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« Christian Louboutin » : différence entre les versions

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Quelque temps après, Christian Louboutin ouvre une [[cordonnerie]], à l'enseigne ''Minuit moins 7'', [[galerie Véro-Dodat]] à Paris<ref group="N">Bien qu'ayant une adresse postale différente, la cordonnerie est mitoyenne de la boutique historique située rue Jean-Jacques Rousseau.</ref>.
Quelque temps après, Christian Louboutin ouvre une [[cordonnerie]], à l'enseigne ''Minuit moins 7'', [[galerie Véro-Dodat]] à Paris<ref group="N">Bien qu'ayant une adresse postale différente, la cordonnerie est mitoyenne de la boutique historique située rue Jean-Jacques Rousseau.</ref>.


2010 est l'année de diffusion d'une [[web-série]] de sept épisodes (28 minutes au total)<ref>Reportage du 21 mai 2010 [http://www.france24.com/fr/20100520-christian-louboutin-croisette-benoit-tetelin-loubi-angels-carrosse-noir « Louboutin pose ses talons au bout de la Croisette »] sur ''[[France 24]]'' {{vid}}</ref> intitulée « [http://carrossenoir.christianlouboutin.com ''Le Carrosse noir''] » dans laquelle on voit apparaitre [[Arielle Dombasle]], [[Dita Von Teese]], [[Elisa Sednaoui]] (sa [[Parrain|filleule]]), [[Farida Khelfa]]<ref group="N">Mannequin d’[[Azzedine Alaïa]] et [[Jean-Paul Gaultier]], amie des années 1980 durant lesquelles Christian Louboutin a fréquenté [[Le Palace (Paris)|Le Palace]], elle est mariée à Henri [[Seydoux]], actionnaire de Christian Louboutin.</ref>, et Mika.
2010 est l'année de diffusion d'une [[web-série]] de sept épisodes (28 minutes au total)<ref>Reportage du 21 mai 2010 [http://www.france24.com/fr/20100520-christian-louboutin-croisette-benoit-tetelin-loubi-angels-carrosse-noir « Louboutin pose ses talons au bout de la Croisette »] sur ''[[France 24]]'' {{vid}}</ref> intitulée « [http://carrossenoir.christianlouboutin.com ''Le Carrosse noir''] » dans laquelle on voit apparaitre [[Arielle Dombasle]], [[Dita Von Teese]], [[Elisa Sednaoui]] (sa [[Parrain|filleule]]), [[Farida Khelfa]]<ref group="N">Mannequin d’[[Azzedine Alaïa]] et [[Jean Paul Gaultier]], amie des années 1980 durant lesquelles Christian Louboutin a fréquenté [[Le Palace (Paris)|Le Palace]], elle est mariée à Henri [[Seydoux]], actionnaire de Christian Louboutin.</ref>, et Mika.


==== Christian Louboutin contre YSL ====
==== Christian Louboutin contre YSL ====
===== Procès =====
Avril 2011<ref>{{en}} [http://www.vogue.co.uk/news/2011/04/20/christian-louboutin-sues-yves-saint-laurent-for-red-sole-shoes chronologie détaillée de « Louboutin contre YSL »], ''Vogue.co.uk'', du 8 avril au 19 août 2011.</ref> : Louboutin attaque en justice, devant le tribunal fédéral de [[Manhattan]] ([[New York|New York City]]), la maison Yves Saint Laurent filiale de [[PPR (entreprise)|PPR]] pour « violation de marque commerciale » et « concurrence déloyale », mais il est débouté<ref>{{en}}{{fr}} [http://fashion-tribute.blogspot.com/2011/08/controverse-autour-de-la-semelle-rouge.html « La justice américaine a rejeté la plainte de Christian Louboutin »], ''Fashion-tribute.blogspot.com'', 11 août 2011.</ref> de sa plainte<ref>[http://www.elle.fr/Mode/Les-news-mode/Autres-news/Louboutin-la-semelle-rouge-n-est-pas-sa-propriete-1679272 « Louboutin : la semelle rouge n'est pas sa propriété »], ''[[Elle (magazine)|Elle]]'', 11 août 2011.</ref>{{,}}<ref>[http://www.parismatch.com/Conso-Match/Mode/Actu/Christian-Louboutin-la-justice-ne-reconnait-pas-ses-semelles-rouges-321801/ « Louboutin, la justice ne reconnait pas ses semelles rouges »], ''[[Paris Match]]'', 11 août 2011.</ref>. Yves Saint Laurent propose en effet des chaussures à semelles rouges<ref>[http://modelizing.blogspot.com/2011/01/bergdorf-goodman.html « Yves Saint Laurent, Salomé Tribute avec une semelle rouge »], photos du 31 janvier 2011 sur ''Modelizing.blogspot.com''.</ref> dans sa collection intitulée « Croisière » (entre autres sur son modèle appelé « Palais » et sur son modèle de [[salomé]] appelé « Tribute »), marque de fabrique de Louboutin. En fait, plus qu'une éventuelle « concurrence déloyale » et « violation de marque », événements factuels sur lesquels les tribunaux peuvent trancher, la maison Yves Saint Laurent a surtout, par son action, dérogé à une forme d’entente tacite qui jusqu’alors prévalait dans le domaine du luxe de ne pas se concurrencer sur les [[Clé|éléments clef]] d'une marque<ref>[http://www.tendances-de-mode.com/2011/08/16/2247-louboutin-vs-ysl « Louboutin Vs. Ysl »], ''Tendances-de-mode.com'', 16 août 2011.</ref>. Christian Louboutin précise qu'il ne peut {{citation|laisser une maison aussi importante que Saint Laurent prendre quelque chose qui fait partie de [son] identité, au risque d’en voir d’autres s’engouffrer dans la brèche}}<ref>[http://www.parismatch.com/Conso-Match/Mode/Actu/Louboutin-Tiffany-s-meme-combat-347469/ « Louboutin, Tiffany’s, même combat »] Marie Desnos, ''[[Paris Match|Paris Match.com]]'', 27 octobre 2011</ref>.<br />
Louboutin attaque en justice en avril 2011<ref>{{en}} [http://www.vogue.co.uk/news/2011/04/20/christian-louboutin-sues-yves-saint-laurent-for-red-sole-shoes chronologie détaillée de « Louboutin contre YSL »], ''Vogue.co.uk'', du 8 avril au 19 août 2011.</ref>, devant le tribunal fédéral de [[Manhattan]] ([[New York|New York City]]), la maison Yves Saint Laurent filiale de [[PPR (entreprise)|PPR]] pour « violation de marque commerciale » et « concurrence déloyale » et demande un million de dollars de dommages-intérêts, mais il est débouté<ref>{{en}}{{fr}} [http://fashion-tribute.blogspot.com/2011/08/controverse-autour-de-la-semelle-rouge.html « La justice américaine a rejeté la plainte de Christian Louboutin »], ''Fashion-tribute.blogspot.com'', 11 août 2011.</ref> de sa plainte<ref>[http://www.elle.fr/Mode/Les-news-mode/Autres-news/Louboutin-la-semelle-rouge-n-est-pas-sa-propriete-1679272 « Louboutin : la semelle rouge n'est pas sa propriété »], ''[[Elle (magazine)|Elle]]'', 11 août 2011.</ref>{{,}}<ref>[http://www.parismatch.com/Conso-Match/Mode/Actu/Christian-Louboutin-la-justice-ne-reconnait-pas-ses-semelles-rouges-321801/ « Louboutin, la justice ne reconnait pas ses semelles rouges »], ''[[Paris Match]]'', 11 août 2011.</ref>. Yves Saint Laurent propose en effet des chaussures à semelles rouges<ref>[http://modelizing.blogspot.com/2011/01/bergdorf-goodman.html « Yves Saint Laurent, Salomé Tribute avec une semelle rouge »], photos du 31 janvier 2011 sur ''Modelizing.blogspot.com''.</ref> dans sa collection intitulée « Croisière » (entre autres sur son modèle appelé « Palais » et sur son modèle de [[salomé]] appelé « Tribute »), marque de fabrique de Louboutin.<br />
La marque [[Brésil|brésilienne]] Carmen Steffens a également été contactée par Christian Louboutin concernant la couleur des semelles de ses chaussures<ref>[http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/08/10/le-chausseur-louboutin-deboute-n-aura-pas-l-apanage-de-la-semelle-rouge_1558322_3224.html « Le chausseur Louboutin, débouté, n'aura pas l'apanage de la semelle rouge »], ''[[Le Monde]]'', 10 août 2011.</ref>.
En fait, plus qu'une éventuelle « concurrence déloyale » et « violation de marque », événements factuels sur lesquels les tribunaux peuvent trancher, la maison Yves Saint Laurent a surtout, par son action, dérogé à une forme d’entente tacite qui jusqu’alors prévalait dans le domaine du luxe de ne pas se concurrencer sur les [[Clé|éléments clef]] d'une marque<ref>[http://www.tendances-de-mode.com/2011/08/16/2247-louboutin-vs-ysl « Louboutin Vs. Ysl »], ''Tendances-de-mode.com'', 16 août 2011</ref>. Christian Louboutin précise qu'il ne peut {{citation|laisser une maison aussi importante que Saint Laurent prendre quelque chose qui fait partie de [son] identité, au risque d’en voir d’autres s’engouffrer dans la brèche}}<ref name="pamatch">[http://www.parismatch.com/Conso-Match/Mode/Actu/Louboutin-Tiffany-s-meme-combat-347469/ « Louboutin, Tiffany’s, même combat »] Marie Desnos, ''[[Paris Match|Paris Match.com]]'', 27 octobre 2011</ref> ; d'autres marques aux couleurs distinctives s’inquiètent de la jurisprudence pouvant découler de la décision du juge<ref name="pamatch" />.<br />
Mais le juge rejette les demandes de Christian Louboutin, argumentant que {{citation|Attendu que dans l'industrie de la mode, la couleur a des fonctions esthétiques et ornementales nécessaires pour corser la concurrence, le tribunal constate que Louboutin est peu susceptible d'être en mesure de prouver que ses semelles rouges jouissent de la protection d'une marque déposée, même si elle a acquis, sur le marché, cette reconnaissance publique}}<ref name="pamatch" />.

===== Appel =====
Le juge New-yorkais n'ayant pas empêché la vente de chaussures Yves Saint Laurent à semelles rouges, en octobre 2011 la marque Christian Louboutin a [[Appel (droit)|interjecté appel]] de cette décision du 10 août afin de préserver son signe distinctif<ref>« [http://www.news-de-stars.com/yves-saint-laurent/yves-saint-laurent-repond-a-christian-louboutin_art61322.html Yves Saint-Laurent répond à Christian Louboutin] » ''News de stars.com'', 2 janvier 2012</ref>. De son coté, Yves Saint Laurent attaque le dépôt de marque datant de 2008<ref group="N">En 2008, des chaussures à semelles rouges [[Versace]] ont été utilisées [http://www.counterfeitchic.com/2008/01/versace_victimizes_louboutin.php dans une publicité de cette marque]</ref>, arguant que {{citation|Étant donné l'important créativité impliquée dans le design de mode, ainsi que dans sa consommation, les tribunaux ne devraient pas permettre à un designer en particulier de monopoliser un sous-marché particulier<ref>« [http://www.news-de-stars.com/yves-saint-laurent/yves-saint-laurent-s-039-entoure-de-professeurs-de-droit-pour-contrer-louboutin_art61555.html Yves Saint Laurent s'entoure de professeurs de droit pour contrer Louboutin] » ''News de stars.com'', 5 janvier 2012</ref>.}}

===== Autres cas en France =====
Alors que la marque [[Brésil|brésilienne]] Carmen Steffens s'est installée à Paris [[rue de Grenelle]], à quelques pas de la boutique Christian Louboutin, celle-ci a également été contactée par courrier concernant la couleur des semelles de ses chaussures<ref>[http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/08/10/le-chausseur-louboutin-deboute-n-aura-pas-l-apanage-de-la-semelle-rouge_1558322_3224.html « Le chausseur Louboutin, débouté, n'aura pas l'apanage de la semelle rouge »], ''[[Le Monde]]'', 10 août 2011.</ref>. La marque de confection [[Zara (vêtements)|Zara]] a également été l'objet d'un litige concernant la couleur des semelles en juin 2011 devant la [[Cour d'Appel de Paris]]<ref>« [http://blog.miscellanees.net/post/2012/01/15/Une-couleur-%28et-les-semelles-Louboutin%29-est-elle-brevetable Le rouge, les semelles Louboutin... sont-ils brevetables ?] » ''miscellanees.net'', 15 janvier 2012</ref> ; celle-ci ayant débouté Christian Louboutin au motif {{citation|que le public averti et la presse spécialisée puissent associer la marque « Christian Louboutin » avec une semelle de couleur rouge ne justifie pas l’appropriation perpétuelle, par la société Christian Louboutin, du concept consistant à munir systématiquement les chaussures pour femmes de semelles de couleur rouge ; qu’il est en effet de principe que les idées sont de libre parcours}}<ref name="DDDA" />.

En France, d'après le Code de la [[propriété industrielle]], une marque ne peut être constituée de couleurs banales, usuelles, génériques ou [[Couleur primaire|primaires]], mais le dépôt de certaines couleurs précises à l'[[Institut national de la propriété industrielle|INPI]] commence à être accepté<ref>« [http://leblogueur.arte.tv/2011/10/18/les-marques-prennent-des-couleurs/ Les marques prennent des couleurs] » ''[[Arte]]''</ref> lorsqu'elles présentent un caractère distinctif<ref name="DDDA">« [http://desdroitsdesauteurs.fr/2012/01/la-protection-des-semelles-louboutin/ La protection des semelles LOUBOUTIN] » ''Des droits des auteurs.fr'', 10 janvier 2012</ref>.


==== Boutique ''Hommes'' ====
==== Boutique ''Hommes'' ====
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== Semelle en cuir rouge ==
== Semelle en cuir rouge ==
[[File:Louboutin altadama140.jpg|thumb|200px|Escarpin « ''Altadama'' » à talon de 140mm avec semelle en cuir rouge]]
[[File:Louboutin altadama140.jpg|thumb|200px|Escarpin « ''Altadama'' » à talon de 140mm avec semelle en cuir rouge]]
Christian Louboutin a basé sa spécificité sur la [[semelle (chaussure)|semelle]] en [[cuir]] rouge<ref>[http://www.grazia.fr/people/Persona-Grazia/10-choses-que-vous-ne-saviez-peut-etre-pas-sur-Christian-Louboutin-461401 « Pourquoi une semelle rouge ? »], ''Grazia''.</ref> (code [[Pantone (entreprise)|Pantone]] n°18.1663TP) visant à devenir le signe distinctif de sa griffe (bien qu'il y ait déjà eu au sein de ses collections un modèle à semelles jaunes<ref>{{en}} [http://roashina.wordpress.com/2010/11/27/yellow-soled-christian-louboutin-exclusive-at-selfridges/ « Photographie des semelles jaunes Louboutin »], 27 novembre 2010.</ref> pour le [[centenaire]]<ref>[http://www.lexpress.fr/styles/diapo-photo/styles/mode-beaute/mode/selfridges-en-5-dates_758494.html?p=5 « Escarpins exclusifs Louboutin pour le centenaire de Selfridgs »], ''[[L’Express]]'', 5 mai 2009.</ref> des magasins anglais [[Selfridges]] et que certains autres chausseurs, comme Cesare Paciotti<ref>[http://www.lexpress.fr/styles/mode-beaute/mode/la-marque-qui-monte-cesare-paciotti_782671.html « Cesare Paciotti, semelles rouges ornées d'une dague dorée »], ''[[L’Express]]'', 27 août 2009.</ref> par exemple, aient utilisé eux aussi cette couleur rouge pour les semelles).<br />
Christian Louboutin a basé sa spécificité sur la [[semelle (chaussure)|semelle]] en [[cuir]] rouge<ref>[http://www.grazia.fr/people/Persona-Grazia/10-choses-que-vous-ne-saviez-peut-etre-pas-sur-Christian-Louboutin-461401 « Pourquoi une semelle rouge ? »], ''Grazia''.</ref> (code [[Pantone (entreprise)|Pantone]] n°18.1663TP dit « rouge chinois ») visant à devenir le signe distinctif de sa griffe (bien qu'il y ait déjà eu au sein de ses collections un modèle à semelles jaunes<ref>{{en}} [http://roashina.wordpress.com/2010/11/27/yellow-soled-christian-louboutin-exclusive-at-selfridges/ « Photographie des semelles jaunes Louboutin »], 27 novembre 2010.</ref> pour le [[centenaire]]<ref>[http://www.lexpress.fr/styles/diapo-photo/styles/mode-beaute/mode/selfridges-en-5-dates_758494.html?p=5 « Escarpins exclusifs Louboutin pour le centenaire de Selfridgs »], ''[[L’Express]]'', 5 mai 2009.</ref> des magasins anglais [[Selfridges]] et que certains autres chausseurs, comme Cesare Paciotti<ref>[http://www.lexpress.fr/styles/mode-beaute/mode/la-marque-qui-monte-cesare-paciotti_782671.html « Cesare Paciotti, semelles rouges ornées d'une dague dorée »], ''[[L’Express]]'', 27 août 2009.</ref> par exemple, aient utilisé eux aussi cette couleur rouge pour les semelles).<br />
L'origine de cette couleur vient d'une première semelle noire peinte en rouge avec le [[vernis à ongles]]<ref>[http://fr.modefix.com/createurs/108292.html « Le vernis à ongles rouge »], ''Modefix.com'', 23 février 2009.</ref> de son assistante.
L'origine de cette couleur vient d'une première semelle noire peinte en rouge avec le [[vernis à ongles]]<ref>[http://fr.modefix.com/createurs/108292.html « Le vernis à ongles rouge »], ''Modefix.com'', 23 février 2009.</ref> de son assistante.


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* avec les champagnes [[Champagnes Piper-Heidsieck et Charles Heidsieck|Heidsieck]]<ref group=Ca>[http://www.marieclairemaison.com/,le-rituel-par-christian-louboutin-pour-piper-heidsieck,200324,39563,22 « Louboutin pour Piper-Heidsieck »], ''Marie-Claire Maison''.</ref>
* avec les champagnes [[Champagnes Piper-Heidsieck et Charles Heidsieck|Heidsieck]]<ref group=Ca>[http://www.marieclairemaison.com/,le-rituel-par-christian-louboutin-pour-piper-heidsieck,200324,39563,22 « Louboutin pour Piper-Heidsieck »], ''Marie-Claire Maison''.</ref>
* avec [[Mattel Incorporated|Mattel]] pour des poupées [[Poupée Barbie|Barbie]]<ref group=Ca>[http://www.barbiecollector.com/search/apachesolr_search/louboutin « Barbie Collector / Louboutin »], site officiel Mattel Inc.</ref>
* avec [[Mattel Incorporated|Mattel]] pour des poupées [[Poupée Barbie|Barbie]]<ref group=Ca>[http://www.barbiecollector.com/search/apachesolr_search/louboutin « Barbie Collector / Louboutin »], site officiel Mattel Inc.</ref>
* pour le [[Crazy Horse Saloon|Crazy Horse]] de mars à mai 2012, avec la mise en scène d'une partie du spectacle<ref group=Ca>Sophie De Santis, « [http://www.lefigaro.fr/culture/2012/01/09/03004-20120109ARTFIG00694-louboutin-met-le-feu-au-crazy-horse.php Louboutin met le Feu au Crazy Horse] » ''[[Le Figaro Magazine|Le Figaro]]'', 9 janvier 2012</ref>{{,}}<ref group=Ca>Mathilde Laurelli, « [http://www.lexpress.fr/styles/minute-mode/christian-louboutin-revisite-le-crazy-horse_1070243.html Christian Louboutin revisite le Crazy Horse] » ''[[L'Express|L'Express Styles]]'', 18 janvier 2012</ref>.
* pour le [[Crazy Horse Saloon|Crazy Horse]] de mars à mai 2012, avec la mise en scène d'une partie du spectacle<ref group=Ca>Sophie De Santis, « [http://www.lefigaro.fr/culture/2012/01/09/03004-20120109ARTFIG00694-louboutin-met-le-feu-au-crazy-horse.php Louboutin met le Feu au Crazy Horse] » ''[[Le Figaro Magazine|Le Figaro]]'', 9 janvier 2012</ref>{{,}}<ref group=Ca>Mathilde Laurelli, « [http://www.lexpress.fr/styles/minute-mode/christian-louboutin-revisite-le-crazy-horse_1070243.html Christian Louboutin revisite le Crazy Horse] » ''[[L'Express|L'Express Styles]]'', 18 janvier 2012</ref> avec la chorégraphe à Patricia Folly.


Par ailleurs, Christian Louboutin a prêté son image<ref group=Ca>[http://www.abc-luxe.com/bulletin_de_presse2.php?id_art=11979 « Mandarin Oriental présente ses égéries »], ''Abc-luxe.com'', 9 septembre 2011.</ref> au groupe hôtelier Mandarin Oriental<ref group=Ca>[http://www.mandarinoriental.com/our_fans/christianlouboutin/ « Vidéos »], site officiel Mandarin Oriental.</ref>.
Par ailleurs, Christian Louboutin a prêté son image<ref group=Ca>[http://www.abc-luxe.com/bulletin_de_presse2.php?id_art=11979 « Mandarin Oriental présente ses égéries »], ''Abc-luxe.com'', 9 septembre 2011.</ref> au groupe hôtelier Mandarin Oriental<ref group=Ca>[http://www.mandarinoriental.com/our_fans/christianlouboutin/ « Vidéos »], site officiel Mandarin Oriental.</ref>.

Version du 24 janvier 2012 à 00:49

Christian Louboutin, 60 ans ans, est un créateur français de chaussures et de sacs à mains de luxe.

Issu de la génération du Palace des années 80, où encore mineur il côtoie ceux qui sont ou deviendront des personnalités de la culture, de la mode, ou des médias, ce sont surtout les chausseurs Charles Jourdan et Roger Vivier qui transformeront son intérêt pour les chaussures de femmes en métier ; il fonde, à l'âge de 27 ans, sa marque éponyme.

Qu'elles soient portées par Victoria Beckham, Christina Aguilera, ou Barbie, ses chaussures, et la médiatisation par les stars qui en découle, ont fait de Christian Louboutin une figure incontournable de la mode féminine actuelle.
Aujourd'hui, avec une cinquantaine de points de vente à son nom dans le monde, et une omniprésence de ses créations dans les médias liés à la mode, Christian Louboutin est internationalement connu pour ses chaussures à la semelle rouge brillante.

une chaussure rouge, à talon haut, ornée d'une fleur en tissu, créée par Christian Louboutin, exposée au musée Bata de la chaussure
Une chaussure de 1994 créée par Christian Louboutin, exposée au Bata Shoe Museum.

Biographie

Origines

Christian Louboutin est né le à Paris dans le 12e arrondissement de parents bretons, avec des origines Camerounaise [1] (un père ébéniste et une mère femme au foyer).

Le jeune métis[2] Christian Louboutin alors âgé de seize ans, abandonne ses études au lycée Paul-Valéry, et réalise son premier prototype d'escarpin en peau de maquereau[2]. Il fait un stage l'année suivante aux Folies Bergères où il essaye de vendre ses créations aux danseuses[3] : « J'étais fasciné par ces femmes-oiseaux tendues vers le ciel: un corps, des plumes, des talons hauts, c'était l'hyperféminité »[2].

Sur l'initiative d'Hélène de Mortemart (Dior[N 1]), il quitte Paris en 1982, date de fermeture du Palace, pour Romans-sur-Isère, capitale française de la chaussure, où il effectue un stage[1] d'un an chez Charles Jourdan (inventeur du talon aiguille[N 2]). Il travaille également en free lance pour de grandes maisons de couture comme Chanel[4] et Dior, puis entre chez Roger Vivier, en 1988[5] :
« En 1988, je suis devenu son assistant personnel pour orchestrer son exposition au musée des Arts de la mode. Il est devenu mon mentor. Il représentait l’incarnation du Parisien élégant et distingué, courtois, tel un personnage de Lubitsch. Pendant six mois, à ses côtés, j’ai mis ma création entre parenthèses. »[6]

Entre-temps, en 1985, il apparait dans le film La Nuit porte-jarretelles, avec Eva Ionesco[7] et Arielle Dombasle.

À l'issue de sa mission auprès de Roger Vivier, Christian Louboutin abandonne en 1989 le domaine de la chaussure pour devenir paysagiste[8] et consultant amateur pour ses amis ayant de grands jardins[9] : « À travers le jardin, j’avais un regard sur les couleurs, les mélanges de matières, les rapports de brillance et de matité ». Cette activité fait partie intégrante de sa vie, que ce soit par ses liens avec la designer Olivia Putman ou le paysagiste Louis Benech.

Marque

Fin de l'année 1991[10], il lance la marque qui porte son nom, avec plusieurs associés dont Henri Seydoux Fornier de Clausonne (qui en devient administrateur[11]) et Bruno Chambelland (en couple avec Christian Louboutin à cette époque là).

Sa première boutique ouvre à Paris le dans le 1er arrondissement, rue Jean-Jacques-Rousseau. Deux autres seront ouvertes toujours à Paris les années suivantes, rue de Grenelle et rue du Faubourg Saint-Honoré. C’est aussi en 1992 qu’Anna Wintour fait publier deux articles dans Vogue[9].

Louboutin ouvre son premier magasin à New York deux ans plus tard, suivi d’un deuxième quelques années plus tard.

Dès 1995, il participe aux défilés de créateurs tels Jean Paul Gaultier, Azzaro, Diane Von Furstenberg, Givenchy, Lanvin, ou encore la maison Chloé. Parmi les nombreux défilés auxquels il a participé, il faut distinguer celui du avec la maison de couture Yves Saint Laurent, au centre Georges-Pompidou (CNAC), qui voit la création de la marque éphémère (3 mois) « Christian Louboutin for Yves Saint Laurent Haute Couture 1962-2002 »[12]. C'est d'ailleurs la seule fois qu’Yves Saint Laurent a associé son nom avec un autre créateur.

En 2007, il collabore avec David Lynch pour l'exposition Fetish à Paris[13] (Galerie du Passage - Pierre Passebon) où sont exposés des photographies et des paires de souliers en exemplaire unique ; les pièces exposées (dont des « souliers de ballet ») sont une vue d'artiste et ne sont pas destinées à être portées.

Le site internet officiel est créé en 2009. Quelque temps après, Christian Louboutin ouvre une cordonnerie, à l'enseigne Minuit moins 7, galerie Véro-Dodat à Paris[N 3].

2010 est l'année de diffusion d'une web-série de sept épisodes (28 minutes au total)[14] intitulée « Le Carrosse noir » dans laquelle on voit apparaitre Arielle Dombasle, Dita Von Teese, Elisa Sednaoui (sa filleule), Farida Khelfa[N 4], et Mika.

Christian Louboutin contre YSL

Procès

Louboutin attaque en justice en avril 2011[15], devant le tribunal fédéral de Manhattan (New York City), la maison Yves Saint Laurent filiale de PPR pour « violation de marque commerciale » et « concurrence déloyale » et demande un million de dollars de dommages-intérêts, mais il est débouté[16] de sa plainte[17],[18]. Yves Saint Laurent propose en effet des chaussures à semelles rouges[19] dans sa collection intitulée « Croisière » (entre autres sur son modèle appelé « Palais » et sur son modèle de salomé appelé « Tribute »), marque de fabrique de Louboutin.
En fait, plus qu'une éventuelle « concurrence déloyale » et « violation de marque », événements factuels sur lesquels les tribunaux peuvent trancher, la maison Yves Saint Laurent a surtout, par son action, dérogé à une forme d’entente tacite qui jusqu’alors prévalait dans le domaine du luxe de ne pas se concurrencer sur les éléments clef d'une marque[20]. Christian Louboutin précise qu'il ne peut « laisser une maison aussi importante que Saint Laurent prendre quelque chose qui fait partie de [son] identité, au risque d’en voir d’autres s’engouffrer dans la brèche »[21] ; d'autres marques aux couleurs distinctives s’inquiètent de la jurisprudence pouvant découler de la décision du juge[21].
Mais le juge rejette les demandes de Christian Louboutin, argumentant que « Attendu que dans l'industrie de la mode, la couleur a des fonctions esthétiques et ornementales nécessaires pour corser la concurrence, le tribunal constate que Louboutin est peu susceptible d'être en mesure de prouver que ses semelles rouges jouissent de la protection d'une marque déposée, même si elle a acquis, sur le marché, cette reconnaissance publique »[21].

Appel

Le juge New-yorkais n'ayant pas empêché la vente de chaussures Yves Saint Laurent à semelles rouges, en octobre 2011 la marque Christian Louboutin a interjecté appel de cette décision du 10 août afin de préserver son signe distinctif[22]. De son coté, Yves Saint Laurent attaque le dépôt de marque datant de 2008[N 5], arguant que « Étant donné l'important créativité impliquée dans le design de mode, ainsi que dans sa consommation, les tribunaux ne devraient pas permettre à un designer en particulier de monopoliser un sous-marché particulier[23]. »

Autres cas en France

Alors que la marque brésilienne Carmen Steffens s'est installée à Paris rue de Grenelle, à quelques pas de la boutique Christian Louboutin, celle-ci a également été contactée par courrier concernant la couleur des semelles de ses chaussures[24]. La marque de confection Zara a également été l'objet d'un litige concernant la couleur des semelles en juin 2011 devant la Cour d'Appel de Paris[25] ; celle-ci ayant débouté Christian Louboutin au motif « que le public averti et la presse spécialisée puissent associer la marque « Christian Louboutin » avec une semelle de couleur rouge ne justifie pas l’appropriation perpétuelle, par la société Christian Louboutin, du concept consistant à munir systématiquement les chaussures pour femmes de semelles de couleur rouge ; qu’il est en effet de principe que les idées sont de libre parcours »[26].

En France, d'après le Code de la propriété industrielle, une marque ne peut être constituée de couleurs banales, usuelles, génériques ou primaires, mais le dépôt de certaines couleurs précises à l'INPI commence à être accepté[27] lorsqu'elles présentent un caractère distinctif[26].

Boutique Hommes

Durant le second semestre 2011, Christian Louboutin ouvre, également galerie Véro-Dodat, son 45e magasin[28] de chaussures, mais la première exclusivement pour hommes[29],[30]. On y trouve des sneakers, des mocassins, ou des modèles classiques, toujours à la semelle rouge.

« La collection pour les hommes est née à la demande de la pop star Mika, qui voulait que je lui dessine ses souliers de scène. Il m’a dit : « Quand je vois l’état d’excitation des filles devant vos chaussures, je voudrais retrouver cette hystérie sur scène et pour moi. » On ne peut rêver plus joli compliment. »

— Christian Louboutin, Madame Figaro[6]


Semelle en cuir rouge

Escarpin « Altadama » à talon de 140mm avec semelle en cuir rouge

Christian Louboutin a basé sa spécificité sur la semelle en cuir rouge[31] (code Pantone n°18.1663TP dit « rouge chinois ») visant à devenir le signe distinctif de sa griffe (bien qu'il y ait déjà eu au sein de ses collections un modèle à semelles jaunes[32] pour le centenaire[33] des magasins anglais Selfridges et que certains autres chausseurs, comme Cesare Paciotti[34] par exemple, aient utilisé eux aussi cette couleur rouge pour les semelles).
L'origine de cette couleur vient d'une première semelle noire peinte en rouge avec le vernis à ongles[35] de son assistante.

Engouement

Les semelles rouges sont l'objet d'un engouement[36] important de la part de certaines clientes, ainsi que des médias[37]. Ces chaussures sont également des objets de fétichisme, univers revendiqué par Christian Louboutin lors d'interview, ainsi que pour l'exposition de 2007 avec David Lynch.

Contraintes de la semelle

Comme pour toutes les chaussures de luxe, pour hommes ou femmes, une semelle en cuir est peu fonctionnelle : fragile (quelques heures de marche) et glissante (sur sols lisses ou humides), elle nécessite généralement une intervention réalisée par un cordonnier après quelques utilisations.

Certaines cordonneries proposent des patins pour semelle résistants et anti-dérapants de marque Vibram, d'une couleur rouge approchante de celle utilisée par le créateur.
Dans sa cordonnerie, Minuit moins 7, Christian Louboutin propose le même type de patins gravés à son nom et d'une couleur fidèle à celle d'origine. De plus, il est également possible d'y faire remettre à l'identique les semelles de cuir signées[38].

Chaussures

Escarpin « Very Prive » en cuir rose verni, talon 120mm

Louboutin propose un large choix de modèles de chaussures (ballerines, mules, bottes & bottines, à semelle compensée; mais jamais de sabots[N 6]). Néanmoins, la présence dans les médias d'images de personnalités portant ses chaussures font que son nom est le plus souvent associé aux escarpins à talons aiguilles, avec un talon haut (100, 120mm...), voire très haut (jusqu'à 160mm[N 7] pour le modèle « Alti »).

Guillemets « Quelle est la dernière grande révolution pour les chaussures ? » La hauteur. Aujourd'hui, le 12 cm est dépassé, on en est au 16 cm. Le talon très haut s’est débarrassé de la fantasmagorie fétichiste depuis que la mode a drastiquement allongé la silhouette.
« Louboutin pour hommes induit-il la même addiction ? » Absolument ! Je pensais attirer une clientèle modeuse, un peu excentrique ou artiste. Eh bien, la majorité des acheteurs sont des hommes qui aiment des femmes qui portent mes souliers. Guillemets
—Sylvia Jorif, Elle magazine[39]

Les chaussures sont livrées dans une boite en carton à l'aspect papier kraft, suivant les modèles avec un ou deux sacs rouges de rangement[N 8] avec un marquage blanc, et souvent avec les escarpins, deux bonbouts[N 9] de remplacement pour le talon sont livrés dans un tout petit sac rouge. Les chaussures sont enveloppées dans du papier de soie blanc. Pour les hommes, la présentation est presque identique, à l’exception des sacs qui sont blancs.
Il n'est jamais fourni de certificat d'authenticité.

Les finitions sont variées, que ce soit en choix de coloris ou de matières : classiquement pour des chaussures du cuir mat et du cuir verni, mais aussi du suède, de la dentelle, de la fourrure, de l'organza, du poulain imprimé, du python, du crocodile, du satin ou des plumes[40].

Avec deux collections par an, les différents modèles sont renouvelés régulièrement. Certains se retrouvent d'une année sur l'autre, parfois simplement dans de nouvelles finitions (exemple : modèle « Very Prive »), parfois avec des changements de détails (exemple : modèle « Pigalle » en 2011). Les ventes sont supérieures à 300 000 paires de chaussures par an[36].

Sur mesure

En tant que Bottier, la fabrication de chaussures, soit en « grande-mesure » ou en « demi-mesure »[41], sur commande spéciale, est proposée dans les boutiques de la marque[42]. Kylie Minogue ou Dita von Teese disposent, par exemple, de leurs « formes »[N 10] dans l'atelier de la rue Jean-Jacques Rousseau, pour une fabrication à la main[43].

Contrefaçon

De nombreuses contrefaçons, souvent de provenance asiatique, sont distribuées dans le monde, par l'intermédiaire de sites internet[44] n'hésitant pas à reproduire le logo de la marque et les photographies officielles sur leurs pages afin de tromper les acheteurs. Les produits ainsi vendus sont de mauvaises copies souvent éloignées de l'original[45].
La lutte contre cette contrefaçon, quelle que soit sa forme[46],[47], est devenue un enjeu important pour la marque[48].

Ventes

Le réseau de distribution de la marque est très sélectif, axé essentiellement sur les boutiques (46 pour l'année 2011) en nom propre[49] : trois à Paris et dans quelques grandes villes d'Europe, mais aussi par exemple à Dubaï, Beyrouth, Sydney, São Paulo ou Moscou (trois magasin également).
Aux États-Unis, où la marque fait partie des « plus chers magasins de chaussures »[50], les huit boutiques sont implantées en Californie, à Dallas, Miami, Las Vegas et à New-York, avec également une commercialisation dans les grands magasins comme Saks ou Neiman Marcus.

Dans ce pays, les ventes sont de 240 000 paires par an pour un chiffre d'affaires de 135 millions de dollars[51] (2011).

Alors que l'Europe verra l'ouverture du site de e-commerce début 2012[52], les États-Unis et le Canada sont les précurseurs de l'unique site officiel de vente en ligne, lancé respectivement en 2010, puis 2011 pour la Fédération.


La marque comprend trois sièges[29] :


Célébrités

Christian Louboutin compte de nombreux clients célèbres : Carla Bruni-Sarkozy[Ce 1], Nicole Kidman, Victoria Beckham, son amie Dita von Teese[Ce 2], Blake Lively[Ce 3] (une paire de chaussures Louboutin porte son nom[Ce 4]), Angelina Jolie, Oprah Winfrey, Rihanna, Uma Thurman[N 11], Christina Aguilera (qui possède plus de trois cents paires[Ce 5] de Louboutin), Catherine Deneuve ou encore Mika[Ce 6].

Jennifer Lopez intitule Louboutins le premier single (paru en 2009) extrait de son album Love? (mais finalement, le titre ne fut pas repris dans l’album).

Collaborations annexes

Outre ses collaborations régulières avec différents couturiers[Ca 1], Christian Louboutin a participé à l'élaboration de différents projets éloignés du domaine de la chaussure :

Par ailleurs, Christian Louboutin a prêté son image[Ca 7] au groupe hôtelier Mandarin Oriental[Ca 8].

Honneurs et distinctions

  • 1996 : FFANY Award (Fashion Footwear Association of New York Award) du meilleur chausseur.
  • 2008 : second FFANY Award. Le Fashion Institute of Technology de New York lui consacre une rétrospective intitulée Sole desire: the shoes of Christian Louboutin du 13 mars au 19 avril de cette année[53].
  • 2012 : Rétrospective au Design Museum de Londres du 28 mars au 1er juillet[54].


Notes et références

Notes de contenu

  1. Directrice chargée de la coordination des bureaux de style et des divisions commerciales (L'Officiel de la mode, n°698, 1983 - Éditions Jalou, p. 123).
  2. Suivant les biographies respectives, l'invention du talon aiguille est attribuée soit à Charles Jourdan, soit à Roger Vivier.
  3. Bien qu'ayant une adresse postale différente, la cordonnerie est mitoyenne de la boutique historique située rue Jean-Jacques Rousseau.
  4. Mannequin d’Azzedine Alaïa et Jean Paul Gaultier, amie des années 1980 durant lesquelles Christian Louboutin a fréquenté Le Palace, elle est mariée à Henri Seydoux, actionnaire de Christian Louboutin.
  5. En 2008, des chaussures à semelles rouges Versace ont été utilisées dans une publicité de cette marque
  6. Christian Louboutin a souvent déclaré dans ses interviews qu'il n'aimait pas les sabots : « Si je le pouvais, je les effacerais de la surface de la terre. »
  7. La hauteur de talon exacte peut légèrement varier en fonction de la pointure.
  8. appelé « dust bag » ou « travel bag » / sac pour protéger de la poussière ou pour voyager
  9. lire en ligne « La définition de "bonbout" » d'après Louis Rama.
  10. Lire en ligne la définition de « forme » d'après Louis Rama.
  11. Uma Thurman a bu dans sa chaussure Louboutin avec Quentin Tarantino, lors de la remise d'un prix au réalisateur.

Références

  1. a et b Interview « Christian Louboutin à pied d'œuvre », Infrarouge, n°131, décembre 2010, p. 14.
  2. a b et c Portrait : « Le chausseur des stars, à l'emblème vermillon » par Paquin Paquita, Libération.fr, le 19 juillet 1999
  3. Biographie et notes sur le site Jejooweb.com, 26 août 2011.
  4. Biographie « Christian Louboutin, rouge passion », Éditions Jalou.
  5. interview de Christian Louboutin, « l'homme aux semelles rouges », Paris Match, 5 juin 2011.
  6. a et b par Stephane Bern, « Christian Louboutin, chausseur de rêves » Madame Figaro, 07 novembre 2011
  7. Eva Ionesco réalisa plus tard des photos de Christian Louboutin
  8. L'Officiel de la mode, n°781, 1993 - Éditions Jalou, p. 53.
  9. a et b « Christian Louboutin : orfèvre en escarpins », Le Point, 23 juillet 2008.
  10. Courte biographie de Christian Louboutin sur Be.com.
  11. « Henri Seydoux, de Lévi-Strauss à Louboutin » par Thierry Dussard Les Échos, Série limitée n°97, 13 mai 2011.
  12. « Christian Louboutin et YSL en 2002 », Le Temps.
  13. « Commentaires de Christian Louboutin pour l'exposition Fetish », Fascineshion.com.
  14. Reportage du 21 mai 2010 « Louboutin pose ses talons au bout de la Croisette » sur France 24 [vidéo]
  15. (en) chronologie détaillée de « Louboutin contre YSL », Vogue.co.uk, du 8 avril au 19 août 2011.
  16. (en)(fr) « La justice américaine a rejeté la plainte de Christian Louboutin », Fashion-tribute.blogspot.com, 11 août 2011.
  17. « Louboutin : la semelle rouge n'est pas sa propriété », Elle, 11 août 2011.
  18. « Louboutin, la justice ne reconnait pas ses semelles rouges », Paris Match, 11 août 2011.
  19. « Yves Saint Laurent, Salomé Tribute avec une semelle rouge », photos du 31 janvier 2011 sur Modelizing.blogspot.com.
  20. « Louboutin Vs. Ysl », Tendances-de-mode.com, 16 août 2011
  21. a b et c « Louboutin, Tiffany’s, même combat » Marie Desnos, Paris Match.com, 27 octobre 2011
  22. « Yves Saint-Laurent répond à Christian Louboutin » News de stars.com, 2 janvier 2012
  23. « Yves Saint Laurent s'entoure de professeurs de droit pour contrer Louboutin » News de stars.com, 5 janvier 2012
  24. « Le chausseur Louboutin, débouté, n'aura pas l'apanage de la semelle rouge », Le Monde, 10 août 2011.
  25. « Le rouge, les semelles Louboutin... sont-ils brevetables ? » miscellanees.net, 15 janvier 2012
  26. a et b « La protection des semelles LOUBOUTIN » Des droits des auteurs.fr, 10 janvier 2012
  27. « Les marques prennent des couleurs » Arte
  28. « Louboutin ouvre sa 45ème boutique », L’Express, 8 septembre 2011.
  29. a et b « Christian Louboutin ouvre sa boutique homme » par Florent Gilles, Fashion-dailynews.com, 9 juin 2011.
  30. « Boutique Louboutin pour hommes », Modissimo.fr, 31 août 2011.
  31. « Pourquoi une semelle rouge ? », Grazia.
  32. (en) « Photographie des semelles jaunes Louboutin », 27 novembre 2010.
  33. « Escarpins exclusifs Louboutin pour le centenaire de Selfridgs », L’Express, 5 mai 2009.
  34. « Cesare Paciotti, semelles rouges ornées d'une dague dorée », L’Express, 27 août 2009.
  35. « Le vernis à ongles rouge », Modefix.com, 23 février 2009.
  36. a et b « Christian Louboutin ne connaît pas la crise », L’Express, 30 mars 2010.
  37. « Interview de Christian Louboutin », Luxe-magazine.com, septembre 2006.
  38. « Les dix meilleurs cordonniers de Paris », par Eugénie Trochu, Vogue.
  39. Sylvia Jorif, « Comment marcher sur 12 cm : L'interview SAV de Christian Louboutin », Elle, no 3444,‎ , p. 113 à 114 (ISSN 0013-6298, lire en ligne, consulté le )
  40. « Christian Louboutin : quelle pointure ! » par Sandrine Merle, Les Échos, Série limitée n°89, 10 septembre 2010
  41. « Mesure et demi-mesure pour la chaussure », Dimitri Bottier.com
  42. « Les pointures des célébrités », Elle, 14 octobre 2008.
  43. « Profession Bottier, vidéo dans l'atelier de Christian Louboutin », Fondation Carla Bruni-Sarkozy.
  44. « Chaussures Christian Louboutin made in China envahissent le web », Shopissimo.com, 2010.
  45. « Guide sur la contrefaçon », Enfinduvrai.com, 7 juillet 2011.
  46. « Une contrefaçon de la célèbre chaussure à semelle écarlate », L’Express, 5 octobre 2010.
  47. « Un rappeur assigné en justice pour une histoire de semelle », TF1 News, 4 octobre 2010.
  48. « Christian Louboutin contre-attaque les sites de contrefaçon avec stop fake », Chaussure-femmes.com, 8 juillet 2011.
  49. « Christian Louboutin, 46 boutiques à son nom dans le monde entier », par Emilie Grangeray, Le Monde, 7 octobre 2011.
  50. (en) « The most expensive shoe stores », Businessinsider.com, 27 septembre 2011.
  51. « Un véritable petit empire du soulier », par Anne-Laure Pham, L'Express Styles, 11 août 2011.
  52. « Christian Louboutin ouvre son e-shop aux françaises ! » PureTrend.com, 12 décembre 2011
  53. « Le FIT rend hommage à Christian Louboutin », Jalougallery.com.
  54. « Christian Louboutin expose au Design Museum de Londres » puretrend.com, 21 novembre 2011

Références « Célébrités »

Références « Collaborations annexes »

  1. « Louboutin pour Rodarte », Tendances-de-mode.com, 22 octobre 2008.
  2. « Louboutin & Ladurée », Maxitendance.com, 31 juillet 2009.
  3. « Louboutin pour Piper-Heidsieck », Marie-Claire Maison.
  4. « Barbie Collector / Louboutin », site officiel Mattel Inc.
  5. Sophie De Santis, « Louboutin met le Feu au Crazy Horse » Le Figaro, 9 janvier 2012
  6. Mathilde Laurelli, « Christian Louboutin revisite le Crazy Horse » L'Express Styles, 18 janvier 2012
  7. « Mandarin Oriental présente ses égéries », Abc-luxe.com, 9 septembre 2011.
  8. « Vidéos », site officiel Mandarin Oriental.


Voir aussi

Bibliographie

  • Caroline Cox, Shoes vintage : Collections et créations des designers du XXe siècle, KLS éditions, , 223 p. (ISBN 978-2360190003)
  • Éric Reinhardt, Christian Louboutin : Entretien avec Eric Reinhardt, Éditions Rizzoli, , 352 p. (ISBN 978-0847837298)
« Entretien avec Eric Reinhardt », extraits à lire dans L'Express Styles n°3144 du 05 octobre 2011, pages 62 à 65 « Christian Louboutin, Vingt ans à nos pieds », et extrait des photos à voir en ligne « 10 images du livre Christian Louboutin » sur L'Express Style, 24 octobre 2011.

Articles connexes

Liens externes