Navès (Tarn)

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Navès
Navès (Tarn)
Château de Montespieu à Navès.
Blason de Navès
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Castres - Mazamet
Maire
Mandat
Pierre Calmels
2020-2026
Code postal 81710
Code commune 81195
Démographie
Population
municipale
689 hab. (2021 en augmentation de 1,47 % par rapport à 2015)
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 34′ 01″ nord, 2° 13′ 28″ est
Altitude Min. 158 m
Max. 286 m
Superficie 9,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Castres
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Castres-3
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Navès
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Navès
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Navès
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Navès

Navès est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie.

Géographie

Localisation

Navès est une petite commune rurale du sud-ouest de la France située à 4 km à l'ouest de Castres[1]. Le village fait face à la montagne Noire. Navès fait partie de l'aire urbaine de Castres.

Carte de la commune de Navès et des communes à proximité.

Communes limitrophes

Navès est limitrophe de cinq autres communes.

Voies de communication et transports

La ligne 761 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Castres et à Revel[3]. Un service de transport à la demande du réseau urbain Libellus assure également la desserte, en reliant Navès au centre-ville de Castres.

Hydrographie

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Agout, le Thoré, le ruisseau du Bernazobre, le ruisseau du Bernazobre et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[5],[Carte 1].

L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[6].

Le Thoré, d'une longueur totale de 61,6 km, prend sa source dans la commune de Rieussec et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout sur le territoire communal, après avoir traversé 20 communes[7].

Le ruisseau du Bernazobre, d'une longueur totale de 24,9 km, prend sa source dans la commune d'Escoussens et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Sor à Cambounet-sur-le-Sor, après avoir traversé 8 communes[8].

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[9].

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,5 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 774 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castres », sur la commune de Castres, mise en service en 1992[14]et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,4 °C et la hauteur de précipitations de 849,1 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 40 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[18] à 13,8 °C pour 1991-2020[19].

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[21], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[22].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[23] : les « rivières Agoût et Tarn de Burlats à Buzet-sur-Tarn » (1 364 ha), couvrant 24 communes du département[24].

Urbanisme

Typologie

Navès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[25],[I 1],[26].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47 %), terres arables (40 %), prairies (7,9 %), zones urbanisées (3,8 %), forêts (1,3 %)[27].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Toponymie

Histoire

En l'état actuel des connaissances, et ce depuis l'étude de Barrière Flavy, l'ensemble des terroirs de Navès, Montespieu et Sallepieussou n'entre véritablement dans l'histoire que vers le milieu du XIIIe siècle.

Les écrits présentent donc la situation à la fin de la Croisade contre les Albigeois, et d'ailleurs les cadres juridiques demeureront pratiquement tels quels jusqu'à la Révolution : Sallepieussou appartient en propre à l'abbaye bénédictine de Castres, Navès est vendu à la famille des Tourène, bourgeois de Castres et Montespieu est sous la coupe d'une famille de chevalier, les Caudière en l'occurrence.

Navès

À Navès, les premiers textes mentionnent déjà l'église (donc une population environnante plus ou moins proche) et peut-être le pont…

Navès est-il une tentative de bastide qui échoue ? avec un paréage royal et surtout avec comme pièce maîtresse ce seul pont (donc un péage éventuel) facilitant les échanges entre Castres et le piémont de la Montagne Noire, voire le Toulousain.

Mais la vente de la presque totalité de la terre à un grand seigneur (Jourdain de Saissac) puis à une famille de bourgeois de Castres, les Thourène, va faire avorter cette idée et sceller le sort de ce terroir comme terre de rapport. Les nouveaux acquéreurs, les frères Thourène, vont marquer cette terre en se la partageant, puis en construisant une maison qui portera leur nom.

Barginac précède la fondation officielle de Navès ; il est mentionné comme fort, surveillant de sa motte le passage du Thoré. Le lieu est équidistant du passage des Fargues et de celui du pont de Navès, la vue est totale et en donnant le nom à une des gâches ou quartiers de Castres, la relation avec la ville est renforcée. Barginac sera le seul espace disponible pour de petits possédants et c'est avec Galiou les seuls points de concentrations humaines. D'ailleurs le peu de population sera pour Navès une plainte constante.

Sallepieussou

Sallepieussou appartient en propre à l'abbaye et à l'inverse des deux autres terroirs l'habitat et la population sont pour l'essentiel répartis en deux lieux : au lieu-dit Latour, à proximité de la petite fortification et en contrebas de celle-ci : le hameau, regroupement de petites fermes (« las bories ») qui offrait ainsi une main-d'œuvre à la disposition du château de Montespieu, dès le milieu du XVIe (à moins que ce soit la construction du château qui ait induit l'implantation de cet habitat)

Le choix du site ne semble pas fortuit : toujours une crête avec même une vue panoramique versant Bernazobre et versant Thoré (depuis le sommet originel de la tour) et de plus à la croisée d'une route de Castres passant par le gué de Tourène et de la route de crête Labruguière-Viviers (longeant la plaine du Bernazobre et sur laquelle furent découverts il y a peu des vestiges d'un habitat gaulois au lieu de Rauly, commune de Viviers). Caraven Cachin mentionne la découverte à Latour d'une hache celtique dans sa carte archéologique ; le lieu est peut-être habité depuis « des temps immémoriaux » pour reprendre la formule classique.

Montespieu

L'existence sur le terroir de Montespieu d'un « fossé de la salvegarde » est un détail intéressant : il matérialise un distinguo juridique quant au partage de la justice qui subsiste jusqu'à la Révolution, il rappelle peut-être la mise en place par l'abbaye en des temps plus anciens d'une sauveté (c'est-à-dire un refuge pour les populations sur une terre d'église). Sur le terroir de Montespieu, l'habitat est peut-être dispersé ; c'est du moins ainsi qu'il apparaît dans les divers recensements - certes postérieurs à la période qui nous intéresse et dont le plus ancien est le compoix de 1585.

Si un groupement d'habitat a disparu, seule l'archéologie pourra le préciser. L'idée de translation est par contre très vivace au sujet du château de Montespieu et ce pour plusieurs raisons :

  • un texte du XVIe, pour le moment introuvable, mentionnerait les restes de l'ancien château ;
  • la situation de l'actuel château ne correspond pas trop à l'idée d'un mont et de surcroît à un mont qui épie (cf toponymie) ;
  • de plus, celui qui existe constitue certes une enclave de Montespieu mais il se situe tout de même dans le terroir de Sallepieussou ; alors comment expliquer qu'il donne son nom à une terre où il n'est pas ?
  • de plus le terme « milite » pour les Caudière peut raisonnablement impliquer un fort.

La famille Caudière dont une tour à Castres illustre le nom est-elle en rapport avec les croisés vainqueurs ? Le nom respire pourtant les sonorités méridionales et l'on trouve des homonymes dans le Lautrécois. Castres s'est vite déclarée ville ouverte, les Caudière avec prudence… ont peut-être évité toute saisie et ainsi transmis leurs biens.

Plusieurs tertres encore existants peuvent prétendre au titre de motte castrale et encore une fois l'archéologie pourra peut-être préciser les choses.

En conclusion

Du milieu du XIIIe jusqu'au milieu du XVIe, l'habitat sur les différents terroirs ne semble pas avoir beaucoup changé : quelques forts et fermes dispersés et peut-être deux lieux d'habitats groupés : Sallepieussou et Barginac. Le XVIe siècle avec l'installation de la Chambre de l'édit à Castres va impulser un nouveau mouvement d'achats, de partages et surtout la construction de nouvelles demeures pour les juristes protestants souvent originaires de contrées éloignées (les juristes catholiques étaient eux pour la plupart détachés du Parlement de Toulouse). L'habitat se densifie ou se transforme un peu plus avec Mascarenc, Puechbertou, Tourène-Bas, Gaillard, Malzac et sans doute la construction du nouveau château de Montespieu.

Il faudra attendre le XIXe siècle pour voir d'importantes modifications : avec l'implantation au centre de la nouvelle commune de Navès (la réunification a eu lieu en 1825) de l'église, l'école mairie et quelques habitations jouxtant mais toujours clairsemées et quelques nouveaux lieux : la Grèze, Vaudricourt, le Jardinier au début du XXe.

Le dernier tiers du XXe voit une vague de constructions d'une ampleur sans précédent permise et expliquée par la conjugaison de plusieurs facteurs : la rationalisation et l'adaptation du parcellaire aux nouvelles techniques agricoles (et par la même la mutation dans la destination de certaines terres), le morcellement de certains grands domaines, et enfin la réalisation d'un réseau d'adduction d'eau potable qui permet une liberté d'implantation par rapport au point d'eau. La population stabilisée depuis des siècles aux environs de 400 habitants a aujourd'hui pratiquement doublé[28].

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 2008   Marc Cousinié[29]    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

En 2021, la commune comptait 689 habitants[Note 8], en augmentation de 1,47 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1831 1836 1841 1846 1851 1856
154142142393413454476477444
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
415428412438431447428405403
1906 1911 1921 1926 2006 2007 2012 2017 2021
420421371360711714691687689
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte 289 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 716 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 050 [I 4] (20 400  dans le département[I 5]).

Emploi

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 4,6 % 5,9 % 6,4 %
Département[I 7] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 467 personnes, parmi lesquelles on compte 73,3 % d'actifs (66,9 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs) et 26,7 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 81 emplois en 2018, contre 79 en 2013 et 48 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 315, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,9 %[I 10].

Sur ces 315 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 38 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 92,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 1,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalité liée à la commune

Vie locale, tourisme

  • La commune s'organise autour d'une église, d'une école, d'une salle des fêtes, d'une maison des associations et d'une épicerie-presse-tabac.
  • On y trouve toute sorte d'activités : gymnastique, danses occitanes, atelier d'arts plastiques, club des Ainés Ruraux… De plus, un moto-cross est ouvert tous les 1ers et 3es dimanches du mois.
  • La fête locale a lieu fin août et se termine par une fabounade.
  • Un dimanche par mois, le club des randonneurs organise une randonnée ; il existe de nombreux chemins de randonnée pour les amateurs et de nombreux petits bourgs autour du village qui sont assez typiques.
  • Pour les amoureux des cueillettes automnales, les prés alentour regorgent de rosés des prés ou de pisse-cannettes.

Héraldique

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Navès » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Castres » (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Navès » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Navès » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Navès » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

  1. « Infos, distance et photos de Nav et Castres », sur www.voldoiseau.com (consulté le ).
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Documents - Site web de la région Occitanie » (consulté le ).
  4. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
  5. « Fiche communale de Navès », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
  6. Sandre, « l'Agout »
  7. Sandre, « le Thoré »
  8. Sandre, « le ruisseau du Bernazobre »
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
  14. « Station météofrance Castres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Orthodromie entre Navès et Castres », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station météofrance Castres - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Orthodromie entre Navès et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  18. « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  19. « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  20. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  21. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Navès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « site Natura 2000 FR7301631 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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  24. « ZNIEFF les « rivières Agoût et Tarn de Burlats à Buzet-sur-Tarn » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  29. Site de l'association des maires du Tarn consulté le 10 juin 2009
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=18317

Voir aussi

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