Loze

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Loze
Loze
L'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes du Quercy Rouergue et des gorges de l'Aveyron
Maire
Mandat
Raymond Boulpicante
2020-2026
Code postal 82160
Code commune 82100
Démographie
Population
municipale
123 hab. (2021 en diminution de 11,51 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 17′ 14″ nord, 1° 47′ 39″ est
Altitude 390 m
Min. 216 m
Max. 383 m
Superficie 11,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Quercy-Rouergue
Législatives Première circonscription
Localisation
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Loze
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Loze
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Loze

Loze est une commune française située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le causse de Caylus, au sud du causse de Limogne, occupant une situation de carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lère, la Bonnette, le ruisseau de Saint-Laurent, le ruisseau de Poux Nègre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Loze est une commune rurale qui compte 123 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 667 habitants en 1800. Ses habitants sont appelés les Lozais ou Lozaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située à la pointe nord-est du département de Tarn-et-Garonne.

Le village de Loze se situe à 321 mètres d’altitude et jouit d’un climat relativement clément, constitué à la fois de la rudesse du Massif central (froid et humide) et de la douceur de l'Aquitaine (hiver plus tardif et plus doux, ensoleillement prolongé et été chaud).

Loze se situe à la limite méridionale des causses du Quercy, plus précisément à la limite entre le causse de Limogne et le terrefort, séparés par une profonde vallée creusée par la Bonnette.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La commune est limitrophe du département du Lot, sur 200 m. Les communes limitrophes sont Vaylats, Caylus, Lacapelle-Livron, Mouillac, Puylagarde et Saint-Projet.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Loze.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Lère, la Bonnette, le ruisseau de Saint-Laurent, le ruisseau de Poux Nègre, le ruisseau de Bagnères, le ruisseau de Barayrou, le ruisseau de Croze et le ruisseau de Laborde, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[3],[Carte 1].

La Lère, d'une longueur totale de 45,1 km, prend sa source dans la commune de Saillac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Albias, après avoir traversé 14 communes[4].

La Bonnette, d'une longueur totale de 24,9 km, prend sa source dans la commune de Puylagarde et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Saint-Antonin-Noble-Val, après avoir traversé 7 communes[5].

Le ruisseau de Saint-Laurent, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source dans la commune de Puylagarde et s'écoule d'est en ouest. Il se jette dans la Bonnette sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Ouest et nord-ouest du Massif Central »[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 884 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caylus », sur la commune de Caylus à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 799,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,7 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[14] : les « bois d´Aubrelong, vallée de la Lère morte et vallons annexes » (1 470 ha), couvrant 8 communes dont trois dans le Lot et cinq dans le Tarn-et-Garonne[15], et les « grottes de Saint-Géry et vallée encaissée de la Bonnette » (27 ha)[16] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[14] :

  • le « causse de Caylus, vallée de Sietges et haute vallée de la Lère » (8 815 ha), couvrant 13 communes dont cinq dans le Lot et huit dans le Tarn-et-Garonne[17] ;
  • la « vallée de la Bonnette et vallée de la Seye » (6 289 ha), couvrant 12 communes du département[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Loze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[19],[I 1],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,7 %), zones agricoles hétérogènes (25,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,5 %), prairies (9,2 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Loze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lère, la Bonnette et le ruisseau de Saint-Laurent. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[25],[22].

Loze est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[26].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Loze.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 46,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 113 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 53 sont en aléa moyen ou fort, soit 47 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

Toponymie[modifier | modifier le code]

On attribue au nom de Loze plusieurs origines. Il peut être issu de la forme gasconne de l'ancien provençal LAUZA, pierre plate de cinq à six centimètres d’épaisseur qui servait autrefois à couvrir les toits. Mais on lui attribue également une origine occitane provenant du mot lòsa : boue, limon, en référence à la nature du sol et certainement à la vallée de la Bonnette.

Du fait de sa situation de frontière, Loze possède une diversité de paysages qui contribue à la beauté de cette commune.

À l'ouest ainsi que sur le plateau du mas de Monille, le Causse, terroir particulier et reconnu, nous présente des paysages faits de pierres, d’herbes sèches et de petits chênes (chêne pubescent). Mais il est moins aride ici qu’à Limogne ou Gramat. Ce plateau calcaire, légèrement ondulé par les dolines (dépressions naturelles) ou « cloups », est plus verdoyant. La végétation, composée de petits chênes, de genévriers, pruneliers… recèle parfois des trésors botaniques. En effet, les landes accueillent au printemps de nombreuses espèces d’orchidées sauvages. Le patrimoine bâti, conséquence de l’épierrement des parcelles, est extrêmement riche avec un réseau de murets de pierres sèches très développé, de nombreuses gariottes ou abris dans les murets, des entrées de champs soigneusement bâties…

  • Vers l’est, le plateau caussenard s’arrête brusquement au surplomb de la vallée, laissant apparaître quelques falaises calcaires au nord de Loze, pour déboucher sur les paysages de la vallée de la Bonnette. Alors qu’en amont se dessine une vallée à l’allure de canyon, on découvre plus bas « la fraîcheur subite d’un long couloir d’eaux vives » (R. Crozier), un paysage verdoyant fait de prairies humides, ponctué par de nombreux moulins (huit en tout sur la portion de la Bonnette traversant la commune) restaurés souvent avec goût.

À l'est de la vallée de la Bonnette, se dessine un paysage bocager au sol lourd parcouru par de petits ruisseaux affluents de la Bonnette, c’est le terrefort. Paysage verdoyant organisé par un réseau dense de haies arborées, la végétation contraste avec le causse voisin. C’est un terroir aujourd’hui essentiellement consacré à l'élevage.

Ainsi, Loze peut s’enorgueillir de ses paysages typiques et variés qui contribuent à la qualité de la vie dans cette commune.

Histoire[modifier | modifier le code]

  • Le site de Loze fut occupé très tôt dans l’histoire comme en témoignent quelques outils en quartz ou en silex taillés (racloirs, burins, fragments de hache, pointes de flèches…) récoltés sur la commune, qui dateraient du paléolithique supérieur et du néolithique. Ainsi, près de 10 000 ans avant Jésus-Christ, les hommes ont été attirés par ce terroir caussenard.
  • L'occupation du site au cours de la période gallo-romaine est attestée par un site archéologique à Saint-Alby (il se trouve aujourd’hui sur le territoire du camp militaire de Caylus) ainsi qu’une voie romaine (encore représentée de nos jours par une suite de chemins de terre) reliant Toulouse à la voie Cahors/Rodez. D’autre part, même si cela reste à démontrer, certains historiens voient en Saint-Alby les vestiges du célèbre site d’Uxellodunum, que Jules César situait aux limites du pays des Ruthènes et des Cadurques.
  • Au VIIe siècle, saint Didier (appelé communément saint Géry), évêque de Cahors et ami du roi Dagobert et de saint Eloy, fit bâtir un grand nombre d’églises dans le Quercy. Ainsi une chapelle préromane (dont subsistait un pan de mur jusqu’en 1988), située à l’entrée des grottes de Saint-Géry, lui fut dédiée. Quant à l’église de Loze, sa première mention dans un document date de 1112. En 1236, elle fut intégrée à la seigneurie spirituelle de la commanderie des templiers de Lacapelle Livron.
  • Il existait également près du village de Loze un château à La Roque de Loze appartenant aux comtes de Toulouse, puissants féodaux, puis à la famille seigneuriale des De-Jean. L’autorité des rois de France sur cette région étant très faible, ces familles régnèrent sur la région jusqu’au XVe siècle environ. Ensuite, la seigneurie revint au seigneur de Saint-Projet pour plus de deux-cents ans.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2020 Gilles Bonsang   Élu Président de la Communauté de communes en 2020
2020 En cours Raymond Boulpicante    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

En 2021, la commune comptait 123 habitants[Note 6], en diminution de 11,51 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
525667628579568543549575577
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
574573538502479530472413394
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
38133834624723619715614592
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
86858310294118123125130
2015 2020 2021 - - - - - -
139126123------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 4] 12,3 % 13,3 % 9,1 %
Département[I 5] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 84 personnes, parmi lesquelles on compte 68,8 % d'actifs (59,7 % ayant un emploi et 9,1 % de chômeurs) et 31,2 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 20 emplois en 2018, contre 21 en 2013 et 25 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 51, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,6 %[I 8].

Sur ces 51 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 72,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 14,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

7 établissements[Note 8] sont implantés à Loze au [I 11]. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,9 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 7 entreprises implantées à Loze), contre 9,3 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 8 5 5 5
SAU[Note 9] (ha) 282 289 nd 255

La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de 255 ha[37],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vie locale[modifier | modifier le code]

Associations[modifier | modifier le code]

  • Comité des fêtes de Loze.
  • ACCA de Loze.
  • Association OASIS.
  • Association des Jeunes de Loze (AJL).
  • Association des amis de Loze.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Loze » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Loze » (consulté le ).
  5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Loze » (consulté le ).
  9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Loze » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Fiche communale de Loze », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  4. Sandre, « la Lère »
  5. Sandre, « la Bonnette (rivière) »
  6. Sandre, « le Ruisseau de Saint-Laurent »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Loze et Caylus », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Caylus », sur la commune de Caylus - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Caylus », sur la commune de Caylus - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
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