Salon-la-Tour
Salon-la-Tour | |||||
Tour de Salon-la-Tour. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Tulle | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du pays d'Uzerche | ||||
Maire Mandat |
Jean Claude Chauffour 2020-2026 |
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Code postal | 19510 | ||||
Code commune | 19250 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Salonnais, Salonnaises | ||||
Population municipale |
675 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 30′ 20″ nord, 1° 32′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 335 m Max. 492 m |
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Superficie | 43,01 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Uzerche (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Uzerche | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Salon-la-Tour (Salom en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine. Dans le cartulaire de l'abbaye d'Uzerche, qui reçut en donation l'église vicomtale, le nom de la localité est Celom.
Géographie
Localisation
Salon-la-Tour se trouve dans le Massif central à 6 km au nord d'Uzerche, à quelques kilomètres seulement de l'A20, à équidistance entre Limoges et Brive-la-Gaillarde.
La commune est implantée sur le Pays d'Uzerche.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Commune du Massif central.
Hydrographie
Commune arrosée par le ruisseau des Forges.
Climat
Salon-la-Tour n'ayant pas de station météo, le tableau suivant recense les données climatique de Limoges, distante de 42,6 kilomètres à vol d'oiseau[1].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,4 | 1,8 | 3,4 | 5,3 | 8,9 | 11,9 | 13,8 | 13,8 | 11,2 | 8,4 | 4 | 1,9 | 7,2 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 5 | 7,2 | 9,5 | 13,3 | 16,5 | 18,7 | 18,6 | 15,7 | 12,3 | 7,2 | 4,7 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 7 | 8,3 | 11,1 | 13,7 | 17,7 | 21,2 | 23,7 | 23,5 | 20,3 | 16,2 | 10,4 | 7,5 | 15,1 |
Ensoleillement (h) | 83 | 101 | 145 | 173 | 192 | 227 | 250 | 237 | 198 | 140 | 99 | 86 | 1 931 |
Précipitations (mm) | 89,9 | 77,3 | 80,8 | 84 | 89,2 | 70,1 | 62,8 | 78,1 | 80 | 89,3 | 93,9 | 97,1 | 992,5 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
7 1,4 89,9 | 8,3 1,8 77,3 | 11,1 3,4 80,8 | 13,7 5,3 84 | 17,7 8,9 89,2 | 21,2 11,9 70,1 | 23,7 13,8 62,8 | 23,5 13,8 78,1 | 20,3 11,2 80 | 16,2 8,4 89,3 | 10,4 4 93,9 | 7,5 1,9 97,1 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Voies de communication et transports
La commune est accessible très facilement car elle est à toute proximité de l'autoroute A20, entre Limoges et Brive-la-Gaillarde, portion entièrement gratuite d'autoroute.
De même, l'axe A89 (Bordeaux - Clermont-Ferrand, Lyon à terme) est accessible facilement de la commune.
Urbanisme
Typologie
Salon-la-Tour est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Uzerche, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,6 %), prairies (35,7 %), forêts (26,4 %), zones urbanisées (0,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
En , le réseau Buckmaster débute ses émissions à Uzerche et Salon-la-Tour. À la mi-novembre de la même année, le premier parachutage d'armes à lieu à Salon-la-Tour (échec) et Espartignac (succès)[8].
En , la commune subit la répression du 4e régiment SS « Der Führer », appartenant à la division Das Reich, en route vers la Normandie[9].
Le , deux sticks du 3e SAS Français - 3e Escadron du détachement du lieutenant Michel Leblond (sticks II et III commandés respectivement par le sous-lieutenant France Mackie et le sergent Julien Bongeot) appuyés par des commandos de l'OSS dirigés par le captain WF Larson, attaquent un train blindé allemand non loin de la gare de Salon-la-Tour.
Cette attaque se déroule très mal et au cours de l'accrochage, deux SAS du stick III, le caporal-chef Christophe Savey et le SAS André Ménardi sont tués ainsi que le captain Larson. Après décrochage, les SAS poursuivront leurs actions de harcèlement dans la région et feront leur entrée à Limoges avec les FFI le .
Violette Szabo, une résistante et un agent secret britannique du SOE est arrêtée par les Allemands à la sortie de Salon-la-Tour.
La division SS Das Reich fait mouvement à travers la France. Elle doit gagner au plus vite la Normandie pour colmater la poche qui ne cesse de s'élargir. « Le Mur de l'Atlantique ne doit pas céder », a demandé Rommel. Les colonnes de chars remontent la nationale 20, protégeant leur avance, dans ce Limousin infesté de maquisards, par des flancs-gardes lancés en parallèle de la division. Çà et là, des accrochages témoignent que cette précaution n'est pas inutile et les pendus qui se balancent encore, accrochés au balcons de Tulle, prouvent le désarroi des Allemands qui brûlent les fermes, fusillent des otages. C'est bientôt Limoges. Des éléments de couverture font la pause à Saint-Hilaire-Bonneval, à Salon-la-Tour.
Le général Lammerding, à Montauban, reçoit l'ordre de l'O.B. West 3e et 2e B.3638/44 enjoignant à la 2e Division blindée SS de se mettre en marche immédiatement vers la région Tulle-Limoges. À son arrivée, elle recevra de nouveaux ordres de l'état-major du 66e Corps de réserve. L'ordre radio divisionnaire prévoit le départ pour le à 8 heures.
Jacques Dufour « Anastasie » met l’équipe en relation avec le maquis FTP Limousin de Georges Guingouin. Guingouin, premier maquisard de France, à la tête du maquis de Sussac, est un chef particulièrement rigoureux, craint dans l'ensemble du Limousin. Le SOE ayant du mal à travailler avec lui, le major Staunton commandant la mission Salesman II veut entrer en contact avec un autre maquisard, plus coopératif, issu des maquis de Corrèze ou de Dordogne. Il envoie Violette Szabo établir le contact avec eux. Jacques Dufour « Anastasie », chef de section des maquis de Sussac, se porte volontaire pour la conduire à son rendez-vous avec Jacques Poirier à Pompadour, à environ 50 kilomètres au sud.
La tête de la colonne du 4e Régiment blindé grenadier Der Führer atteint Limoges à 2 heures du matin. Cette unité, partie de Caussade, compte tenu de la vitesse maximum des blindés de 40 km/h, des pauses nécessaires et de quelques accrochages, a marché remarquablement bien.
Du côté des forces de la Résistance, le colonel Guingouin, commandant la 1re Brigade de marche, n'a accepté fin mai ni d'attaquer la garnison allemande de Limoges, ni de constituer un réduit sur le plateau de Millevaches.
En réponse à l'appel du général de Gaulle, le à 18 heures : « La Bataille suprême est engagée. Pour les fils de France où qu'ils soient, quels qu'ils soient, le devoir simple et sacré est de combattre par tous les moyens dont ils disposent », en soldat, il est disposé à faire tout son devoir, les ponts routiers comme celui de Masléon sont détruits ; une automitrailleuse de la division das Reich est enlevée à Sainte-Anne-Saint-Priest.
Violette et « Anastasie » décident d’établir un contact avec Jacques Poirier à Pompadour (Corrèze). Ce matin-là, le ciel était gris.
Le voyage ne doit pas excéder une heure et la voiture suivait une route sinueuse qui coupait la route nationale de Toulouse.
Jacques Dufour s'arrête à La Croisille-sur-Briance, où Jean Bariaud les rejoint. Il s'installe à l'arrière de la voiture et baisse la vitre pour tenir, plaquée contre la carrosserie, la bicyclette qu'il avait emmenée avec lui pour le retour de Pompadour.
Un train chargé de matériel de guerre, très long, avec ses armes antiaériennes montées sur les plateformes de tête et de queue passe sur la ligne Paris-Toulouse.
Sur la petite route qui rejoint Salon-la-Tour, près de la gare, Jacques Dufour conduit la traction à faible allure. À ses côtés, Violette Szabo a déposé une mitraillette sur ses genoux. Elle explique le fonctionnement d’une bombe au plastic d’un type tout nouveau, qui traîne à ses pieds, sur le tapis de la voiture.
À Salon-la-Tour, le commandant SS de la colonne de flanc-garde a établi son PC. Des éléments de couverture surveillent soigneusement les entrées du bourg. Sur la place de l'église, les véhicules blindés sont alignés. « Ce sont des Allemands ! »
Au volant de sa traction, Jacques sursaute. À la sortie d'une large courbe, alors qu’il découvre l'embranchement de la route de Salon-la-Tour avec celle de la gare. « Regardez-là, dans le champ, souffle-t-il à Violette, quelque chose bouge derrière la haie ». Violette a vu elle aussi : « Ce sont des Allemands, dit-elle, j'aperçois la casquette de l'un d'eux. »
Au milieu de la route, les Allemands ont établi un poste de protection. Depuis deux jours, un ordre de la Kommandantur interdit la circulation de tous les véhicules français. L'agent chargé d'informer « Anastasie » de la présence des troupes SS n'a pas pu accomplir sa mission.
Soudain une fusillade se déclenche, à la sortie du village. Les soldats courent vers leurs armes.
Jacques tend sa main par la portière, tout en stoppant la voiture à moins de 25 mètres des sentinelles. Il descend et prend la Sten de Violette. À l'abri de la portière, avec sang-froid, il arme la mitraillette et se tournant vers ses camarades : « Chacun pour soi ! »
Bariaud lâche le vélo qui tombe avec fracas. Il ouvre la portière et bondit sur la route, qu'il traverse d’un trait. Il détale en zigzaguant dans le pré. Jacques n'a pas perdu de temps, se dégageant de la portière, il braque la Sten sur les Allemands stupéfaits et lâche posément une longue rafale qui jette le désarroi et la panique chez les soldats. Sten en main, il se laisse alors glisser dans le petit fossé qui borde la route. Violette quitte la banquette, traverse le chemin pour s'abriter derrière un arbre. Une rafale traverse la haie, Violette réplique aussitôt. « Êtes-vous folle ? rugit « Anastasie ». Venez près de moi, sinon vous n'avez aucune chance de vous en tirer ». Elle jette un œil vers le jeune homme qui s'enfuit mais n'est pas encore hors de portée, envoie une nouvelle rafale, puis rejoint Jacques dans le fossé. « Il faut quitter le chemin », souffle Violette à « Anastasie ». « La seule chance que nous ayons de nous en tirer est de fuir à travers champs ». Violette enlève ses chaussures à talons hauts et fuit à son tour, pieds nus. Alors seulement Jacques détale à son tour, alors que les balles commencent à siffler.
Bariaud saute une balustrade, sous le tir des Allemands. La rafale frappe une vieille femme. Bariaud continue sa course, sain et sauf. Il finit par rencontrer un paysan conduisant une paire de bœufs : « Ne vas pas à la gare, les boches y sont ! » Bariaud traverse carrément la voie ferrée et file vers des bosquets.
La première surprise passée, les Allemands ajustent mieux leur tir. Jacques court toujours, lâchant une rafale de temps en temps pour retarder ses poursuivants. Une fois le chargeur vide, il jette l'arme et rejoint Violette qui est en difficulté. Elle a trébuché et maintenant elle s'est foulé la cheville.
Les soldats encerclent les fuyards. Jacques essaie de porter Violette. Elle ne peut plus avancer. Des Allemands se montrent. C'est fini. Violette lui jette un dernier regard. « Fuyez ! » Jacques repart. Accroupie sous un arbre, elle constitue maintenant une cible facile pour les Allemands. Elle se relève péniblement et, adossée à l'arbre, se met à tirer à son tour. Derrière un boqueteau où il s'est abrité, « Anastasie » comprend qu'il ne peut plus lui être d’aucun secours. Violette, en tenant en respect les Allemands, permet à « Anastasie » de s'échapper, selon les ordres de Staunton[Note 3].
Violette légèrement blessée au bras, une entorse à la cheville, sans munitions, et épuisée, est finalement capturée.
Plus de cent soldats répartis dans la campagne, ratissent les haies. Ils fouillent méthodiquement la maison des Montintin près de la voie de chemin de fer le long de laquelle « Anastasie » a pris la fuite. Ne trouvant rien, la chenillette repart. Violette qui ne soupçonne pas Jacques si près d'elle, jette un dernier regard sur le lieu de sa capture.
Pendant ce temps, Jean Bariaud qui a réussi à échapper à ses poursuivants, n'a qu'une hâte : prendre contact avec le major Staunton (Philippe Liewer) qui se trouve à Sussac. Après bien des difficultés, il réussit à le joindre et il l'informe de la triste nouvelle.
Violette est amenée au quartier général de la Gestapo à Limoges et interrogée par le SS major Kowatch[Note 4].
Le lendemain, accompagné de Bob Maloubier et d’une équipe de résistants, il se rend à Limoges et surveille la prison pendant plusieurs jours. Violette est conduite deux fois par jour au quartier général de la Gestapo, pour y être interrogée. Ils projettent de l'enlever au cours d'un de ces déplacements. L'opération est prévue pour le . Bob Maloubier et quatre maquisards, fortement armés, doivent bondir d'une voiture et enlever Violette, tandis que le major Charles Staunton (Philippe Liewer) et six autres hommes assurent la couverture. Jacques Dufour qui entre-temps avait rejoint Staunton, doit participer à l'opération. À l'aube du , Violette est transférée de Limoges à Paris, de sorte que l'opération ne peut avoir lieu.
La déroute de l'armée allemande se dessine. Le , les SS qui ont pendu à Tulle, brûlé, tué et capturé Violette à Salon-la-Tour, partent en expédition punitive. Ils perpètrent le massacre d’Oradour-sur-Glane.
Salon la Tour - Celom au Moyen Âge - Les Vicomtes de Limoges
- Cartulaire de l'abbaye d'Uzerche : l'église vicomtale.
- Cuve baptismale dans l'église (au fond de l'église près d'un pilier).
- Tour Vicomtale du XIIe siècle.
Pour l'histoire des familles Vicomtales, voir Château-Chervix et Masseret.
Au XVe siècle, sous le titre Instruction pour l'administration du comté de Périgord et de la Vicomté de Limoges (archives de la Vicomté, Fonds Bosvieux, ADHV87).
Dans le recensement de la châtellenie de Masseret, il n'est nullement question de la tour vicomtale de Salon. Rien n'est dit sur son état. Les tours vicomtales de Chervix, Masseret et Salon n'étaient pas des tours abritant une famille seigneuriale mais une maigre garnison. Voir la description faite au XVe siècle de la tour de Masseret :
« Dans la châtellenie de Masseret, il y a plusieurs seigneuries ressortissant de ladite châtellenie comme Saint-Germain, Salon, Saint-Vitte, Meilhards, Le Pin, le Verdier et autres... ». Salon est à cette époque partagée entre plusieurs seigneuries foncières. Elle relèvent du Vicomte en fondalité directe.
Ces seigneuries sont dans la fondalité directe du Vicomte de Limoges. Cependant, Salon n'est pas ou n'est plus une châtellenie au XVe siècle. Elle est rattachée à la châtellenie de Masseret. Ce qui est confirmé par M. Clement-Simon, historien corrézien du XIXe siècle ayant le titre académique de géographe, auteur d'une Histoire de la Vicomté.
Alain d'Albret, époux de Françoise de Châtillon, maison de Blois-Bretagne, héritière de la Vicomté de Limoges, est en procès avec sa belle-sœur Madame de Montrésor. Ce procès donne lieu à un recensement dans la Vicomté des châtellenies et des domaines relevant de la propriété du vicomte et aussi de tous les revenus dont les droits de justice, cens, fours banaux, etc.
En fondalité ou directe seigneurie à Salon
« Noble Jean du Breuilh, sieur de Fraixer, maison noble de Fraixe avec domaine y joignant. Métairie à La Porcherie, moulins, étangs, rentes en deniers, grains, gelines (poules) , journaux, vinades, dîmes, fondalité directe seigneurie. »
« Noble Jehan homme Guy de Lebolies, sr de la Granerie-maison noble de La Granerie, avec un domaine et une métairie, autre métairie dans la paroisse de La Porcherie, rentes en fondalité directe. »
Extrait du Mémoire sur la châtellenie de Masseret (XVe siècle). Archives de la Vicomté de Limoges conservées à Pau. Fonds Bosvieux ADHV 87.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13]. En 2021, la commune comptait 675 habitants[Note 5], en évolution de +4,49 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Économie
Lieux et monuments
- La Tour[16] donnant son nom au bourg, est un donjon du XIème siècle, reste d'une ancienne forteresse ayant appartenu aux vicomtes de Limoges et détruite par Richard Cœur de Lion. L'association l'Étendard[17] la restaure désormais.
- Église Saint-Hilaire.
- Le château du Fraysset[18] fut construit par Jean de Breuil en 1430. À la limite du bourg sur les terres des Fraysse, il est également propriété de l'association l'Étendard.
- À la suite de la restauration des vitraux de la tribune de l'église de Salon la Tour par le Maître verrier Jean Marie Basset "Atelier Vitrail du Chambon", les trois fenêtres de cette tribune présentaient une lacune en parties basses. C'est dans les décombres qu'il a retrouvé sur un fragment de vitrail le cartouche de saint Blancat daté de 1897.
Personnalités liées à la commune
- Léonce de Sal, homme politique français né le à Salon-la-Tour et décédé le à Paris.
- Violette Szabo (1921-1945), résistante et agent secret britannique.
- Varg Vikernes (1973- ), musicien norvégien du groupe Burzum, soupçonné d'être néo-nazi, y a été arrêté en 2013, alors qu'il y résidait[19].
Héraldique
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Vie pratique
Service public
Enseignement
Culture
Activités sportives
Écologie et recyclage
Pour approfondir
Bibliographie
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Corrèze
- Anciennes communes de la Corrèze
- Liste des monuments historiques de la Corrèze
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Des témoins de cet accrochage ont confirmé à Philip Vickers avoir vu des soldats SS tomber à terre.
- Le major Kowatch qui a présidé la veille aux atrocités de Tulle.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Distance orthodromique », sur lion1906.com.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Lemouzi N° 178 (avril 2006); Louis Bournazel : Uzerche et son pays du temps de l'occupation à la mondialisation (pages 31 à 60)
- Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 43.
- Hommage à Violette SZABO (GC - CdG)
- Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Base Mérimée : Restes de la tour
- « Restauration de la Tour », sur letendard.fr (consulté le )
- « Le Fraysset », sur letendard.fr (consulté le )
- Etienne VUILLAUME, « Néo-nazi interpellé en Corrèze : le voisinage de Kristian Vikernes parle d'une "famille normale" », La Montagne, (lire en ligne, consulté le ).