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Association sportive de Cannes (football)

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AS Cannes
Généralités
Nom complet Association Sportive de Cannes Football
Surnoms Les Dragons
Fondation 1902 (club omnisports)
1909 (section football)
Statut professionnel 1932-2004
Couleurs Rouge et blanc
Stade Stade Pierre de Coubertin
(12 800 places)
Siège Avenue Pierre Poési
La Bocca
BP 179 06152 Cannes cedex
Championnat actuel National 3
Président Johan Micoud
Entraîneur Ludovic Pollet
Mickaël Marsiglia
Joueur le plus capé Mickaël Cerielo (328)
Meilleur buteur Antoine Franceschetti (78)
Site web https://www.as-cannes.com
Palmarès principal
National[1] Coupe de France (1)

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
National 3 2018-2019
0

L'Association sportive de Cannes est un club de football français fondé en 1902, basé à Cannes. Club historique du football français, il totalise 22 saisons en Ligue 1 (première division française de football) ce qui le place au 27e rang du classement du championnat de France de football toutes saisons confondues. Le club azuréen a été exclu par la Fédération française de football des championnats nationaux en raison de problèmes financiers à l'été 2014. Il évolue actuellement au Championnat de France de football de National 3, à la suite de sa promotion de DH obtenue en 2017.

Vainqueur de la Coupe de France en 1932, l'AS Cannes intègre cette année-là le championnat de France professionnel. Après de nombreuses saisons en deuxième division (1950-1987), le club connaît son apogée sportive entre 1988 et 1998 en participant au Championnat de France de football (première division française de football) et en se qualifiant à deux reprises pour la Coupe UEFA.

L'AS Cannes est également reconnue pour la qualité de son centre de formation. Les équipes de jeunes fréquentent les plus hauts niveaux régionaux et nationaux depuis de nombreuses années et de nombreux joueurs professionnels ont été formés au sein du club azuréen à l'instar de Zinédine Zidane, Patrick Vieira, Johan Micoud ou encore Sébastien Frey. Le centre de formation a reçu en 2016 le label « Jeunes Excellence »[2] décerné par la Fédération française de football. Ce label de qualité a été attribué à seulement 117 clubs français.

Histoire

Dates clés :

  • 1902 : Fondation du club omnisports de l'AS Cannes.
  • 1909 : Création de la section football.
  • 1932 : Statut professionnel.
  • 2004 : Perte du statut professionnel (mais conservation du centre de formation).
  • 2006 : Fermeture du centre de formation.
  • 2014 : Rétrogradation administrative en DHR (7e division).

Les débuts du club

Au début du XXe siècle un groupe d'amis du quartier de La Bocca occupe régulièrement ses dimanches après-midis à jouer au football. Sport encore assez méconnu en France, le football suscite depuis quelques dizaines d'années une vraie ferveur outre-manche qui se propage lentement dans le nord de la France. Herbert Lowe, britannique de son état, fait partie de cette équipe de copains qui décide tout naturellement, le Modèle:Date sport, de créer l'AS Cannes, club sportif dont il sera le premier président[3]. Dans ses premières années le club est omnisports et n'offre que la pratique de la natation et de l'athlétisme[3]. Les premières couleurs du club sont le bleu et le noir sur un maillot orné de rayures verticales mais à l'occasion de la fusion avec le Club sportif de Cannes en 1905, celles-ci deviendront définitivement rouges et blanches[3].

L'envol de la section football

Paul Doumer remettant la coupe de France 1932 au capitaine de l'équipe de Cannes.

Sous l'impulsion de Louis Grosso, un marchand de meubles cannois, la section football développe ses structures. Dès 1920, le club rouge et blanc évolue dans les championnats de la Ligue du Sud-Est où il croise le fer avec Marseille et Hyères dans des rencontres restées légendaires[réf. souhaitée]. Le stade municipal de Cannes, situé sur la Croisette, avenue des Hespérides, est inauguré le jour de Noël 1921[3]. À cette occasion, l'ASC bat l'Espanyol de Barcelone 4-0.

Le gardien Maurice Cottenet est le premier ascéiste à connaître la sélection en équipe de France. L'ex-portier de l'Olympique de Paris est appelé neuf fois en équipe de France lors de son séjour cannois (1926-1927). L'attaquant Charles Bardot est sélectionné cinq fois sous le maillot bleu entre 1927 et 1932 tandis que Raoul Dutheil, attaquant lui aussi, compte une sélection en 1929.

L'AS Cannes rentre dans l'histoire du football français en se qualifiant pour la toute première finale du championnat de première division, organisé pour la première fois lors de la saison 1932/1933 (initialement, ce devait être l'Olympique d'Antibes qui devait jouer cette finale, mais il fut déclassé pour corruption, ayant acheté une victoire contre Fives). Cannes défie Lille (Olympique Lillois) le 14 mai 1933 à Paris, et le club méridional s'incline finalement en prolongations 4 à 3.

Par ailleurs, l'AS Cannes se distingue en Coupe de France, parvenant notamment à deux reprises en quart de finale de la compétition, en 1921 et 1929. Demi-finalistes en 1931, les Cannois atteignent enfin la finale l'année suivante à l'issue d'un parcours glorieux (SC Saint-Étienne, Mulhouse, Belfort, Lille et le RC Paris). Le 24 avril, devant les 45 000 spectateurs du stade Yves-du-Manoir, le dragon bat le Racing Club de Roubaix grâce à un but du capitaine cannois Louis Cler en fin de match, à la suite d'une erreur défensive roubaisienne.

L'effectif cannois compte alors dans ses rangs le vétéran William Aitken (âgé de 43 ans), qui a fait adopter à son club la tactique du « WM » (mise au point par Arsenal FC). Cette innovation explique en partie la victoire cannoise en Coupe et va être vite adoptée par les autres clubs français… Alors que l'histoire du club retiendra également le prêt de la part de l'ESF Fréjus du jeune joueur attaquant Jean-Philippe Cornée, alors déjà sélectionné en équipe nationale Cadets et âgé de 14 ans et 4 mois, surclassé en catégorie junior chez les Cannois et ayant évolué avec les professionnels " ascéistes " durant la saison 1978-1979, avec 32 titularisations pour 9 buts inscrits.

Le professionnalisme

Après cette victoire historique, les rouges et blanc adoptent le statut professionnel et intègrent la naissante division Nationale du championnat de France. Ils s'y maintiennent pendant seize ans avant de quitter pour la première fois de son histoire l'élite du football français en terminant 18e et dernier du championnat de Division 1 de la saison 1948-1949.

L'AS Cannes va alors connaître une très longue période de « disette », écumant le championnat de Division 2 pendant près de 40 ans, une régularité record à cet échelon. Les Cannois ne parviennent à retrouver l'élite qu'une brève saison en 1965-1966 mais sans parvenir à s'y maintenir[4].

Le retour dans l'élite et la découverte de l'Europe

Fichier:AS-Cannes.png
Ancien logo du club

Il faut attendre la fin des années 1980, et l'arrivée de Jean Fernandez sur le banc, pour enfin voir l'AS Cannes retrouver l'élite, à la faveur d'une troisième place du groupe B de D2 en 1986-1987 qualificative pour les barrages d'accession. Vainqueur du SM Caen (1-2), pourtant invaincu cette saison-là sur son terrain, puis de l'Olympique lyonnais en deux matchs, le club l'emporte sur le FC Sochaux, 18e du précédent championnat de D1, au 3e tour (0-1, 2-0).

S'ensuivent alors quatre saisons en première division, avec en point d'orgue la toute première qualification européenne de l'histoire du club après l'inattendue quatrième place obtenue lors de la saison 1990-1991 par les coéquipiers de Luis Fernandez, d’Amara Simba, meilleur buteur, et du jeune Zinédine Zidane. Malheureusement cette première participation en Coupe de l'UEFA voit l'AS Cannes échouer en 16e de finale contre le FC Dynamo Moscou et s'accompagne d'une saison complètement manquée en championnat, terminée à une 19e place synonyme de retour en D2.

Le club demeure néanmoins ambitieux et vise une remontée immédiate. Mais le championnat 1992-1993 ne démarre pas sous les meilleurs auspices, l'équipe étant rapidement détachée par les équipes de tête. Luis Fernandez quitte alors son poste de milieu de terrain pour prendre place sur le banc de touche. Le choc psychologique fonctionne à merveille, l'AS Cannes retrouvant finalement l'élite après une dernière victoire en barrage sur Valenciennes (2-0, 1-1). L'équipe doit notamment sa réussite à l'efficacité étonnante de son duo d'attaque Priou-Madar.

Pour la saison de première division 1993/1994, Cannes fait même beaucoup mieux. Continuant sur leur lancée, les cannois finissent sixièmes, toujours avec Luis Fernandez. L'AS Cannes devient ainsi un des clubs à réussir l'exploit de se qualifier en coupe d'Europe un an après être montés en D1.

Pour cette seconde participation durant la saison suivante, en 1994-1995, en Coupe de l'UEFA, Cannes entrera à nouveau dans l'histoire, mais cette fois-ci dans celle d'un club adverse, en écrasant au premier tour le Fenerbahce Istanbul, un des meilleurs clubs turcs de tous les temps, sur le score cumulé de 9 à 1 (Victoire 4 à 0 à Cannes au match aller, et nouvelle victoire 5 à 1 à Istanbul devant plus de 30 000 spectateurs).

En effet, le Fenerbahce, qui avait avant cette saison été sacré douze fois champion de Turquie, n'avait jamais perdu en Coupe d'Europe sur un score aussi sévère, après plus de 20 participations et plus de 60 matchs disputés durant les compétitions continentales.

Après ces deux belles premières saisons passées dans la première moitié du tableau, grâce à l'expérience de vieux briscards et au talent de quelques jeunes comme Johan Micoud ou Patrick Vieira, les Cannois peinent à tenir leur rang et finissent par retrouver la deuxième division en 1998.

La dégringolade

En 1998, le club cannois retrouve la Ligue 2 en position d'outsider à la montée. Deux saisons moyennes puis une saison catastrophique, terminée à la 19e place, ont raison des ambitions du club, qui découvre le troisième échelon du football français pour la première fois de son histoire. Incapable de retrouver la deuxième division, le club perd en 2004 son statut professionnel et doit fermer en 2006 le centre de formation qui a fait la renommée du club les années précédentes. Depuis lors, le club évolue en National, où il se bat régulièrement avec les équipes de tête.

Le 5 juillet 2011, la DNCG rétrograde le club en CFA. Le club, qui a tout le soutien de la ville, fait appel de façon infructueuse pour être réintégré en National[5]. Mais la décision est confirmée et le club termine successivement 4e puis 2e de son groupe en CFA, là où seul le vainqueur du groupe obtient son billet pour le National.

En juin 2014, la DNCG, le gendarme financier, décide d’exclure l’AS Cannes des championnats nationaux en raison du déficit du club qui s’élève à 2,2 millions d'euros. L’AS Cannes est reléguée en DHR, soit le 7e échelon du football français. Le 10 juillet 2014, soit 5 jours avant l’annonce de la composition des groupes de CFA, le président du club et le maire de la ville, David Lisnard, lancent un appel aux anciennes gloires de l'AS Cannes : Zinédine Zidane, Patrick Vieira, Johan Micoud, Arsène Wenger ou encore Didier Roustan pour tenter de combler le déficit et sauver le club d'une nouvelle rétrogradation administrative[6]. Le 22 juillet 2014, le tribunal administratif de Nice rejette la demande du club. Le club s'engage donc en DHR (7e division) pour la saison 2014-2015. Le tribunal de commerce de Cannes prononce la liquidation judiciaire du club le même jour.

La remontée

Pour sa première saison au niveau régional (2014/2015), le club repart dans un dynamique positive. Avec un groupe composé principalement de joueurs formés au club (l'ancien professionnel Mickaël Cerielo, Gauthier Denis, Mike Core, Dylan Bronn...), il accède à la Division d'Honneur (DH, 6e division) à l'issue d'une seconde place acquise en Division d'Honneur Régionale (DHR, 7e division).

À l'été 2015, Manuel Nogueira, entraîneur de la remontée, laisse sa place sur le banc à l'ancien international français Mickaël Madar. L'effectif reste sensiblement le même, renforcé par des éléments d'expérience tel que l'ancien attaquant professionnel Jean-Jacques Mandrichi. L'équipe réalise un excellent championnat, trustant la place de leader quasiment toute la saison. Mais alors que le club semble sur la voie royale pour connaitre sa deuxième montée en 2 ans, une erreur administrative prive l'équipe d'une victoire acquise sur le terrain à 2 journée de la fin. En effet un joueur de l'équipe réserve était entré en jeu lors de la victoire 3-0 contre le club marseillais d'Arzdiv. Cette erreur est sanctionné par un match perdu sur tapis vert, offrant la première place du groupe l'équipe de Grasse et condamnant l'AS Cannes à rester en DH (6e division) pour une deuxième saison.

L'été 2016 est marqué par de profonds bouleversement dans l'organigramme du club ascéiste. La déception de la non-montée est encore dans toutes les têtes et sous la pression de la municipalité cannoise, le club voit le départ de l'ensemble de son équipe dirigeante rendue coupable de cette erreur administrative. Une nouvelle équipe de dirigeants est élue à la tête de l'association avec pour projet de retrouver le niveau professionnel à moyen terme. On y retrouve des personnalités du football telles que l'ancien international français Johan Micoud qui est nommé président du club et l'ancien joueur professionnel Bernard Lambourde qui prend des fonctions de directeur sportif. Le centre de vie qui permettait d'héberger de jeunes footballeurs de haut niveau ferme, le club recentre ses moyens sur les équipes séniors. Pour sa première année à la tête du club, la nouvelle équipe dirigeante connait un beau succès. L'équipe, sous l'égide d'un duo d'entraineurs Samuel Delcroix-Mickael Marsiglia, réalise une très belle saison lui permettant d'obtenir le titre de champion de DH Méditerranée et d'accéder à la 5e division française (National 3). Cette belle saison s'est construite autour d'un groupe mélangeant expérience du haut niveau (Mickaël Cerielo, Jean-Jacques Mandrichi, Anthony Lopez-Peralta, Kenny Gillet, Maxime Montay...) et jeunesse talentueuse.

Pour sa première saison en National 3 (2017-2018), le club se maintient en finissant à la 9e place de la poule Corse/Méditerranée. Longtemps à la lutte pour la 1re place, l'équipe termine la saison de manière plus difficile.

Palmarès

Palmarès de l'Association sportive de Cannes football
Compétitions nationales Compétitions régionales
  • Championnat USFSA de la Côte d’Azur
Compétitions de jeunes


Parcours européen de l'AS Cannes

Identité du club

Couleurs et écusson

Les premières couleurs du club sont le bleu et le noir sur un maillot orné de rayures verticales mais à l'occasion de la fusion avec le Club sportif de Cannes en 1905, celles-ci deviendront définitivement rouges et blanches.

L'écusson représente un dragon directement relié à la mythologie grecque du jardin des Hespérides. En effet le club a longtemps évolué dans un stade portant le nom "des Hespérides", situé à l'est de la ville.

Rivalités

Avec Nice

L'AS Cannes et l'OGC Nice sont des rivaux historiques, les deux villes étant du même département, distantes de seulement quelque trente kilomètres, et cannois comme niçois ont un club professionnel dans leur ville depuis plusieurs décennies.

Ce derby au sens le plus propre du terme, le match "des frères ennemis de la Côte d'Azur", est toujours un événement très attendu par les supporters de chaque équipe, et a donné lieu à plusieurs reprises à des incidents parfois graves. Ainsi en 1993 à l'occasion d'un match en première division, des supporters cannois ont été exclus du stade du Ray à Nice après avoir arraché des sièges en tribune. Dans le même match, l'attaquant de l'AS Cannes Franck Priou avait été expulsé pour avoir adressé un mauvais geste aux supporters niçois après son but marqué.

Quelques années plus tard, pour un autre derby Cannes-Nice cette fois ci en deuxième division, ce sont les supporters niçois qui avaient blessé le gardien de l'AS Cannes Sébastien Chabert dans les dernières minutes du match en lui jetant un projectile. Le match avait été arrêté et le gardien cannois avait été hospitalisé. On saura plus tard que celui-ci n'a jamais été touché.

Cette rivalité tenace persiste encore en 2013 tandis que l'AS Cannes évolue trois niveaux en dessous de l'OGC Nice : les cannois devaient rencontrer l'équipe réserve de Nice, il a finalement été décidé de reporter le match par crainte d'incidents dans le stade, pour un match de CFA.

Il a même existé des écharpes de supporters cannois contenant des messages anti-niçois ("Niçois je te hais").

Avec Marseille

Les deux clubs goûtent au professionnalisme en même temps : en 1933. De 1934 à 1949, ils jouent ensemble en Division 1, avant de se retrouver entre 1987 et 1992, puis pour la saison 1993-1994 et de 1996 à 1998. Dans le cas de l'Olympique de Marseille et de l'AS Cannes, il s'agit surtout d'une rivalité historique dans la mesure où les deux clubs ont passé la majorité de leur existence dans des championnats différents. Les derby des années 1980 et 1990 avaient cependant parfois une certaine saveur, l'AS Cannes ayant fini 4e en 1991 et 6e en 1994, et Marseille plusieurs fois premier ou dauphin.

Avec Toulon

Les deux villes, tout de même situées à 100 km l'une de l'autre[7], ont évolué ensemble pendant 37 saisons, dont 30 en Division 2, entre 1949 et 1983. Les deux clubs se croiseront encore en Division 1 entre 1987 et 1992, et en National entre 2005 et 2007. Il existe donc une rivalité (saine) entre ces deux équipes basées toutes les deux sur la côte d'Azur, une rivalité historique forte, ravivée parfois par des matchs amicaux, comme le 7 juillet 2010, qui finira en match nul 1-1[8].

Lors de la Coupe de France de football 2010-2011, le tirage au sort a fait que les deux clubs se sont rencontrés au 6e tour. Seuls 500 spectateurs sont allés au Stade de Bon Rencontre pour assister au match[9], ce qui ne constitue pas une affluence exceptionnelle pour Toulon.

Avec Nîmes

Maillots des deux clubs en 2010

Avant de se croiser en National, Nîmes et Cannes se sont croisés en Division 2. On notera particulièrement la saison 1949-1950, où Cannes finit troisième, et Nîmes premier. En 1967-1968, la donne est différente : Cannes finit 17e et Nîmes deuxième. Les derbies sont alors déséquilibrés. Dans les années 1980, les deux clubs se retrouvent en 1984, 1985, et 1986. Les performances de Nîmes sont alors meilleures que celles de Cannes. Cependant, c'est Cannes qui remonta en premier en Division 1. Les deux clubs se retrouvent alors pour une saison en D1, en 1991-1992.

De 2002 à 2008, les deux clubs évoluent ensemble en National. Ça aurait dû être à nouveau le cas en 2011-2012, Nîmes Olympique ayant fini dans la zone de relégation de la Ligue 2, mais l'AS Cannes a été reléguée en CFA par la Fédération Française de Football. Pendant 6 ans, les clubs se rencontrent sans faire de bruit, à part en 2004 où 5 982 spectateurs se déplacent pour Nimes-Cannes, ce qui était la meilleure affluence à domicile de Nimes[10].

En juillet 2010, un match amical a été organisé entre Cannes et Nîmes pour maintenir un peu de la rivalité[11]. La rencontre a été emportée 2 buts à 1 par Cannes, qui évoluait pourtant alors dans une division inférieure à celle de Nîmes.

Avec Fréjus

Les deux villes de Cannes et de Fréjus sont séparées de 27 km, ce qui est particulièrement peu pour deux villes évoluant dans un même championnat. Cela fait trois ans que les deux clubs évoluent ensemble en National. En 2009-2010, les matchs AS Cannes-ES Fréjus et ES Fréjus-AS Cannes ont attirés tous deux 2 500 spectateurs[12],[13]. En 2010-2011, les derbies ont attirés 2500[14] et 3 000 spectateurs[15]. Ces résultats sont au-dessus de la moyenne pour les deux clubs. En 2010-2011, les rencontres furent à enjeux, étant donné que les deux clubs ambitionnaient de voir leur équipe monter et jouer en Ligue 2 la saison suivante: le classement final n'étant favorable à aucune des deux équipes.

Structures du club

Stade

Le stade Pierre-de-Coubertin est actuellement l'antre du club de football de l'Association Sportive de Cannes Football. Sa capacité est actuellement de 12 800 places. Ce stade était, à l'origine (fin des années 1960), consacré à l'athlétisme et au rugby alors que le football évoluait au stade des Hespérides. Il vit la naissance en octobre 1969 du club d'athlétisme l'Athlétic Club de Cannes qui y installait son siège très rapidement. La piste d'athlétisme de six couloirs en rubkor fut refaite au début des années 1970 et remplacée par un revêtement en tartan, puis au milieu des années 1970 le rugby quitta définitivement le stade Pierre-de-Coubertin pour laisser la place à l'Association Sportive de Cannes Football. La cohabitation entre l'athlétisme et le football qui au début était bonne devint rapidement difficile au fur et à mesure des bons résultats obtenus par les deux clubs. Après quelques négociations avec la municipalité et la création d'une piste d'athlétisme de huit couloirs au stade Maurice-Chevalier, l'Athlétic Club de Cannes quitta définitivement le stade Pierre-de-Coubertin en 1986. Par la suite la piste d'athlétisme fut recouverte par des gradins. Le 31 juillet 1993, 17 401 spectateurs assistent à la réception de l'Olympique de Marseille, ce qui constitue le record d'affluence du stade et du club cannois. Les gradins derrière les buts furent rénovés entre 2000 et 2003 tandis que les tribunes latérales furent dotées de nouveaux sièges. Désormais le stade ne possède plus que ses deux tribunes latérales. Pour des raisons de sécurité et de conformité, la tribune populaire Nord et la tribune Sud dédiée aux visiteurs ont été détruites.

Le 2 juin 2013, la Tribune Est du Stade Pierre de Coubertin devient la Tribune Jean Varraud, en hommage à "l'homme des Hespérides" décédé en 2006.

Centre d'entraînement

Les équipes senior et les équipes de jeunes s'entrainent sur les différents terrains du Complexe Maurice Chevalier, situé à côté du stade Pierre de Coubertin.

Centre de formation

Avec la perte du statut professionnel en 2004, l'As Cannes a perdu le label officiel de "centre de formation". Cependant le club continue de former des joueurs de football à travers son Centre de Vie et d'hébergement situé à côté du stade Pierre de Coubertin.

Avec 675 licenciés, l'As Cannes occupe une place de choix dans toutes les catégories de jeunes. Les U19 ainsi que les U17 fréquentent le plus haut niveau national à l'instar de clubs professionnels tels l'Olympique de Marseille ou l'AS Monaco.

Statut et budget

Le club est actuellement sous statut amateur et bénéficie d'un budget global d'environ 1,1 million d'euros.

Personnalités du club

Joueurs formés à l'AS Cannes

Les internationaux
Les autres joueurs professionnels

Joueurs importants

Les six joueurs suivants sont des joueurs internationaux importants ayant joué à l'AS Cannes :

Les joueurs suivants ont également marqué l'histoire du club[réf. nécessaire] :

Entraîneurs

Notes et références

Notes

Références

Liens externes

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