliance de droite (en)
Scissions de l'Alliance électorale Solidarité et de l'Union chrétienne-nationale
Siège 84/86 rue Nowogrodzka,
02-018 Varsovie, Pologne
Fondateurs Lech Kaczyński
Jarosław Kaczyński
Organisation de jeunesse Forum de jeunesse Droit et justice (en)
Hymne Hymn Prawa i Sprawiedliwości[1]
Positionnement Droite[2],[3],[4] à extrême droite[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11]
Idéologie National-conservatisme[12],[13]
Démocratie chrétienne[14],[15]
Conservatisme social[13],[16]
Nationalisme[17],[18],[19],[20]
Patriotisme économique[21],[22],[23]
Populisme de droite[24],[25],[26],[27]
Euroscepticisme[28],[29]
Agrarisme[30],[31],[32],[33],[27]
Droite chrétienne[34]
Coalisé dans Droite unie
Affiliation nationale Droite unie
Affiliation européenne Alliance des conservateurs et réformistes européens
Groupe au Parlement européen Conservateurs et réformistes européens
Adhérents 34 500 (2018)[35]
Couleurs Bleu marine et rouge[36]
Site web www.pis.org.pl
Présidents de groupe
Groupe à la Diète Ryszard Terlecki (en)
Groupe sénatorial Marek Martynowski (pl)
Représentation
Députés
199  /  460
Sénateurs
59  /  100
Députés européens
26  /  51
Élus régionaux
254  /  552

Droit et justice (en polonais : Prawo i Sprawiedliwość prononciation, PiS)[37] est un parti politique polonais, fondé le par les frères Jarosław et Lech Kaczyński.

D'idéologie conservatrice et eurosceptique, classé à droite ou à l'extrême droite de l’échiquier politique malgré une politique sociale ayant menée à la mise en place d'un État-providence, il détient la majorité à la Diète de 2005 à 2007 et depuis 2015. Deux présidents de la République en sont également issus, Lech Kaczyński (2005-2010) et Andrzej Duda (depuis 2015).

Historique

Débuts (2001-2005)

Fondé en par Jarosław Kaczyński et son frère Lech Kaczyński, alors que ce dernier était ministre de la Justice du gouvernement AWS, il réunit divers mouvements de droite et conservateurs, les restes du parti politique issu de Solidarność, AWS[38], et des dissidents du parti libéral-conservateur Plate-forme civique (PO).

Aux élections législatives de 2001, PiS remporte 44 des 460 sièges du Sejm (la diète polonaise) avec 9,5 % de voix. Le groupe parlementaire est alors dirigé par Kazimierz Marcinkiewicz.

Pour les élections régionales de , PiS forme une coalition avec son rival de la PO, dans la plupart des régions, la coalition n’emporte que 16 % des voix, mais Lech Kaczyński est élu maire de Varsovie[39] et laisse la présidence du PiS à son frère Jarosław Kaczyński en 2003.

Lors des élections européennes de 2004, en obtenant à elle seule 12,67 % des suffrages, PiS devient la troisième force politique, et emporte 7 des 54 sièges réservés aux Polonais. Il est alors membre du groupe parlementaire européen Union pour l'Europe des nations[40].

Au pouvoir (2005-2007)

Gouvernement de Kazimierz Marcinkiewicz

Kazimierz Marcinkiewicz (gauche) et Lech Kaczyński (centre) lors de l'investiture du président de la République.

Lors des élections législatives du 25 septembre 2005, Droit et justice arrive en tête, avec 26,99 % des suffrages et 155 députés sur 460, devant la Plate-forme civique (PO, libéraux), qui remporte 24,1 % des voix et 133 sièges, les deux partis ayant fait part de leur volonté de constituer un gouvernement de coalition[41]. Deux semaines plus tard, au premier tour de l'élection présidentielle, Donald Tusk, candidat de la PO, obtient 36,3 % des voix, devant le candidat du PiS et maire de Varsovie, Lech Kaczyński, qui recueille 33 % des suffrages.

Le 19 octobre suivant, à quatre jours du second tour, le parti choisit Kazimierz Marcinkiewicz, ancien président du groupe parlementaire, comme candidat au poste de président du Conseil des ministres, et non son président Jarosław Kaczyński, afin de ne pas affaiblir les chances de Lech. Celui-ci s'impose, d'ailleurs, le 23 octobre, avec 54 % des voix contre Tusk.

Le cabinet Marcinkiewicz, composé uniquement de ministres PiS et indépendants, prend ses fonctions le 31 octobre. Bien que la PO ait finalement refusé de s'allier avec les conservateurs, le gouvernement obtient facilement la confiance de la Diète grâce au vote favorable des populistes de gauche de l'Autodéfense de la république de Pologne (SRP), des nationalistes de la Ligue des familles polonaises (LPR) et des chrétiens-démocrates du Parti paysan polonais (PSL).

Le président de la République, Lech Kaczyński, prend officiellement ses fonctions le 23 décembre suivant. Pour la première fois depuis 1995, les deux têtes de l'exécutif sont issus de la droite.

Finalement, le , PiS passe un accord formel de coalition avec la SRP et la LPR, ce qui permet à ces deux formations de rentrer au gouvernement. Toutefois, bien qu'ils reçoivent cinq ministères, les deux partis ne contrôlent aucun ministère régalien. Seul le ministère de l'Agriculture, aux mains du président de la SRP, Andrzej Lepper, est doté d'un budget et d'un poids politique importants.

Gouvernement de Jarosław Kaczyński

Après que Marcinkiewicz a remplacé, le 24 juin suivant, la ministre des Finances, Zyta Gilowska, contrainte à la démission, il entre en conflit avec la direction du parti. Finalement, il annonce sa démission le 7 juillet suivant, et le bureau politique choisit de le remplacer par Jarosław Kaczyński. Celui-ci constitue son gouvernement, avec la même coalition, le 14 juillet.

Aux élections locales du 12 novembre suivant, PiS est devancé par la PO aux élections régionales et perd la mairie de Varsovie au profit des libéraux, Kazimierz Marcinkiewicz étant défait au second tour par Hanna Gronkiewicz-Waltz.

Le , prenant acte des profondes divergences au sein de sa coalition, le président du Conseil Kaczyński demande au président de la République Kaczyński de démettre les ministres issus de la SRP et la LPR, tandis qu'à la Diète, le parti appuie la demande de la Plate-forme civique de convoquer des élections anticipées.

Dans l'opposition (2007-2015)

À la suite de la dissolution du parlement, les élections législatives ont eu lieu le 21 octobre 2007. Droit et justice n’obtient que 32,16 % des voix et la Plate-forme civique (41,39 %) constitue une nouvelle majorité avec le Parti paysan polonais PSL. La cohabitation entre le président de la République issu du PiS Lech Kaczyński et le président du Conseil des ministres de PO Donald Tusk dure de 2007 à 2010.

Le président Lech Kaczyński meurt en 2010 lors de l'accident de l'avion présidentiel polonais à Smolensk.

Jarosław Kaczyński échoue aux élections présidentielles anticipées qui suivent, n'obtenant que 46,99 % des suffrages au 2e tour.

Un groupe de députés (18 au total) quitte le parti pour constituer le groupe parlementaire puis le parti La Pologne est le plus important (PJN).

Le parti connaît un nouvel échec lors des élections législatives de 2011, perdant neuf sièges de député à la Diète et huit sièges au Sénat.

Cette défaite provoque le départ de Zbigniew Ziobro, ancien ministre de la Justice souvent considéré comme dauphin de Jarosław Kaczyński, et de ses partisans qui constituent le groupe parlementaire dissident Pologne solidaire qui rassemble (au 1er janvier 2012) 20 députés et deux sénateurs avec le soutien de quatre députés européens.

Retour au pouvoir (depuis 2015)

À l'occasion de l'élection présidentielle de 2015, Andrzej Duda, le candidat de PiS, l'emporte au second tour face au président sortant Bronisław Komorowski avec 51,55 %[42].

En octobre 2015, Droit et justice remporte les élections législatives avec 39,1 % des voix et obtient la majorité absolue. Il est pourvu de 242 sièges de députés sur 460[43]. Près de deux ans après son accession au pouvoir, le parti Droit et justice reste selon les sondages loin devant les partis d'opposition avec entre 33 % et 44 % d'intentions de vote[44],[45].

D'après le journaliste Dominique Vidal, le retour au pouvoir du PiS se serait traduit par un recul des acquis démocratiques, politiques et sociétaux : « augmentation des pouvoirs de l’exécutif au détriment de ceux du législatif, mainmise sur les médias, encadrement de la justice, durcissement de la loi anti-avortement, refus du mariage homosexuel comme de l’euthanasie, promesse d’un référendum sur la peine de mort, etc[46]. »

À l'issue des élections européenne de 2019, Droit et justice réalise son meilleur score avec plus de 45 % des voix et 27 sièges sur 52.

Les élections législatives de 2019 permettent au parti de reconduire sa majorité. La liste Droit et justice, qui est composée avec quatre partis alliés, remporte l'élection avec 43,3 % des voix, une augmentation de 6 points de pourcentage. La liste garde cependant le même nombre de sièges en raison de l'entrée à la Diète de plusieurs autres partis.

Présidents

Résultats électoraux

Diète

Année Voix % Rang Sièges Gouvernement
2001 1 236 787 9,50 4e
44  /  460
Opposition
2005 3 185 714 26,99 1er
155  /  460
Marcinkiewicz (2005-2006) et Kaczyński (2006-2007)
2007 5 183 477 32,11 2e
166  /  460
Opposition
2011 4 295 016 29,89 2e
157  /  460
Opposition
2015 5 711 687 37,58 1er
235  /  460
Szydlo (2015-2017) et Morawiecki I (2017-2019)
2019 8 051 935 43,59 1er
235  /  460
Morawiecki II

Sénat

Année Voix % Rang Sièges
2005 5 020 704 20,76 1er
49  /  100
2007 10 208 412 31,38 2e
39  /  100
2011 3 915 355 26,94 2e
31  /  100
2015 5 993 433 39,99 1er
61  /  100
2019 8 110 193 44,56 1er
48  /  100

Parlement européen

Année Voix % Rang Sièges Groupe
2004 771 858 12,67 3e
7  /  54
UEN
2009 2 017 607 27,40 2e
15  /  50
CRE
2014 2 246 870 31,78 2e
19  /  51
CRE
2019 6 192 780 45,38 1er
27  /  52
CRE

Présidence de la République

Année Candidat 1er tour 2e tour
Voix % Rang Voix % Rang
2005 Lech Kaczyński 4 947 927 33,10 2e 8 257 468 54,04 1er
2010 Jarosław Kaczyński 6 128 255 36,46 2e 7 919 134 46,99 2e
2015 Andrzej Duda 5 179 092 34,76 1er 8 630 627 51,55 1er

Assemblées régionales

Année % Sièges
2002[47] 16,02
97  /  561
2006 25,08
170  /  561
2010 23,05
141  /  561
2014 26,89
171  /  555
2018 34,13
254  /  552

Programme politique

Au moment des élections législatives de 2019, la situation économique de la Pologne est parmi l'une des meilleures en Europe : la croissance atteint 5 % (contre environ 1,5 % pour les pays de l’Union européenne), le chômage est à 3,8 %, le déficit public est stabilisé à 1,6 % du PIB et la dette publique demeure sous les 50 % du PIB. Pour freiner l’émigration et relancer la natalité, le gouvernement sortant a exonéré d'impôt les travailleurs de moins de 26 ans et augmenté les allocations familiales[48].

Le PiS s'est attiré une forte popularité en menant une politique étatique et sociale visant à établir un « État-providence à la polonaise » via notamment la mise en place d'aides familiales, la gratuité des médicaments pour les plus de 75 ans, l'abaissement de l'âge de la retraite à 65 ans pour les hommes et 60 ans pour les femmes, la taxation des institutions financières, la renationalisation de plusieurs banques et une politique générale favorisant le développement des entreprises polonaises, dans le contexte d'une économie passé sous contrôle étranger lors de la sortie du communisme dans les années 1990. Cette politique sociale généreuse ne s'établit pour autant pas au détriment de l'économie polonaise, qui maintient un niveau de croissance élevé, et un chômage à son taux le plus bas depuis la chute du régime communiste[49].

Économie

  • Baisse des impôts progressifs / Refus de l'impôt linéaire ;
  • Baisse de la TVA ;
  • Réévaluation des retraites ;
  • Refus de la privatisation des secteurs clefs ;
  • Programme de soutien aux plus démunis ;
  • Scepticisme face à l’euro.

Selon Patrick Edery, PDG d'un cabinet de conseil en développement, les conservateurs du PiS ont prolongé le miracle économique polonais[50] (croissance élevée et chômage relativement faible) entre 2016 et 2019, assurant également la pérennité de la réussite polonaise[51] par le renouvellement de la lutte contre la corruption[52],[53],[54].

Éducation

  • Enseignement des valeurs morales et patriotiques ;
  • Gratuité de l’enseignement.

Intégrité publique

  • Création de ministère anti-corruption ;
  • Publication des noms des anciens agents communistes.

Politique étrangère

  • Atlantisme : le PiS a décidé de prolonger d’un an la mission de soldats polonais en Irak et aidé la mission de l’OTAN en Afghanistan par l’envoi de 1 000 soldats, en .

Politique européenne

  • Refus de « nouveaux abandons de souveraineté nationale ».

Questions sociales

Promotion de la natalité[55] :

  • allongement des congés maternités
  • augmentation des allocations familiales en particulier à partir de deux enfants
  • régime fiscal désavantageux pour les célibataires sans enfant

Refus de :

  • Légalisation des drogues ;
  • L’avortement ;
  • L’euthanasie ;
  • Mariage homosexuel ;
  • PACS.

Réforme constitutionnelle

  • IVe République : pouvoir supplémentaire à l’exécutif (permission d’appliquer une loi), parlement réduit, surveillance de l’audiovisuel, le droit à l’État de mener une politique monétaire.

Santé

  • Gratuité des soins pour les bas salaires.

Sur une proposition de la Ligue des familles polonaises, Droit et justice s'est engagé à établir un référendum sur la peine de mort, bien que ne faisant pas partie de ses priorités[56].

Notes et références

  1. https://www.youtube.com/watch?v=RhhH8fSp6cs&t=48s
  2. (en) Michael Minkenberg, Europe for the Europeans : The Foreign and Security Policy of the Populist Radical Right, Ashgate Publishing, Ltd., , 336 p. (ISBN 978-1-4094-9825-4, lire en ligne), « Between Tradition and Transition: the Central European Radical Right and the New European Order », p. 261
  3. (en) Lenka Bustikova, The Oxford Handbook of the Radical Right, New York, Oxford University Press, , 734 p. (ISBN 978-0-19-027455-9, lire en ligne), « The Radical Right in Eastern Europe », p. 574
  4. (en) Aleks Szczerbiak, Poland Within the European Union : New Awkward Partner Or New Heart of Europe?, Routledge, , 251 p. (ISBN 978-0-415-38073-7, lire en ligne), p. 1
  5. « Poland Bashes Immigrants, but Quietly Takes Christian Ones », sur New York Times,
  6. « EU’s top court shows how to tackle autocrats », sur Financial Times,
  7. « Poland’s Government Is Systematically Silencing Opposition Voices », sur Foreign Policy,
  8. « How Poland uses foreign lobbyists to fight PR wars and influence U.S. policy », sur Center for Responsive Politics,
  9. « Zack Blumberg: Europe’s far right movements come on strong, but what next? », sur The Michigan Daily,
  10. « Revealed: dozens of European politicians linked to US ‘incubator for extremism’ », sur Open Democracy,
  11. « What to Make of the European Elections », sur The Atlantic,
  12. (en) Vít Hloušek et Lubomír Kopeček, Origin, Ideology and Transformation of Political Parties : East-Central and Western Europe Compared, Ashgate, , p. 196
  13. a et b (en) Wolfram Nordsieck, « Poland », sur parties-and-elections.eu (consulté le ).
  14. (de) Lobbying der katholischen Kirche : Das Einflussnetz des Klerus in Polen, Springer-Verlag, , 281 p. (ISBN 978-3-531-14660-7, lire en ligne), p. 131.
  15. (de) « Unentschlossene als Zünglein an der Waage », sur News ORF (consulté le ).
  16. Why is Poland's government worrying the EU? The Economist. Published 12 January 2016. Retrieved 22 July 2017.
  17. (en) « The Rise of Poland’s Far Right », sur Foreign Affairs,
  18. (en) James Traub, « The Party That Wants to Make Poland Great Again », sur The New York Times Magazine,
  19. (en) Remi Adekoya, « Xenophobic, authoritarian – and generous on welfare: how Poland's right rules », sur The Guardian,
  20. (en) « Protests grow against Poland's nationalist government », The Economist,
  21. (pl) « Program działań Prawa i Sprawiedliwości. Tworzenie szans dla wszystkich - Instytut Sobieskiego », sur www.sobieski.org.pl.
  22. (en) « What PiS would change in the economy », sur Polityka Insight, .
  23. http://blogs.reuters.com/breakingviews/2015/10/26/polands-tilt-to-nationalism-is-bad-for-investment/
  24. (en) « EU takes Poland to court over judicial crackdown », sur axios.com, Axios,
  25. « European Court of Justice orders Poland to stop purging its supreme court judges », sur The Independent,
  26. (en) « After Loss in Austria, a Look at Europe's Right-wing Parties », sur Haaretz,
  27. a et b (pl) Łukasz Warzecha, « PiS, Czyli Populizm i Socjalizm », (consulté le )
  28. « PiS - Mamy program dla Polski u dla Unii Europejskiej », pis.pl
  29. « Pawłowicz:Unia Europejska to dla mnie szmata », Wirtualna Polska
  30. (pl) « Antoni Macierewicz: Wieś jest w centrum programy PiS », sur Polskie Radio 24, (consulté le )
  31. (pl) Joanna Solska, « Konwencja rolnicza w Kadzidle. PiS znów stawia na wieś », sur Polityka, (consulté le )
  32. (pl) SJ, MNIE, « PiS wygrywa na wsi. KE w miastach », sur TVPinfo,
  33. Stijn van Kessel, Populist Parties in Europe : Agents of Discontent?, Palgrave Macmillan UK, , 239 p. (ISBN 978-1-137-41411-3, lire en ligne), p. 145
  34. « Family, faith, flag: the religious right and the battle for Poland’s soul », The Guardian,
  35. (pl) « Wniosek o udostępnienie informacji publicznej », sur imgur.com, .
  36. Marcin Fijołek, « Republikańska symbolika w logotypie partii politycznej Prawo i Sprawiedliwość », Ekonomia i Nauki Humanistyczne, no 19,‎ , p. 9–17 (DOI 10.7862/rz.2012.einh.23, lire en ligne)
  37. Le nom du parti est habituellement traduit, dans les médias francophones, par « Droit et justice ». Prawo, en polonais, signifie à la fois « droite », « droit » (la discipline) et « loi ». Quelques rares médias français utilisent la traduction « Loi et justice », qui ressemble à l’appellation courante anglophone « Law and Justice ». Les médias germanophones, lorsqu’ils n’utilisent pas le nom polonais, optent pour « Recht und Gerechtigkeit », exacte traduction de l’appellation qui a la faveur des médias francophones.
  38. Barbier 2006, p. 64.
  39. Agnès Chetaille, « Une « autre Europe » homophobe ? », Raisons politiques, no 49,‎ , p. 119-140 (lire en ligne) — En 2004 et en 2005, il interdit la parade homosexuelle dans Varsovie..
  40. Richard et Danzon 2005, p. 171.
  41. Richard et Danzon 2005, p. 155.
  42. « Élection présidentielle en Pologne : victoire du conservateur Andrzej Duda », sur metronews, (consulté le ).
  43. « En Pologne, les conservateurs remportent les élections législatives », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  44. (en) « Poland’s ruling conservatives widen lead: survey », sur thenews.pl, .
  45. (pl) « Sondaż CBOS: PiS - 42 procent, PO - 20 procent », sur rp.pl, .
  46. « Les yeux doux de Benyamin Nétanyahou à l'extrême droite européenne », Orient XXI,‎ (lire en ligne, consulté le )
  47. En coalition avec la Plate-forme civique.
  48. « La Pologne se rêve en grand », sur la-croix.com, (consulté le ).
  49. Max-Erwann Gastineau, « Élections législatives en Pologne: faut-il avoir peur du PiS? », sur Le Figaro.fr (consulté le )
  50. La-Croix.com, « Les conservateurs du PiS prolongent le miracle économique polonais », sur La Croix, (consulté le )
  51. Patrick Edery, « Les raisons contestables de l'ingérence d'Emmanuel Macron en Pologne », Figarovox,‎ (lire en ligne)
  52. Patrick Edery, « https://www.valeursactuelles.com/monde/de-la-contestation-de-la-democratie-polonaise-par-les-liberaux-europeens-87064 », Valeurs Actuelles,‎ (lire en ligne)
  53. Patrick Edery, « Pologne : pendant le feuilleton politique, les affaires continuent », La Tribune,‎ (lire en ligne)
  54. Patrick Edery, « L'injustice faite à la Pologne, un déni de démocratie », Firagovox,‎ (lire en ligne)
  55. « L'alternance en Pologne : Nouvelle configuration politique et perspectives européennes », Question d'Europe n°14,‎ (lire en ligne).
  56. « Article de Rzeczpospolit »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Biographie

  • François Richard et Antoine Danzon, « En marche vers l’alternance », Le courrier des pays de l'Est, no 1050,‎ , p. 152-173 (lire en ligne).
  • Cécile Barbier, « La ratification du Traité établissant une Constitution pour l'Europe », Courrier hebdomadaire du CRISP, nos 1939-1940,‎ , p. 5-73 (lire en ligne).

Liens externes

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