Bataille de Sprimont

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Bataille de Sprimont
Description de cette image, également commentée ci-après
Monument de la Redoute
Informations générales
Date 17 -
Lieu Sprimont, Belgique
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau de l'Autriche Archiduché d'Autriche
Commandants
Jean-Baptiste Jourdan
Barthélemy Schérer
François Marceau
Honoré Haquin
François de Croix de Clerfayt
Maximilien de Baillet-Latour
Forces en présence
116 000 hommes 83 000 hommes

Première Coalition

Batailles

Coordonnées 50° 29′ 28″ nord, 5° 42′ 18″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Bataille de Sprimont
Géolocalisation sur la carte : province de Liège
(Voir situation sur carte : province de Liège)
Bataille de Sprimont

La bataille de Sprimont, bataille d'Esneux ou bataille de l'Ourthe est une bataille survenue les 1er et 2 complémentaire an II (17 et ) sur le plateau sis entre les vallées de la Vesdre, de l'Ourthe et de l'Amblève, à une vingtaine de kilomètres au sud de Liège en actuelle Belgique. Bataille de Fontin, bataille de Hamay et bataille de la Heid des Gattes renvoient également à cette confrontation.

Sont associés à cette bataille les localités de Sprimont, Esneux, Fontin[1]et le site de La Redoute (l'une des principales côtes de la course cycliste Liège-Bastogne-Liège), dont l'appellation trouve son origine dans une des fortifications de la bataille[2].

Cette bataille a consacré la fin définitive de l'Ancien Régime sur le territoire de l'actuelle Belgique (essentiellement Pays-Bas autrichiens, Principauté de Liège et Principauté de Stavelot-Malmedy), par la victoire des troupes révolutionnaires françaises sur les troupes autrichiennes. Les Autrichiens occupant le plateau furent délogés par des troupes françaises venues du sud et de l'ouest, galvanisées par leurs succès récents. Ces dernières subirent cependant de plus lourdes pertes.

Déroulement de la bataille

Les Français, positionnés sur la rive gauche de l'Amblève puis de l'Ourthe de Nonceveux à Esneux, enlèvent à la suite d'âpres combats, en particulier à Aywaille, et Remouchamps, les différentes positions de la rive droite, forçant les Autrichiens à se replier vers le nord (vallée de la Vesdre), puis vers l'Allemagne.

Les Autrichiens quittèrent alors Liège et le fort de la Chartreuse, d'où ils avaient 6 semaines plus tôt (du 28 au ) bombardé le quartier d'Amercœur en guise de représailles aux sympathies révolutionnaires.

De nombreuses pièces d'artillerie sont positionnées de part et d'autre sur les hauteurs de la basse-Amblève.

Les falaises de la Heid des Gattes, surplombant la rive nord de l'Amblève entre Aywaille et Remouchamps, qu'escaladèrent les troupes révolutionnaires pour attaquer les troupes impériales

Notes

  1. Bataille oubliée des livres d'histoire, un bicentenaire à Esneux - Le Soir - .
  2. « Monument de la bataille de Sprimont », sur Maison du Tourisme Ourthe-Vesdre-Amblève (consulté le ).

Liens externes

Bibliographie

La Bataille de Sprimont (1936) - Dr Louis Thiry, Falk fils Ed. [1]