Saint-Samson-sur-Rance

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Saint-Samson-sur-Rance
Saint-Samson-sur-Rance
La mairie.
Blason de Saint-Samson-sur-Rance
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Dinan
Intercommunalité Dinan Agglomération
Maire
Mandat
Loïc Lorre
2020-2026
Code postal 22100
Code commune 22327
Démographie
Population
municipale
1 635 hab. (2021 en augmentation de 4,34 % par rapport à 2015)
Densité 261 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 29′ 32″ nord, 2° 01′ 47″ ouest
Altitude 64 m
Min. 4 m
Max. 78 m
Superficie 6,27 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dinan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pleslin-Trigavou
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel de la commune de Saint-Samson-sur-Rance

Saint-Samson-sur-Rance [sɛ̃ sɑ̃sɔ̃ syʁ ʁɑ̃s] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Située sur les bords de Rance, à proximité de Dinan, à une vingtaine de kilomètres de Dinard et de Saint-Malo, à trois quarts d'heure de Saint-Brieuc et de Rennes en voiture.

Communes limitrophes de Saint-Samson-sur-Rance
Plouër-sur-Rance
Taden Saint-Samson-sur-Rance La Vicomté-sur-Rance
La Rance
Taden Taden Saint-Hélen
La Rance

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur  », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 734 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleurtuit à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Samson-sur-Rance est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (25,5 %), zones urbanisées (24 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), prairies (14,9 %), forêts (14,3 %), eaux continentales[Note 3] (4 %), zones humides côtières (0,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Persona Sanctus Sansonis juxta Livetum vers 1330, Ecclesia Sanctus Samsonis de Lyveto en 1396, Sanctus Samson juxta Livet à la fin du XIVe siècle, Saint-Sampson en 1426, La Chapelle Sainct-Samson en 1472 et en 1513, Sainct-Sanson en 1480 et en 1513[17].

Son nom vient de Samson de Dol[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Néolithique[modifier | modifier le code]

La présence du beau menhir de la Tremblais laisse à penser que les lieux étaient habités au moins depuis le Néolithique.

Le Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La paroisse de Saint-Samson-jouxte-Livet, enclavée dans l'évêché de Saint-Malo, faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de saint Samson.

La Révolution française[modifier | modifier le code]

Après avoir pris le nom de Saint-Samson, la paroisse est érigée en commune en 1790. Le , la commune est renommée sous le nom de Saint-Samson-sur-Rance.

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Les guerres du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le monument aux Morts porte les noms des 21 soldats morts pour la Patrie[18] :

  • 17 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 4 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Samson-sur-Rance Blason
Parti : au premier coupé au I échiqueté d'argent et de gueules de quatre tires de cinq points et au II de gueules au chevron d'or, au second d'azur au menhir d'or penché en barre soutenu de cinq trangles ondées d'argent ; sur le tout au chef d'hermine.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
? avril 1937
(démission)
M. Chas    
avril 1937 ? Jean Chesnais    
Les données manquantes sont à compléter.
    M. Sicard    
mars 1965 mars 1971 Fernand Foutel    
mars 1971 mars 2014 René Régnault PS Professeur d'enseignement technique, maire honoraire
Sénateur des Côtes-du-Nord (1980 → 1998)
Conseiller général de Dinan-Ouest (1973 → 1985)
Vice-président de Dinan communauté
mars 2014 23 mai 2020 Jean-Marie Lorre[19] UMP-LR Ingénieur retraité
23 mai 2020 En cours Loïc Lorre[20] DVG Retraité des télécoms

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

En 2021, la commune comptait 1 635 habitants[Note 4], en augmentation de 4,34 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
449451497528523556593655691
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
673684695645667711710636591
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
607616595546508502501507540
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
4944775488741 1801 1511 4291 4691 531
2017 2021 - - - - - - -
1 6071 635-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune compte deux monuments historiques :

  • le menhir de la Tiemblais, classé par arrêté du [25], daté du néolithique, haut de 8 m ; il comporte un riche décor gravé, visible uniquement sous certaines conditions d'éclairage ; il présente un plan incliné où les jeunes filles se laissaient glisser pour s'assurer un mariage dans l'année[26].
  • le manoir du Châtelier-Guitrel, inscription par arrêté du [27] ;
  • le château de Carheil.

Autres lieux et monuments :

  • Le port de la Hisse.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Samson-sur-Rance et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Dinard » (commune de Pleurtuit) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Dinard » (commune de Pleurtuit) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  14. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. a et b infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Saint-Samson-sur-Rance ».
  18. « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
  19. « Le maire et ses quatre adjoints sont installés », Ouest-France, 3 avril 2014.
  20. « Municipales à Saint-Samson-sur-Rance. Loïc Lorre devient premier magistrat de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Notice no PA00089656, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. Bernard Rio, Le cul bénit. Amour sacré et passions profanes, Coop Breizh, (ISBN 978-2-84346-582-6).
  27. Notice no PA22000029, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. Notice no PM22001258, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  29. Notice no PM22004735, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  30. Notice no PM22004734, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  31. Notice no PM22001259, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  32. Notice no PM22001257, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Yves Castel, Le menhir de la Tiemblaye, dans Le Pays de Dinan, 1981, p. 97-99.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]