Aéroport international de Phnom Penh
Aéroport international de Phnom Penh អាកាសយានដ្ឋានអន្តរជាតិភ្នំពេញ Pochentong | ||||||||||
Localisation | ||||||||||
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Pays | Cambodge | |||||||||
Ville | Phnom Penh | |||||||||
Coordonnées | 11° 32′ 47″ nord, 104° 50′ 38″ est | |||||||||
Altitude | 12 m (40 ft) | |||||||||
Informations aéronautiques | ||||||||||
Code IATA | PNH | |||||||||
Code OACI | VDPP | |||||||||
Type d'aéroport | Civil et militaire | |||||||||
Gestionnaire | Vinci Airports | |||||||||
Site web gestionnaire | Consulter | |||||||||
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Géolocalisation sur la carte : Cambodge
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L'aéroport international de Phnom Penh (code IATA : PNH • code OACI : VDPP) est le plus grand aéroport du Cambodge. Il est situé à sept kilomètres de Phnom Penh, la capitale du royaume.
Un nouveau aéroport : Aéroport international de Techo-Ta Khmau (code IATA : PNH • code OACI : VDPP) (après son ouverture, le nouveau aéroport prendra le code de l'ancien aéroport) est en construction à environ 30-40 kilomètres au sud de Phnom Penh, dans la province de Kandal , qui devrait être pleinement opérationnel d'ici 2025.
Histoire
[modifier | modifier le code]Un terrain d’aviation fut construit dans les années 1920[1] qui servit de base à l'Armée de l'air française[2]., mais l’aéroport proprement dit, dont l’ancien nom est Aéroport international de Pochentong, date de 1964[3]. Ce nom lui serait venu d’un figuier des pagodes (PO en Khmer) planté par un Chinois (TCHEN) du nom de TONG[4].
Dès 1970, il devient une cible pour la guérilla qui lutte contre le régime de la république khmère[5],[6], et l’aérogare devient au début de 1975 la seule possibilité de ravitaillement de la capitale encerclée. Ce pont aérien acheminera chaque mois entre 30 000 et 40 000 tonnes de marchandises. Aussi, la prise de Pochentong le par les khmers rouges précèdera de peu la chute de Phnom Penh. À cette occasion, plusieurs centaines d’avions et d’hélicoptères seront récupérés, qui constitueront le gros des forces aériennes du régime de Pol Pot[4].
De 1975 au début des années 1990, par suite de la fermeture du pays par les khmers rouges puis de l'embargo de la communauté internationale sur le Cambodge, l'aéroport aura une activité réduite.
Le , le gouvernement royal du Cambodge a signé un accord avec le consortium franco-Malaisien Société Concessionnaire d’Aéroport (SCA) – détenu à 70 % par le groupe Grands travaux de Marseille et à 30 % par Muhibbah Masterron – pour gérer l’aérogare. En échange de cette licence courant sur 20 ans, SCA s’est engagée dans un programme d’amélioration de 110 millions de dollars US comprenant la construction d’une nouvelle piste, d’un terminal, de hangars à cargo, l’installation d’un système ILS et l’éclairage associé[7]. Le groupe Louis Berger a été choisi par le gouvernement pour fournir des prestations indépendantes d’ingénierie pendant la concession, auditer la conception et donner des conseils sur la faisabilité et le coût des améliorations proposées. Ce cabinet a également dû superviser le travail initial visant à permettre à l’aéroport d’accueillir de gros avions de ligne tels les Boeing 747. Ces travaux incluaient la remise en état des pistes, l’installation du nouveau système ILS, des équipements météorologiques, l’électrification et l’éclairage des accès ainsi que la construction d’une nouvelle caserne de pompiers. Après cela et pour répondre à l’accroissement du trafic lié au tourisme, un nouveau terminal de 18 000 m² est sorti de terre. Sa construction, d’un montant de 22 millions de dollars US comprenait aussi trois passerelles, 700 places de stationnement et des équipements pour les voyageurs des classes supérieures. Il s’agit là d’une des premières concessions internationales accordées dans le pays après le retour de la royauté[8].
En , les services de gestion de l’aéroport obtiennent leur certification ISO 9001:2000[9].
En 2008, la barre symbolique du million et demi de passagers est dépassée (exactement 1 691 870 voyageurs)[9].
Situation
[modifier | modifier le code]Compagnies et destinations
[modifier | modifier le code]En raison de la crise COVID-19, les destinations sont affectées.
Information :
Une liaison avec Stockholm avait aussi été ouverte à la fin de 2007 par la compagnie Finnair[10], mais la desserte a depuis été abandonnée.
Entre le et février 2013, la compagnie Air France reliait Paris à Phnom Penh avec 3 vols hebdomadaires permettant pour la première fois à ses voyageurs de joindre la capitale du Cambodge, avec une escale d'une heure et demie à Bangkok, sans changer d’avion. Les vols ont été assurés en Airbus A340-300 lors du lancement puis en Boeing 777-200ER depuis l'été 2011[11].
Liste des destinations :
Édité le 17/02/2022 Actualisé le 19/10/2024
Cargo
[modifier | modifier le code]Édité le 27/05/2022
Liaisons avec le centre-ville
[modifier | modifier le code]Même si des projets de tramway[14] ou de SkyTrain[15] similaire à celui de Bangkok sont à l'étude, ceux-ci en sont encore au stade de l’ébauche[16].
Depuis 2015, l’aéroport est desservi par la ligne numéro 03 du réseau de transport en commun de Phnom Penh (en)[17]. De plus, d'autres moyens de déplacement plus traditionnels sont disponibles tels que les taxis, les tuk-tuk ou les Moto taxi (les fameux motodop) pour faire les quelque 7 kilomètres qui séparent le centre de l’aérogare[18].
Situation
[modifier | modifier le code]Accidents
[modifier | modifier le code]Depuis le rétablissement de la royauté en 1993, l’Aviation Safety Network a recensé 4 incidents concernant des avions en provenance ou à destination de Phnom Penh[19].
Date | Provenance | Destination | Vol | Compagnie | Avion | Victimes | Notes |
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Phnom Penh - Pochentong | Kampong Chhnang | N9825F | TransNorthern Aviation | Cessna 208 Caravan I | 2 | L'avion s'est écrasé dans une zone montagneuse près de Kampong Chhnang alors qu'il rentrait d'une mission de prospection aérienne pour une compagnie pétrolière japonaise[20]. | |
Hô Chi Minh Ville - Tân Sơn Nhất | Phnom Penh - Pochentong | VN815 | Vietnam Airlines | Tupolev Tu-134B-3 | 65 | Le commandant a ignoré les instructions de la tour de contrôle de Phnom Penh lui conseillant de changer d'aéroport et de son copilote d'annuler l'approche à cause du manque de visibilité et des fortes pluies. L'appareil a accroché la cime d'arbres à 300 mètres de la piste et s'est écrasé dans un champ de riz alors qu'il était en phase d'attente[21]. | |
Phnom Penh - Pochentong | Rotanah Kiri - Banlung | XU-072 | Royal Phnom Penh Airways & PMT Air |
Xian Yunshuji Y-7-100C | 0 | L'Y-7 a heurté le bord de la piste d'atterrissage de Banlung et s'est affaissé, provoquant la perte de son moteur principal droit. L'appareil fut démonté dans le Rotanah Kiri et transporté à Phnom Penh[22]. | |
Phnom Penh - Pochentong | Singapour - Changi | XU-365 | Imtrec Aviation | Antonov An-12BP | 0 | L'avion-cargo s'est écrasé dans un champ de riz inondé, à environ 25 kilomètres à l'ouest de l'aéroport de Phnom Penh. Un membre d'équipage souffrait de fractures à une jambe et à une main alors que les 4 autres occupants s’en sont sortis indemnes. L'appareil avait amorcé un retour à la suite d'un incident, probablement une fuite de carburant[23]. |
Statistiques
[modifier | modifier le code]Voir la requête brute et les sources sur Wikidata.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « History of Phnom Penh », Travel guide, sur AsiaRooms (consulté le ).
- Arnaud, « Les Nakajima Ki-43 « Oscar » dans l’Armée de l’Air, une fausse bonne idée », sur avionslegendaires.net, (consulté le ).
- (en) « Phnom Penh History »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), About Phnom Penh, sur Phnom Penh Administration (consulté le ).
- (fr) Solomon Kane (trad. de l'anglais par François Gerles, préf. David Chandler), Dictionnaire des Khmers rouges, IRASEC, , 460 p. (ISBN 9782916063270), « Pochentong (aéroport international de) », p. 299-300
- (en) « The eyes of the pineapple »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Resource on a disaster, (consulté le )
- (en) Albert Grandolini, Tom Cooper, & Troung, « Cambodia, 1954 – 1999, Part 2 », Indochina Database, sur Air Combat Information Group, (consulté le ).
- (fr) « L'aéroport de Pochentong désormais en service la nuit », Cambodge Soir Info, (lire en ligne)
- (en) « BergerWorld 2nd Quarter 2001 », sur The Louis Berger Group, Inc, (consulté le ).
- (en) « Phnom Penh International Airport », sur Cambodia International Airports Website (consulté le ).
- (fr) « Premier vol direct entre l'Europe et le Cambodge »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Apsara TV (consulté le ).
- (fr) « Air France s'envole vers le Cambodge »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Air France (consulté le ).
- (en) « Air China re-opens Phnom Penh bookings in 1Q19 », sur Routesonline (consulté le ).
- « Cathay to open air freight Cambodia », Phnom Penh Post, (consulté le ).
- (fr) « Transport – Un tramway pour Phnom Penh et Siem Reap ? », Le petit journal, (lire en ligne)
- (fr) « Transport – Le Sky Train bientôt à Phnom Penh ? », Le petit journal, (lire en ligne)
- (fr) « Schéma directeur d’urbanisme de Phnom Penh 2020 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Phnom Penh Municipality, (consulté le ).
- (en) Lina Goldberg, « How to get from the airport into Phnom Penh », sur Move to Cambodia, (consulté le ).
- (fr) « Aéroport International de Phnom Penh Information »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Airport Desk (consulté le )
- (en) « PNH profile », sur Aviation Safety Network (consulté le ).
- (en) « Aircraft accident Cessna 208 CaravanI N9825F Kâmpóng Chhnang », sur Aviation Safety Network (consulté le ).
- (en) « Aircraft accident Tupolev 134B-3 VN-A120 Phnom Penh- Pochentong Airport (PNH) », sur Aviation Safety Network (consulté le ).
- (en) « Aircraft accident Xian Yunshuji Y-7-100C XU-072 Ratanakiri-Banlung Airport (RBE) », sur Aviation Safety Network (consulté le ).
- (en) « Aircraft accident Antonov An-12BP XU-365 Phnom Penh – Pochentong Airport (PNH) », sur Aviation Safety Network (consulté le ).