Nordpresse

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Nordpresse
Logo de Nordpresse
Logo de Nordpresse.

Adresse nordpresse.be
Slogan « Les infos que vous aimez bien »
Commercial Oui
Publicité Oui
Type de site Information parodique, parfois qualifiée de trompeuse
Langue Français
Inscription Non
Siège social Bruxelles
Drapeau de la Belgique Belgique
Propriétaire ASBL NP Infos
Créé par Vincent Flibustier (nom de plume)
État actuel Actif

Nordpresse (par opposition à Sudpresse) est un site d'information parodique belge créé par Vincent Flibustier (wa). Commençant par parodier Sudpresse, le site utilise également des noms de domaines ressemblant à ceux de médias français pour crédibiliser ses informations. Sa ligne éditoriale reprend les grandes lignes de l'actualité polémique qui fait réagir sur internet.

Plusieurs médias français pointent des ambiguïtés de la part du site web, certaines de ses publications s'éloignant selon eux de la parodie pour se rapprocher de l'infox ou du canular dénué d'aspects humoristiques. Selon Vincent Flibustier, le fondateur de Nordpresse, c'est un moyen d'éduquer ses lecteurs et de leur apprendre à ne pas se faire piéger.

Histoire et évolution du site[modifier | modifier le code]

Le site est fondé en , en référence à Sudpresse[1], avec la volonté initiale de parodier les journaux publiant uniquement des faits divers et « une certaine presse qui ne se gêne pas pour faire des articles vraiment bas de plafond »[2].

Dirigé par Vincent Flibustier, un animateur radio, influenceur[3], journaliste[1] conférencier et formateur[4] belge né en 1990, le site a connu plusieurs statuts juridiques. Il a été administré par la SPRL Nordpresse Productions[5], puis par une société basée en Estonie[6]. Depuis juillet 2021, l'ASBL NP Infos prend en charge la gestion du site[7] sous l’administration de Vincent Flibustier[8]. Nordpresse publie des articles satiriques et parodiques, des billets et des publireportages.

Selon Vincent Flibustier, Nordpresse a été créé lors d'un « petit élan de colère un soir » après avoir lu un article de Sudpresse et « leur manière dégueulasse de faire du journalisme »[9]. Le but initial était selon lui de « piquer leur public et faire du "sous-SudPresse", du crétinisme absolu. Pour aller plus loin dans le pute-à-clics dans le fait divers ignoble et sordide et stupide » et précise « que le meilleur moyen d'aller encore plus loin, c'était de les inventer ! »[10]. Le site parodique évolue alors peu à peu vers un concept plutôt porté sur la critique des médias en général et un esprit éducatif[10],[8].

Débats et critiques[modifier | modifier le code]

Aspect parodique du site[modifier | modifier le code]

Nordpresse fait usage de Cloaking en reprenant des noms de domaine ressemblant à des médias français comme FranceInfoTele.com ou LeCanardEnchaine.net afin de crédibiliser ses articles[11],[12]. En 2023, Vincent Flibustier affirme regretter cette forme d'action[13].

Selon Jean-Jacques Jespers, professeur de déontologie de l'information à l'ULB, Nordpresse est « un contre-exemple » de site d'information parodique car il mélange vraies et fausses informations, conduisant à l'absence de contrat de lecture clair : selon lui, « le lecteur doit savoir à quel type d’information, satirique ou non, il a affaire »[2].

Une journaliste de Numerama met en doute l'objectif du site, « que les internautes multiplient les sources d’information », faisant un parallèle avec les activités de l'usine à trolls Internet Research Agency pendant l'élection présidentielle américaine de 2016[14].

Sur La Libre, un éditorialiste estime quant à lui que l'auteur du site créé des « calembours bas de gamme » et recherche « la notoriété à tout prix »[15].

Accusations de propagation d'idées d'extrême droite et complotistes[modifier | modifier le code]

Libération et Arrêt sur images remarquent que le fondateur n'hésite pas à partager ses canulars sur les pages Facebook de militants d'extrême droite afin qu'ils soient plus largement diffusés[4]. Certains journalistes reprochent alors à Vincent Flibustier de diffuser des idées d'extrême droite sous couvert d’humour noir. En réponse à ces accusations, ce dernier se défend de cette proximité politique en rappelant avoir eu plusieurs procédures judiciaires contre le Front national ou des « fachos »[1],[16]. Il précise par ailleurs que ses canulars ont surtout un objectif pédagogique estimant qu'« un imbécile apprend plus en comprenant qu’il s’est fait piéger qu’avec des articles de « fact-checking »[17]. Interrogé dans l'émission Complément d'enquête concernant le fait que ses articles sont parfois relayés par la « zemmoursphère », Vincent Flibustier assume tout en avouant néanmoins qu'il joue parfois un jeu dangereux[18]. Les deux journalistes qui l'ont interviewé précisent cependant qu'il ne croit pas dans les infox qu'il diffuse, que Vincent Flibustier cherchait juste un moyen d'obtenir sa « part du gâteau » en profitant du business de la désinformation[18].

Le site Conspiracy Watch relève que Vincent Flibustier a relayé plusieurs propos complotistes et a partagé l'affiche d'une conférence avec l'essayiste belge Michel Collon[19].

Éducation aux médias et à l'esprit critique[modifier | modifier le code]

Démarche pédagogique[modifier | modifier le code]

Depuis 2016, Vincent Flibustier propose des formations à destination des élèves et des enseignants dans le cadre de conférences sur « l'histoire et la méthodologie de Fake news » afin de renforcer le système d'éducation aux médias[20] et sensibiliser aux infox[21]. En absence de diplôme dans ce domaine, il se présente comme un autodidacte sur le sujet de la désinformation[13],[22]. Le but est de former les internautes à l'esprit critique, les « rendre un peu moins cons » et de pousser les gens à tout vérifier[1]. Le formateur précise vouloir baser sa démarche pédagogique sur la théorie de l'inoculation[23] en précisant que l'objectif « n’est pas de faire réfléchir les gens qui sont déjà fermement convaincus (...) mais plutôt de rejoindre ceux qui sont « dans un entre-deux » » et de « leur faire prendre conscience de la violence de leur « camp » et les faire changer d’avis »[24].

Avis divergents, réserves et oppositions des administrations belge et française[modifier | modifier le code]

En Belgique, Vincent Flibustier fait l’objet d’une circulaire informative signée par le secrétaire général de la Fédération Wallonie-Bruxelles[25] qui rappelle ses condamnations face au groupe SudPresse et précise aux enseignants et chefs d’établissement qu'ils peuvent se tourner vers d’autres intervenants[13].

En France, l’Éducation nationale affirme dans Libération que Vincent Flibustier est « considéré comme non compatible avec des interventions en classe dans le cadre de l’éducation aux médias et à l’information ». Le ministère demande aux chefs d'établissements et enseignants français de ne pas inviter le formateur belge au motif que selon lui, Vincent Flibustier « fabrique et diffuse régulièrement des fausses nouvelles qui entretiennent confusionnisme et conspirationnisme sur les réseaux sociaux francophones » et a tenu « des propos plus qu’ambigus » au sujet de l'antisémitisme[13].

Cette sensibilisation dans les écoles secondaires belges suscite quelques débats. Cette action pédagogique débute tout d'abord avec l'ASBL Enseignons.be jusqu'en 2019 selon Vincent Flibustier [26]. L'administrateur de l'association confie à l'époque n'avoir reçu que des « retours 100% positifs » d'élèves et d'enseignants. Le député Benoît Hellings affirme quant à lui que Vincent Flibustier permet « le développement de l’esprit critique chez les jeunes à l’heure du numérique » dans les écoles communales[27]. Cependant, une professeure affirme ne plus vouloir collaborer avec Vincent Flibustier, lui reprochant de manquer de nuance ou de rigueur estimant que son « esprit critique n'est pas assez constructif pour un jeune public »[1].

Un groupe de journalistes de L'Avenir invité à une de ses conférences précise que Vincent Flibustier sait aborder les questions essentielles de la désinformation et les différents types d'infox face aux adolescents en permettant notamment de détecter la désinformation et plus particulièrement « les diverses formes de propagande populismes politique » ainsi que « les excès de certains médias qui sombrent dans le sensationnalisme » afin de récolter des revenus publicitaires[28]. Ils lui reprochent néanmoins un ton pouvant être léger, un manque de nuance et s'interroge si le conférencier n'alimente pas lui-même le complotisme en le confondant parfois avec l'esprit critique[28].

En 2019, Vincent Flibustier affirma dans une conférence en ligne portant sur les infox que les organismes de fact-checking cherchaient à être « les gardiens de la vérité, à exposer leur vérité », en ne diffusant que rarement des liens qui renvoient vers d'autres médias. Selon lui, le but serait de garder les lecteurs sur leur site afin « qu'ils voient un maximum de publicité ». Cette information est contredite par les journalistes de la rubrique Checknews, qui prouve que Libération propose pour sa part plusieurs liens vers d'autres médias concurrents dans ses articles[29]. La même année, Conspiracy Watch accuse Vincent Flibustier de s'être « illustré à nouveau par des propos mensongers » lors d’une conférence de formation aux infox[19].

En 2021, lors d'une émission d'Arrêt sur images portant sur la rentabilité des infox, la journaliste et éducatrice aux médias Aude Favre estime que la théorie de l'inoculation de Vincent Flibustier, qui a pour but de diffuser un maximum de fausses informations dans le but de pousser les internautes à développer leur esprit critique ne fonctionne pas[18].

Affaires judiciaires[modifier | modifier le code]

Plainte pour incitation à la haine contre Sudpresse[modifier | modifier le code]

À la suite de la publication, le 24 février 2016, de l'article « Invasion de migrants : la côte belge menacée » par le journal La Meuse, propriété de Sudpresse, Nordpresse décide de porter plainte contre le groupe de presse pour incitation à la haine[30].

Condamnation pour outrage envers un journaliste de Sudpresse[modifier | modifier le code]

Le 25 mai 2016, Sudpresse publie une cartographie des musulmans de Belgique en s'appuyant sur une étude contestée de l'UCLouvain[31]. En réaction à cela, Nordpresse publie pendant quelques heures un article nommé « la carte de l'endroit où vit ce journaliste qui a écrit cet article pour Sudpresse » en l’illustrant par la photo du journaliste, épinglée sur la région namuroise accompagnée d’un excrément. Sudpresse décide en conséquence de porter plainte pour divulgation d'informations personnelles et réclame 15 000 euros de dommages et intérêts pour son journaliste, ce que conteste Nordpresse qui estime que ces informations étaient publiques et présentes sur les comptes des réseaux sociaux du journaliste[32],[33],[34],[30].

Afin de supporter les frais de justice qu'il estime être à une dizaine de milliers d’euros, Vincent Flibustier lance une campagne de dons qui permet de récolter 2 879 euros[30],[35]. Le , le tribunal de première instance de Bruxelles déclare la plainte de Sudpresse comme irrecevable et estime que son article et ses illustrations « ne pouvait faire autre chose qu’impressionner défavorablement certains lecteurs ». Le groupe obtient néanmoins le retrait de l'article de Nordpresse[33],[30].

Le , la Cour d'appel de Bruxelles contredit ce premier jugement et condamne Vincent Flibustier pour outrage à titre personnel à 1 000 euros de dommages et intérêts ainsi qu'à 1 728 euros pour frais de justice. La Cour souligne alors que le blogueur « n'est pas responsable du contenu de ces messages » laissés en commentaires mais qu'il savait qu'en axant les attaques sur le journaliste de Sudpresse et en diffusant son portrait, il exposait ce dernier à la vindicte populaire[36],[37].

Affaire du « père du kamikaze du Bataclan »[modifier | modifier le code]

En février 2016, Sudpresse publie un article affirmant que le père d'un des kamikazes du Bataclan tient un magasin à Liège. Le Vif rapporte que Vincent Flibustier aurait diffusé en réaction à celui-ci un article dans Nordpresse qui détaille l'identité, la photo et la ville de résidence de l'auteure de l'article ainsi qu'un enregistrement téléphonique du responsable liégeois de la rédaction Sudpresse. De son côté, Vincent Flibustier annonce également avoir porté plainte contre Sudpresse pour incitation à la haine et affirme que son action était de « de salubrité publique »[38]. Dans cette affaire, Sudpresse déclare avoir porté plainte contre Vincent Flibustier pour harcèlement envers la journaliste et diffusion d'un enregistrement téléphonique clandestin[39].

Boycott et condamnation pour dénigrement et pratiques commerciales malhonnêtes[modifier | modifier le code]

Le , Nordpresse fait à nouveau face à Sudpresse, qui engage une action en cessation contre le journal satirique, à la suite de nombreuses publications critiquant l'utilisation des faits divers par les différents journaux du groupe Sudpresse. Ces publications viennent elles-mêmes en réponse à un article titré « Laura a crié après sa maman : les détails sordides du viol collectif d'une jeune fille de 13 ans à Hensies », publié par SudInfo[40]. Une première audience a lieu le . Comme lors du procès précédent, Vincent Flibustier fait un appel aux dons en vue de financer tout ou partie de ses frais judiciaires. Le jugement en première instance est rendu le . Vincent Flibustier est lui relaxé à titre personnel. Sudpresse doit alors lui verser 1 440 euros d’indemnité de procédure. Cependant, le tribunal ayant retenu le caractère lucratif de la société Vincestonian qui gère le site satirique, Nordpresse est condamné pour dénigrement et pour pratiques commerciales malhonnêtes[40]. Elle doit donc en conséquence verser 2 051 euros à l'entreprise de presse. Le tribunal retient également que le placement de cette société située en Estonie pouvait être considéré comme une forme d'optimisation fiscale[41]. Un arrêt de la cour d'appel de Liège confirme le le jugement rendu à charge de Nordpresse en première instance[42].

Procès après insulte publique[modifier | modifier le code]

Après un signalement de Conspiracy Watch concernant Nordpresse à Sciences Po Lyon, Vincent Flibustier publie une insulte sur Facebook à l'encontre du dirigeant du site internet. Le procès a eu lieu en mars 2023, durant celui-ci, le créateur de Nordpresse y a présenté ses excuses[13]. En , Rudy Reichstadt rapporte que Vincent Flibustier aurait été déclaré coupable des faits d’injure publique par le Tribunal correctionnel de Paris. Le fondateur du site NordPresse aurait été condamné à couvrir une partie des frais d’avocats à hauteur de 2.500 euros et à payer 800 euros en réparation du préjudice occasionné ainsi qu’une amende d’un montant inférieur[43].

Polémiques[modifier | modifier le code]

Décès de Johnny Hallyday et fermeture de la page Facebook[modifier | modifier le code]

La page Facebook du site est désactivée après une blague sur la mort de Johnny Hallyday postée le , « Tout Johnny bientôt réuni dans un seul coffret », avec la photo d'un cercueil, plusieurs jours avant son décès qui a lieu le . L'article a été signalé par de nombreux utilisateurs qui l'ont jugé offensante ; elle est réactivée par la suite mais son fondateur Vincent Flibustier dénonce le fait que les pages Facebook de sites d'extrême droite n'aient pas autant de problèmes qu'un site humoristique[44]. Le , le site annonce sur sa page Facebook secondaire que sa page principale qui comptait 204 000 fans est définitivement supprimée pour violation des conditions d'utilisation[45]. À l’époque, la page faisait partie des 147 bloquées définitivement ou temporairement par Facebook selon Le Monde[46].

Annonce d'une émeute meurtrière durant la coupe du monde de football de 2018[modifier | modifier le code]

Le , pendant la soirée de célébration de la victoire de la coupe du monde de football de 2018 en France, NordPresse diffuse « Bilan meurtrier à Paris : 89 morts, 13 000 voitures brûlées, 123 tués légers ». Plusieurs médias publient des démentis sur les chiffres fantaisistes et les images détournées, Le Monde, qui compare le site parodique au Gorafi français, précise que « si de nombreux utilisateurs prennent cette publication au second degré, une partie prend « l’information » au sérieux »[47]. Le site d'actualité belge DH.be dit qu'« avec son titre cocasse » la « fake news » a fait 15 000 partages sur les réseaux sociaux[48].

Accusation de censure politique durant l'affaire Benalla[modifier | modifier le code]

Au moment de l'affaire Benalla, le domaine se retrouve sur liste noire par Facebook, rendant le partage des publications sur site impossible[49],[50],[51]. Nordpresse prend la parole dès le lendemain pour dénoncer une « censure de Facebook » et une « censure politique » de la part du sommet de l'État français[52],[53]. Certains internautes et responsables politiques dénoncent une censure de la part de Facebook[54],[55]. Facebook dément rapidement[56], indiquant par ailleurs que le site internet ne supprime pas les fausses informations et que ce ne peut pas être la raison du blocage. L'équipe du Gorafi, réfutant tout lien de parenté avec leur site internet[57], indique la possibilité que les pratiques du site Nordpresse, masquant son nom de domaine afin de piéger le lecteur, soient à l'origine de son blocage sur Facebook[58].

Le 24 juillet, le président Emmanuel Macron déclare qu'« Alexandre Benalla n'a jamais détenu les codes nucléaires », une allusion ironique à un article parodique de Nordpresse où le général Pierre de Villiers affirmait « qu'il avait dû donner les codes nucléaires à Alexandre Benalla lors de sa première rencontre avec le proche du président »[59], qui a piégé le député Les Républicains Éric Pauget, qui avait relayé l'information sur Twitter[60],[61].

L'affaire relance surtout le débat sur le contenu de Nordpresse, dont les canulars sont relayés au premier degré. Arrêt sur images qualifie le site d'ambigu, avec des canulars confinant aux « fake news », ce qui le différencie de sites comme Le Gorafi[16],[17],[62],[14].

Les publications de Nordpresse durant l'affaire Benalla relancent également une polémique entre Vincent Flibustier et le blogueur belge Marcel Sel. Cette polémique rejaillit à son tour sur le parti Ecolo belge, Vincent Flibustier se présentant aux élections communales de la Ville de Bruxelles sur leur liste. Durant cette polémique, il reçoit le soutien du député Benoît Hellings, qui affirme que « Vincent Flibustier apporte un indéniable plus dans le débat public local »[27]. Le , il annonce son retrait de la liste électorale en se disant « victime de harcèlement en ligne depuis des semaines »[63].

Propos concernant l'affaire Steve Caniço[modifier | modifier le code]

Le , le corps de Steve Caniço est retrouvé à Nantes dans la Loire plus d'un mois après sa disparition. Selon Libération, Nordpresse suggère sur Facebook que la police aurait volontairement ralenti les recherches afin d'éviter une autopsie approfondie en publiant : « Ce qui est bien avec un cadavre qui a passé un mois dans l'eau c'est qu'il a suffisamment pourri pour empêcher toute autopsie précise. ». Ce discours tenu à l'époque concernant cette affaire est contredit par le pilote de la navette fluviale qui retrouva le corps et qui assure avoir vu des embarcations des autorités destinées à la recherche du corps « tous les jours » après l'annonce de sa disparition. Un policier ayant participé aux recherches rappelle aussi que des corps peuvent être retrouvés très tard dans la Loire et peuvent parfois ne jamais réapparaitre[64].

Accusations d'antisémitisme[modifier | modifier le code]

En 2016, selon La Libre, Nordpresse publie l'article « Report de l’incinération de Shimon Peres, le four était un Bosch »[15] . Celui-ci crée une polémique puisqu'il parut peu de temps avant l'enterrement de l’ancien président israélien. En conséquence, Vincent Flibustier déclare son intention de stopper Nordpresse pour se diriger « vers d'autres horizons » et projets. Le site reste finalement en ligne et son créateur publie un message sur le site où il revient sur l'affaire dans un texte intitulé « Nordpresse continue et non, les juifs n’ont pas le monopole des limites de l’humour », il publie également un message Facebook sur le site où il revient sur l'affaire « Franchement, j'ai eu envie d'arrêter tant ce que j'ai lu depuis 24h est débile. Dans le camp de ceux qui ont trouvé ça "Horriblement choquant" et dans le camp de ceux qui y ont vu l’œuvre du grand complot. Franchement, c'est à se tirer une balle parfois. Ce post est long, mais il explique pas mal de trucs, je trouve fatigant de voir un tel antagonisme partout et tout le temps, une telle violence de propos. Tout n'est pas blanc ou noir »[65]. Selon Libération, ces articles publiés dans Nordpresse ont conduit Vincent Flibustier à son éviction d’un poste à la RTBF[13].

En 2017, la Ligue belge contre l’antisémitisme émet le souhait de porter plainte contre Nordpresse à la suite d'une vidéo présentant « les diamantaires juifs d’Anvers comme éludant l’impôt »[66].

Le , Nordpresse publie une infox expliquant sans aucun fondement réel que Bernard Henri-Lévy aurait porté plainte pour un motif futile contre un SDF et aurait obtenu 1 900 euros de dommages et intérêts. Selon Rudy Reichstadt, l'article en question contient plusieurs poncifs antisémites et les commentaires des lecteurs montrent que non seulement ils prennent l'information au premier degré mais montre de la « haine antijuive[67]».

Le , Frédéric Potier, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT, signale au procureur de Paris le site campdeconcentration.com, créé en partie par Nordpresse. Il reproche à celui-ci de « banaliser de manière outrancière » la Shoah. Meyer Habib, député de la 8e circonscription des Français de l'étranger, dénonce un « nouvel antisémitisme pernicieux et décomplexé ». Nordpresse réagit en disant qu'il souhaite au contraire vouloir lutter contre l'antisémitisme à travers « une parodie créée sans la moindre intention de haine » par « quelqu'un qui la combat tous les jours »[68]. En réponse aux accusations d'antisémitisme, Vincent Flibustier se défend en soutenant dans un article d'Arrêt sur images que le parodique, le trash et « piéger les gens » sont une méthode qui « les amènent à l'information »[34].

Accusations de harcèlement et de plagiat[modifier | modifier le code]

Après l'annonce de la parution d'un article consacré à Nordpresse, le site Arrêt sur images affirme avoir reçu de nombreux messages de journalistes et d’intervenants de l’éducation aux médias qui demandant à garder l'anonymat « par crainte des réactions de Flibustier ». Ils affirment en privé être « victimes de harcèlement, renouvelé à chaque critique de leur part. ». Le journal reconnait qu'il existe une « bagarre » entre Vincent Flibustier et ses détracteurs, évoquant les réseaux sociaux où « certains ont déjà épinglé Nordpresse pour ses fausses nouvelles ou ses plagiats de tweets humoristiques » et qui « souhaiteraient notamment qu'il ne soit plus le bienvenu dans les écoles pour exposer sa vision particulière du monde médiatique ». Arrêt sur images précise que selon leurs informations, « Nordpresse a déjà envoyé des messages d’une grande violence à ses détracteurs, et parfois à leurs relations d'affaires ou associatives »[34]. Par ailleurs, Vincent Flibustier, s'estimant lui-même harcelé[69]par Marcel Sel, créant un site internet à son nom dans le but de dénoncer le chroniqueur belge. Le site, nommé marcelselmharcele.ovh, archive les messages envoyés publiquement par Marcel Sel qui ciblent directement Vincent Flibustier et Nordpresse via le réseau social Twitter. Le blogueur satirique a également porté plainte contre le polémiste pour harcèlement[70], ce que Marcel Sel qualifia de « manœuvre d’intimidation »[71].

En mai 2016, Vincent Flibustier publie un article qui indique le lieu de résidence d'un des journalistes de Sudpresse qui avait publié une carte des musulmans de Belgique ; s'ensuit alors une longue bataille judiciaire entre le groupe de presse et le créateur du site satirique[72]. L'avocat de Vincent Flibustier défend son client en affirmant que les informations diffusées par Vincent Flibustier ne « révèle rien de sa privée mais uniquement ce qu'il partage déjà lui-même publiquement »[72]. L'avocate de Sudpresse prétend quant à elle « que les données divulguées étaient à caractère personnel et que le journaliste avait été harcelé sur Facebook à la suite de cette divulgation. »[72]. Concernant cette affaire, Sudpresse rapporte en 2020 que la Cour d'appel de Bruxelles condamne Vincent Flibustier à titre personnel pour « atteinte à la réputation, à l’honneur et à l’image d’un journaliste »[73]. La Cour aurait souligné qu'il n'est pas question d'un appel au lynchage[source insuffisante] mais que Vincent Flibustier « exposait le journaliste à la vindicte populaire »[73].

En 2016, Sudpresse dévoile où habitait le père d'un des kamikazes du Bataclan[74]. Vincent Flibustier publie alors un article dans Nordpresse qui indique l'adresse d'une de leurs journalistes[74]. Dans cette affaire, Sudpresse indique avoir déposé en retour une plainte pour « harcèlement au préjudice d’une journaliste de Sudpresse »[39].

Canulars reconnus[modifier | modifier le code]

Années 2010[modifier | modifier le code]

2014-2015[modifier | modifier le code]

En novembre 2014, Nordpresse publie un faux témoignage d'un homme prétendant avoir eu des relations sexuelles avec Éric Zemmour. Le canular est relayé par des sites français tels que Public et Yahoo France[75].

En janvier 2015, lors des attentats de Charlie Hebdo, Nordpresse diffuse un faux extrait du livre de Michel Houellebecq, prédisant une attaque contre un hebdomadaire satirique[76].

Durant les élections départementales françaises du mois de mars 2015, Nordpresse publie un canular qui promet 5 euros à quiconque mettrait un bulletin bleu marine dans l’urne, en réaction Marine Le Pen annonce sur Twitter vouloir porter plainte contre le site[77].

En avril 2015, Nordpresse crée un faux site de campagne qui annonce la candidature de Jean-Marie Le Pen à l'élection présidentielle de 2017. L'infox est ensuite reprise par le journaliste Jérôme Béglé et relayée par l'hebdomadaire Le Point via une alerte sur les téléphones de ses abonnés[78].

En septembre 2015, Nordpresse affirme dans un article qu'Alan Kurdi, un jeune garçon réfugié syrien mort noyé était encore en vie en titrant « Le petit Aylan n'est pas mort, il est à Istanbul avec son père (photos) ». L'infox est relayée plusieurs milliers de fois sur Facebook et renforce la théorie du complot qui affirme que la mort du jeune syrien était une mise en scène. De son côté, Vincent Flibustier affirme avoir voulu prouver qu'il est très facile avec un montage de « faire croire n'importe quoi à n'importe qui »[79].

Le 1er décembre 2015, Nordpresse publie une infox qui affirme que l’État français va payer 30 millions d'euros pour renvoyer en Syrie les corps des terroristes des attentats[80]. Le même mois, le site internet publie deux cartes qui affirment que les électeurs du FN et les fans de Secret story sont les mêmes[81]. Durant les élections régionales françaises de 2015, le journal satirique publie un canular qui affirme que Marion-Maréchal Le Pen propose d'accompagner son bulletin de vote d'un « petit cœur »[82].

2016[modifier | modifier le code]

En février, le site satirique belge affirme dans un article que près de la moitié des chiens vendus ou donnés en ligne finissent dans le ventre de serpents. Cette infox inquiète alors des internautes qui se spécialisent dans la protection des animaux de compagnie[83].

En avril, le site publie un montage affirmant qu'un salon de coiffure rue des Juifs à Strasbourg portait le nom Adolf Hitl’Hair, en référence au dictateur allemand[84].

En mai, Nordpresse, alors peu connu sur la scène médiatique française, acquiert de la notoriété grâce à Christine Boutin qui décide, en réaction à un article parodique dans lequel était écrit qu'elle avait déclaré « que les enfants victimes d'attouchements par des prêtres devaient eux aussi être punis » de porter plainte pour diffamation et juge opportun de démentir l'information de manière véhémente. Cette information est relayée par plusieurs médias belges et français, contribuant à l'augmentation de la popularité de Nordpresse[85]. Durant la même période, la femme politique décide de porter également plainte contre le site satirique après la parution d'un article qui prétendait qu'elle s'était convertie à l'islam[86].

En juin, le site publie un canular qui annonce la mort de Michael Schumacher[87].

2017[modifier | modifier le code]

En , Nordpresse prétend avoir communiqué des informations erronées au Parisien, dont il critique le professionnalisme, pour alimenter un article sur le prochain soutien de Manuel Valls à Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle[9]. Si les proches de Manuel Valls démentent aussi l'information, Le Parisien, quant à lui, nie avoir utilisé Nordpresse comme source : dans son article, le quotidien cite en effet uniquement l'entourage de Manuel Valls[88],[89],[90]. En juillet 2017, le site satirique publie une fausse addition de près de 150 000 euros du repas entre les couples Macron et Trump dans un restaurant de la tour Eiffel. L'infox devient virale après avoir été reprise au premier degré par le site d'extrême droite La Gauche m'a tuer[91].

En octobre 2017, Nordpresse diffuse une offre d'emploi fictive sur le site d'aide à l'emploi belge Actiris. Celle-ci stipule rechercher « un musulman alcoolique et allant au Casino pour attentat sympa » signé sous le nom de Salah Abdeslam[92]. L'agence bruxelloise précise à l'époque envisager de porter plainte contre le site satirique[92].

2018[modifier | modifier le code]

En mai, Nordpresse diffuse un faux tweet de Nicolas Dupont-Aignan où est écrit « Rien n'indique à ce jour si le clandestin malien qui a «sauvé» l'enfant à Paris ne cherchait pas à le kidnapper. Laissons l'enquête se poursuivre avant de considérer Mamoudou Gassama comme un héros ». À la suite de ce montage, l'homme politique indique sur son vrai compte Twitter sa volonté de porter plainte pour « usurpation d'identité et diffamation » contre le site satirique. En réponse à cela, Nordpresse publie le 28 mai un article parodique « On avoue : Nicolas Dupont Aignan est un canular de Nordpresse »[93].

En septembre, Nordpresse revendique une infox qui affirmait qu'une explosion avait eu lieu dans une centrale nucléaire de Tihange en Belgique[94].

En décembre, Nordpresse diffuse un faux tweet de Marlène Schiappa où est écrit « La majorité des Français vivent avec 3000€ par mois, cela permet de vivre bien je pense ». La citation fait polémique et est partagée plusieurs milliers de fois pendant les fêtes de fin d'année[95].

Années 2020[modifier | modifier le code]

En juillet 2020, Nordpresse prétend avoir piégé Ségolène Royal. L'AFP précise qu'il s'agissait en réalité d'un canular déjà réalisé sur l’ancienne ministre socialiste en 2015 par l’humoriste Gérald Dahan[19].

En avril 2022, l'AFP rapporte que Nordpresse réalise un canular relayé en masse dans la journée affirmant que Les Républicains appelaient à cesser d'envoyer « des chèques de zéro euro » à Valérie Pécresse après sa défaite au premier tour de l’élection présidentielle [96]. D'après Vincent Flibustier, l'objectif de l'infox était de montrer la facilité avec laquelle la désinformation se répand sur les réseaux sociaux à cause notamment du biais de croyance[97]. Selon Libération, l'intox a été partagée au 15 avril plus de 11 000 fois[98] et likée par 56 000 personnes, alors que les explications fournies le même jour par son auteur ne plafonnaient qu'à 450 partages et 2 000 likes[99].

En , Vincent Flibustier parodie dans une vidéo les méthodes de la complosphère autour de l'Adrénochrome et vise particulièrement la chroniqueuse Myriam Palomba de l'émission TPMP. Celle-ci accuse alors le créateur de Nordpresse de diffamation et de harcèlement après avoir lancé un hashtag qui devient alors un défouloir pour les internautes[100]. La méthode a été félicitée par certains internautes qui reconnaissent avoir « initié une révolution contre les gens qui pourrissent les réseaux sociaux ». Elle a cependant aussi fait l'objet de critiques, émanant d'acteurs luttant contre la désinformation, qui regrettent qu'on utilise les mêmes méthodes que les complotistes[13].

Références[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]