Sixième circonscription du Haut-Rhin

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Sixième circonscription du Haut-Rhin
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de la circonscription.
Géographie
Pays France
Région Grand Est
Département Haut-Rhin
Subdivisions
Cantons 4
Représentation
Député Bruno Fuchs
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe parlementaire DEM
Autres informations

La sixième circonscription du Haut-Rhin est une circonscription législative française composée de quatre cantons. Issue de la réforme de la carte électorale de 1986, la droite traditionnelle s'y impose régulièrement lors des élections nationales et locales.

Description territoriale[modifier | modifier le code]

De 1988 à 2012[modifier | modifier le code]

La 6e circonscription du Haut-Rhin était constituée de trois cantons :

La circonscription était composée de communes très majoritairement catholiques au XXe siècle, particulièrement dans le canton d'Illzach mais aussi à Wittenheim et Kingersheim. La ville d'Illzach constituait une exception, étant historiquement majoritairement protestante réformée. La circonscription recoupe par ailleurs partiellement les quartiers du nord de la ville de Mulhouse, historiquement réformée, mais aujourd'hui majoritairement musulmane.

Région historiquement germanophone, bien que la compréhension du français y ait toujours été plus développée que dans le reste de l'Alsace. La pratique du dialecte reste assez développée dans ces cantons périurbains, plus cependant à Illzach et Wittenheim qu'à Mulhouse-Nord. Le niveau de pratique reste par ailleurs inférieur à la moyenne alsacienne, mais une majorité de la population déclare comprendre et parler l'alsacien.

Depuis 2012[modifier | modifier le code]

Depuis le redécoupage électoral de 2010, supprimant une circonscription dans le Haut-Rhin, la sixième regroupe les cantons suivants :

Description politique de la circonscription[modifier | modifier le code]

Création nouvelle issue de la réforme de la carte électorale opérée en 1986, la circonscription d'Illzach-Wittenheim ne dispose donc pas d'une histoire électorale ancienne. Elle est la conséquence des mouvements de populations à l'intérieur du département, favorisant l'agglomération mulhousienne. Le canton d'Illzach n'a été créé qu'en 1982, séparé alors du canton d'Habsheim. Le canton de Wittenheim avait été créé au cours des années 1960. Quant au canton de Mulhouse-Nord, bien plus ancien, il était partie intégrante de la circonscription de Mulhouse-ville, là où le canton d'Illzach et celui de Wittenheim se rattachaient à celle de Mulhouse-campagne.

Circonscription politique hybride, très hétérogène entre les quartiers "populaires" de Mulhouse-Nord, les environs urbains du canton de Wittenheim et le canton plus rural d'Illzach, la 6e circonscription a longtemps présenté un paradoxe électoral certain. Au vu des résultats électoraux de la période 1981-1986, le découpage permettait en effet de penser que la gauche pouvait emporter le siège ici mis en jeu. En fait, depuis 1988, la circonscription a connu un ancrage à droite d'autant plus remarquable que la circonscription restait jusqu'en 1995 l'une des rares d'Alsace à privilégier la gauche lors de l’élection présidentielle. Le candidat UDF Jean-Jacques Weber, maire de Sausheim et conseiller général d'Illzach, a été facilement élu en 1988 (52,8 %), réélu en 1993 contre le FN (69 %), réélu en triangulaire en 1997 (41 %) et réélu lors d'une élection partielle successive à l'annulation de l'élection de 1997, en 1998. Il a depuis du cédé son siège à Francis Hillmeyer (UDF) à la suite de sa condamnation pour abus de confiance. Francis Hillmeyer a cependant été élu largement en partielle en 2000, et réélu contre le FN en 2002 (74 %).

La 6e circonscription peut donc être considérée comme plutôt orientée à droite avec une présence importante du FN, qui réalise des scores très importants lors des élections présidentielles, et fut par ailleurs présent au 2e tour de chaque élection depuis 1993. Il s'appuie notamment sur des scores parfois supérieurs à 30 % dans le canton de Mulhouse-Nord (Jean-Marie Le Pen y réalise ses plus forts résultats alsaciens), mais dépasse aussi 20 % à Illzach et Wittenheim. Le PS dispose d'une bonne implantation à Wittenheim, et réalise des scores honorables à Mulhouse-Nord. Le fief de la droite traditionnelle reste le canton d'Illzach, mais on constate qu'elle a progressé dans l'ensemble des cantons à l'occasion des élections de 1998, 2000 et 2002.

Lors de l’élection présidentielle de 1988 la circonscription s'était nettement prononcée pour François Mitterrand (56 %). On constate depuis 1995 un fort progrès du FN au détriment du PS, et par ailleurs une orientation à droite nettement plus prononcée. En 1995, Jean-Marie Le Pen arrivait nettement en tête (28,5 %) devant Lionel Jospin (19,7 %), Édouard Balladur (19,3 %) et Jacques Chirac (15,5 %). Au 2e tour la circonscription choisissait Jacques Chirac (52,2 %). En 2002 Jean-Marie Le Pen se plaçait à nouveau en tête (25,5 %) devant Jacques Chirac (15,9 %) et Lionel Jospin (13 %).

Dans cette circonscription où le FN et la gauche réalisait de meilleures performances que dans le reste du Haut-Rhin, la droite a confirmé et amplifié fortement son avance lors des élections présidentielle et législatives de 2007, ancrant solidement la circonscription à droite. Lors du premier tour, Nicolas Sarkozy arrivait nettement en tête avec 33,1 %, faisant plus que doubler le résultat de Jacques Chirac en 2002. Il dépassait 30 % dans chacun des trois cantons, et obtenait plus de 35 % à Illzach, et 34 % à Wittenheim. S. Royal arrivait en seconde position, avec 22,5 %, elle améliorait le score de Lionel Jospin en 1995, arrivant d'une courte tête devant Nicolas Sarkozy à Mulhouse-Nord, mais étant nettement devancée à Illzach et Wittenheim. Le candidat UDF, François Bayrou, arrivait troisième avec 17,5 % - sa plus mauvaise performance alsacienne -, en dépit du soutien du député Francis Hillmeyer. Il progressait certes nettement par rapport à 2002, mais ne dépassait 20 % dans aucun canton de la circonscription, son meilleur score étant de 18,6 % à Illzach. Enfin, Jean-Marie Le Pen, qui avait frôlé les 30 % en 1995 et avait encore dépassé 25 % en 2002, subissait une chute vertigineuse, perdant plus de 10 points par rapport à 2002 et près de 15 points par rapport au total Le Pen+Mégret, en n'atteignant que 14,8 %. Il dépassait 15 % à Wittenheim et Mulhouse-Nord ; cantons où le FN avait fréquemment dépassé les 30 % auparavant. Cette chute bénéficiait très largement à Nicolas Sarkozy, et, dans une moindre mesure, à François Bayrou. Le second tour amplifia la domination de Nicolas Sarkozy, celui-ci réalisait en effet le meilleur score d'un candidat de droite dans la circonscription depuis 1974, en obtenant 60,5 % des voix. Il dépassait 64 % à Illzach, l'emportant avec 60 % dans le chef-lieu, et 62,5 % à Wittenheim, dépassant 57 % à Wittenheim et 62 % à Kingersheim, toutes deux gérées par le PS. Il était par contre battu d'une très courte tête (49,5 %) à Mulhouse-Nord. Le succès du candidat UMP s'expliquait par le très bon report, ici comme dans le reste de la région, des voix UDF, le député Hillmeyer s'étant prononcé très rapidement pour lui au second tour, et FN. Les consignes de Jean-Marie Le Pen, comme de François Bayrou, n'avait largement pas été suivies. À l'inverse, Ségolène Royal, malgré une bonne performance à Mulhouse-nord, perdait du terrain par rapport au score de Lionel Jospin en 1995, ceci étant particulièrement visible à Wittenheim et Illzach.

Les élections législatives de juin devaient encore amplifier cet ancrage à droite, en permettant la réélection dès le premier tour du député sortant Francis Hillmeyer, une première dans une circonscription autrefois assez disputée. Ayant choisi de ne pas suivre François Bayrou et le Modem, Francis Hillmeyer s'était rallié au Nouveau Centre, obtenant ainsi le soutien dès le premier tour de l'UMP. Il réalisa 50,36 % des suffrages le , dépassant la majorité absolue à Illzach et Wittenheim, et dépassant 40 % à Mulhouse-Nord. Son principal adversaire, le maire PS de Wittenheim, André Homé, obtenait 23,1 % des voix, dépassant le résultat obtenu par la candidate verte en 2002, mais ne réussissant pas à mettre le député sortant en ballottage. Il ne dépassait pas 20 % à Illzach, mais s'approchait des 25 % à Wittenheim et les dépassait à Mulhouse-Nord. Il restait cependant devancé aussi bien dans sa commune qu'à Kingersheim, autre mairie socialiste, ainsi qu'à Mulhouse-Nord. La candidate FN, Martine Binder, conseillère régionale, n'obtenait plus que 8,5 % des voix, en net retrait par rapport à 2002 et même par rapport au résultat de Jean-Marie Le Pen en 2007, elle ne dépassait 10 % dans aucun canton, réalisant son meilleur score à Mulhouse-Nord. Enfin, la candidate Modem, désignée à la suite du ralliement à la majorité présidentielle de Francis Hillmeyer, n'obtenait que 6,3 % des voix, en net retrait du score de François Bayrou, une large partie des électeurs ayant suivi la position du député sortant.

L'orientation politique de la circonscription sort donc renforcée par ces consultations. L'ancrage à droite du canton d'Illzach s'est vu nettement confirmé et renforcé par les performances de Nicolas Sarkozy (près de 65 %) et Francis Hillmeyer (près de 55 %), la droite retrouvant ici son niveau de 1974. C'est surtout la progression très importante des candidats de droite classique à Wittenheim et même Mulhouse-nord qui a marqué ces élections. En dominant largement Ségolène Royal dans des communes autrefois assez nettement à gauche, comme Wittenheim ou Kingersheim, Nicolas Sarkozy, et par la suite Francis Hillmeyer, ont confirmé la progression de la droite dans ce canton très industriel, autrefois marqué par un fort vote FN. La progression de la droite est moins forte, mais tout aussi visible, dans le canton de Mulhouse-Nord, qui reste cependant marqué à gauche, où Nicolas Sarkozy a retrouvé le score de Valéry Giscard d'Estaing en 1981, et où Francis Hillmeyer a nettement devancé le candidat PS le . À l'inverse, la gauche sort affaiblie dans cette circonscription par les résultats de 2007, particulièrement à Wittenheim, elle conserve de solides points d'appuis à Mulhouse-Nord, mais son avance s'est réduite, et est particulièrement faible à Illzach et Wittenheim. Ici comme ailleurs en Alsace, la dynamique du vote Bayrou était nettement ancrée au centre-droit, et a été considérablement affaiblie par la position "ni droite, ni gauche" de ce dernier au second tour, ainsi que par le soutien ouvert de Francis Hillmeyer à Nicolas Sarkozy au lendemain du premier tour. Enfin, le FN a très largement diminué au profit de la droite traditionnelle, permettant à celle-ci de progresser considérablement dans des cantons plus industriels, ceci étant visible à Wittenheim et Mulhouse-Nord.

Députés de la Sixième circonscription du Haut-Rhin[modifier | modifier le code]

Députés de la circonscription élus à l'Assemblée nationale pour les législatures de la Ve République v · d · m )
Législature Début de mandat Fin de mandat Député Parti politique Observations

IXe Jean-Jacques Weber UDF Maire de Sausheim, président du conseil général du Haut-Rhin
Xe Jean-Jacques Weber UDF Maire de Sausheim, président du conseil général du Haut-Rhin
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par Jacques Chirac.
XIe Jean-Jacques Weber UDF Annulation des élections le
Réélection de Jean-Jacques Weber le
Déchéance de Jean-Jacques Weber le sur décision du Conseil constitutionnel
Vacant Vacant
Jean-Jacques Weber UDF
Francis Hillmeyer UDF
XIIe Francis Hillmeyer UDF Maire de Pfastatt
XIIIe Francis Hillmeyer NC Maire de Pfastatt
XIVe Francis Hillmeyer NC Maire de Pfastatt
XVe Bruno Fuchs LREM

Historique des résultats[modifier | modifier le code]

Élections de 1988[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 6e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Jean-Jacques Weber  sortant   réélu  UDF (FD) 15 744 39,95 21 784 52,85
Jean Grimont  sortant   PS 14 478 36,74 19 433 47,15
Michel Thévenot  FN 7 471 18,96
Auguste Bechler  PCF 1 402 3,56
William Offerlé  Divers droite 310 0,79
Inscrits 66 617 100,00 66 621 100,00
Abstentions 26 202 39,33 24 129 36,22
Votants 40 415 60,67 42 492 63,78
Blancs et nuls 1 010 2,5 1 275 3
Exprimés 39 405 97,5 41 217 97

Élections de 1993[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 6e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Jean-Jacques Weber  sortant   réélu  UDF (CDS) 18 394 43,01 25 999 69,94
Michel Thévenot   FN 7 736 18,09 11 175 30,06
Joseph Spiegel  PS 6 942 16,23
Roger Winterhalter  () 3 686 8,62
Georgette Lyons   LT-LNÉ 2 237 5,23
Philippe Duffau  CAP 1 702 3,98
Laurent Muth  PCF 1 161 2,71
Guy Buecher  LO 906 2,12
Inscrits 67 765 100,00 67 643 100,00
Abstentions 22 662 33,44 25 188 37,24
Votants 45 103 66,56 42 455 62,76
Blancs et nuls 2 339 5,19 5 281 12,44
Exprimés 42 764 94,81 37 174 87,56

Le suppléant de Jean-Jacques Weber était Marc Schittly.

Élections de 1997[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 6e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Jean-Jacques Weber  sortant   réélu  UDF (FD) 13 083 30,17 19 566 41,49
Joseph Spiegel  PS 12 474 28,76 18 915 40,11
Aldo Zasio  FN 9 936 22,91 8 677 18,40
Serge Becq  1 267 2,92
Yann Flory  MÉI 1 216 2,80
Jean Kaspar  Divers gauche 1 151 2,65
Éric Morel  PCF 1 071 2,47
Jean-Marie Pheulpin  LO 1 053 2,43
Sylvie Manchon  LDI (MPF) 801 1,85
Charafdine Lamouchi  Divers 664 1,53
Jean-Claude Vinel  Divers 371 0,86
Daniel Lander  MDC 284 0,65
Inscrits 68 470 100,00 68 470 100,00
Abstentions 23 059 33,68 19 794 28,91
Votants 45 411 66,32 48 676 71,09
Blancs et nuls 2 040 4,49 1 518 3,12
Exprimés 43 371 95,51 47 158 96,88

L'élection est annulée par le Conseil constitutionnel dans sa décision n° 97-2169 AN du 23 octobre 1997. Joseph Spiegel a saisi le conseil en déclarant que 824 locataires ont reçu durant l'entre-deux-tours une lettre personnalisée du président de l'office départemental des HLM demandant de voter pour Weber. Le conseil déclare que ces lettres constituent une « pression sur les électeurs », et que le nombre de destinataires concerné dépasse l'écart de voix entre Spiegel et Weber, faussant le scrutin.

Élections partielles de 1997[modifier | modifier le code]

Les élections partielles ont eu lieu les 7 et .

Résultats des élections législatives partielles des 7 et 14 décembre 1997 de la 6e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Jean-Jacques Weber  sortant   réélu  UDF (FD) 11 554 39,98 16 381 58,29
Joseph Spiegel  PS 9 159 31,69 11 721 41,71
Gérard Freulet  FN 6 479 22,42
Michel Breuzard  755 2,61
Éric Morel  PCF 466 1,61
Aimé Sensé  LO 441 1,53
Karl Goschescheck  Divers droite 47 0,16
Inscrits 38 796 100,00 38 783 100,00
Abstentions 9 310 24 9 288 23,95
Votants 29 486 76 29 495 76,05
Blancs et nuls 585 1,98 1 393 4,72
Exprimés 28 901 98,02 28 102 95,28

Jean-Jacques Weber est déchu de son mandat par le Conseil constitutionnel le 4 mai 2000[1].

Élections partielles de 2000[modifier | modifier le code]

Les élections partielles ont eu lieu les 18 et .

Résultats des élections législatives partielles des 18 et 25 juin 2000 de la 6e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Francis Hillmeyer  élu  UDF 5 910 32,40 12 283 55,88
Joseph Spiegel  PS 5 739 31,46 9 698 44,12
Gérard Freulet  MNR 2 957 16,21
Martine Binder  FN 1 843 10,10
Jacques Muller  Les Verts 1 096 6,01
Jean Bitterlin  MÉI 393 2,15
Jean-Claude Vinel  Divers droite 304 1,67
Inscrits 69 648 100,00 69 648 100,00
Abstentions 49 533 71,12 47 303 67,92
Votants 20 115 28,88 22 345 32,08
Blancs et nuls 1 873 9,31 364 1,63
Exprimés 18 242 90,69 21 981 98,37

Élections de 2002[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 6e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Francis Hillmeyer  sortant   réélu  UDF (UMP) 17 869 45,65 23 487 75,33
Cécile Haller  FN 7 190 18,37 7 690 24,67
Djamila Sonzogni  Les Verts (PS) 6 913 17,66
Thierry Gross  MNR [2] 2 189 5,59
Edouard Boeglin  Pôle républicain 1 168 2,98
Daniel Doucet  PCF 1 144 2,92
Christiane Rolandez  LO 883 2,26
Jean Bitterlin  MÉI 878 2,24
Henri Metzger  Extrême gauche 709 1,81
Edith Seifert  Divers (PF) 202 0,52
Inscrits 70 648 100,00 70 648 100,00
Abstentions 30 435 43,08 36 900 52,23
Votants 40 213 56,92 33 748 47,77
Blancs et nuls 1 068 2,66 2 571 7,62
Exprimés 39 145 97,34 31 177 92,38

Élections de 2007[modifier | modifier le code]

Résultats de l'élection législative du de la 6e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour
Voix %
Francis Hillmeyer  sortant   réélu  NC 19 341 50,36
Antoine Homé  PS 8 848 23,04
Martine Binder  FN 3 348 8,72
Raphaëlle Vaginay  UDFMoDem 2 520 6,56
Pascale Schweitzer  Les Verts 1 399 3,64
Henri Metzger  SÉGA 824 2,15
Jean Bitterlin  MÉI 622 1,62
Andréa Mele  MPF 612 1,59
Camille Bailly  LO 563 1,47
Gilles Bastos  Divers 313 0,81
Hélène Jacobi  MNR 19 0,05
Inscrits 74 758 100,00
Abstentions 35 538 47,54
Votants 39 220 52,46
Blancs et nuls 811 2,07
Exprimés 38 409 97,93

Élections de 2012[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 6e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Francis Hillmeyer  sortant   réélu  NC (UMP) 17 417 36,99 20 382 44,11
Malika Schmidlin Ben M'Barek  PS (EÉLV) 12 394 26,32 15 045 32,56
Martine Binder  FN 11 859 25,19 10 785 23,34
Laurent Boitelle  MÉI 1 694 3,60
Hubert Strauel  FG (PCF) 1 331 2,83
Régis Baschung  MoDem 828 1,76
Nicolas Chevalier-Roch  DLR 648 1,38
Abdel Majid Boucenna  Extrême gauche 375 0,80
Nathalie Mulot  LO 300 0,64
Cyprien Godinot  S&P 145 0,31
Sandrine Pico  Divers (AR) 91 0,19
Inscrits 92 482 100,00 92 477 100,00
Abstentions 44 441 48,05 45 471 49,17
Votants 48 041 51,95 47 006 50,83
Blancs et nuls 959 2 794 1,69
Exprimés 47 082 98 46 212 98,31

Élections de 2017[modifier | modifier le code]

Les élections ont eu lieu les 11 et .

Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Bruno Fuchs LREM 12 519 32,36 20 408 64,16
Sylvain Marcelli FN 6 696 17,31 11 401 35,84
Francis Hillmeyer* UDI 6 412 16,57
Philippe Duffau LFI 3 432 8,87
Lara Million LR 3 244 8,39
Laurent Roth UL 2 203 5,69
Pierre Parra PS 980 2,53
Ralph Wicky MEI 717 1,85
Caroline Widloecher-Reymann DLF 619 1,60
Martine Lapouble-Barthou AEI 507 1,31
Nathalie Mulot LO 269 0,70
Mehmet Han Simsek PEJ 251 0,65
Christophe Pouysegur PCF 238 0,62
David Bizet DIV 234 0,60
Fausta de Maestri UPR 189 0,49
Mildred Frey UDP 178 0,46
Inscrits 92 407 100,00 92 418 100,00
Abstentions 52 853 57,20 57 848 62,59
Votants 39 554 42,80 34 570 37,41
Blancs 681 0,74 2 201 6,37
Nuls 185 0,47 560 1,62
Exprimés 38 688 97,81 31 809 92,01
* député sortant
Résultats sur le site du ministère de l'Intérieur

Élections de 2022[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des 12 et 19 juin 2022 de la 6e circonscription du Haut-Rhin[3]
Candidat[4] Parti et

coalition

Nuance Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Bruno Fuchs MoDem (ENS) ENS 11 996 32,17 18 604 55,31
Christelle Ritz RN RN 9 415 25,25 15 030 44,69
Léonie Hébert[5] LFI (NUPES) NUP 7 186 19,27
Laurent Roth[6] UL[a] DVD 1 724 4,62
Sylvain Marcelli[7] REC REC 1 688 4,53
Anne Gerhart UDI (UDC)[b] DVC 1 618 4,34
Hugo Tarantola[8] EAC ECO 792 2,12
Pascal Blum[9] MEI (TUPV) ECO 785 2,10
Romuald Lourenço DLF (UPF) DSV 624 1,67
Stéphane Barth PA ECO 485 1,30
Nathalie Mulot LO DXG 281 0,75
Mireille Karlène-Debève Volt[c] REG 224 0,60
Guillaume Sevin SE DVD 198 0,53
Dimitri Breiner[10] PP DIV 137 0,37
Yvan Zill LPDF DVC 132 0,35
Pascal Beaussart SE DSV 8 0,02
Votes valides 37 293 97,68 33 634 93,38
Votes blancs 688 1,80 1 992 5,53
Votes nuls 198 0,52 391 1,09
Total 38 179 100 36 017 100
Abstention 56 288 59,58 58 483 61,89
Inscrits / participation 94 467 40,42 94 500 38,11

Références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Soutenu par Régions et peuples solidaires et Alliance libre européenne.
  2. Soutenu par les Verts démocrates.
  3. Soutenue par Ensemble positivons.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « M. Jean-Jacques Weber », sur Assemblée nationale (consulté le ).
  2. Liste des candidats MNR lors des élections législatives 2002
  3. Ministère de l'Intérieur, « Résultat 6e circonscription du Haut-Rhin »
  4. « Elections législatives 2022 », sur www.resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
  5. « Les candidats NUPES », sur Site officiel NUPES, (consulté le ).
  6. « Unser Land espère l’élection d’une députée autonomiste », sur lalsace.fr (consulté le )
  7. « Six candidats Reconquête dans le Haut-Rhin, pour le « réarmement moral » », sur lalsace.fr (consulté le )
  8. « Législatives 2022. Circonscription Mulhouse/Illzach : Hugo Tarantola, pour L’Écologie au centre », sur www.lalsace.fr (consulté le )
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