Monteils (Tarn-et-Garonne)

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Monteils
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes du Quercy caussadais
Maire
Mandat
Christophe Massaloup
2020-2026
Code postal 82300
Code commune 82126
Démographie
Gentilé Monteillais
Population
municipale
1 361 hab. (2021 en diminution de 0,22 % par rapport à 2015)
Densité 113 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 10′ 27″ nord, 1° 33′ 58″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 187 m
Superficie 12,08 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Caussade
(banlieue)
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quercy-Rouergue
Législatives Première circonscription
Localisation
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Monteils

Monteils est une commune française située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lère, le Candé, le ruisseau de Terrassou, le ruisseau du Traversié et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Monteils est une commune rurale qui compte 1 361 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Caussade et fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Monteillais ou Monteillaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune située dans le Quercy sur la Lère, à l'est de Caussade.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Caussade, Saint-Cirq et Septfonds.

Communes limitrophes de Monteils[1]
Caussade Monteils Septfonds
Saint-Cirq

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Monteils.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Lère, le Candé, le ruisseau de Terrassou, le ruisseau du Traversié, un bras du Cande, le ruisseau de Bayle, le ruisseau de l'Ancien Cande, le ruisseau des Marguerites, le ruisseau du Doumarc et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[3],[Carte 1].

La Lère, d'une longueur totale de 45,1 km, prend sa source dans la commune de Saillac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Albias, après avoir traversé 14 communes[4].

Le Candé, d'une longueur totale de 18,1 km, prend sa source dans la commune de Labastide-de-Penne et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la rivière la Lère à Caussade, après avoir traversé 7 communes[5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 782 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Vincent », sur la commune de Saint-Vincent-d'Autéjac à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 771,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[13] : la « basse vallée de la Lère et bois Redon » (345 ha), couvrant 3 communes du département[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Monteils est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[I 1],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Caussade, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 8 165 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (28,6 %), zones agricoles hétérogènes (27,5 %), prairies (14,8 %), zones urbanisées (12,2 %), forêts (9,4 %), eaux continentales[Note 5] (5 %), mines, décharges et chantiers (2,5 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Monteils est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lère et le Candé. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992 et 1999[21],[18].

Monteils est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[22].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Monteils.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 91 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 611 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 586 sont en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

D’après le Boscus, Monteils fait sa première apparition dans l’histoire en 1165. Par une bulle du pape, Alexandre III, le chapitre de Saint-Antonin est maintenu dans la possession de l’église de Monteils connue sous le vocable de Saint-Jean Baptiste.

Paire de fibules datées du VIe siècle découvertes au lieu-dit Las Places, conservées au musée Saint-Raymond de Toulouse

Cependant, d’après Jacques Neveu, des découvertes importantes (tombes datées d’environ du VIe siècle de notre ère, quatre sites gallo-romains, le plus important est celui du Sès, bijoux, silex, bifaces...), semblent montrer que la présence humaine date de plus de 150 000 ans dans notre région.

L'église Monteils était autrefois compris dans le taillable de Caussade. La communauté de Caussade était depuis l’origine constituée de sept paroisses : Notre-Dame del Fraysse, Saint-Sernin-de-Montevols, Saint-Pierre-de-l’Herm (La Bénèche), Saint-Martin-de-Sesquières, Saint-Jean-de Monteils, Saint-Cirice-du-Colombié, Saint-Pierre-de-Milhac (d’après C. Sahuc).

Le territoire compris dans la commune de Monteils fut l’apanage de plusieurs seigneurs (les Milhac, les Peyrelade, les Bazagues, les Jagot...). Il y eut même une famille du nom de Monteils aux environs de 1300. Le château de Monteils est cité pour la première fois dans un titre de l’an 1239 (d’après L. Boscus).

En 1622, des contestations s’élevèrent entre les habitants de Monteils et de Caussade au sujet de la nomination de noble Antoine de Manas comme syndic catholique. Les deux parties en vinrent aux mains et le plus profond antagonisme divise alors les deux paroisses jusqu’en 1729 (d’après L. Boscus).

En 1728, Pierre Lacombe, écuyer, seigneur de Monteils, adjudicateur de la justice royale veut obtenir du roy la séparation de la paroisse de Monteils de la communauté de Caussade. Il est plus glorieux pour lui d’être seigneur de la communauté de Monteils que de la paroisse de Monteils. Caussade engage une bataille juridique contre la revente de la justice (d’après C. Sahuc).

Le , un arrêt du Conseil d’État à Compiègne prononce la désunion entre les 2 paroisses. Les actions en justice se poursuivent des deux côtés (d’après C. Sahuc).

Monteils se dote de son cadastre de 1757 à 1768. Le nombre de propriétaire est passé de 160 environ en 1640 à 214 en 1768 (d’après C. Sahuc).

Jean Lugan-James est un des tout premiers propriétaires parmi les habitants en 1789.

En 1789, le cahier de doléances de Caussade porte comme première revendication le retour de Monteils dans la communauté. « Cette paroisse profite de nos commodités et de nos dépenses locales sans y contribuer en rien » (d’après C. Sahuc).

En 1791, il y avait 1 036 habitants à Monteils ? (d’après J. Neveu).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1781 Abbé Jean Boe   Curé de Monteils
1791 1792 Jean Bédé-Doumarc    
1792 1796 Abbé Jean Lugan Jamé   Trésorier de la commune
1796 1799 Antoine Mazuc    
1799 1813 François David    
1813 1819 Jean Courtes    
1819 1821 Louis Moule    
1821 1835      
1835 1844 Michel-Pierre Treillou    
1844 1846 Jammes Lugan    
1846 1848 Antoine Courtes    
1848 1854 Michel-Pierre Treillou    
1854 1880 Jean-Pierre Sol    
1880 1891 Jammes Lugan    
1891 1892 Jean Lugan    
1892 1912 Joseph de Courrèges    
1912 1937 Daniel Croc    
1937 1944 Henri de Courrèges    
1944 1945 Célestin Aussaresses    
1945 1947 Henri de Courrèges    
1947 1959 Urbain Soulie    
1959 1971 Roger Dejean-Servierres    
1971 1988 Eugène Laurent    
1988 2001 Jeannette Martinasso    
2001 2014 Monique Ferrero DVD Directrice des Gîtes de France du Tarn-et-Garonne
2014 2020 Jacques Soulie    
2020 En cours Christophe Massaloup    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

En 2021, la commune comptait 1 361 habitants[Note 7], en diminution de 0,22 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
928732836923988964935901882
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
791735782745761688640621583
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
583545525510456425403392410
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4334786477889991 0751 1631 2231 300
2014 2019 2021 - - - - - -
1 3631 3591 361------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 576 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 347 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 480 [I 7] (20 140  dans le département[I 8]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 8 % 6,5 % 7,5 %
Département[I 10] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 790 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (66,8 % ayant un emploi et 7,5 % de chômeurs) et 25,7 % d'inactifs[Note 9],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 384 emplois en 2018, contre 338 en 2013 et 353 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 540, soit un indicateur de concentration d'emploi de 71,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,2 %[I 13].

Sur ces 540 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 90 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 90,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

84 établissements[Note 10] sont implantés à Monteils au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 84 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
13 15,5 % (9,6 %)
Construction 11 13,1 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
29 34,5 % (29,7 %)
Information et communication 1 1,2 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 2 2,4 % (3,4 %)
Activités immobilières 5 6 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
10 11,9 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
8 9,5 % (13,6 %)
Autres activités de services 5 6 % (9,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,5 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 84 entreprises implantées à Monteils), contre 29,7 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[31] :

  • Societe Aiguillonnaise De Promotion Agricole - Sapa, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (30 861 k€)
  • Societe Anonyme Rouquette Et Fils, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (20 372 k€)
  • Cedre, supermarchés (17 260 k€)
  • SAS Teyssedou, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (1 707 k€)
  • Alliance Transports Et TP, transports routiers de fret interurbains (1 113 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 34 22 18 13
SAU[Note 13] (ha) 584 499 538 703

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 34 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 22 en 2000 puis à 18 en 2010[34] et enfin à 13 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[35],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 584 ha en 1988 à 703 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à 54 ha[34].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le pigeonnier est un élément incontournable du paysage monteillais. La diversité des styles architecturaux se décline en deux identités majeures : le Pied de mulet et le pigeonnier sur piliers. Monteils compte dix-neuf pigeonniers bien souvent restaurés à l’identique dont les caractéristiques de style s’apparentent en majorité à la première appellation.
  • Enceinte du Cuzoul du Géant, grotte naturelle sous enceinte. Le mot cuzoul, dans le Quercy et le Rouergue, signifie cavité, grotte ou aven[36].

Vie locale[modifier | modifier le code]

  • Le parc de la Lère [2].

Le Parc de la Lère : géré par le syndicat intercommunal Caussade-Monteils, il s'étend sur 30 ha. Bois, lacs, sentiers font de ce site un espace naturel protégé de grande qualité.

  • De nombreux sentiers permettent, outre la marche, de pratiquer des courses d’orientation.
  • La pêche qui satisfait de nombreux amateurs sur l’ensemble des lacs.
  • Une piste d’aéromodélisme avec toutes les structures s’y référant est située au Nord du parc permettant ainsi aux amateurs de cette discipline de faire évoluer leurs avions en toute sécurité.
  • Le tir à l’arc.
  • Une piste de skate board avec divers modules offre aux adeptes tout l’agrément pour la pratique optimum de cette activité.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Galabert 1910] F. Galabert, « Le cahier des doléances de Monteils près de Caussade (Tarn-et-Garonne) 4 mars 1789 », Revue des Pyrénées et de la France méridionale, Association pyrénéenne et de l'Union des sociétés savantes du Midi, t. 22,‎ , p. 32-35 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[33].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Monteils » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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  2. « Unité urbaine 2020 de Caussade » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montauban » (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Monteils » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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  3. « Fiche communale de Monteils », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  4. Sandre, « la Lère »
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