Les Champs-Géraux

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Les Champs-Géraux
Les Champs-Géraux
La chapelle Notre-Dame de Bonsecours.
Blason de Les Champs-Géraux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Dinan
Intercommunalité Communauté d'agglomération Dinan Agglomération
Maire
Mandat
Sandrine Juhel
2020-2026
Code postal 22630
Code commune 22035
Démographie
Gentilé Campogérosien, Campogérosienne
Population
municipale
1 047 hab. (2021 en augmentation de 0,48 % par rapport à 2015)
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 25′ 03″ nord, 1° 58′ 09″ ouest
Altitude 38 m
Min. 7 m
Max. 97 m
Superficie 19,09 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dinan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lanvallay
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Les Champs-Géraux [lɛ ʃɑ̃ ʒeʁo] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Les Champs-Géraux est une commune rurale de l'est du département des Côtes-d'Armor, limitrophe de celui d'Ille-et-Vilaine. Elle est à 7 km au sud-est de Dinan et à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Rennes.

Communes limitrophes des Champs-Géraux
Lanvallay Saint-Hélen
Calorguen des Champs-Géraux Plesder
Ille-et-Vilaine
Évran

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 741 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Quiou à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Les Champs-Géraux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,4 %), zones agricoles hétérogènes (28,8 %), forêts (10,5 %), prairies (4,2 %), zones urbanisées (1,9 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Nicolai de Campis en 1181, Les Champs Geraut en 1513[14].

Maez-Geraod en breton[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Les guerres du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le monument aux Morts porte les noms des 73 soldats morts pour la Patrie[15] :

  • 64 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 9 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.

Administration communale[modifier | modifier le code]

La commune est officiellement créée le 6 avril 1934, par séparation de la commune d'Évran[16].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1934 mai 1953 Pierre Busnel[Note 3]   Maire honoraire
Premier maire de la commune
mai 1953 1958 Auguste Chauvin[Note 4]   Vannier
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1965[17] mars 1983 Francis Hervy[Note 5] PCF Instituteur et directeur d'école retraité
mars 1983 2023[18]
(démission)
Georges Lucas[Note 6],[19] DVD Agriculteur retraité
En cours Sandrine Juhel[20]   Secrétaire de mairie

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1936. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

En 2021, la commune comptait 1 047 habitants[Note 7], en augmentation de 0,48 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
1 1121 0321 0071 026943934961943960
2006 2011 2016 2021 - - - - -
1 0071 0461 0431 047-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,8 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (30,6 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,1 %) est inférieur au taux départemental (33,1 %).

En 2019, la commune comptait 527 hommes pour 509 femmes, soit un taux de 50,87 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,29 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2019 en pourcentage[I 1]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
0,8 
6,3 
75-89 ans
8,2 
19,0 
60-74 ans
21,6 
22,6 
45-59 ans
20,3 
21,8 
30-44 ans
19,4 
12,1 
15-29 ans
12,3 
17,7 
0-14 ans
17,4 
Pyramide des âges du département des Côtes-d'Armor en 2020 en pourcentage[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,5 
8,8 
75-89 ans
12,3 
20,8 
60-74 ans
21,3 
20,6 
45-59 ans
19,6 
16,4 
30-44 ans
15,7 
15 
15-29 ans
12,8 
17,4 
0-14 ans
15,7 

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours.
  • L'église Notre-Dame.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De gueules à la fasce d'argent chargée de trois merlettes de sable, accompagnée de trois têtes de loup arrachées d'or 2, 1.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Pierre Busnel, né en 1881, décédé en septembre 1959.
  4. Auguste Célestin Chauvin, né le 13 décembre 1895 à Évran, décédé en 1985.
  5. Francis Albert Louis Jean Hervy, né le 29 octobre 1906 à Évran, décédé le 19 octobre 1992 à Léhon : Notice Maitron
  6. Georges Lucas, né le 18 février 1941.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Les Champs-Géraux et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  15. « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  16. « Loi distrayant de la commune d'Évran (Côtes-du-Nord) le hammeau de “les Champs-Géraux” et les villages avoisinants pour les ériger en une commune distincte » publiée dans le Journal Officiel no 83 du 8 avril 1934, page 3626.
  17. « M. Hervy élu aux Champs-Géraux », Ouest-France (archives du journal),‎ (lire en ligne Accès payant).
  18. « Maire des Champs-Géraux depuis 1983, Georges Lucas laisse son poste », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  20. « Sandrine Juhel, nouvelle maire des Champs-Géraux, après le départ de Georges Lucas », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Côtes-d'Armor (22) », (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Francis Hervy, Les craquelins des Champs Géraux, in Le Pays de Dinan, 1984, p. 175-182
  • Jérémie Courdié, Les Champs-Géraux, d’hier à aujourd’hui, 2022.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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