Énergie en Turquie
Énergie en Turquie | |
Barrage de Karakaya | |
Bilan énergétique (2019) | |
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Offre d'énergie primaire (TPES) | 144,2 M tep (6 037,4 PJ) |
par agent énergétique | pétrole : 29,1 % gaz naturel : 28,4 % charbon : 28,3 % électricité : 11,9 % bois : 2,2 % |
Énergies renouvelables | 14,2 % |
Consommation totale (TFC) | 98,3 M tep (4 116,4 PJ) |
par habitant | 1,2 tep/hab. (50,6 GJ/hab.) |
par secteur | ménages : 20,9 % industrie : 33,3 % transports : 28,5 % services : 12,7 % agriculture : 4,5 % pêche : 0,1 % |
Électricité (2019) | |
Production | 304,25 TWh |
par filière | thermique : 56,1 % hydro : 29,2 % éoliennes : 7,2 % autres : 6,4 % biomasse/déchets : 1,1 % |
Combustibles (2019 - Mtep) | |
Production | pétrole : 3,01 gaz naturel : 0,35 charbon : 16,55 bois : 3,24 |
Commerce extérieur (2019 - Mtep) | |
Importations | électricité : 0,21 pétrole : 49,22 gaz naturel : 41,40 charbon : 24,48 |
Exportations | électricité : 0,27 pétrole : 5,00 gaz naturel : 0,55 charbon : 0,15 |
Sources | |
Agence internationale de l'énergie[1],[s 1] NB : dans le bilan énergétique, l'agent « bois » comprend l'ensemble biomasse-déchets. |
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L'énergie en Turquie était principalement fournie en 2019 par les combustibles fossiles : charbon : 29 %, pétrole : 29 %, gaz naturel : 25 %, soit au total 83 % de la consommation d'énergie primaire ; ces combustibles étaient importés à 83 %.
La consommation d'énergie primaire en Turquie atteignait 1,77 tep par habitant en 2018, soit 94 % de la moyenne mondiale ; pour comparaison, celle de la France était de 3,66 tep, celle de l'Allemagne de 3,64 tep.
L'électricité couvrait 21,9 % de la consommation finale d'énergie en 2019 ; elle était issue pour l'essentiel de la production thermique fossile : 56 %, surtout au charbon : 37,2 % et au gaz naturel : 18,7 % ; les énergies renouvelables assuraient 43,9 % de la production : centrales hydroélectriques 29,2 %, énergie éolienne 7,2 %, énergie solaire photovoltaïque 3,1 %, centrales géothermiques 2,9 %, biomasse 1,1 %.
La production hydroélectrique de la Turquie se classe en 2019 au 8e rang mondial avec 2,0 % du total mondial ; la puissance installée de ses centrales hydroélectriques est au 9e rang mondial avec 2,2 % du total mondial. La Turquie se classe au 10e rang mondial pour sa production d'électricité éolienne et au 11e rang mondial pour la production d'électricité de ses centrales solaires.
La Turquie étant en forte croissance, ses besoins énergétiques augmentent rapidement : +185 % entre 1990 et 2019. Pour répondre à cette forte demande, Ankara a lancé plusieurs grands projets :
- le Projet d'Anatolie du Sud-Est inclut la construction de 19 centrales hydroélectriques ;
- la loi sur la géothermie a permis de multiplier par vingt la puissance installée des centrales géothermiques, et les projets en cours pourraient encore la quadrupler ;
- le Programme national de développement de la technologie nucléaire, lancé en 2007 par le TAEK (Institut turc à l'énergie atomique). Ankara prévoyait alors de porter la part de l'énergie nucléaire dans la production nationale d'électricité à un minimum de 8 % en 2020 et de 20 % en 2030 ; la mise en service de la centrale nucléaire d'Akkuyu est prévue en 2023 ; la construction des trois premiers réacteurs, de 1 200 MW chacun, a commencé en 2018, 2020 et 2021 ;
- le Plan d'action national pour l'énergie renouvelable publié en 2013 fixe l'objectif de porter la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité de 29 % en 2013 à 38 % en 2023.
Les émissions de CO2 liées à l'énergie en Turquie ont atteint 4,60 tonnes CO2 par habitant en 2018, supérieures de 4 % à la moyenne mondiale (France : 4,51 ; Allemagne : 8,40).
Vue d'ensemble
Énergie en Turquie[1] | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Population[s 1] | Consommation énergie primaire |
Production | Importation nette |
Consommation électricité |
Émissions de CO2[s 1] | |
Année | Million | Mtep | Mtep | Mtep | TWh | Mt CO2éq |
1990 | 55,1 | 51 | 25 | 28 | 50 | 129 |
2000 | 64,3 | 76 | 26 | 51 | 105 | 201 |
2008 | 71,1 | 98 | 29 | 73 | 171 | 262 |
2009 | 72,1 | 98 | 30 | 70 | 165 | 261 |
2010 | 73,0 | 106 | 32 | 76 | 180 | 268 |
2011 | 74,0 | 113 | 31 | 81 | 198 | 287 |
2012 | 74,9 | 118 | 31 | 90 | 207 | 298 |
2013 | 75,8 | 115 | 29 | 88 | 209 | 285 |
2014 | 76,6 | 119 | 29 | 94 | 220 | 307 |
2015 | 77,4 | 129 | 32 | 104 | 229 | 319 |
2016 | 78,2 | 137 | 36 | 106 | 244 | 339 |
2017 | 80,3 | 147 | 37 | 116 | 262 | 379 |
2018 | 81,4 | 144 | 40 | 109 | 272 | 374 |
variation 1990-2018 |
+48 % | +183 % | +62 % | +290 % | +445 % | +190 % |
taux moyen annuel 1990-2018 |
+1,4 % | +3,8 % | +1,7 % | +5,0 % | +6,2 % | +3,9 % |
Production d'énergie primaire
Source | 1990 | % | 2000 | % | 2010 | % | 2015 | 2019 | % 2019 | var. 2019/1990 |
Charbon | 11,4 | 45,9 | 12,5 | 48,3 | 17,5 | 54,1 | 12,8 | 17,7 | 38,5 % | +55 % |
Pétrole | 3,6 | 14,5 | 2,7 | 10,6 | 2,6 | 8,2 | 2,7 | 3,2 | 6,9 % | -13 % |
Gaz naturel | 0,2 | 0,7 | 0,5 | 2,0 | 0,6 | 1,7 | 0,3 | 0,4 | 0,8 % | +121 % |
Total fossiles | 15,2 | 61,1 | 15,7 | 60,9 | 20,7 | 64,0 | 15,8 | 21,2 | 46,2 % | +40 % |
Hydraulique | 2,0 | 8,0 | 2,7 | 10,3 | 4,5 | 13,7 | 5,8 | 7,6 | 16,6 % | +284 % |
Biomasse-déchets | 7,2 | 29,0 | 6,5 | 25,2 | 4,6 | 14,1 | 3,2 | 3,3 | 7,2 % | -54 % |
Éolien, géoth., solaire | 0,5 | 1,9 | 0,9 | 3,7 | 2,6 | 8,2 | 6,9 | 13,8 | 30,0 % | +2890 % |
Total EnR | 9,7 | 38,9' | 10,1 | 39,1 | 11,7 | 36,0 | 15,9 | 24,7 | 53,8 % | +156 % |
Total | 24,8 | 100 | 25,9 | 100 | 32,4 | 100 | 31,6 | 45,9 | 100 % | +85 % |
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1]. |
La production d'énergie primaire de la Turquie ne couvre que 31,3 % de sa consommation intérieure : 68,7 % sont importés. Les combustibles fossiles sont importés à 82,6 %.
Charbon
Les réserves prouvées récupérables de charbon de la Turquie étaient estimées par BP[n 1] à 11,5 milliards de tonnes fin 2019, soit 140 ans de production au rythme de 2019 ; les charbons sub-bitumineux et lignites représentaient 95 % de ces réserves, qui classaient la Turquie au 11e rang mondial avec 1,1 % du total mondial[p 1].
En 2019, la production de charbon de la Turquie atteignait 17,65 Mtep, en progression de 55 % par rapport à 1990. Elle couvrait 42 % de la consommation du pays. En 2018, 63 % de cette consommation était consacrée à la production d'électricité ; la consommation finale de 10,57 Mtep se répartissait entre l'industrie (65 %), le tertiaire (19 %) et le secteur résidentiel (16 %)[1].
Pétrole
En 2019, la Turquie a produit 3,15 Mt (millions de tonnes) de pétrole, en baisse de 13 % par rapport à 1990 ; elle a importé 22,3 Mt de pétrole brut et 26,9 Mt de produits pétroliers, et exporté 5,0 Mt ; au total ses importations nettes représentent 93 % de ses besoins[1].
La Turquie était en 2018 le 6e importateur mondial de produits pétroliers : 23 Mt, soit 4 % des importations mondiales[s 2].
En 2019, la Turquie a consommé 2,03 EJ (exajoules) de pétrole et produits pétroliers, soit 1,005 Mb/j (millions de barils par jour), en hausse de 1,8 % en 2019 et de 42 % depuis 2009. Elle représente 1,1 % de la consommation mondiale[p 2].
Oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan
L'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, qui part de l'Azerbaïdjan pour atteindre le port méditerranéen de Ceyhan, en Turquie, a été inauguré en 2005.
Gaz naturel
La Turquie a produit 386 ktep de gaz naturel en 2019, production en progression de 121 % par rapport à 1990, mais qui couvre seulement 1 % de la consommation de gaz du pays ; le reste, soit 41,4 Mtep, est importé. Le gaz naturel est utilisé à 30 % pour produire de l'électricité et 4,5 % pour la cogénération (production combinée de chaleur et d'électricité) ; la consommation finale de gaz, soit 24,95 Mtep en 2019, est consommée à 39 % par l'industrie, à 42 % par les ménages et 13 % par le tertiaire[1].
Les importations nettes de gaz naturel de la Turquie la classent au 7e rang mondial en 2019 avec 44 milliards de m3, soit 4,4 % des importations mondiales[s 3].
En 2019, la Turquie a consommé 43,2 Gm3 (milliards de mètres cubes) de gaz naturel, soit 1,56 EJ (exajoule), en baisse de 8,5 % en 2019 mais en progression de 28 % depuis 2009. Elle représente 1,1 % de la consommation mondiale[p 3]. Ses importations par gazoducs ont atteint 31,3 Gm3, dont 14,6 Gm3 (47 %) en provenance de Russie, 9,2 Gm3 (29 %) d'Azerbaïdjan et 7,4 Gm3 (24 %) d'Iran. Par ailleurs, 12,9 Gm3 ont été importés par méthaniers sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL), en particulier d'Algérie pour 5,8 Gm3, du Nigeria pour 2,5 Gm3 et du Qatar pour 2,5 Gm3[p 4].
Le président Recep Tayyip Erdogan annonce le la découverte d'un gisement de 320 milliards de m3 de gaz naturel en mer Noire. Il espère un démarrage de la production dès 2023 pour réduire la dépendance énergétique de la Turquie, mais cet objectif est jugé ambitieux car les réserves doivent encore être confirmées et l'exploitation du champ en eaux profondes s'annonce complexe[2],[3].
Gazoducs
Le gazoduc Blue Stream alimente depuis 2003 la Turquie et l'Europe à partir de la Russie à travers la mer Noire.
Le projet Turkish Stream devait également alimenter Istanbul, puis l'Europe, en traversant la mer Noire ; il a été annulé le à la suite de la destruction d'un chasseur russe par l'aviation turque[4]. Il avait lui-même remplacé le projet South Stream qui devait relier la Russie à l'Europe occidentale en traversant la mer Noire ; Gazprom avait annoncé en l'abandon de ce projet[5].
Le projet de gazoduc Nabucco devait relier l'Iran à l'Europe centrale en traversant la Turquie. Mais de nombreuses péripéties l'ont jusqu'ici empêché d'aboutir.
Géothermie
Des études ont identifié 225 champs géothermiques exploitables à échelle commerciale et environ 2000 ressources en eau chaude et minérale (sources et puits) dont les températures s'étalent entre 20 et 287 °C ; 1200 forages géothermiques d'exploration, de production et de réinjection ont été creusés en Turquie. 16 réseaux de chauffage urbain utilisent des ressources géothermiques pour desservir 77 453 résidences. L'utilisation pour les serres atteint 3 Mm2 (millions de m²) dans six zones situées surtout à l'ouest du pays, en particulier pour la production de tomates destinées surtout à l'exportation vers la Russie (60 %) et l'Europe (20 %). Les usages balnéaires des eaux chaudes bénéficient à 16 millions de personnes par an, dont le site touristique de Pamukkale. Les pompes à chaleur géothermiques se développent dans des centres commerciaux, des hôtels et l'aéroport Sabiha Gokcen d'Istanbul. Les usages directs (hors production d'électricité) totalisent 45 126 TJ/an en 2015, dont 19 106 TJ/an pour les bains et piscines, 11 580 TJ/an pour les serres, 8 885 TJ/an pour le chauffage urbain, 4 635 TJ/an pour le chauffage individuel, 960 TJ/an pour les pompes à chaleur[6].
Consommation intérieure d'énergie primaire
La consommation d'énergie primaire en Turquie atteignait 1,77 tep par habitant en 2018, soit 94 % de la moyenne mondiale (1,88 tep/hab) ; pour comparaison, celle de la France était de 3,66 tep, celle de l'Allemagne de 3,64 tep et celle des États-Unis de 6,81 tep[s 1], mais la progression de la consommation turque est très rapide : en 26 ans, elle a augmenté de 185 % (+3,8 % par an) alors que la population augmentait de 48 % (+1,4 % par an)[1] :
Source | 1990 | % | 2000 | % | 2010 | % | 2015 | 2019 | % 2019 | var. 2019/1990 |
Charbon | 16,9 | 32,0 | 22,5 | 29,6 | 32,2 | 30,2 | 34,5 | 41,9 | 28,6 % | +169 % |
Pétrole | 23,4 | 44,4 | 30,4 | 40,0 | 31,5 | 29,5 | 38,7 | 43,0 | 29,3 % | +84 % |
Gaz naturel | 2,9 | 5,4 | 12,6 | 16,6 | 31,4 | 29,4 | 39,4 | 37,0 | 25,2 % | +1196 % |
Total fossiles | 43,1 | 81,8 | 65,6 | 86,3 | 95,1 | 89,1 | 112,6 | 122,0 | 83,2 % | +191 % |
Hydraulique | 2,0 | 3,8 | 2,7 | 3,5 | 4,5 | 4,2 | 5,8 | 7,6 | 5,2 % | +284 % |
Biomasse-déchets | 7,2 | 13,7 | 6,5 | 8,6 | 4,6 | 4,3 | 3,2 | 3,3 | 2,2 % | -54 % |
Géothermie, éolien, solaire | 0,5 | 0,9 | 0,9 | 1,2 | 2,6 | 2,5 | 6,9 | 13,8 | 9,4 % | +2890 % |
Total EnR | 9,7 | 18,3 | 10,1 | 13,3 | 11,7 | 10,9 | 15,9 | 24,7 | 16,9 % | +156 % |
Solde exp.électricité | -0,06 | -0,1 | 0,3 | 0,4 | -0,07 | -0,1 | 0,3 | -0,05 | -0,03 % | ns |
Total | 52,7 | 100 | 76,0 | 100 | 106,7 | 100 | 128,8 | 146,6 | 100 % | +185 % |
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1]. |
Consommation finale d'énergie
La consommation finale d'énergie en Turquie (après raffinage, transformation en électricité ou en chaleur de réseau, transport, etc) a évolué comme suit :
Source | 1990 | % | 2000 | % | 2010 | % | 2015 | 2018 | % 2018 | var. 2018/1990 |
Charbon | 7,8 | 19,4 | 10,8 | 18,7 | 14,8 | 18,9 | 12,0 | 10,6 | 10,3 % | +35 % |
Produits pétroliers | 20,4 | 50,4 | 26,1 | 45,2 | 28,4 | 36,2 | 35,1 | 39,2 | 38,0 % | +92 % |
Gaz naturel | 0,7 | 1,8 | 4,9 | 8,5 | 13,1 | 16,7 | 21,4 | 24,9 | 24,2 % | +3409 % |
Total fossiles | 28,9 | 71,6 | 41,9 | 72,4 | 56,4 | 71,8 | 68,5 | 74,7 | 72,5 % | +158 % |
géoth., Solaire th. | 0,4 | 1,0 | 0,9 | 1,5 | 1,8 | 2,3 | 2,7 | 2,8 | 2,7 % | +622 % |
Biomasse-déchets | 7,2 | 17,8 | 6,5 | 11,2 | 4,4 | 5,7 | 2,9 | 2,5 | 2,5 % | -65 % |
Électricité | 3,9 | 9,6 | 8,2 | 14,3 | 14,6 | 18,6 | 18,5 | 21,9 | 21,3 % | +467 % |
Chaleur | 0,4 | 0,7 | 1,2 | 1,6 | 1,0 | 1,0 | 1,0 % | ns | ||
Total | 40,4 | 100 | 57,8 | 100 | 78,5 | 100 | 93,6 | 103,0 | 100 % | +155 % |
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1]. |
La répartition par secteur de la consommation finale d'énergie a évolué comme suit :
Filière | 1990 | % | 2000 | % | 2010 | % | 2015 | 2018 | % 2018 | var. 2018/1990 |
Industrie | 10,9 | 27,1 | 19,7 | 34,1 | 22,8 | 29,1 | 26,2 | 32,7 | 31,8 % | +199 % |
Transport | 9,2 | 22,8 | 11,8 | 20,3 | 14,6 | 18,6 | 24,3 | 28,0 | 27,2 % | +203 % |
Résidentiel | 14,6 | 36,1 | 17,6 | 30,4 | 19,4 | 24,7 | 20,1 | 20,6 | 20,0 % | +41 % |
Tertiaire | 0,9 | 2,2 | 2,3 | 4,0 | 4,9 | 7,3 | 12,2 | 12,5 | 12,2 % | +1307 % |
Agriculture | 2,0 | 4,8 | 2,9 | 5,0 | 4,9 | 6,3 | 3,9 | 4,5 | 4,4 % | +132 % |
Usages non énergétiques (chimie) |
2,8 | 6,9 | 3,5 | 6,1 | 7,2 | 9,2 | 6,9 | 4,6 | 4,5 % | +65 % |
Total | 40,1 | 100 | 57,8 | 100 | 78,5 | 100 | 93,6 | 103,0 | 100 % | +155 % |
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1]. |
Secteur électrique
Production d'électricité
Source | 1990 | % | 2000 | % | 2010 | % | 2015 | 2019 | % 2019 | var. 2019/1990 |
Charbon | 20,18 | 35,1 | 38,19 | 30,6 | 55,05 | 26,1 | 76,17 | 113,22 | 37,2 % | +461 % |
Pétrole | 3,94 | 6,9 | 9,31 | 7,5 | 2,18 | 1,0 | 2,22 | 0,73 | 0,2 % | -81 % |
Gaz naturel | 10,19 | 17,7 | 46,22 | 37,0 | 98,14 | 46,5 | 99,22 | 56,87 | 18,7 % | +458 % |
Total fossiles | 34,31 | 59,6 | 93,71 | 75,0 | 155,37 | 73,6 | 177,61 | 170,82 | 56,1 % | +398 % |
Hydraulique | 23,15 | 40,2 | 30,88 | 24,7 | 51,80 | 24,5 | 67,15 | 88,89 | 29,2 % | +284 % |
Géothermie | 0,08 | 0,14 | 0,08 | 0,06 | 0,67 | 0,3 | 3,42 | 8,93 | 2,9 % | +11063 % |
Biomasse | 0,17 | 0,13 | 0,33 | 0,16 | 1,24 | 3,24 | 1,1 % | ns | ||
Déchets | 0,05 | 0,04 | 0,12 | 0,06 | 0,11 | 0,04 | 0,01 % | ns | ||
Éolien | 0,03 | 0,03 | 2,92 | 1,4 | 11,65 | 21,78 | 7,2 % | ns | ||
Solaire | 0,19 | 9,58 | 3,1 % | ns | ||||||
Autres sources | 0,41 | 0,98 | 0,3 % | ns | ||||||
Total EnR | 23,23 | 40,4 | 31,21 | 25,0 | 55,84 | 26,4 | 84,17 | 133,43 | 43,9 % | +474 % |
Total | 57,54 | 100 | 124,92 | 100 | 211,21 | 100 | 261,78 | 304,25 | 100 % | +429 % |
Source des données : Agence internationale de l'énergie[7]. |
Hydroélectricité
Selon l'International Hydropower Association, la production hydroélectrique de la Turquie a atteint 87,09 TWh en 2019, au 8e rang mondial avec 2,0 % du total mondial, loin derrière la Chine (1 302 TWh) et au 2e rang européen derrière la Norvège (125,77 TWh) et devant la Suède (64,83 TWh) et la France (63,61 TWh). La puissance installée des centrales hydroélectriques de la Turquie atteignait 28 503 MW fin 2019, au 2e rang européen derrière la Norvège (32 671 MW) et devant la France (25 557 MW), et au 9e rang mondial avec 2,2 % du total mondial, très loin derrière la Chine (356 400 MW)[8].
Géothermie
Les centrales géothermiques ont produit 8,93 TWh en 2019, en progression de 161 % par rapport à 2015, soit 2,9 % de l'électricité du pays[7].
L'exploration géothermale a commencé en Turquie dans les années 1960 ; depuis lors, 460 champs ont été identifiés. En juin 2019, 57 centrales ont été construites dans 27 de ces champs avec une puissance installée de 1 549 MWe produisant 8,17 TWh/an. Le potentiel hydrothermal du pays est estimé à 4 500 MWe à un prix de 0,1 $/kWh. Depuis 2015, 200 puits de production et 90 puits d'injection ont été forés, portant le puissance installée de 721 MWe à 1 549 MWe. En 2020, la Turquie a 48 MWe en construction et les projets financés en instance de démarrage atteignent 332 MWe. Le secteur privé a financé 90 % des investissemnts réalisés de 2015 à 2019[9].
L'International Geothermal Association (IGA - Association Internationale de Géothermie) dénombre 397 MW de centrales géothermiques en fonctionnement en Turquie en 2015, en progression de 138 % par rapport à 2013 et de 1827 % depuis 1990. Leur production atteint 3 127 GWh/an. Ce développement rapide surtout depuis cinq ans est dû à la nouvelle loi sur la géothermie et au tarif d'achat garanti. 225 champs géothermiques ont été découverts en Turquie ; les principales zones de production sont Denizli-Kizildere (107 MWe), Aydin-Germencik (98 MWe), Aydin-Hidirbeyli (68 MWe), Aydin-Pamukören (48 MWe), Aydin-Salavath (35 MWe), Manisa-Alasheir (24 MWe), Aydin-Gümüsköy (7 MWe), Çanakkale-Tuzla (7 MWe), Denizli-Gerali (3 MWe)[10].
Selon l'association américaine Geothermal Energy Association (GEA), les projets en cours ou annoncés en Turquie totalisaient 1 153 MW à la fin 2015[11].
Programme nucléaire
Le gouvernement de Recep Tayyip Erdoğan a donné en 2007 son feu vert à la construction de trois centrales nucléaires, pour une capacité cumulée de 5 000 mégawatts[12]. La mise en service était prévue pour 2012. Lancé en , l'appel d'offre prenait fin le , et seule la compagnie russe Atomstroyexport a présenté une offre[13]. La centrale nucléaire d'Akkuyu comptera 4 réacteurs d'une puissance totale de 4,8 GW, coûtera 20 milliards de dollars, et sera construite près de Mersin, sur les bords de la Méditerranée, par Rosatom, qui prévoit la mise en service en 2019. Le chantier a été lancé le [14]. Au début , les présidents Poutine et Erdogan ont posé la première pierre de la centrale, dont le financement restait alors incertain[15]. Le , le Ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Fatih Dönmez, a visité le chantier de la centrale d'Akkuyu. Il a confirmé la mise en service de la première unité pour le centième anniversaire de la République de Turquie, en 2023. La construction hors-sol de l’unité 1 a débuté en [16] ; celle du réacteur Akkuyu-2 a commencé le [17] et celle du réacteur Akkuyu-3 le 10 mars 2021[18].
L'appel d'offres pour la 2e centrale nucléaire turque, la centrale nucléaire de Sinop dans la province de Sinop, sur les bords de la Mer Noire, a été remporté début par Areva et Mitsubishi, selon des sources japonaises ; la centrale, dont la construction devrait commencer en 2017 pour une entrée en service du premier réacteur en 2023, comptera 4 réacteurs, d'une puissance totale de 4,5 GW, coûtera 22 milliards de dollars (17 milliards d'euros), et sera exploitée par le français GDF Suez[19]. Le gouvernement turc a confirmé le l'attribution du contrat au consortium franco-japonais ; la centrale de Sinop disposera de 4 réacteurs Atmea de 1 100 MW chacun[20]. Le Parlement turc a donné en son accord à la construction de la centrale de Sinop, dont la mise en service est prévue en 2030[21]. Selon Le Figaro, Engie envisagerait de se retirer du projet Sinop, le nucléaire ne faisant plus partie de sa stratégie centrée sur trois grands métiers : les énergies renouvelables, le gaz et ses infrastructures et les services énergétiques[22]. En , l'étude de faisabilité du projet montre l'impossibilité de tenir les coûts et les délais du chantier : le montant des travaux atteindrait 30 milliards d'euros, près du double de la première évaluation. Engie et Itochu souhaiteraient se retirer du projet[23].
En , l’énergéticien public turc EUAS a signé avec Rolls-Royce Holdings plc une déclaration d’intention portant sur la réalisation d'une étude relative à l’utilisation de petits réacteurs modulaires (SMR) en Turquie. Rolls-Royce dirige un consortium d’entreprises britanniques consacré à la construction au Royaume-Uni du UK SMR, réacteur d'une puissance comprise entre 220 et 440 MW dont le coût de production de l’électricité est annoncé à 60 livres sterling/MWh (environ 8 c€/kWh)[24].
Éolien
Solaire
L'Agence internationale de l'énergie estime la production turque d'électricité solaire photovoltaïque à environ 5,1 % de la production totale d'électricité du pays fin 2019 (moyenne mondiale : 3,0 % ; moyenne de l'Union européenne : 4,9 %) ; cette estimation est basée sur la puissance installée au 31/12/2019, donc supérieure à la production réelle de l'année. La Turquie a installé 0,9 GWc en 2019, en net recul pour la deuxième année de suite[25].
La Turquie se classe en 2019 au 11e rang mondial et au 5e rang européen des producteurs d'électricité solaire avec une production de 9,58 TWh, soit 1,3 % du total mondial[7].
Année | Production (GWh) | Accroissement | Part prod.élec. |
2014 | 17 | 0,007 % | |
2015 | 194 | x11,4 | 0,07 % |
2016 | 1 043 | +438 % | 0,38 % |
2017 | 2 889 | +177 % | 0,97 % |
2018 | 7 800 | +170 % | 2,6 % |
2019 | 9 578 | +23 % | 3,1 % |
La Turquie a installé 2,6 GWc en 2017, ce qui faisait du pays le 5e marché mondial de l'année ; la puissance installée cumulée fin 2017 atteignait 3,4 GWc, au 13e rang mondial[26].
La centrale solaire de Karapınar, construite sur un terrain de 20 millions de m² dans la province de Konya, a commencé à produire de l'électricité en septembre 2020. À son achèvement en mai-juin 2023, elle aura une puissance de 1 300 MWc et produira 2,6 TWh par an. Les panneaux solaires de la centrale sont produits à 75 % en Turquie[27].
La centrale solaire à concentration (tour solaire) construite par Greenway en 2013 à Mersin a une puissance de 5 MW thermiques[28].
Consommation d'électricité
Statistiques de consommation
La consommation turque d'électricité par habitant en 2018 était de 3 348 kWh, supérieure de 2,7 % à la moyenne mondiale (3 260 kWh) ; celle de la France était de 7 141 kWh, celle de l'Allemagne de 6 848 kWh et celle des États-Unis de 13 098 kWh[s 1].
La répartition par secteur de la consommation finale d'électricité a évolué comme suit :
Secteur | 1990 | % | 2000 | % | 2010 | % | 2015 | 2018 | % 2018 | var. 2018/1990 |
Industrie | 27,3 | 60,8 | 46,1 | 53,7 | 77,3 | 45,5 | 101,0 | 114,4 | 44,9 % | +318 % |
Transport | 0,3 | 0,8 | 0,8 | 0,9 | 0,6 | 0,3 | 1,1 | 1,3 | 0,5 % | +264 % |
Résidentiel | 9,1 | 20,2 | 23,9 | 27,8 | 41,4 | 24,4 | 47,9 | 54,6 | 21,4 % | +503 % |
Tertiaire | 7,4 | 16,5 | 22,1 | 25,7 | 45,1 | 26,5 | 59,9 | 75,4 | 29,6 % | +918 % |
Agriculture | 0,6 | 1,3 | 3,1 | 3,6 | 5,4 | 3,2 | 4,8 | 9,1 | 3,6 % | +1481 % |
Pêche | 0,15 | 0,09 | 0,1 | 0,2 | 0,07 % | ns | ||||
Total | 45,0 | 100 | 95,9 | 100 | 170,0 | 100 | 214,8 | 254,9 | 100 % | +467 % |
Source des données : Agence internationale de l'énergie[7]. |
Voitures électriques
Le , le président Recep Tayyip Erdogan a présenté la première voiture turque de la marque TOGG (Turkey’s Automobile Initiative Group) ; il s'agit d'un SUV électrique dont l'autonomie serait de 300 à 500 km ; le constructeur prévoit cinq modèles d’ici à 2030. La commercialisation du SUV est prévue pour 2022. Il sera assemblé dans une usine installée à Bursa, au sud d’Istanbul, qui pourra produire jusqu’à 175 000 véhicules par an. Au total, 3,3 milliards d’euros vont être investis sur le site qui comptera à terme 4 000 salariés et créera plus de 20 000 emplois. L’État s’est engagé à acquérir 35 000 véhicules d’ici à 2035 et à accélérer le déploiement des infrastructures de charge[29]. Il détient 5 % du consortium TOGG, composé de cinq entreprises privées turques[30].
Réseaux de chaleur
La chaleur issue des centrales de cogénération et distribuée par les réseaux de chaleur représentait 0,99 Mtep en 2018, soit 1,0 % de la consommation finale d'énergie du pays, destinée uniquement à l'industrie[1]. Elle était produite en 2019 à partir de charbon pour 7 %, de pétrole pour 4 %, de gaz naturel pour 50 %, de biomasse pour 8 %, de déchets pour 2 % et d'autres sources pour 29 %. La production de chaleur a progressé de 223 % entre 2000 et 2019, atteignant 54,2 PJ en 2019, soit 0,4 % du total mondial de 2018, à comparer avec l'Allemagne : 467 PJ, la France : 175 PJ et la Russie, n°1 mondial : 5 482 PJ[7].
Impact environnemental
Les émissions de CO2 liées à l'énergie en Turquie ont atteint 374,1 Mt CO2 en 2018, soit 4,60 tonnes CO2 par habitant, supérieure de 4 % à la moyenne mondiale : 4,42 (France : 4,51 ; Allemagne : 8,40 ; États-Unis : 15,03)[s 1].
1971 | 1990 | 2018 | var. 2018/1971 |
var. 2018/1990 |
var.UE28 2018/1990 | |
Émissions[h 1] (Mt CO2) | 41,7 | 128,8 | 374,1 | +797 % | +190 % | -21,7 % |
Émissions/habitant[h 2] (t CO2) | 1,15 | 2,34 | 4,60 | +300 % | +97 % | -27,1 % |
Source : Agence internationale de l'énergie |
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L'AIE fournit également les émissions de 2019 : 371,4 MtCO2, en recul de 0,7 % par rapport à 2018[h 1] ; par habitant : 4,52 tCO2[h 2].
Combustible | 1971 Mt CO2 |
1990 Mt CO2 |
2018 Mt CO2 |
% | var. 2018/1990 |
var.UE28 2018/1990 |
Charbon[h 3] | 16,4 | 61,2 | 161,1 | 43 % | +163 % | -50,3 % |
Pétrole[h 4] | 25,3 | 61,3 | 114,9 | 31 % | +87 % | -17,0 % |
Gaz naturel[h 5] | - | 6,3 | 93,0 | 25 % | +1376 % | +37,0 % |
Source : Agence internationale de l'énergie |
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Émissions 2018 | part du secteur | Émissions/habitant | Émiss./hab. UE-28 | |
Secteur | Millions tonnes CO2 | % | tonnes CO2/hab. | tonnes CO2/hab. |
Secteur énergie hors élec. | 16,6 | 4 % | 0,20 | 0,41 |
Industrie et construction | 137,5 | 37 % | 1,69 | 1,55 |
Transport | 84,1 | 22 % | 1,03 | 1,85 |
dont transport routier | 77,1 | 21 % | 0,95 | 1,71 |
Résidentiel | 62,2 | 17 % | 0,76 | 1,30 |
Tertiaire | 59,1 | 16 % | 0,73 | 0,86 |
Total | 374,1 | 100 % | 4,60 | 6,14 |
Source : Agence internationale de l'énergie[h 6] * après ré-allocation des émissions de la production d'électricité et de chaleur aux secteurs de consommation |
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Les émissions de la Turquie par habitant sont largement inférieures à celles de l'Union européenne dans tous les secteurs, sauf l'industrie ; l'écart est maximal dans le résidentiel et le transport.
Voir aussi
- Économie de la Turquie
- Politique de la Turquie
- Gazoduc South Stream
- Gazoduc Nabucco
- Catégorie:Énergie par pays
Notes et références
Notes
- BP prend comme source le rapport 2020 de l'Institut fédéral allemand pour les géosciences et les ressources naturelles.
Références
- (en) Agence internationale de l'énergie (AIE - en anglais : International Energy Agency - IEA), Key World Energy Statistics 2020, , [PDF].
- p. 60 à 69.
- p. 29
- p. 15
- (en) CO2 Emissions from Fuel Combustion 2020 : Highlights, Agence internationale de l'énergie, [xls].
- tab.FC
- tab.CO2-POP
- tab.CO2 FC-Coal
- tab.CO2 FC-Oil
- tab.CO2 FC-Gas
- tab.SECTOREH
- (en) BP Statistical Review of World Energy 2020 - 69th edition, BP, [PDF].
- p. 44
- p. 21-22
- p. 36-37
- p. 42-43
- Autres références
- (en)Data and statistics - Turkey : Balances 2019, Agence internationale de l'énergie, 12 septembre 2020.
- Turquie: d'importantes réserves de gaz découvertes en mer Noire, Les Échos, 21 août 2020.
- La Turquie a découvert « le plus grand » gisement de gaz naturel « de son histoire » en mer Noire, selon Erdogan, 20 Minutes avec AFP, 21 août 2020.
- Moscou et Ankara suspendent le projet de gazoduc Turkish Stream, latribune.fr, 3 décembre 2015.
- Poutine, l'UE et le gazoduc, l'Expansion.
- (en)Turkey - Direct Uses, International Geothermal Association, consulté le 27 janvier 2018.
- (en)Data and statistics - Turkey : Electricity 2019, Agence internationale de l'énergie, 12 septembre 2020.
- (en) [PDF] 2020 Hydropower Status Report (pages 8-9, 13, 40-44), Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), juin 2020.
- (en) Gerald W. Huttrer, Geothermal Power Generation in the World 2015-2020 Update Report, Géothermie-Suisse, 26 avril 2020.
- (en)Turkey - Electricity Generation, International Geothermal Association, consulté le 27 janvier 2018.
- (en)2016 Annual U.S. & Global Geothermal Power Production Report, Geothermal Energy Association, mars 2016.
- La Turquie veut accéder au nucléaire civil, Bulletins électroniques BE Turquie 6, 15/01/2008
- Turquie/nucléaire : une seule offre, AFP sur le site du Figaro, 24 septembre 2008
- La Turquie lance la construction de sa première centrale nucléaire, Les Échos du 15 avril 2015.
- A Sotchi, Rosatom promeut le nucléaire « made in Russia », Les Échos, 16 mai 2018.
- Turquie, une centrale nucléaire pour répondre à des besoins croissants, SFEN, 10 septembre 2019.
- AKKUYU-2 (Akkuyu Nuclear Power Plant Unit 2) - PRIS AIEA AIEA, 30 août 2020
- Turquie: lancement officiel de la construction d’Akkuyu 3, Forum nucléaire suisse, 11 mars 2021.
- Areva aurait remporté un méga-contrat nucléaire en Turquie, sur le site de Capital, consulté le 17/04/2013.
- Areva et GDF-Suez remportent un contrat de 17 milliards d'euros en Turquie, sur le site de La Tribune, consulté le 3 mai 2013.
- Turquie: le parlement donne son feu vert à la deuxième centrale nucléaire du pays, Les Échos, 2 avril 2015.
- Engie veut se retirer de son projet nucléaire en Turquie, 23 décembre 2016.
- Nucléaire : difficultés pour le projet franco-japonais en Turquie, Les Échos, 26 mars 2018.
- Turquie: Rolls-Royce et EUAS étudient la construction d'un SMR, Forum nucléaire Suisse, 24 mars 2020.
- (en) 2020 Snapshot of Global PV Markets, Agence internationale de l'énergie-PVPS, 29 avril 2020.
- (en) 2018 Snapshot of Global PV Markets, IEA-PVPS, 16 avril 2018.
- Turkey’s giant solar field commences power generation, Hürriyet Daily News, 29 septembre 2020.
- Turkey’s first concentrated solar power built in southern city, HeliosCSP, 21 avril 2013.
- TOGG : la première voiture électrique turque se révèle, automobile-propre.com, 28 décembre 2019.
- TOGG, le pari de la Turquie dans la voiture électrique, Les Échos, 24 janvier 2020.