Aller au contenu

Anouk Ferjac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 3 août 2022 à 07:31 et modifiée en dernier par PierreConan (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Ferjac et Levain (homonymie).

Cet article est une ébauche concernant une actrice française.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les conventions filmographiques.

Anouk Ferjac
Description de cette image, également commentée ci-après
Anouk Ferjac dans V du 11 novembre 1951.
Nom de naissance Anne-Marie Fanny Levain
Naissance (92 ans)
Paris 14e, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Actrice

modifier

Anne-Marie Levain, dite Anouk Ferjac, est une actrice française née le dans le 14e arrondissement de Paris[1].

Biographie

Elle est la fille de Paul Levain, ancien dessinateur de l’hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné, plus connu sous le pseudonyme Pol Ferjac.

Parallèlement à ses cours de danse, elle se forme au métier d’actrice auprès de René Simon. Elle devient connue à l'âge de 14 ans en interprétant la femme serpent au Casino de Paris[2]. Malgré des débuts précoces et très prometteurs, notamment sous la direction d’André Cayatte dans Justice est faite (1950) et Nous sommes tous des assassins (1952), Anouk Ferjac fait une pause professionnelle en se mariant et en ayant un enfant (Jean-Christophe) à 17 ans[3] ; elle devra attendre le début des années 1960 pour se faire à nouveau connaître.

C’est grâce à des réalisateurs appartenant à la Nouvelle Vague qu’elle accède à une certaine notoriété : Michel Deville (Lucky Jo, 1964), Alain Resnais (La Guerre est finie, 1966 ; Je t'aime, je t'aime, 1968) et Claude Chabrol (Que la bête meure, 1969).

Anouk Ferjac tourne par la suite essentiellement pour des réalisateurs débutants ou peu connus : Ali Ghalem (Mektoub, 1970), Francis Leroi (La Michetonneuse, 1972), Michel Berny (Les grands sentiments font les bons gueuletons, 1973), Pierre Lary (Le Diable dans la boîte, 1977), Laurent Perrin (Buisson ardent, 1987) ou encore John Lvoff (La Salle de bain, 1989).

Dans le même temps, elle apparaît dans des séries télévisées comme Nestor Burma (1992) ou La Clef des champs (1998) de Charles Nemes. Toujours sur le petit écran, Anouk Ferjac joue dans le téléfilm Ces forces obscures qui nous gouvernent (2000) d'Olivier Doran, où elle campe la mère de Smadi Wolfman.

Au théâtre, Anouk Ferjac interprète notamment Savez-vous planter les choux ? (1947) de Marcel Achard, sous la direction de Pierre Fresnay, Château en Suède de Françoise Sagan (mise en scène d'André Barsacq), et Le Pélican (1983) d'August Strindberg.

Filmographie

Cinéma

Télévision

Théâtre

Notes et références

  1. ↑ Anouk Ferjac sur lesgensducinema.com
  2. ↑ Télé 7 Jours n°102, semaine du 3 au 9 mars 1962, pages 20 et 21, article de Pierre Polloni : "A quatorze ans, Anouk Ferjac était la femme-serpent".
  3. ↑ Télé 7 Jours n°102, semaine du 3 au 9 mars 1962, pages 20 et 21, article de Pierre Polloni

Liens externes

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Anouk_Ferjac&oldid=195809325 ».