Énergie en Corée du Sud

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Énergie en Corée du Sud
Image illustrative de l’article Énergie en Corée du Sud
Centrale nucléaire de Kori (photo 2013)
Bilan énergétique (2022)
Offre d'énergie primaire (TPES) 12 023,8 PJ
(287,2 M tep)
par agent énergétique pétrole : 36 %
charbon : 25,8 %
gaz naturel : 18,5 %
électricité : 17,3 %
bois : 2,4 %
Énergies renouvelables 3,8 %
Consommation totale (TFC) 5 382,5 PJ
(128,6 M tep)
par habitant 104,3 GJ/hab.
(2,5 tep/hab.)
par secteur ménages : 16,5 %
industrie : 36,8 %
transports : 27,7 %
services : 15,9 %
agriculture : 1,4 %
pêche : 0,8 %
Électricité (2022)
Production 638,22 TWh
par filière thermique : 63,5 %
nucléaire : 27,6 %
autres : 5,4 %
biomasse/déchets : 1,8 %
hydro : 1,2 %
éoliennes : 0,5 %
Combustibles (2022 - PJ)
Production pétrole : 52
charbon : 16
bois : 289
Commerce extérieur (2022 - PJ)
Importations pétrole : 7634
gaz naturel : 2278
charbon : 3078
Exportations pétrole : 2758
Sources
Agence internationale de l’énergie[1],[2]
NB : dans le bilan énergétique, l'agent "bois" comprend l'ensemble biomasse-déchets

Le secteur de l'énergie en Corée du Sud joue un rôle majeur dans l'économie de la Corée du Sud et tient une place de premier plan dans les marchés mondiaux.

La Corée du Sud, quasiment dépourvue de ressources fossiles, est un grand importateur d'énergie : elle importe la quasi-totalité de ses besoins en pétrole (4e importateur au monde), en gaz naturel (5e rang mondial) et en charbon (4e rang mondial).

La consommation d'énergie primaire par habitant de la Corée du Sud en 2022 équivalait à 3,2 fois la moyenne mondiale, était supérieure de 89 % à celle de la France et de 70 % à celle du Japon, mais inférieure de 13 % à celle des États-Unis. Elle se répartissait en 2022 en 80,3 % de combustibles fossiles (pétrole : 36,0 %, charbon : 25,8 %, gaz naturel : 18,5 %), 16,0 % d'énergie nucléaire et 3,8 % d'énergies renouvelables (surtout biomasse-déchets : 2,4 %).

L'électricité représentait 25,4 % de la consommation finale d'énergie en 2021. En 2022, sa production provenait principalement de centrales thermiques à combustibles fossiles : 63,5 % (charbon : 33,4 %, gaz naturel : 29,1 %, pétrole : 1,0 %) et de l'énergie nucléaire : 27,6 % ; les énergies renouvelables ne couvraient que 7,9 % des besoins (solaire : 4,5 %, hydro : 1,1 %, biomasse : 1,6 %, éolien : 0,5 %, marémotrice : 0,1 %). La Corée du Sud construit ses propres centrales nucléaires et commence à en exporter ; sa production d'électricité nucléaire se classe au 5e rang mondial avec 6,6 % du total mondial, derrière les États-Unis, la Chine, la France et la Russie. Elle se classe aussi au 10e rang des producteurs d'électricité solaire photovoltaïque en 2022 avec 2 % du total mondial.

Les émissions de CO2 liées à l'énergie de la Corée du Sud étaient en 2021 de 10,75 t CO2 par habitant (dont 38 % dans l'industrie et 18 % dans le secteur tertiaire), niveau 2,5 fois supérieur à la moyenne mondiale et de 35 % à celui du Japon, mais inférieur de 22 % à celui des États-Unis.

Vue d'ensemble[modifier | modifier le code]

Principaux indicateurs de l'énergie en Corée du Sud[1]
Population
[2]
Consom.
énergie
primaire
Production Import.
nette
Consom.
électricité
Émissions
de GES*
[g 1]
Million PJ PJ PJ TWh Mt CO2
1990 42,9 3 890 947 2 937 102 251
2000 47,01 7 878 1 442 6 939 278 434
2010 49,55 10 468 1 882 9 255 481 559
2011 49,94 10 907 1 968 9 520 506 582
2012 50,20 11 031 1 936 9 572 517 584
2013 50,43 11 046 1 825 9 802 524 583
2014 50,75 11 239 2 057 9 749 533 571
2015 51,01 11 417 2 152 9 924 535 591
2016 51,22 11 824 2 153 10 321 544 597
2017 51,36 11 817 2 055 10 440 548 609
2018 51,59 11 805 1 890 10 572 571,9 614
2019 51,76 11 726 2 021 10 333 562,5 596
2020 51,84 11 560 2 206 9 807 560,0 555
2021 51,74 12 216 2 195 10 406 592,4 567
2022 51,63 12 024 2 442 10 231 617,6 557
variation
1990-2022
+20 % +209 % +158 % +248 % +507 % +122 %
* émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie.

Comparaisons internationales[modifier | modifier le code]

L'Agence internationale de l'énergie et l'Energy Institute classent la Corée du Sud parmi les premiers pays du monde pour plusieurs indicateurs :

Place de la Corée du Sud dans les classements mondiaux
Source d'énergie indicateur rang année quantité unité % monde commentaires
Pétrole brut[3] Importation nette 4e 2021 5,54 EJ 5,9 % 1er : Chine (21,4 PJ), 2e : Inde (9,1 PJ), États-Unis (7,2 PJ)
Gaz naturel[3] Importation nette 5e 2022 2,28 EJ 5,3 % 1er : Chine (11,3 %), 2e : Japon (8,0 %), 3e : Allemagne, 4e : Italie
Charbon[s 1] Importation nette 4e 2022 3,34 EJ 10,3 % 1er : Chine (18 %), 2e : Inde (15,4 %), 3e : Japon (14,8 %)
Électricité[s 2] Production 8e 2022 620,3 TWh 2,1 % 1er : Chine (30,4 %), 2e : États-Unis (15,6 %), 3e : Inde (6,4 %), 5e : Japon (3,5 %)
Prod. élec. fossiles**[s 3] Charbon 5e 2022 208,7 TWh 2,0 % 1er : Chine (52,3 %), 2e : Inde (13,4 %), 3e : États-Unis (8,8 %), 4e : Japon (3,0 %)
Gaz naturel 8e 2022 173,3 TWh 2,6 % 1er : États-Unis (27,4 %), 2e : Russie (8,1 %), 3e : Iran (4,5 %)
Nucléaire Production d'électricité[s 3] 5e 2022 176,1 TWh 6,6 % 1er : États-Unis (30,0 %), 2e : Chine (15,6 %), 3e : France (11,0 %), 4e : Russie (8,4 %)
Puissance installée[4] 5e 2022 24,5 GW 6,6 % 1er : États-Unis (95,8 GW), 2e : France (61,4 GW), 3e : Chine (53,2 GW), 4e : Russie (27,7 GW)
% nucléaire/élec*[5] 11e 2022 30,4 % 1er : France (62,6 %), 2e : Slovaquie (59,2 %), 14e : Russie (19,6 %), 16e : États-Unis (18,2 %), 22e : Japon (6,1 %), 25e : Chine (5,0 %)
Produits pétroliers Production[s 4] 6e 2022 2,81 Mbl/j 3,4 % 1er : États-Unis (19,4 %), 2e : Chine (17,0 %), 3e : Russie (6,8 %), 4e : Inde (6,2 %), 5e : Arabie saoudite (3,6 %)
Énergie solaire photovoltaïque Production élec.[s 5] 10e 2022 27 TWh 2,0 % 1er : Chine (32,3 %), 2e : États-Unis (15,6 %), 3e : Japon (7,7 %), 4e : Inde (7,2 %)
Puissance installée[6] 9e 2022 24,8 GW 2,1 % 1er : Chine (35 %), 2e : États-Unis (11,9 %), 3e : Japon (7,2 %), 4e : Inde (6,7 %)
% solaire/élec*[6] 25e fin 2022 4,7 % 1er : Espagne (19,1 %), 2e : Grèce (17,5 %), 3e : Chili (17,0 %), 9e : Japon (10,2 %), 17e : Chine (6,5 %)
* % nucléaire (ou solaire)/total production d'électricité
** production d'électricité à partir de combustibles fossiles

Production d'énergie primaire[modifier | modifier le code]

Production d'énergie primaire en Corée du Sud par source (PJ)
Source 1990 % 2000 % 2010 % 2020 % 2022 % 2022 var.
2022/1990
Charbon 317 33,5 152 10,6 40 2,1 20 0,9 16 0,7 % -95 %
Pétrole 0 28 1,9 29 1,6 41 1,8 52 2,1 % ns
Gaz naturel 0 0 20 1,1 7 0,3 - 0 % ns
Total fossiles 317 33,5 180 12,5 90 4,8 67 3,1 68 2,8 % -79 %
Nucléaire 577 60,9 1 189 82,4 1 621 86,1 1 747 79,2 1 921 78,7 % +233 %
Hydraulique 23 2,4 14 1,0 13 0,7 14 0,6 13 0,5 % -45 %
Biomasse-déchets 30 3,1 57 3,9 145 7,7 273 12,4 289 11,8 % +877 %
Solaire, éolien 0,4 0,04 2 0,1 9 0,5 102 4,6 149 6,1 % x373
Chaleur 0 0 4 0,2 3 0,1 2 0,1 % ns
Total EnR 53 5,6 73 5,0 171 9,1 391 17,7 454 18,6 % +757 %
Total 947 100 1 442 100 1 882 100 2 206 100 2 442 158 % +114 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1]

Combustibles fossiles[modifier | modifier le code]

Les réserves prouvées de charbon de la Corée du Sud étaient estimées par l'Agence fédérale allemande pour les sciences de la terre et les matières premières (BGR) à 326 Mt (millions de tonnes) fin 2020, soit 0,04 % des réserves mondiales. Elles représentent environ 300 ans de production au rythme de 2020 (1,0 Mt)[r 1] et sont restées inchangées depuis 2010[7].

La production de charbon du pays était seulement de 0,8 Mt, soit 0,02 EJ (exajoules) en 2022 ; elle a reculé de 8,7 % en 2022 et de moitié en dix ans[s 6].

Le seul gisement de pétrole et de gaz du pays est Donghae-1, situé dans le Détroit de Corée, découvert en 1998 et entré en production en 2004. Il ne répond qu'à une faible part des besoins du pays[8]. L'exploration dans les eaux territoriales du pays continue dans l'espoir de découvrir de nouveaux gisements.

Les réserves prouvées de gaz naturel étaient estimées par BGR à 7 Gm3 en 2020 et la production à 0,2 Gm3[r 2]. Les réserves et la production de pétrole sont négligeables[r 3].

Face à ces ressources nationales quasi inexistantes, le pays est un grand importateur de pétrole comme de gaz.

Importations[modifier | modifier le code]

Importations de pétrole[modifier | modifier le code]

En 2021, la Corée du Sud a importé 5 548 PJ de pétrole brut et 1 934 PJ de produits pétroliers ; elle a exporté 11 PJ de pétrole brut et 2 455 PJ de produits pétroliers[1]. Elle était le 4e importateur mondial de pétrole brut avec 5,9 % des importations mondiales, derrière la Chine, l'Inde et les États-Unis[3].

Importations de gaz naturel[modifier | modifier le code]

Selon l'Energy Institute, les importations de gaz naturel de la Corée du Sud sous forme de GNL ont atteint 63,9 Gm3 en 2022, au 3e rang mondial avec 11,8 % des importations mondiales de GNL, derrière le Japon (18,1 %) et la Chine (17,2 %)[s 7], provenant surtout de l'Australie : 15,9 Gm3 (25 %), du Qatar : 13,4 Gm3 (21 %), des États-Unis : 7,8 Gm3 (12 %), de Malaisie : 7,5 Gm3 (12 %), d'Oman : 6,9 Gm3 (11 %), d'Indonésie : 4,4 Gm3 (7 %) et de Russie : 2,7 Gm3 (4 %)[s 8]. Après prise en compte des importations par gazoduc, la Corée du Sud se classait en 2022 au 6e rang mondial avec 5,1 % du total mondial, loin derrière l'Union européenne (34 %), le reste de l'Europe (12,6 %), la Chine (12,0 %), le Japon (7,8 %) et les États-Unis (6,6 %)[s 9].

Selon l'Agence internationale de l'énergie, la Corée du Sud était en 2022 le 5e importateur mondial de gaz naturel avec 2,28 EJ, soit 5,3 % des importations mondiales, derrière la Chine, le Japon, l'Allemagne et l'Italie[3].

Importations de charbon[modifier | modifier le code]

La Corée du Sud était en 2022 le 4e importateur mondial de charbon avec 3,34 EJ, soit 10,3 % des importations mondiales, derrière la Chine (18 %), l'Inde (15,4 %) et le Japon (14,8 %)[s 1].

Consommation intérieure brute d'énergie primaire[modifier | modifier le code]

La consommation d'énergie primaire de la Corée du Sud atteignait 12,71 EJ en 2022, soit 2,1 % du total mondial, loin derrière la Chine (26,5 %), les États-Unis (15,9 %) et l'Inde (6,0 %)[s 10]. Sa consommation par habitant s'élevait à 245,3 GJ, niveau 3,2 fois supérieur à la moyenne mondiale : 75,7 GJ et supérieur de 89 % à celui de la France : 129,8 GJ et de 70 % à celui du Japon : 143,9 GJ, mais inférieur de 13 % à celui des États-Unis : 283,5 GJ[s 11].

Consommation intérieure brute d'énergie primaire en Corée du Sud par source (PJ)
Source 1990 % 2000 % 2010 % 2020 % 2022 % 2022 var.
2022/1990
Charbon 1 063 27,3 1 756 22,3 3 075 29,4 3 109 26,9 3 101 25,8 % +192 %
Pétrole 2 082 53,5 4 147 52,6 3 982 38,0 4 242 36,7 4 327 36,0 % +108 %
Gaz naturel 114 2,9 712 9,0 1 618 15,5 2 072 17,9 2 221 18,5 % +1847 %
Total fossiles 3 259 83,8 6 615 84,0 8 675 82,9 9 422 81,5 9 650 80,3 % +196 %
Nucléaire 577 14,8 1 189 15,1 1 621 15,5 1 747 15,1 1 921 16,0 % +233 %
Hydraulique 23 0,6 14 0,2 13 0,1 14 0,1 13 0,1 % -45 %
Biomasse-déchets 31 0,8 58 0,7 146 1,4 272 2,3 289 2,4 % +845 %
Solaire, éolien 0,4 0,01 2 0,02 9 0,1 102 0,9 149 1,2 % x373
Chaleur 0 0 4 0,04 2 0,02 2 0,02 % ns
Total EnR 54 1,4 74 0,9 172 1,6 390 3,4 454 3,8 % +742 %
Total 3 890 100 7 878 100 10 468 100 11 560 100 12 024 100 % +209 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1]

Consommation de pétrole[modifier | modifier le code]

En 2022, la Corée du Sud a consommé 5,47 EJ (exajoules) de pétrole, soit 2,86 Mb/j (millions de barils par jour), en progression de 1,3 % en 2022 et de 14 % depuis 2012. Elle représente 2,9 % de la consommation mondiale, au 7e rang mondial derrière les États-Unis (19,0 %), la Chine (15,0 %), l'Inde (5,3 %), la Russie (3,7 %), l'Arabie saoudite (3,7 %) et le Japon (3,5 %)[s 12].

Consommation de gaz naturel[modifier | modifier le code]

En 2022, la Corée du Sud a consommé 61,9 Gm3 de gaz naturel, soit 2,23 EJ (exajoules), en recul de 0,8 % en 2022, mais en progression de 18 % depuis 2012. Elle se classe au 13e rang mondial avec 1,6 % de la consommation mondiale[s 13].

Consommation de charbon[modifier | modifier le code]

La consommation de charbon de la Corée du Sud s'est établie en 2022 à 2,87 EJ (exajoules), en baisse de 5,3 % en 2022 et de 15 % depuis 2012, au 8e rang mondial avec 1,8 % du total mondial, derrière la Chine (54,9 %), l'Inde (12,4 %), les États-Unis (6,1 %), le Japon (3,0 %), l'Indonésie, l'Afrique du sud et la Russie[s 14]. La production de charbon du pays couvre seulement 0,7 % de sa consommation[s 6].

Consommation finale d'énergie[modifier | modifier le code]

Après transformations (raffinage, production d'électricité, etc) et distribution, la consommation finale d'énergie atteignait 7 607 PJ en 2021, répartie en 53,6 % de produits pétroliers, 12,0 % de gaz naturel, 3,9 % de charbon, 25,4 % d'électricité, 3,0 % de chaleur, 2,0 % de biomasse et 0,2 % de solaire thermique. L'industrie consommait 26,1 % du total, les transports 19,6 %, le secteur résidentiel 11,7 %, le secteur tertiaire 11,3 %, l'agriculture 1,0 %, la pêche 0,6 % et les usages non énergétiques (chimie) 29,2 %[1].

Électricité[modifier | modifier le code]

La Korea Electric Power Corporation (KEPCO) est une société contrôlée par le gouvernement sud-coréen. Elle est l'unique entreprise de production, de transport et de distribution d'électricité en Corée du Sud. L'entreprise a été créée en 1961, avec à l'époque une production de 1 770 GWh (millions de kWh). La production passe à 54 885 GWh en 1985 et à 73 992 GWh en 1987.

Production d'électricité[modifier | modifier le code]

En 2022, selon les estimations de l'Energy Institute, la Corée du Sud a produit 620,3 TWh d'électricité, en progression de 3,0 % en 2022 et de 17 % depuis 2012, au 8e rang mondial avec 2,1 % de la production mondiale, derrière la Chine (30,4 %), les États-Unis (15,6 %), l'Inde (6,4 %), la Russie (4,0 %), le Japon (3,5 %), le Brésil (2,3 %) et le Canada (2,3 %)[s 2]. Cette production se répartissait en 62,7 % de combustibles fossiles (charbon : 33,6 %, gaz naturel : 27,9 %, pétrole : 1,1 %), 28,4 % de nucléaire, 8,3 % d'énergies renouvelables (hydroélectricité 0,6 %, autres 7,7 %) et 0,7 % d'autres sources (déchets non renouvelables, pompage-turbinage, etc)[s 3]. La production d'électricité éolienne est estimée à 3,4 TWh (0,5 %), celle du solaire à 27,0 TWh (4,4 %), celle tirée de la biomasse et des déchets à 17,3 TWh (2,8 %)[s 5].

En 2022, selon l'Agence internationale de l'énergie, la Corée du Sud a produit 638,2 TWh d'électricité, au 8e rang mondial, avec 2,2 % de la production mondiale, derrière la Chine (30,5 %), les États-Unis (15,4 %), l'Inde (6,4 %), la Russie (4,0 %), le Japon (3,5 %), le Brésil et le Canada. Cette production se répartissait en 63,5 % de combustibles fossiles (charbon : 33,4 %, gaz naturel : 29,1 %, pétrole : 1,0 %), 27,6 % de nucléaire, 8,8 % d'énergies renouvelables (hydroélectricité : 1,1 %, biomasse : 1,6 %, solaire : 4,5 %, éolien : 0,5 %, marémotrice : 0,2 %) et 1,0 % d'autres sources, dont les déchets non renouvelables[9].

Production d'électricité en Corée du Sud par source (TWh)
Source 1990 % 2000 % 2010 % 2020 % 2022 % 2022 var.
2022/1990
Charbon 17,66 16,8 111,39 38,4 219,28 43,9 206,46 35,7 213,15 33,4 % +1107 %
Pétrole 18,86 17,9 34,58 11,9 18,93 3,8 7,29 1,3 6,49 1,0 % -66 %
Gaz naturel 9,60 9,1 29,46 10,2 103,18 20,7 163,07 28,2 185,46 29,1 % +1831 %
Total fossiles 46,12 43,8 175,44 60,5 341,39 68,3 376,82 65,1 405,11 63,5 % +778 %
Nucléaire 52,89 50,2 108,96 37,6 148,60 29,7 160,18 27,7 176,05 27,6 % +233 %
Hydraulique 6,36 6,0 5,61 1,9 6,47 1,3 7,15 1,2 7,26 1,1 % +14 %
Biomasse 0 0,06 0,02 0,79 0,16 8,13 1,4 10,43 1,6 % ns
Déchets renouv. 0 0,12 0,02 0,16 0,03 0,20 0,03 % ns
Éolien 0 0,02 0,006 0,82 0,16 3,15 0,5 3,37 0,5 % ns
Solaire 0,001 0,005 0,002 0,77 0,15 17,97 3,1 28,92 4,5 % ns
Marée 0,46 0,1 0,42 0,1 % ns
Total EnR 6,36 6,0 5,72 2,0 9,17 1,8 37,02 6,4 50,60 7,9 % +695 %
Déchets non renouv. 0 0,04 0,04 0,19 0,06 0,94 0,2 0,98 0,2 % ns
Autres 0 0 0,35 0,07 3,62 0,6 5,47 0,9 % ns
Total 105,37 100 290,13 100 499,51 100 578,59 100 638,21 100 % +506 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[9]

Politique énergétique[modifier | modifier le code]

Le nucléaire restait en 2015 une priorité stratégique pour la Corée du Sud, dont l'augmentation planifiée de la puissance installée nucléaire était de 70 % jusqu'à 37 GWe en 2029, pour se maintenir ensuite à ce niveau jusqu'en 2035[10].

En , le nouveau président Moon Jae-in annonce une nouvelle politique énergétique axée sur la sortie progressive du nucléaire et la montée en puissance des énergies renouvelables : « Jusqu'alors, la politique énergétique du pays était centrée sur l'efficacité et les bas coûts. Mais cela doit changer maintenant que notre priorité est axée sur la sécurité et l'environnement ». Moon Jae-in a précisé que la totalité des réacteurs seront progressivement éteints, au fur et à mesure qu'ils atteindront leur fin de cycle et qu'il refusera la construction de nouvelles tranches ; le nucléaire ne représentera plus que 20 % du mix énergétique à l'horizon 2030 contre près de 30 % en 2016 ; la part des renouvelables passerait de 4,7 % à 20 %, celle du charbon reculerait de 40 % à 21,8 % au profit du gaz qui atteindrait 37 % en 2030. Les électriciens du pays l'ont mis en garde contre une probable hausse des tarifs de l'électricité et contre l'impact potentiel de cette reconversion sur la réputation des grands groupes énergétiques coréens[11].

Le 24 mai 2022, le nouveau président, Yoon Seok-youl, élu en partie contre la sortie du nucléaire, promet que « la Corée du Sud assumera sa responsabilité et son rôle dans les efforts internationaux visant à atteindre la neutralité carbone. Pour cela, nous devons raisonnablement mélanger nucléaire, énergies renouvelables et gaz naturel »[12]. Au cours de la campagne présidentielle, il s’est engagé à reprendre la construction des deux tranches sud-coréennes APR-1400 Shin-Hanul 3 et 4, suspendue depuis 2017, et à créer 100 000 emplois en remportant des commandes concernant plus de dix centrales nucléaires en Europe de l’Est et au Proche Orient[13].

Énergie nucléaire[modifier | modifier le code]

En 2022, les réacteurs nucléaires en fonctionnement en Corée du Sud ont produit 176,1 TWh contre 158,0 TWh en 2021. La part du nucléaire dans la production d'électricité coréenne atteint 28,4 % contre 26,3 % en 2021[s 3]. La production a progressé de 11 % par rapport à 2021 et de 4 % par rapport au pic de 2015 ; avec 6,6 % de la production nucléaire mondiale, la Corée du Sud se classe au 5e rang mondial derrière les États-Unis (30,3 %), la Chine (15,6 %), la France (11,0 %) et la Russie (8,4 %)[s 15].

Au , la Corée du Sud exploite 25 réacteurs nucléaires opérationnels, totalisant 24 431 MW de puissance installée, répartis sur 7 sites nucléaires de production d'électricité, et compte 3 réacteurs nucléaires en construction totalisant 4 020 MW[14], ce qui la place au 6e rang en nombre de réacteurs en service, au 6e rang en capacité de production opérationnelle[15], au 5e rang en nombre de réacteurs en construction, derrière la Chine (17 réacteurs en construction), l'Inde (8 réacteurs), la Russie et le Turquie (4 réacteurs), et au 4e rang en capacité de production en construction derrière la Chine, l'Inde et la Turquie[16].

L'entreprise Kepco a signé le avec les Émirats arabes unis un contrat de 20 milliards de dollars pour construire quatre réacteurs APR1400 sur le site de Barakah, situé sur le golfe Persique à l'ouest de l'émirat d'Abu Dhabi. L'état d'avancement des travaux à la fin est de 81 % pour la tranche 1 et de 60 % pour la tranche 2 ; la construction de la tranche 4 a débuté en  ; le chantier tient ses délais ; la mise en service de la tranche 1 est prévue en 2017 et l'achèvement des quatre réacteurs en 2020. Avec une puissance installée totale de 5 600 mégawatts, Barakah devrait alors fournir un quart de la consommation d'électricité des Émirats arabes unis. Le groupe Kepco construit déjà quatre APR1400 en Corée du Sud, mais Barakah est son premier chantier à l'exportation[17].

En , Kepco avait reçu instruction de geler, le temps de la campagne présidentielle, les travaux de conception sur les deux réacteurs nucléaires APR 1400 prévus sur le site coréen de Shin Hanul sur la côte est, où deux tranches sont déjà en construction. Les annonces du nouveau président coréen Moon Jae-in sur la sortie progressive du nucléaire ouvrent une période d’incertitudes, notamment sur la présence coréenne sur les marchés internationaux[18].

En , le président a été contraint d'autoriser la relance des chantiers de construction des deux nouveaux réacteurs Shin Kori-5 et Shin Kori-6, qui pourraient, dès lors, entrer en service respectivement en 2021 et 2022. La commission publique civile représentative composée de 471 membres, citoyens et experts, qu'il avait nommée pour prendre cette décision, a en effet voté à 60 % pour la reprise des travaux. Il a cependant réaffirmé son intention de ne plus autoriser aucun projet de construction de centrale nucléaire[19]. Le programme adopté en 2017 prévoit qu'il ne restera plus que 17 réacteurs en activité en 2034 et leur arrêt total est prévu en 2060[20].

Le 24 mai 2022, le nouveau président, Yoon Seok-youl, élu en partie contre la sortie du nucléaire, promet « un mélange raisonnable de nucléaire, énergies renouvelables et gaz naturel »[12].

Énergie hydroélectrique[modifier | modifier le code]

Barrage de Chungju en 2012.
Barrage de Daecheong (90 MW), 2007.

La production hydroélectrique du pays a atteint 7,1 TWh en 2020. La puissance installée des centrales hydroélectriques totalisait 6 506 MW fin 2020, dont 4 700 MW de centrales de pompage-turbinage[21].

Les centrales hydroélectriques les plus puissantes en Corée du Sud sont des centrales de pompage-turbinage :

  • Yangyang, sur la rivière Namdae-Chun dans la province de Gangwon : 1 000 MW (4 turbines Francis réversibles de 250 MW) ;
  • Yecheon : 800 MW ;
  • Sancheong : 700 MW ;
  • Cheongsong : 600 MW ;
  • Muju : 600 MW ;
  • Samnangjin : 600 MW ;
  • Cheongpyong : 400 MW.

Parmi les centrales classiques, la principale est celle de Chungju, sur le fleuve Han dans la province de Chungcheong du Nord : 400 MW.

Énergie solaire[modifier | modifier le code]

Énergie éolienne[modifier | modifier le code]

Éoliennes près du col de Daegwallyeong, 2007.

La production d'électricité d'origine éolienne s'est élevée à 3 373 GWh en 2022, soit 0,53 % de la production totale d'électricité du pays[9].

Production d'électricité éolienne en Corée du Sud[9]
Année Production (GWh) Accroissement Part prod.élec.
2005 130 0,03 %
2010 817 0,16 %
2015 1 342 0,24 %
2016 1 683 +25,4 % 0,30 %
2017 2 169 +28,9 % 0,38 %
2018 2 465 +13,6 % 0,42 %
2019 2 681 +8,8 % 0,46 %
2020 3 151 +17,5 % 0,54 %
2021 3 182 +1,0 % 0,52 %
2022 3 373 +6,0 % 0,53 %

La puissance installée éolienne de la Corée du Sud s'élève fin 2022 à 1 800 MW, dont 1 658 MW à terre et 142 MW en mer, au 6e rang en Asie, derrière la Chine (365 440 MW), l'Inde (41 930 MW), le Japon (4 804 MW), le Vietnam (3 976 MW) et le Pakistan (1 817 MW). Elle représente seulement 0,2 % du total mondial, alors que la population sud-coréenne représente 0,6 % du total mondial. Cette puissance s'est accrue de 96 MW en 2022 et de 64 MW en 2021, uniquement à terre. Le 10ème plan de base publié en décembre 2022 prévoit 14,3 GW en 2030. Le gouvernement a fait voter une loi pour accélérer les procédures et prévoit 34 GW installés en 2036[22].

La Corée du Sud se situe fin 2020 au 4e rang en Asie pour sa puissance installée éolienne avec 1 651 MW, soit 0,2 % du total mondial, loin derrière la Chine (288 320 MW), l'Inde (38 625 MW) et le Japon (4 373 MW), et juste devant la Thaïlande (1 538 MW). Cette puissance s'est accrue de 160 MW (+11 %) au cours de l'année 2020, dont 60 MW en mer ; la puissance installée en éolien offshore atteint 136 MW fin 2020[23].

Fin 2019, la Corée du Sud était au 5e rang en Asie pour sa puissance installée éolienne avec 1 493 MW, juste derrière la Thaïlande (1 538 MW). Cette puissance s'est accrue de 191 MW (+15 %) au cours de l'année 2019 (en 2018 : +162 MW, soit +14 %, dont 35 MW d'éoliennes en mer)[24].

La Corée s'est fixé un objectif de 16,5 GW de capacité éolienne en 2030, contre 1,67 GW en 2020[25].

En 2020, Total et Green Investment Group (GIG), filiale du groupe Macquarie, concluent un partenariat à 50/50 en vue de développer en Corée du Sud un portefeuille de 5 projets éoliens offshore flottants d'une capacité totale de plus de 2 GW. Les sites envisagés sont situés au large des côtes orientales et méridionales du pays (provinces d’Ulsan et de Jeolla du Sud). Les partenaires ont pour objectif de lancer la construction du premier projet d’environ 500 MW d’ici fin 2023. La Corée du Sud veut accélérer le développement des énergies renouvelables en portant leur part à au moins 20 % du mix électrique d'ici à 2030[26].

En février 2021, le président coréen Moon Jae-in signe à Sinan, sur la côte sud-ouest du pays, un contrat de 36 milliards  pour la construction au large de la ville du plus grand parc éolien offshore du monde, d'une puissance de 8,2 GW, dont la construction est prévue de 2025 à 2030[25].

Énergie marémotrice[modifier | modifier le code]

Centrale marémotrice de Sihwa, 2011.

La centrale marémotrice de Sihwa, mise en service en , est l'installation marémotrice la plus puissante au monde, avec une capacité totale de 254 MW.

Consommation d'électricité[modifier | modifier le code]

La consommation d'électricité par habitant s'élève en 2022 à 11,9 MWh en Corée du Sud, soit 3,3 fois la moyenne mondiale : 3,6 MWh en 2021, et supérieure de 72 % à celle de la France : 6,9 MWh, de 70 % à celle de l'Allemagne : 7,0 MWh et de 55 % à celle du Japon : 7,7 MWh, mais inférieure de 11 % à celle des États-Unis : 13,4 MWh[27].

Sa répartition par secteur était la suivante en 2022 : industrie : 50,8 %, transport : 0,7 %, résidentiel : 13,6 %, tertiaire : 31,4 %, agriculture et pêche : 3,5 %. Sa progression a été de +484 % depuis 1990[9].

Impact environnemental[modifier | modifier le code]

Émissions de gaz à effet de serre[modifier | modifier le code]

En 2022, les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l'énergie en Corée du Sud s'élevaient à 557 Mt CO2eq. En 2021, elles étaient de 567 Mt soit 1,5 % des émissions mondiales, loin derrière la Chine (30,3 %), les États-Unis (13,4 %), l'Union européenne (7,1 %), l'Inde (6,5 %), la Russie (6,0 %) et le Japon (2,7 %)[g 1].

Évolution des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l'énergie (Mt CO2eq)
1971 1990 2022 var.
2022/1971
var.
2022/1990
var.Monde
2021/1990
part en 2022
Émissions GES
liées à l'énergie
[g 1]
67 251 557 +731 % +122 % +60 %
Émissions GES
par combustion de combustibles fossiles
[g 2]
54,7 236,3 553,2 +911 % +134 % +62,6 % 100 %
dont charbon[g 3] 23,8 93,8 261,4 +998 % +179 % +81 % 47,3 %
dont pétrole[g 4] 31,0 134,2 150,9 +387 % +12 % +26 % 27,3 %
dont gaz naturel[g 5] - 6,4 123,1 - +1823 % +105 % 22,3 %
Source : Agence internationale de l'énergie

Émissions de CO2 liées à la consommation d'énergie[modifier | modifier le code]

Selon l'Energy Institute, les émissions de CO2 liées à l'énergie en Corée du Sud ont atteint 592,4 Mt en 2022, en baisse de 1,8 % en 2022 et de 3,3 % depuis 2012. Elles se classent au 10e rang mondial (1,7 % des émissions mondiales) derrière la Chine (30,9 %), les États-Unis (14 %), l'Inde (7,6 %), la Russie (4,2 %), le Japon (3,1 %), l'Indonésie (2,0 %), l'Iran (1,9 %), l'Allemagne (1,8 %) et l'Arabie saoudite (1,8 %)[s 16].

Selon l'Agence internationale de l'énergie, la Corée du Sud est en 2021 le huitième émetteur de dioxyde de carbone par combustion d'énergies fossiles : 558,6 MtCO2, soit 1,7 % des émissions mondiales, loin derrière la Chine (10 682,8 Mt, soit 31,8 %), les États-Unis (13,6 %), l'Inde (6,8 %), la Russie (5,0 %) et le Japon (3,0 %)[g 6]. Ses émissions par habitant s'élèvent en 2021 à 10,75 tonnes, supérieures de 152 % à la moyenne mondiale : 4,26 t, de 43 % à celle de la Chine : 7,54 t et de 35 % à celles du Japon : 7,95 tonnes, mais inférieures de 22 % à celle des États-Unis : 13,76 t. En 2022, elles baissent de 1,5 % à 10,59 t[g 7].

Voici l'évolution de ces émissions, comparées à celles de l'Union européenne :

Évolution des émissions de CO2 par combustion
1971 1990 2022 var.
2022/1971
var.
2022/1990
var.UE27
2022/1990
Émissions/habitant[g 7] (t CO2) 1,61 5,41 10,59 x6,6 +96 % -28,4 %
Émissions de CO2 dues à la combustion d'énergies fossiles par secteur de consommation*
Émissions 2021 part du secteur Émissions/habitant Émiss./hab. UE-27
Secteur Millions tonnes CO2 % tonnes CO2/hab. tonnes CO2/hab.
Secteur énergie hors élec. 49,4 9 % 0,95 0,37
Industrie et construction 214,4 38 % 4,13 1,50
Transport 105,1 19 % 2,02 1,74
dont transport routier 97,2 17 % 1,87 1,64
Résidentiel 75,8 14 % 1,46 1,21
Tertiaire 98,1 18 % 1,89 0,74
Total 558,6 100 % 10,75 5,76
Source : Agence internationale de l'énergie[g 8]
* après ré-allocation des émissions de la production d'électricité et de chaleur aux secteurs de consommation.

On constate que les émissions en Corée sont légèrement supérieures à celles de l'Union européenne dans le secteur transport (+16 %) et le secteur résidentiel (+21 %) et beaucoup plus élevées dans l'industrie (2,75 fois plus), le tertiaire (2,55 fois plus) et le secteur énergétique (2,57 fois plus).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c tab.GHG Energy
  2. tab.GHG-FC
  3. tab.GHG FC-Coal
  4. tab.GHG FC-Oil
  5. tab.GHG FC-Gas
  6. tab.SECTOR
  7. a et b tab.CO2-POP
  8. tab.SECTOREH
  • (de) Agence fédérale pour les sciences de la terre et les matières premières, BGR Energiestudie 2021 - Daten und Entwicklungen der deutschen und globalen Energieversorgung [« Données et évolutions de l'approvisionnement allemand et mondial »], , 175 p. (lire en ligne [PDF])
  1. p. 101
  2. p. 86
  3. p. 69
  1. a et b p. 41
  2. a et b p. 52
  3. a b c et d p. 53
  4. p. 25
  5. a et b p. 47
  6. a et b p. 39-40
  7. p. 36
  8. p. 37
  9. p. 38
  10. p. 8
  11. p. 11
  12. p. 20-21
  13. p. 32-33
  14. p. 42
  15. p. 43
  16. p. 12
  • Autres références
  1. a b c d e et f (en) Energy Statistics Data Browser - Korea : Balances 2022, Agence internationale de l'énergie, 21 décembre 2023.
  2. a et b Indicateurs du développement dans le monde - Corée : population, Banque mondiale.
  3. a b c et d (en) Energy Statistics Data Browser : World : Balances 2022, Agence internationale de l'énergie, 21 décembre 2023.
  4. (en) World Statistics - In Operation & Suspended Operation, Agence internationale de l'énergie atomique-Power Reactor Information System, consulté le 16 août 2023.
  5. (en) World Statistics - Nuclear Share of Electricity Generation in 2022, Agence internationale de l'énergie atomique-Power Reactor Information System, consulté le 16 août 2023.
  6. a et b (en) Snapshot of Global PV Markets 2023 [PDF], Agence internationale de l'énergie-Photovoltaic Power Systems Programme (PVPS), avril 2023, pages 8 et 14.
  7. (de) Kurzstudie Reserven, Ressourcen und Verfügbarkeit von Energierohstoffen 2011 (pages 40, 50, 59), Agence fédérale pour les sciences de la terre et les matières premières (BGR), 8 décembre 2011.
  8. (en) Donghae-1 natural gas field, The Korea Times, 3 novembre 2015.
  9. a b c d et e (en)Energy Statistics Data Browser : Korea Electricity 2022, Agence internationale de l'énergie, 21 décembre 2023.
  10. (en)Nuclear Power in South Korea, World Nuclear Association, octobre 2015.
  11. La Corée du Sud amorce sa sortie du nucléaire, Les Échos, 19 juin 2017.
  12. a et b Yoon appelle à une combinaison de nucléaire, d'énergies renouvelables et de gaz naturel, agence de presse Yonhap, 24 mai 2022.
  13. Corée du Sud: Le candidat à l’élection présidentielle, Yoon Suk-yeol, fait des promesses électorales à l’industrie nucléaire, Forum nucléaire suisse, 21 janvier 2022.
  14. (en) « IAEA - PRIS - Country statistics - Korea », AIEA, (consulté le )
  15. (en) IAEA - PRIS - Operational Reactors, AIEA, 05/08/2022.
  16. (en)IAEA - PRIS - World Statistics - Under Construction Reactors, AIEA, 05/08/2022.
  17. Nucléaire : le chantier d'Abu Dhabi tient ses délais, Les Échos, 28 décembre 2015.
  18. Corée du sud : la sortie du nucléaire porte un nouveau coup au secteur, Les Échos, 19 juin 2017.
  19. Nucléaire : la Corée du Sud dans l'impasse, Les Échos, 22 octobre 2017.
  20. Electricité : ces 6 pays qui ont fait le choix d'abandonner le nucléaire, Les Échos, 23 décembre 2021.
  21. (en) [PDF] 2021 Hydropower Status Report, Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), .
  22. (en) Global Wind Report 2023, Global Wind Energy Council (GWEC), (lire en ligne [PDF]), p. 70, 82, 102
  23. (en) « Global Wind Report 2021 » [PDF], Global Wind Energy Council (GWEC), , p. 53
  24. (en) « Global Wind Report 2019 » [PDF], Global Wind Energy Council (GWEC), , p. 44
  25. a et b La Corée s'offre le plus grand parc éolien offshore du monde, un cadeau à 36 milliards, Les Échos, 7 février 2021.
  26. Total se lance dans des projets éoliens flottants géants en Corée du Sud, Capital, 1er septembre 2020.
  27. (en) Energy Statistics Data Browser - Electricity consumption per capita, Korea 1990-2022, Agence internationale de l'énergie, 21 décembre 2023.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]