Abbaye Saint-Bénigne de Dijon

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Abbaye Saint-Bénigne de Dijon
Maquette de l'ancienne abbaye Saint-Bénigne de Dijon du musée archéologique de Dijon réalisée par Laurent Renou en 1995
Maquette de l'ancienne abbaye Saint-Bénigne de Dijon du musée archéologique de Dijon réalisée par Laurent Renou en 1995

Fondation VIe siècle - vers 535
Diocèse Archidiocèse de Dijon
Dédicataire Saint Bénigne
Style(s) dominant(s) Roman, gothique, classique
Protection Logo monument historique Classé MH (1939)
Logo monument historique Inscrit MH (1979)
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Commune Dijon
Coordonnées 47° 19′ 19″ nord, 5° 02′ 06″ est
Géolocalisation sur la carte : Dijon
(Voir situation sur carte : Dijon)
Abbaye Saint-Bénigne de Dijon
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Abbaye Saint-Bénigne de Dijon

L'abbaye Saint-Bénigne de Dijon est une ancienne abbaye de moines bénédictins installés au IXe siècle pour desservir la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon (style gothique, XIIIe siècle). Située au centre de Dijon (Côte-d'Or, en Bourgogne-Franche-Comté), l'abbatiale est dédiée à saint Bénigne de Dijon, martyr chrétien du IIe siècle.

En partie détruite, l'abbaye conserve actuellement les restes d'une aile édifiée au XIe siècle en style roman, qui compte parmi les plus anciens bâtiments conventuels existant en France. Elle héberge depuis 1930 le musée archéologique de Dijon.

Historique

Au VIe siècle sous le règne du roi mérovingien Clovis Ier, (selon la légende) saint Bénigne de Dijon apparaît à l'évêque saint Grégoire de Langres et lui demande d’élever un oratoire sur son tombeau. L’évêque fait alors construire une crypte où il descend lui-même le sarcophage le . Une basilique consacrée à Saint Bénigne en 535 est construite sur la crypte (lieu de culte et de pèlerinage au saint connu pour ses pouvoirs de guérisons miraculeuses).

Charles le Chauve, fait dresser l'état des domaines dijonnais de l'abbaye et signe le l'ordre de restauration de l'abbaye. En 871 l'évêque de Langres Isaac fonde l'abbaye qu'il fait régir par la règle de saint Benoît et fait restaurer la basilique.

En 989 l'abbé saint Guillaume de Volpiano envoyé à Dijon par l'abbé saint Mayeul de Cluny (de l'abbaye de Cluny) fait totalement raser la basilique en ruine en l'an 1000. Il fait reconstruire à partir de 1001 une nouvelle basilique avec une rotonde de trois étages (consacrée en 1018) dont il ne reste à ce jour que l'étage inférieur. Sur le plan architectural, le style du bâtiment fait la jonction entre l'art carolingien et l'architecture romane. Quelques années plus tard, l'abbé Halinard fait également construire de nouveaux bâtiments abbatiaux (sur l’emplacement des précédents) dont il reste le scriptorium situé au niveau inférieur (transformé en cave avec le rehaussement du sol).

En 990, Foucher prieur du prieuré Saint-Léger près de Pontarlier porte plainte contre Saint-Bénigne au sujet du bois de Haute-Serve à Cessey devant Henri le Grand, duc de Bourgogne, avoué de Saint-Léger, Otte-Guillaume de Bourgogne, comte de Mâcon et de Bourgogne, avoué de Saint-Bénigne, et Brunon de Roucy, évêque de Langres. Les parties sont invitées à procéder à la vue du bois, en présence du comte Richard de cives de Dijon, et de plusieurs nobles, chargés de trancher le débat. Ceux-ci prescrivent un combat singulier. Au jour fixé, le prieur de Saint-Bénigne, comparut, mais son adversaire se déroba[1].

En 1137 un important incendie ravage Dijon et l’abbatiale (seule la rotonde est épargnée par les flammes). L’abbé Pierre de Genève reconstruit l’église presque entièrement en architecture romane.

Entre 1280 et 1393 l'église Saint-Bénigne de Dijon est construite en style gothique sur la précédente basilique effondrée en 1271. L'Abbé Hugues d'Arc achète la moitié de la terre de Ville-Comte en décembre 1287 à Eudes de Frôloys[2],[3].

Au XVIIe siècle la congrégation des Bénédictins de Saint-Maur entreprend des transformations architecturales de l'abbaye en architecture classique.

En 1791 durant la Révolution française, à la suite de la dissolution des ordres religieux à vœux solennels, les derniers moines quittent l'abbaye et en 1792 l'abbatiale (devenue d'abord église paroissiale) est consacrée cathédrale.

En 1930 le musée archéologique de Dijon (crée en 1831) hébergé au musée des beaux-arts de Dijon est transféré dans l'aile principale de l'abbaye Saint-Bénigne avec au niveau 0 : la salle capitulaire et le scriptorium (XIe siècle), au niveau 1 : le dortoir des moines (style gothique, XIIIe siècle) et au niveau 2 : des salles du XVIIe siècle.

L'abbaye bénéficie de plusieurs protections aux monuments historiques : un classement pour son cellier le , une inscription pour l'ancien logis abbatial le [4].

Architecture

Église abbatiale

Bâtiments conventuels

Salle capitulaire

La salle du chapitre date de la première moitié du XIe siècle ; elle est la plus ancienne salle capitulaire encore en élévation en France.

Jusqu'au XVe siècle, elle garde cette fonction et sert de lieu d'inhumation (4 sépultures furent relevées dans cette pièce, 5 abbés et 2 seigneurs).

Elle est plus tard transformée en cave par les moines de la congrégation de Saint-Maur qui s'installent dans l'abbaye au XVIIe siècle. Selon le plan mauriste de 1670, le chapitre est transféré au premier étage, dans le dortoir gothique.

Scriptorium

La salle attenante à la salle capitulaire longue de 30 mètres date elle aussi de la première moitié du XIe siècle. Elle est supposée être le scriptorium. Le rehaussement du niveau du sol en mille ans d'existence a transformé cette salle située autrefois au rez-de-chaussée, en crypte. Les accès extérieurs qui donnaient sur le cloître ont été condamnés.

Dortoir des moines

Le dortoir est construit à la fin du XIIIe siècle, au-dessus du scriptorium de l'époque romane. Il est construit avec des voûtes d’ogives, en style gothique.

En 1652, les mauristes font surélever l'aile par un niveau supplémentaire pour ajouter de nouvelles cellules. Les baies sont agrandies. Le toit est recouvert de tuiles plates de couleurs: blanches, noires, rouges et vertes.

Palais abbatial

Il renferme aujourd'hui l'École nationale supérieure des beaux-arts de Dijon

La maladrerie

Située à l'entrée de l'abbaye, elle accueillait les pèlerins et les voyageurs.

Cloître

Cloître roman avec ses quatre ailes qui desservaient les principaux édifices abbatiaux. On a retrouvé dans le cloître, les sépultures de 65 personnes réparties de la façon suivante :

Galerie orientale

Elle forme un angle droit avec l'église et abritait la salle capitulaire, le scriptorium au niveau du rez-de-chaussée et le dortoir au niveau I, les autres bâtiments: cuisine, réfectoire, bibliothèque, logement de l'abbé ont tous disparus en élévation. Dans cette galerie furent retrouvées les sépultures de: 14 moines, 11 seigneurs, 1 duc, 1 curé, 3 abbés

galerie occidentale

12 moines, 1 seigneur, 1 inconnu, 1 clerc, 1 curé, 1 bourgeois

Galerie septentrionale

4 moines, 2 inconnus, 1 curé

Galerie méridionale

11 moines

Jardins

La rivière du Raisne, affluent de l'Ouche traverse les jardins inférieurs de l'abbaye[5].

Cimetière

Au Moyen Âge l'investiture du maire et des échevins se faisait dans le cimetière de l'abbaye Saint-Bénigne en face au portail de l'église Saint-Philibert[6].

Sépultures

(liste non exhaustive)

Il reste un rouleau des morts de 1439-1441 n°: LXXXII conservé à la Bibliothèque de Troyes, ms 2256 et qui a fait l'objet d'un article dans Bibliothèque de l'École des Chartes, 1867, vol 28, 4e série, III, 153. On a retrouvé dans plusieurs endroits de l'abbaye 86 sépultures dont deux d'abbés dont le lieu d'inhumation n'a pu être déterminé.Elles sont aujourd'hui conservées dans la crypte actuelle, à l'étage inférieur de la rotonde du XIe siècle[7]

  • 1132 - Pierre de Saint-Bénigne, gisant disparu, connu par dessin le représentant dans un enfeu[8]
  • 1241 - Hugues, chambrier de St Bénigne, inhumé dans le cloître, tombe plate disparue, connue par dessin[9]
  • 1242 - Nicolas de Flavigny. Cet abbé de Flavigny contracta une association tant pour lui que ses successeurs entre son abbaye et l'abbaye Saint-Bénigne de Dijon (charte de )[10] André Joseph Ansart, Histoire de Sainte-Reined Alise et de l'abbaye de Flavigny, Paris, 1783, p. 354-355.
    • Dessin de la plate tombe[11]
  • 1264 - Guy d'Arc, plate tombe disparue, connue par dessin ou il est représenté en armure lance à la main droite[12]
  • 1267 - Gauthier Courtivron
  • 1267 - Gauthier de Saulx, pierre plate disparue, connue par dessin, représenté en armure debout une lance dans la main droite, une épée au flanc gauche et tenant son bouclier en forme d'écu qu'il tient par le haut à hauteur de sa taille, dans une ouverture encadré de deux colonnettes surmontées d'un arc trilobé, au-dessus duquel se trouve de part et d'autre un ange. Il est monté sur deux chiens à ses pieds, un aigle au-dessus de sa tête. L'épitaphe court et se lit à partir du haut vers la droite tout autour de la pierre[13].
  • 1271 - Othe de Beire, pierre tombale plate disparue, connue par dessin
  • 1272 - Othe Beire
  • 1274 - Guillaume d'Arc, damoiseau, inhumé au cloître
  • 1279 - Robert Beire
  • 1293 - Isabelle de Presmes, épouse de Jean d'Arc
  • 1293 - Isabelle de Pesin, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1298 - Eglantine d'Echalot, femme de Barthélémy Villecomte, pierre plate, conservée et dressée
  • 1298 - Huguenin Villecomte, fils de Bartélémy, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1300 - Hugues d'Arc, pierre plate disparue, connue par dessin conservé dans la salle médiévale du musée archéologique de Dijon
  • 1302 - Marguerite de Turcey, pierre tombale plate disparue, connue par dessin
  • 1303 - Pierre de Saulx-Ventoux, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1304 - Hugues d'Arc, époux de Marguerite de Turcey, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1305 - Philippe de Antulevent, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1306 - Jean d'Arc, époux de Isabelle ?, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1307 - frère Jean, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1314 - Eudes d'Arc, pierre tombale plate disparue, connue par dessin[14]
  • 1315 - Garthery de Boux, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1317 - Eudes d'Ambro, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1322 - Marguerite d'Arc[15]
  • 1322 - Barthélémy Villecomte, mari d'Eglantine et père d'Huguenin, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1326 - Marguerite d'Arc, pierre tombale plate, conservée et dressée
  • 1329 - Jean/Alix d'Arc
  • 1338 - Jeanne Voudenay, femme de Dreue?, pierre plate, conservée fragments
  • 1343 - Hugues d'Arc et Marie d'Aubigny, son épouse plate tombe conservée, et dressée
  • 1343 - Dreue d'Eguilly, plate tombe, conservée et dressée[16]
  • 1347 - Étienne de Montaigu, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1347 - Jean des Bourguignons, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1350 - Thomas d'Arc, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1360 - Marguerite d'Arc,
  • 1378 - Hugues d'Arc, pierre plate disparue, connue par dessin figurant une épée sur la gauche, son sceau au milieu et son écu à droite avec sur le pourtour son épitaphe[17]
  • 1379 - Pierre de Courbeton, docteur en théologie, abbé de St Bénigne de Dijon, plate tombe disparue, connue par dessin, représenté à genoux et priant les mains jointes sur la poitrine
  • 1389 - Wladislas de Pologne, Duc blanc de Pologne, plate tombe, conservée et dressée
  • 1408 - Jacques Dampnon de Semur, pierre tombale plate disparue, connue par dessin
  • 1413 - Simon de Vaulx, pierre plate conservée, mais déplacée, enfouie dans le sol
  • 1417 - Alexandre de Montaigu, premier abbé de l'abbaye de Flavigny, inhumé dans le chœur de St Bénigne, plate tombe disparue, dalle de cuivre, connue par dessin[18]
  • 1432 - Renaud de Genlis, plate tombe disparue, connue par dessin[19]
  • 1434 - Étienne de La Feuillée, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1450 - Jean de Ronchal, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1462 - Charles Dombois, tombe plate dans laquelle sera inhumé en 1479 Godefroi Dombois.
  • 1464 - Inconnu, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1465 - Thibault de Noydent, ou de Noidant et Bénigne Chamilly (milieu XVe siècle), plate tombe disparue, connue par dessin représentant deux religieux, la capuche de leur bure rabattue sur le devant du visage avec au-dessus de chacun d'eux un phylactère[20]
  • 1468 - Hugues de Montconis, abbé, plate tombe disparue, connue par dessin[21]
  • 1468 - Humbert de Poilley, plate tombe disparue, connue par dessin
  • 1473 - Jacques de Montmorte, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1476 - Gauthier de Fallerans, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1479 - Benoît de la Praye, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1479 - Godefroi Dombois, tombe plate dans laquelle reposait déjà depuis 1462, Charles Dombois aujourd'hui disparue, connue par dessin sur laquelle sont gravés deux corps l'un en bure à gauche, l'autre en armure à droite les deux les mains jointes sur la poitrine[22]
  • 1481 - Guillaume Regnauldin, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1483 - André de Montmoret, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1498 - Robert de Vaulx, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1499 - Guillaume de Loges, pierre plate, disparue, connue par dessin
  • 1499 - Pierre de Fontette, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1503 - Garnier, pierre plate disparue, connue par dessin
  • 1508 - Jean Callot, plate tombe disparue, connue par dessin, conservé dans les réserves du musée archéologique de Dijon. Gravures en biseau caractéristique de la fin de la période médiévale
  • 1510 - Étienne Millière, tombe plate, conservée, déplacée
  • 1518 - Jean de Lantenay, tombe plate, dans laquelle sera inhumé Jean de Vigny en 1546conservée et dressée avec la représentation des deux personnages sur la pierre.
  • 1519 - Claude de Charmes, inhumé dans le chœur de l'église abbatiale, tombe plate, disparue, connue par dessin[23]
  • 1522 - Guillaume Sequanier, abbé, plate tombe, conservée et dressée reproduit dans Grillon page 305.
  • 1522 - Pierre Henri, tombe plate conservée et dressée, en habit religieux, en 1545, un autre religieux y sera inhumé Jacques Perchet, les deux étant représentés sur la pierre tombale.
  • 1540 - Flocelin, tombe plate disparue, connue par dessin
  • 1545 - Jacques Perchet, inhumé avec Pierre Henry (1522) les deux en bure
  • 1547 - Inconnu, pierre plate disparue, connue par dessin
  • s. d. - Abbé de St Bénigne, gisant disparu, connu par dessin
  • s. d. - Abbé de St Bénigne, gisant disparu, connu par dessin
  • s. d. - Nicolas de Flavigny, tombe plate disparue, connue par dessin
  • s. d. - Richard Bigot, tombe plate disparue, connue par dessin
  • s. d. - Hugues, religieux de St Bénigne, tombe plate disparue, connue par dessin[24]

Armoiries

  • D'azur à deux lances d'or posées en sautoir, accompagnées d'un levier d'argent en chef et d'un ange de même en pointe.

item :

  • D'azur à un saint Bénigne de carnation vêtu d'une aube d'or et d'une chasuble d'argent, les flancs percés de deux lances d'or en sautoir, les doigts percés d'alènes de même, et le front sommé d'un levier d'argent.

Sceau

  • 1208: rond, à un saint Bénigne en buste, nimbé, barbu, vêtu d'une chasuble, tenant de la main droite une palme, et de la main gauche un livre
  • Légende : SIGILLUM SANCTI BENIGNI BURGUNDIONUM APOSTOLI
  • 1237 : Rond à un saint Bénigne à mi-corps, nimbé, imberbe, vêtu d'une aube, et d'une chasuble, tenant à la main droite une palme, et de la main gauche un livre, accompagné de deux dextrochères mouvant du flanc, tenant chacun une lance dont on aperçoit que la hampe, le fer étant longé dans le corps du martyr.
  • Légende : SIGILLUM CONVENTUS SANCTI BENIGNI DIVIONIS
  • Contre-sceau sans figure
  • Légende : DEUS DEUS MEUS

Ce sceau ne sera modifié qu'à l'arrivée de la Congrégation de Saint-Maur et deviendra:

  • XVIIe siècle : Ovale, à un écusson entouré de deux palmes, surmonté d'une mître et d'une crosse, et portant les premières armoiries de l'abbaye
  • Légende SIGILLUM MONASTERII SANCTI BENIGNI DIVIONENSIS

Devise

Abbés

Religieux célèbres

Terriers, propriétés et revenus

Terres et seigneuries

  • Aiserey
  • Cessey-sur-Tille, vers(734-741). Brunon de Roucy, évêque de Langres, entre 980 et 1016 restitua l'église et la pôté de Cessey, ainsi que les villæ dépendant de cette dernière[27].
  • Larrey, vers (734-741)
  • Longvic
  • Ruffey, près de Dijon, restituées sous l'abbé Guillaume
  • Etourvy, terres restituées sous l'abbé Guillaume
  • Coussegrey, en Tonnerois, restituées sous l'abbé Guillaume
  • Vallée de l'Ouche
  • dans la haute vallée de la Saône
  • dans le Tonnerois

dans la Troiesin

  • sur le Plateau de Langres
  • Lille-Comte achetée par Hugues d'Arc en 1287 à Eudes de Frôloys[28]
  • terre à verger au voisinage de l'abbaye (Brunon de Roucy entre 980 et 1016)

Vignobles

  • Larrey,
  • Bussy[Lequel ?],
  • Surdille,
  • Perrigny-lès-Dijon,
  • Fénay, Le plus ancien document écrit concernant Fénay date de 679 ; il s'agit d'une donation de terre rédigée en latin. En 783, c'est Vulfricius qui donne à l'abbaye Saint-Bénigne de Dijon tout ce qu'il possède à la Villa Duemensis (Domois). Ce hameau, rattaché au finage de Longvic (finis longoviana) jusqu'en 870 entre alors dans le pagus attuairiorum (pays attuarien ou Attuyer). Au début du XIIe siècle, après des périodes de calamités (pluies, peste de 1089, hiver rigoureux de 1126), les religieux de Saint-Bénigne, puis ceux de Cîteaux étendent leurs possessions sur le territoire fédinois (moulins, étangs,...). En 1187, le duc de Bourgogne Hugues III donne le domaine de Fénay à la commune de Dijon..
  • Champs-Salomon,
  • Marsannay-la-Côte[29].

Églises et chapelles

  • Église Saint-Jean de Dijon - (droit de nomination à la Cure, jugé alternatif entre l'Abbé et les Religieux en 1762)
  • Église Saint-Apollinaire (restituée entre 980 et 1016 par Brunon de Roucy)
  • Église de Cessey-sur-Tille
  • Église de Fénay. L'appartenance à Saint-Bénigne de l'église de Fénay est confirmée par des bulles pontificales : Alexandre III (1177), Célestin III (1193).
  • Chapelle Saint-Apollinaire dans le dijonnais. L'appartenance à Saint-Bénigne de l'église de Fénay est confirmée par des bulles pontificales : Alexandre III (1177), Célestin III (1193).
  • Collégiale Saint-Anatoile à Salins-les-Bains donné par Hugues de Salins en 1037[30]
  • Chapelle à Aiserey
  • Chapelle à Villecharles, près d'Is-sur-Tille[31]

Prieurés

Trésor

N'ayant pas de trésor selon les termes de la loi de 1913 qui prévoit que celui est constitué par les œuvres en péril au sein du Diocèse et que ce dernier est de constitution récente (1730), pour y suppléer, un musée d'art sacré est créé en 1980.

Archives

Parmi les documents anciens concernant l'abbaye nous avons des IXe siècle et XIIe siècle, conservés à la Bibliothèque municipale de Dijon:

  • Le papyrus de la Bulle du pape Jean XV
  • Un pontifical
  • Des Commentaires de Raban Maut
  • La Chronique de saint Jérôme
  • Le Cartulaire (Bibl.Dijon, ms.591)
  • Bible (énorme)
  • Imprimés de l'ancienne bibliothèque de l'abbaye.

Les Archives de l'abbaye conservées depuis La Révolution aux Archives départementales de la Côte-d'Or représente près de 1 800 articles en faisant l'un des fonds religieux les plus importants. Elles portent principalement sur la gestion des biens de l'abbaye.

Iconographie

  • 1674 - Abbaye Saint-Bénigne vue cavalière par Dom Prinstet, conservée à la Bibliothèque nationale de France
  • 1792 - Démolition de la Rotonde hst de Favier, maître d'hôtel de monseigneur de Merinville Propriété de la Commission des Antiquités, dépôt de l'Académie à la Bibliothèque municipale de Dijon.
  • 1995 - Maquette de l'abbaye, réalisée par Laurent Renou et conservée au Musée archéologique de Dijon.
  • 1995 - Photographies de F. Perrodin de la Ville de Dijon

Sources et bibliographie ancienne

  • 12347 - Ms Chronicon breve Sancti-Benigni Divionenfis. Cette Chronique était conservée au XVIIIe siècle dans la Bibliothèque de Monastère et dans celle du Président Bouhier à Dijon.
  • 12348 - auteur anonyme: Chronica venerandorum Abbatum illuftriumque Sanct-Benigni Divionenfis Monafterii Benefactorum atque Fundatorum, ab anno 485, ufque ad annum 1052, auctore anonymo Monacho hujus loci. Cette Chronique fut imprimée Dans Dom Luc d'Achery au tome I de son Spicilége p. 353[40]
  • 12349 - Ejufdem Chronici continuatio ufque ad annum 1513. Cette Continuation est imprimée au tome I du Spicilége de Dom Luc d'Achery, p. 472[41].
  • 12350 - Ismaël Bouillaud, (Ifmaelis Bullialdi) Diatriba de Sancto Benigno, fcrita anno 1640: Parifiis, 1657 in-8[42]
  • 12351 - Abbé Philibert Papillon, Dissertation dans laquelle on montre que l'auteur de la Chronique Latine de Saint-Bénigne de Dijon, est un religieux anonyme[43].
  • 12352 - Excerpta ex Chronico Sancti-Begnini Divionensis ab anno 753, ad annum 1223[44]
  • 12353 - Ms Series Abbatum Sancti-Benigni Divionensis, ufque ad annum 1651; à Petro Franicisco Chiffletio, è Societate Jefu: exerpta ex Appendice quam Chronico Begnigniano adjecit[45]
  • 12354 - Ms Histoire du Monastère de Saint-Bénigne de Dijon ou plutôt, Petites Remarques et Mémoires des choses anciennes et nouvelles arrivées en icelui pour plus facilement, par quelque personne intelligente, en composer une histoire fidèle, le tout recueilli et composé sur les titres et enseignements gardés ès archivés et Trésor dudit Saint-Bénigne etc... par Dom Thomas Le Roy, célérier et Procureur de ce Monastère; in-4° de 1121 pages. Cette Histoire était conservée dans la Bibliothèque de cette abbaye et se termine au , l'auteur mourut peu de temps après.
  • 12355 - Mémoire apologérique por les religieux de Saint-Bénigne de Dijon sur l'accusation de s'être prévalus de Bulles fausses et supposées etc... - Mémoire pour les mêmes (au Grand Conseil) contre M. Poncelet de la Rivière, Évêque de Troyes, abbé de Saint-Bénigne et le sieur Pioret pourvu du Doyenné-Cure de Saint-Jean de Dijon, 1762 in-4° - Mémoire pour le sieur Pioret etc. contre les religieux, 1762, in-fol. Il s'agit du droit de nomination à la Cure de Saint-Jean de Dijon qui a été jugé alternatif entre l'Abbé et les Religieux.
  • 12356 - Jean Mabillon, De fancto Bertillone Chorepifcopo & Abbate Monafterii Sancti-Benigni apud Divionen; auctore:Joanne Mabillon, Benedicto è Congregatione fancti Mauri[46]
  • 12357 - Rodolphe Glabro, Monacho Cluniacenfi ejus æquali, Vita Sancti Guillelmi, Abbatis[47]
  • 12358 - Il Monachifmo illuftrato di fan Gulielmo, Abbate Divionenfe, Panegerica Storia; di Francefco Amedeo Ormea, della Congregatione dell' Oratorio:in Torino Zapatta, 1623, in-fol. La même histoire traduite de l'Italien par Antoine Girard, Jésuite, Paris 1676, in-12°.
  • 12359 - Histoire de la Vie & des Ecrits du même saint Guillaume; par D. Antoine Rivet, Bénédictin dans L'Histoire littéraire de France, t.VII, p. 318-325. Cet abbé est mort en 1031
  • 12360 - Histoire de la Vie & des Ecrits de Javenton, abbé de Saint-Bénigne de Dijon par D. Antoine Rivet, bénédictin. Dans cet ouvrage, cet abbé est mort au t.IX, p. 526-554 en l'année 1112 ou 1113.

L'ensemble bibliographique ci-dessus de 12347 à 12360 est la bibliographie inscrite dans : Bibliothèque historique de la France, contenant..., par feu Jacques Lelong, prêtre de l'Oratoire, nouvelle édition par Fevret de Fontette, Conseiller au Parlement, Paris, 1778, p. 765-766.

Notes et références

  1. Chevrier et Chaume, Chartes et documents de Saint-Bénigne de Dijon, no 215, p.17 (990-1002) cité par Yvonne Bonger, Recherches sur les cours laïques du XIe au XIIIe siècle, éd.Harmattan, 2012, pp.71-72/318.p.
  2. François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Dictionnaire de la Noblesse, Paris, 1773, t.VI, 2e éd, P.697
  3. Claude Courtépée, Description générale et particulière du Duché de Bourgogne, 1777, à Dijon chez Causse imprimeur du Parlement, t.II, p.312.
  4. « Abbaye Saint-Bénigne », notice no PA00112249, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. Aujourd'hui cette rivière est canalisée en partie souterraine
  6. Paul Foisset, « Saint-Philibert de Dijon et l’architecture romane en Bourgogne. », Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or, t. 6, 1861-1864, p. 5.
  7. Monique Jannet-Vallat, op.cit, p.37
  8. E. Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, t.VI, planche 14, reproduit dans Guillaume Grillon, p.273, fig 201.
  9. J. Adhemar, Les tombeaux de la collection Gaignières..., p.41, planche no 186 et dans Guillaume Grillon, p.94, fig 139.
  10. Dom Urbain Plancher, Histoire générale et particulière de Bourgogne..., t.I, t.IV, livre VIII, p.54 n7276.
  11. Dessin dans : Adhemar, op.cit, planche 80 & Guillaume Grillon, op.cit, p.89, fig 131.
  12. dans E. Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, t.V, planche no 9 et G. Guillon, p. 172, fig no 3.
  13. Bibliothèque nationale Française Est Res Pe 1m
  14. dans Vaivre, 1986, planche no 75 et Guillaume Grillon, op.cit., p.68. fig 101 au centre.
  15. dessin de Pierre Palliot (J-B de Vaivre, Dessins inédits...) & gravure d'Ernest Petit dans Histoire des Ducs de Bourgogne..., t.VIII, pl10; calque de la CACO (fonds 69 J 74 Dijon II)
  16. G. Dumay, Epigraphie bourguignonne.., planche 2, n°XLVII et dans Guillon, p.180, fig no 19. et dans G. Dumay, Epigrraphie Bourguignonne... reproduit dans Grillon, p.285, fig 224.
  17. dessin reproduit dans Guillaume Grillon, op.cit, fig 101, p.68.
  18. dessin conservé dans Adhémar et Dordor, 1974, p.186, planche 1048
  19. BnF, ms de la Collection Bourgogne, t.XIV
  20. Calque reproduit dans Guillaume Grillon, op.cit, p. 154, fig no 69.
  21. BnF, Ms de la Collection Bourgogne, tome XI, reproduit dans Grillon, p.267, no 189
  22. Guillaume Grillon, l'Ultime message: étude de monuments funéraires de la Bourgogne ducale XIIe XVIe siècle, thèse de doctorat, Université de Bourgogne ED LISIT 491-UMR 5594 ARTeHIS, 2 décembre 2011, p. 56. Dessin dans J-B de Vaivre, Dessins inédits..., 1986, planche 225.
  23. J. Adhemar, Les tombeaux de la collection Gaignières..., planche no 1470
  24. E. Petit, Histoire des Ducs de Bourgogne de la race capétienne, t.V, planche 12, reproduit dans Grillon, p.270, figure 194
  25. Analecta Burgundia, 2, 990-991, Ment: Chro.SB.,f°43 v° (Bourgaud,S.B., p.149; B., p.288) Indiq: Pignot,I, p.503 - Petit, II, p.450 - Sackur, I, p.268 - Chomton, p.91 - Lot, Derniers Carolingiens, P.239.- M.Oursel, 1939, p.97, no 3.
  26. S. de Montenay, L'abbaye bénédictine de Saint-Pierre de Bèze, Dijon, 1960, et l'abbé Jean Marilier avec Pierre Quarré, L'église abbatiale de Bèze.
  27. Ment:Chro. SB., f°39 v° (Bourgaud, SB.,p.134). Indiq: Claude Courtépée II, p.172 - Roussel, III, p.108, no 780 - Sackur, I, p.264 - Chaume, Domaines gallo-romains, MCAC, 1993, p.271. - David, Cessey au domaine des Tilles, BP, 20 mai 1938.
  28. François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, op.cit.
  29. Ment: Chron. S.B., f°39 v° (Bourgaud, S.B., p.134 - Indiq: Chevalier, p.71. IIMent; Chron S.B. f) 40 v° (Bourgaud, S.B., p.138) Ind/Claude Courtépée, I, p.418.
  30. Frédéric Genévrier, Notice sur la Collégiale Saint-Anatoile, 2013, texte en ligne
  31. Maurice Chaume, Histoire des domaines de Saint-Bégnine de Dijon et de Saint-Seine.
  32. AD de l'Yonne H 909 (1274-1767)Maximilien Quantin, Inventaire sommaire des Archives du département de l'Yonne antérieur à 1790, t.III archives ecclésiastiques série H, Auxerre 1882-1888, p.212 et Dijon Archives départementales de la Côte d'Or: 1 H 1785
  33. Notice no PA00112105, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  34. Dom Augustin Calmet Notice de la Lorraine qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg..., éd. Mme George, Lunéville, 1840, 2e édition, p.130
  35. Dom Augustin Calmet, op.cit.p.337.
  36. Jean-Michel Bouvris, Aux origines du prieuré de Baupte (Manche), quatre actes inédits du XIe siècle dont 2 actes du duc Robert de Court-Heuse, extraits du Cartulaire perdu de l'Abbaye Saint-Etienne de Caen, dans Annales de Normandie, 1982, vol32, no 32-4, p.332-334.
  37. Jean-Michel Bouvris, op.cit.
  38. Dom Urbain Plancher, Histoire générale et particulière de Bourgogne..., Chez Antoine de Fay, 1739, t.I.
  39. Dom Urbain Plancher, op.cit. Charte XLII, Dom Plancher écrit:« Charte de Vautier, évêque de Chalon. Il s'agit de Gauthier Ier qui est à cette époque sur le siège épiscopal »
  40. « Et il y a beaucoup de choses semblables dans la Chronique de St Bénigne de Dijon et dans celle de Beze, en sorte que la première paraît avoir été copiée de l'autre. Dom Luc d'Achery qui les a données toutes les deux dans le premier volume de son "Spicilége", a omis plusieurs endroits de la dernière, déjà imprimés dans celle de Saint-Bénigne, qui est néanmoins plus récente. C'est ce que dit le Père le Cointe, au tome V de ses "Annales de l'Église de France", sur l'année 754, no 60&66. Adrien de Valois croit le contraire, car il dit que la première est plus ancienne, ce qu'il assure page 58 de la Défense de son Observation sur les années du règne de Dagobert, l'auteur de la Chronique de St Bénigne de Dijon a vêcu dit-il, environ quatre cents ans après Frédégaire, qui est mort en 641 et celui de la Chronique de la Fontaine de Beze, a vêcu environ cinq cents ans après le même Frédégaire. Il ajoute ensuite que ces deux chroniqueurs l'ont copié avec négligence et qu'ils se sont plus mis en peine de rapporter ce qui regardait les affaires de leurs monastères, que ce qui concernait celles du Royaume. cet habile homme a sans doute jugé de ces deux Chroniques par leurs dernières dates, celle de St Bénigne finissant en 1052 et celle de Beze en 1229. Mais il n'a pas fait attention que celle-ci a été continuée environ l'an 754; car l'auteur dit qu'il a appris de témoins oculaires un fait qui se passa dans ce temps-là: il parle d'une Anglaise qui était la maîtresse de Rémi, frère de Pépin, lequel Rémi gratifia cette Anglaise des revenus de l'Abbaye de Beze: c'est ce qu' a observé le Père Pommeraye dans la "Vie de Saint Rémi" selon l'Abbé Des Thuilleries, qui m'a communiqué cette observation. Cela arrive en 754 depuis l'élection de Pépin et avant son second sacre » remarque de Jacques Lelong, prêtre de l'Oratoire dans son ouvrage "Bibliothèque Historique de la France" t.I, nouvelle édition, Paris, 1778, p.765-766.
  41. Voyez sur cette Chronique, Le Gendre t.II, p.23= Recueil des Historiens de France, t.III, Préface, p.14
  42. Le Père des Molets a fait réimprimer dans "Ses Mémoires de Littérature", t.IV, p.206, part.I, cette dissertation d'Ismaël. Cet auteur est mort en 1694. Il fait une critiquee de la Chronique précédente. Mr Bouillaud ne critique que l'époque de la mission de St Bénigne. En avouant qu'on ne peut rien déterminer sur le temps de la vie et de la mort de ce saint, il prétend prouver qu'il n'a pu être envoyé par St Polycarpe, après la mort de St Irénée, ni souffrir lui-même le martyr sous Marc-Aurèle, que le Chronologue anonyme appelle par ignorance Aurélien
  43. Elle se trouve dans les Mémoires de Littérature du Père Des Molets, t.IV, part.I, p.224
  44. Ces extraits sont imprimés dans Labbe, au t.I de sa Nouvelle Bibliothèque des Manuscrits, p.293, Chronique différente de la précédente.
  45. Suire conservée au XVIIIe siècle dans la Bibliothèque des Prêtres de l'Oratoire Saint-Maglore de Paris, entre les Manuscrits de MM de Sainte-Marthe.
  46. Ceci est imprimé au tome VI des Actes des Saints de l'Ordre de Saint-Benoît, p. 338. Ce saint est mort en 878.
  47. Cette Vie est imprimée dans Robeverius, qui a publié L'Histoire de l'Abbaye de Mouftiers-Saint-Jean, Prifiis, 1637, in-4° dans le " Recueil" de Bollandus auI de Janvier et au Tome VIII des Actes des Saints de l'Ordre de Saint-Benoît, p.320. Ce saint est mort dans l'Abbaye de Fécamp dont il est censé le premier abbé.

Annexes

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Bibliographie

  • Dom Urbain Plancher, Histoire générale et particulière de Bourgogne, avec des notes, des dissertations et les preuves justificatives composée sur les auteurs, les titres originaux les registres publics, les cartulaires des églises cathédrales & collégiales, des abbaïes, des monastères, & autres anciens monuments. Et enrichie de vignettes, de cartes géographiques, de divers plans, de plusieurs figures, de portiques, tombeaux & sceaux tant des Ducs que des Grandes Maisons, &c, chez Antoine de Fay, Dijon, 1739, Dissertation IV, Sur les ancienne églises de Saint Benigne de Dijon, & sur l'antiquité de la Rotonde & du grand portail de l'église qui subsistent encore aujourd'hui, p. 476-523 (lire en ligne)
  • Abbé Louis Chomton, Histoire de l'Église Saint-Bénigne de Dijon, Dijon, Imp. Jobard, 1900.
  • Abbé Louis Chomton, Saint-Bénigne de Dijon. Les cinq basiliques, imprimerie Bernigaud et Privat, Dijon, 1923 (lire en ligne)
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  • Carolyn Marino Malone, Saint-Bénigne de Dijon en l'an mil. Totus Galliae basilicis mirabilior? Interprétation politique liturgique et théologique. Disciplina monastica, 5, Turnhout, 2009
  • Pierre Cleon, Saint Bénigne, Apôtre de la Bourgogne, Faton, Dijon,
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  • Monique Jannet-Vallat, conservateur du musée archéologique de Dijon, L'ancienne abbaye Saint-Bénigne dans Archéologia, no 316 d', pp. 34–43.
  • Erica Gaugé, « La salle du chapitre de l’ancienne abbaye Saint-Bénigne de Dijon », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre | BUCEMA [En ligne], 14 | 2010, mis en ligne le , consulté le . URL : http://cem.revues.org/11625 ; DOI : 10.4000/cem.11625
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  • Éliane Vergnole, Saint-Bénigne de Dijon. Cinquante ans de recherche sur l'abbatiale de l'an mil, dans Bulletin monumental, 2016, tome 172, no 2, p. 131-164, (ISBN 978-2-901837-63-3)

Articles connexes

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