Utilisateur:B2g56/drafts/Meknès

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Meknès
مكناس, ⴰⵎⴻⴽⵏⴰⵙ
B2g56/drafts/Meknès
Meknès
Administration
Pays Drapeau du Maroc Maroc
province Préfecture de Meknès
Région Meknès-Tafilalet
Maire
Mandat
Ahmed Hilal (PAM)
2009
Code postal 50000
Démographie
Population 1 000 000 hab. (2011)
Densité 10 638 hab./km2
Géographie
Coordonnées 33° 53′ 42″ nord, 5° 33′ 17″ ouest
Altitude 560 m
Superficie 9 400 ha = 94 km2
Divers
Information Ancienne capitale du Royaume (1672-1727)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Maroc
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Meknès
Géolocalisation sur la carte : Maroc
Voir sur la carte administrative du Maroc
Meknès
Porte Bab El Mansour à Meknès

Meknès (arabe : مكناس Maknâs ; marocain : M'knâs ; berbère : Ameknas / ⴰⵎⴻⴽⵏⴰⵙ) est une ville du Maroc fondée au VIIe siècle par la tribu des Meknassa, dont est issu son nom. Elle est le chef-lieu de la région administrative de Meknès-Tafilalet, dans le Nord du pays. C'est l'une des quatre villes impériales du Maroc. Elle fut la capitale du Maroc durant le règne de Moulay Ismaïl (1672-1727). La ville historique de Meknès est placée sous la protection de l'UNESCO depuis 1996.

Meknès est située à environ cinq cents mètres d'altitude, sur le plateau du Saïs, entre le massif du Zerhoun au nord et le Moyen-Atlas au sud. La ville est traversée par l'oued Boufekrane, qui sépare la ville historique médina de la ville nouvelle, dite « Hamria ».

 Plan proposé:
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  1 Histoire
  2 Culture et patrimoine
      2.1 Patrimoine mondial
      2.2 Portes et enceintes
      2.3 Institutions et espaces culturels
  3 Quartiers
  4 Économie
      4.1 Transports
      4.2 Les projets d'aménagement
  5 Démographie
  6 Climat
  7 Monuments
  8 Lieux à visiter
  9 Enseignement supérieur et recherche
  10 Sports
  11 Jumelages
  12 Notes et références
  13 Voir aussi
      13.1 Bibliographie
      13.2 Articles connexes
      13.3 Liens externes

Histoire[modifier | modifier le code]

Porte Bab el-Khemis
Medersa Bou Inania de Meknès

Les Meknassa, une tribu berbère zénète révoltée contre le gouverneur de Kairouan en Tunisie[1], s'installent dans le Maroc Oriental et dans le Nord du Maroc au cours du VIIe siècle, ils participent à la conquête de l'Andalousie en 711[2], à cette époque, ils établissent un campement au nord de l'oued Ouislane, ce qui explique l'origine du nom de la ville de Meknès. La même tribu fonde la ville de Sijilmassa dans le Tafilalet en 757. 150 ans plus tard, ils font partie des tribus berbères qui renversent la dynastie Idrisside (789-985) établie à Fès[3], ce qui conduit au morcellement du Maroc à partir du milieu du Xe siècle.

Les Almoravides, qui réunifient le Maroc au XIe siècle à partir du sud, font de Meknès un site militaire[réf. nécessaire].

Les Almohades détruisent la cité de Meknès[réf. nécessaire] pour en construire une plus grande et plus charmante avec des mosquées (notamment la Grande Mosquée entre 1199-1213) et de puissantes fortifications.

Lorsqu'ils s'emparent de Meknès au début du XIVe siècle, les Mérinides (dynastie: )y construisent des médersas (notamment la Médersa Bou Anania dont la construction commence avec le début du règne de Abû Hasan en 1331, et ne s'achève que vingt ans plus tard), des casbahs et des mosquées.

Sous les Wattassides (dynastie: 1472-1552), Meknès est une ville prospère mais en 1548, elle est cédée[réf. nécessaire] aux Saadiens (dynastie: 1552-1660) qui allaient bientôt supplanter les Wattassides.

Les Alaouites, installés a Sijilmassa depuis le XIIIe siècle ont pour plus célèbre représentant Moulay Ismaïl, qui gouverne le pays pendant cinquante-cinq ans (1672-1727) à partir de Meknès. Il réorganise le Maroc et en assure la pacification, après avoir mené une série d'expéditions militaires contre les tribus insoumises, les Ottomans et les chrétiens. Il affermit ainsi la domination du pouvoir central, le makhzen (arabe : مخزن ; mot arabe signifiant « magasin », « grenier », c'est-à-dire le trésor royal et les approvisionnements, une métonymie pour désigner le territoire soumis à l'impôt perçu et donc contrôlé par l'État — par opposition au bled-es-Siba, « pays du désordre », les pouvoirs locaux des tribus, jalouses de leur indépendance. Roi bâtisseur, Moulay Ismaïl construit à Meknès son palais, de gigantesques murailles de plus de quarante kilomètres de long, des édifices, des jardins, des portes monumentales et de nombreuses mosquées parées de beaux minarets. Pour cette raison, la ville de Meknès est parfois surnommée « La ville aux cent minarets ».

Pendant la présence française au Maroc (1912-1956), construction de la ville nouvelle, établissement d'une région militaire. Implantation des garnisons et d'une base aérienne. Meknès porte d'autres surnoms tels que « le Versailles du Maroc » (le palais), ou « le petit Paris » (ville nouvelle), soulignant la beauté de la cité, ce qui lui valut son titre de plus belle ville impériale du royaume[réf. nécessaire] ; elle fut un moment le siège de la résidence du Maréchal Lyautey qui y avait son quartier général[réf. nécessaire][Quand ?].

Depuis l'indépendance: Meknès capitale de province, puis de région et de préfecture.

Présence juive: depuis quand ? la création du Mellah par Moulay Ismail. La création du nouveau Mellah[Quand ?] par qui ? Départ de la communauté dans les années 1960[réf. nécessaire] Importance de la présence juive par le nombre de rabbins appelés à de hauts fonctions, comme X (grand rabin de Jérusalem) ou Y (grand rabin de France).

Confrérie des Aissawas, dont le fondateur est inhumé à Meknès. (histoire ou culture ?)

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Meknès est la quatrième ville impériale du Maroc[4]. La médina de Meknès est classée depuis 1996 Patrimoine mondial de l'UNESCO et connait depuis lors diverses opérations de restauration des sites (murailles, portes, ruelles, places publiques…).

La langue la plus courante à Meknès est le darija marocain, mais la majorité de la population de Meknès et des villages et villes avoisinants est d'origine berbère – majoritairement de l'Atlas, avec une minorité importante de Rifains. Malgré l'arabisation massive, ces Berbères essaient de préserver leur langue et leur identité d'origine.

Meknès est une ville où la majorité de la population est jeune[Combien ?] ce qui fait que la création artistique – notamment la musique – y a une place importante. Capitale du rap marocain ?

Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

La ville historique de Meknès est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1996[5], elle comprend la médina proprement dite et l'ensemble du palais impérial (commune urbaine du Mechouar), le tout étant contenu dans des enceintes fortifiées dont les murs peuvent atteindre 15 m de haut et ont été conservés jusqu'à nos jours avec leurs portes monumentales. En cela, la ville historique de Meknès est un exemple d'urbanisme de capitale fortifiée d'Afrique du nord au XVIIème siècle.

A l'intérieur de la ville historique, se trouvent quantité de monuments très anciens et toujours utilisés, comme les mosquées, les hammams, les palais, les vestiges de greniers à grains, de foundouks, dont l'origine remontent à l'une ou l'autres des dynasties almoravide, mérinide ou alaouite.

Institutions et espaces culturels[modifier | modifier le code]

Dar Jamai ?

MJC ?

Quartiers[modifier | modifier le code]

Les quartiers de Meknès n'ont pas d'existence juridique particulière politique ou administrative, mais ils désignent plutôt des parties de la ville connues avec ces noms. Certains quartiers sont des municipalités urbaines et ne font pas partie administrativement ou politiquement de Meknès (Toulal et Ouislane). Comme dans toutes les villes hébergeant un palais royal, le palais impérial fait partie d'une commune urbaine autonome: Al Machouar -Stinia.

  • Agdal
  • Ancienne Médina
  • Bassatine
  • Bab El Khmiss
  • Bel Air
  • Belle Vue (1, 2 et 3)
  • Berrima
  • Bni-Mhmmed
  • Borj El Machkouk
  • Borj Meshqoq
  • Borj Moulay Omar (les anciens combattants)
  • Camilia
  • Diour Salam
  • El Hedim (Place)
  • El Kasba
  • El Malah Lakdim
  • El Mansour (1, 2, 3 et 4)
  • El Menzeh
  • Ennasre
  • Hamria (ville nouvelle)
  • Hay Salam
  • Hacienda
  • Hay El Fakharin
  • Karyan Saadia
  • Kasbat Hadress
  • Marjane
  • Mellah
  • Neejarine
  • Ouislane (municipalité)
  • Place d'Armes
  • Plaisance
  • Riad (¤)
  • Roua
  • Rouamzine
  • Sbata
  • Sidi Amar
  • Sidi Baba
  • Sidi Bouzkri
  • Sidi Said
  • Touargua
  • Toulal (municipalité)
  • Volubilis
  • Wjeh Arouss
  • Zerhounia
  • Zehoua
  • Zitoune
  • Zwitina (tennis, piscines)

Le quartier le plus populaire est celui de l'ancienne médina dite « Mdina Kdima » ; c'est là qu'habitait Moulay Ismaïl.

Economie[modifier | modifier le code]

Les secteurs de l'agriculture, du tourisme, de l'artisanat et du commerce forment le noyau de l'économie locale et connaissent depuis quelques années un véritable essor[réf. nécessaire] ; la rénovation des différents sites touristiques de la médina de Meknès y est pour beaucoup.

La ville accueille chaque année le Salon international de l'agriculture[6] sur le site historique de Hri Swani près du bassin Sahrij Swani ; ce salon est un événement important pour l'économie de la capitale ismaïlienne et contribue à la mise à niveau de la Médina[réf. nécessaire].

Meknès est également riche d'une agriculture développée (fruitiers ? vigne ? céréales ? élevage ?). Industrie agro-alimentaire ?

La ville est très connue pour son artisanat très riche[Combien ?], dont le savoir-faire est jalousement gardé et transmis de génération en génération.

L'infrastructure hôtelière de Meknès a connu ces dernières années une croissance rapide, ainsi que celle des maisons d'hôtes traditionnelles appelées « riads ».

Importance des garnisons militaires dans la vie économique ?

Transports[modifier | modifier le code]

Meknès est située au croisement des axes Rabat - Fès - Oujda et Tanger - Marrakech. Meknès est desservie par l'autoroute A 2: Rabat - Meknès - Fès - Oujda et par les routes (N 2, N 13, N 8) Tétouan ( - Fnideq) - Meknès - El hajeb - Azrou - Marrakech.

La ville possède deux gares de chemin de fer: la gare principale de Meknès-Ville et la gare de Meknès-Amir Abdelkader, toutes les deux situées à Hamria (Ville Nouvelle). La liaison TGV de Meknès est prévue à l'horizon 2030.

L'aéroport civil le plus proche de Meknès est l'Aéroport international de Fès - Saïss (ICAO : GMFF).

La société de transport urbain de Meknès (Citybus) possède un parc récent[Quand ?], et dessert toute la ville et sa périphérie. La zone rurale est liée à la ville par le réseau de transport de bus dans un périmètre d'environ quarante kilomètres autour de Meknès. D'après une étude récente[Quand ?] faite par une ONG internationale sur l'évolution de la qualité de vie dans les villes marocaines, les transports urbains de Meknès ont été classés premiers à égalité avec les transports urbains de Marrakech, en appuyant l'étude sur l'âge du parc et la qualité et régularité du service, et premier au niveau des tarifs appliqués.

La ville possède deux gares routières : la gare routière CTM (Compagnie de transports au Maroc) à proximité de la gare ferroviaire de Meknès-Ville à Hamria ( ville nouvelle)et une gare de cars–bus près du Mellah[Où ?].

La ville possède deux types de taxi : les petits, de couleur bleu ciel, pour les trajets à l'intérieur de la ville jusqu'à 3 passagers, et les grands, de couleur grise, pour les trajets inter-cités, jusqu'à 7 passagers.

Un tramway est actuellement en projet pour desservir la ville.

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

construction de l'Agropolis.

La ville nouvelle attend un important projet de réaménagement urbain axé sur la vallée de Ouislan séparant les deux rives de la ville[réf. souhaitée].

Climat[modifier | modifier le code]

La ville de Meknès connaît un climat méditerranéen dégradé, subissant les influences continentales pendant les saisons d’été et d’hiver. Cependant, la diversité géographique de la région fait que chacune de ses zones naturelles présente des nuances climatiques particulières.

Le régime thermique de Meknès est marqué par l’éloignement des côtes maritimes atlantique et méditerranéenne, d’où une importante amplitude thermique atteignant 25,4 °C. La température du mois le plus chaud varie entre 30 °C et 45 °C, et celle du mois le plus froid varie entre °C et °C mais il arrive que le gel soit fort, comme le 28 janvier 2005 où il a fait −10 °C.

Généralement, les températures varient de la manière suivante :

  • de janvier en avril : la hausse mensuelle de la température est progressive et régulière. Elle est de l’ordre de 1 à 2 °C/mois ;
  • d’avril en août : une hausse mensuelle est de l’ordre de 3 à 5 °C. La température maximale mensuelle est atteinte au mois août, soit 45,6 °C ;
  • d’août à décembre : une baisse de l’ordre de 2 à 5 °C par mois. La répartition des pluies au cours de l’année se caractérise par de fortes pluies en automne, une très légère baisse en hiver avec un maximum relatif au début du printemps.

L’été est généralement sec, la période de pluie la plus importante s’étale d’octobre à mai, avec un nombre de jours avec pluie mensuel de 9 à 14 jours. Le nombre annuel moyen de jour avec pluie est estimé à 84 jours et le cumul pluviométrique annuel de Meknès avoisine les 576 mm[7].

Données climatiques à Meknès (1961-1990).
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 5,2 6,3 7,2 8,8 11,5 14,6 17,7 17,9 16,2 12,8 9,1 5,8 11,08
Température moyenne (°C) 10,2 11,5 12,9 14,4 17,7 21,2 25,2 25,3 22,9 18,7 14,2 10,7 17,17
Température maximale moyenne (°C) 15,3 16,6 18,6 20 23,8 27,8 32,7 32,6 29,6 24,5 19,3 15,6 23,13
Précipitations (mm) 88,4 84,4 78,4 74,3 42,6 12,5 2,1 1,9 14,1 47,4 79,6 81,2 606,9
Nombre de jours avec précipitations 10,5 10,1 9,9 10,3 7,3 3,5 1 1,4 3,4 7,6 9,8 9,6 84,4
Source : Hong Kong Observatory[8].


Démographie[modifier | modifier le code]

La population de la ville de Meknès et son agglomération est estimée actuellement à un million d'habitants[réf. nécessaire] ; la banlieue ouest de Meknès (Toulal) compte une population de cent mille habitants[réf. nécessaire]. D'après le recensement de 2004, Meknès comptait cette année-là 469 169 habitants[9].

Municipalité 1958[10] 1966[11] 1982[12] 1994[12] 2004[9]
Meknès 140 380 habitants 193 000 habitants 327 933 habitants 430 546 habitants 469 169 habitants
Al Machouar -Stinia 5 387 habitants
Ouislane 28 694 habitants 47 824 habitants
Toulal 8 314 habitants 12 668 habitants 13 852 habitants
Agglomération 140 380 habitants 193 000 habitants 336 247 habitants 471 908 habitants 536 232 habitants

Proportion Urbain / rurale de la préfecture ?

Pyramide des âges de la ville ?

Monuments[13][modifier | modifier le code]

Mausolée de Moulay ISmaïl
Grande mosquée de Meknès

Le patrimoine historique de Meknès a été reconnu comme tel depuis le début du XXe siècle et fait partie des monuments, sites et zones classés "patrimoine national" au Maroc[14].

Les monuments historiques les plus célèbres[modifier | modifier le code]

  • Le palais Dar El Makhzen : situé dans la commune urbaine d'El Mechouar Stinia[15]. Il est longé par un couloir de 2 km formé de deux impressionnantes murailles. C’était le palais officiel de Moulay Ismaïl.
  • Bab Mansour : est l’une des plus belles œuvres de Moulay Ismaïl. Achevée en 1732. Les proportions de cette porte sont majestueuses. Par son arche, vous arrivez aux somptueuses constructions de la ville impériale. La porte Bab Mansour est la plus imposante du Maroc voire de l’Afrique du Nord.


  • Volubilis : la cité éclot à partir du IIIe siècle av. J.-C. en tant qu'établissement punique et se développe rapidement à partir du moment où elle entre dans le giron romain, pour atteindre une superficie de plus de quarante hectares.


  • Mosquée Néjjarine : mosquée du Xe siècle, située au centre de la médina.
  • La grande mosquée : fondée au XIe siècle par les Almoravides ; elle compte onze portes et cent-quarante-trois arcades.
  • Mosquée Jamaï Roua : construite en 1790 par Sidi Mohamed ben Abdellah.
  • Mausolée Cheikh El Kamel : édifié par Sidi Mohamed ben Abdellah, il abrite le tombeau d’El Hadi Benaïssa, fondateur de la confrérie Aïssaoua.

Sites touristiques à caractère religieux[modifier | modifier le code]

Musées[modifier | modifier le code]

  • Musée Dar Jamaï : lieu qui témoigne la haute bourgeoisie marocaine. À la fin du XIXe siècle. Il est aménagé en musée d’arts marocains et ethnographiques depuis 1926.
  • Musée de la poterie rifaine.

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

Écuries royales
Bassin de l'Agdal
  • Koubat Al Khayatine (salle des ambassadeurs) : pavillon au sein duquel le sultan Moulay Ismaïl recevait les ambassadeurs et les émissaires étrangers.
  • Bab Lakhmis : grande porte richement décorée du XVIIe siècle.
  • Bab Berdaïne : porte majestueuse édifiée par Moulay Ismaïl au XVIIe siècle.
  • Dar El Beida : palais Alaouite du XIIXe siècle construit par le sultan Sidi Mohamed ben Abdellah. Aujourd'hui, il abrite l'Académie royale militaire de Meknès.
  • Fandouk El Hanna : complexe culturel[Où ?]. Propriété des Habous.
  • Ksar Mansour[Où ?] : palais et grenier. Domaine public.
  • Le Haras : créé en 1914 en tant qu’établissement de remonte militaire. En 1947, il devient un centre d’élevage chevalin.
  • Grenier et écuries : gigantesque ensemble architectural édifié par Moulay Ismaïl. Il est réservé au stockage des vivres.
  • Bassin Agdal : grand bassin d’accumulation d’eau de 319 m de long et 149 m de large, sa profondeur dépasse les deux mètres. Il est édifié par Moulay Ismaïl pour irriguer les jardins de Meknès et il constitue une réserve d’eau pour la médina.
  • Prison de Cara : la prison (silo souterrain) porte le nom de Cara, architecte et prisonnier portugais.


  • Golf royal : situé dans l’enceinte des murailles de Moulay Ismaïl, il comprend neuf trous. Il fait partie de la commune urbaine El Mechouar Stinia. Il est aménagé en parcours de golf en 1971. Le sport peut y être pratiqué en nocturne.
  • Jardin Lahboul : situé en dehors des remparts de la Médina, le long de l'oued Boufekrane, face à la ville nouvelle. Il contient un zoo et un théâtre en plein air.

Évènements et festivals[modifier | modifier le code]

Tous les ans a lieu le festival international de cinéma d'animation de Meknès, considéré comme étant l'unique du genre en Afrique et dans le monde arabe. La programmation variée (mangas, dessins animés arabes ou africains), les grands noms (Michel Ocelot…) et les tarifs réduits ont permis à nombre de meknassis de découvrir le cinéma d'animation. Ce dernier se déroule à l'institut français de la ville, connu pour son dynamisme. Il attire dans la ville de nombreux groupes, notamment Dionysos, Gnawa Diffusion, Kaolin, Dar Dmana, etc. [réf. souhaitée]

  • Avril / Mai : salon international de l'agriculture du Maroc (SIAM)[réf. souhaitée].
  • Juin : festival national de théâtre de Meknès[réf. souhaitée].
  • Juin : Foire de Meknès[réf. souhaitée] ?
  • Juillet : festival de Volubilis - Meknès[réf. souhaitée].
  • Septembre : festival de la Fantasia[réf. souhaitée].
  • du 12 au 18 septembre 2011 : festival international « FreestyleMaroc Urban Dance N°8 »[réf. souhaitée].
  • du 14 au 16 octobre 2011 : festival national des Aissawa[réf. souhaitée].
  • L'Association Espoir Jeunesse Maroc Freestyle Urbain Dance (EJMFUD) organise la dixième édition du Festival International des Cultures Urbaines "Feestyle Maroc Urban Dance" à Meknès du 02 au 15 Septembre 2013.[16]


Cinéma[modifier | modifier le code]

  • Cinéma Caméra, à Hamria, classé à l'inventaire des monuments historiques (doté de fresques datant des années 1930 et 1950).
  • Cinéma ABC, à Hamria.
  • Cinéma Dawliz 3D, à Bou Ameir.
  • Cinéma Rif, au nouveau Mellah.
  • Cinéma Apolo, rue Rouamzine.

Le film Angélique et le Sultan (1968) est une fiction dont les événements se déroulent à Meknès sous le règne de Louis XIV.

Education[modifier | modifier le code]

Enseignement supérieur et recherche[modifier | modifier le code]

  • Facultés de l'Université Moulay-Ismaïl
    • Faculté des lettres et sciences humaines
    • Faculté des sciences
    • Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales
  • Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE)[17], pour la formation d'ingénieur au Maroc ou pour les grandes écoles de commerce et de gestion (ENCG, ISCAE):
    • Lycée Omar Ibn Al Khattab (public - Classes préparatoires MP)
    • Lycée Carnot Prépas (privé - Classes préparatoires MP)
    • Lycée Ibn Ghazi Meknassi (privé - Classes préparatoires MP)
    • Lycée de Référence (public - Classes préparatoires MP)
    • Lycée Moulay Ismail (public - Commerce et gestion)
  • Institut de recherche
    • Centre régional de la recherche agronomique de Meknès (Institut national de recherche agronomique - INRA)

Établissements d'enseignement secondaire[modifier | modifier le code]

  • Etablissements publics
    • Lycée Moulay Ismail (CPGE - Classes préparatoires)
    • Lycée de Référence (CPGE - Classes préparatoires)
    • Lycée Omar Ibn Al Khattab (CPGE - Classes préparatoires MP)
    • Lycée Lalla Amina
    • Lycée Imam El Ghazali
  • Lycée Kasbat-Hadrach (Quartier Agdal)
  • Lycée Ibn El Haytam
  • Lycée Abd Rahmane Ben Zidane (Sidi Baba)
  • Lycée Mohammed El-Meknassi (Quartier Sidi Amrou)

Sport[modifier | modifier le code]

La principale activité sportive à Meknès est le football, mais l'équipe de sport collectif la plus titrée est l'équipe féminine de Handball du Club Omnisport de Meknès, et Meknès est une des quatres étapes du Morocco Tennis Tour (circuit ATP Challenger).

Meknès est doté d'une demi-douzaine de stades dont le plus grand, Stade d'honneur de Meknès, contient vingt-cinq mille places. La ville dispose de salles couvertes pour le basket-ball et le handball, d'un stade de tennis de dix courts dont le court principal reçoit 1500 places, d'un complexe nautique de mille places, d'un golf de neuf trous situés entre les muraille du palais impérial, et d'un hippodrome situé près du haras national de Meknès.

Jumelages et partenariats[modifier | modifier le code]


Galerie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. [1] Les Meknassa, berbères Zenata, révoltés contre le gouverneur de QAIROUAN, s'installent dans la région
  2. Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale (tome 1), par Ibn Khaldoum, traduction par M. Le Baron de Slane (1852), p.259 en ligne ici
  3. Ibn Khaldoun, trad. William Mac Guckin de Slane, Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique Septentrionale, vol. I, éd. Imprimerie du Gouvernement, Alger, 1854, p. XXVI
  4. Pierre Vermeren, Le Maroc, Paris, Le Cavalier bleu, coll. « Idées reçues », , 127 p. (ISBN 9782846701686, lire en ligne), p. 58
  5. http://whc.unesco.org/fr/list/793
  6. [2]
  7. Monographie de la Station météorologique de Meknès
  8. « Climatological Information for Meknes, Morocco », Hong Kong Observatory, 1961 - 1990 (consulté le )
  9. a et b (fr) (ar) [PDF] « Royaume du Maroc – Haut commissariat au Plan – 2004 – Recensement de la population et de l'habitat de 2004 – Population légale du Maroc », site du haut commissariat au Plan du Royaume du Maroc, hcp.ma
  10. Comité monétaire de la zone franc (France). La Zone franc en.... 1958.
  11. Comité monétaire de la zone franc (France). La Zone franc en.... 1966.
  12. a et b http://www.ondh.ma/Pdf_doc/demographieA4corrige.pdf
  13. La monographie touristique de Meknès Tafilalet (DRTM/2001)
  14. Site officiel: minculture.gov.ma: Monuments, sites et zones classés "patrimoine national" (fr) / (arab.)
  15. « Ville de Meknès - Tourisme », sur www.meknes.ma, Commune urbaine de Meknès (consulté le )
  16. http://darkomvoyages.over-blog.com/pages/Festival_International_des_Cultures_Urbaines_2013_a_Meknes_Freestyle_Maroc_Urban_Dance_du_02_au_15_Septembre_2013-8749182.html
  17. http://www.cpge.ac.ma/CPGEPages/Cont/ListeCPGEP.aspx

Liens externes[modifier | modifier le code]

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