Gérard Bapt

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Gérard Bapt
Illustration.
Gérard Bapt, en 2011.
Fonctions
Député français

(20 ans et 8 jours)
Circonscription 2e circonscription de la Haute-Garonne
Législature XIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Prédécesseur Robert Huguenard (RPR)
Successeur Jean-Luc Lagleize (MoDem)

(14 ans, 11 mois et 29 jours)
Prédécesseur Pierre Baudis (UDF)
Successeur Robert Huguenard (RPR)
Maire de Saint-Jean

(23 ans, 7 mois et 6 jours)
Prédécesseur Adonis Satge
Successeur Marie-Dominique Vézian (PS)
Conseiller municipal de Toulouse

(6 ans et 5 jours)
Conseiller général de la Haute-Garonne
élu dans le canton de Toulouse-15

(8 ans, 3 mois et 18 jours)
Prédécesseur Elie Bordes (PS)
Successeur Claude Calestroupat (PS)
Conseiller général de la Haute-Garonne
élu dans le canton de Toulouse-7

(19 ans et 7 jours)
Prédécesseur aucun(e)
Successeur Robert Huguenard (RPR)
Biographie
Nom de naissance Gérard Michel Bapt
Date de naissance (78 ans)
Lieu de naissance Saint-Étienne, Loire
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Profession Médecin-cardiologue

Gérard Bapt, né le à Saint-Étienne, est un homme politique français membre du Parti socialiste et médecin-cardiologue.

Biographie

Il a été élu député de la Haute-Garonne aux législatives de mars 1978 et réélu jusqu'aux législatives de mars 1993, à l'occasion desquelles il est battu par Robert Huguenard. Il se représente et retrouve son mandat de député en juin 1997 puis est réélu en juin 2002, juin 2007 et juin 2012. Il est battu en 2017.

Commissions de l'Assemblée nationale

Groupes d'étude de l'Assemblée nationale

  • Président du groupe d'étude « Numérique et Santé »
  • Président du groupe d'étude « Santé environnementale »
  • Vice-président du groupe d'étude « Aéronautique »
  • Vice-président du groupe d'étude « Alimentation et Santé »
  • Vice-président du groupe d'étude « Dépendance »
  • Vice-président du groupe d'étude « Longévité »
  • Vice-président du groupe d'étude « Toxicomanie »
  • Membre du groupe d'études sur le problème du Tibet[1].

Groupes d'amitié de l'Assemblée nationale

Mission d'information

Il est le président de la mission d'information de l'Assemblée nationale sur le Mediator et la pharmacovigilance.

Club parlementaire

Il est le président fondateur du club Hippocrate, un cercle de réflexion parlementaire sur les questions de santé soutenu par les sociétés Générale de santé, Malakoff Médéric et GSK[2],[3].

Actions

Gérard Bapt a proposé en 2013 la taxation sur les boissons énergisantes[4].

Fortement impliqué sur la question des perturbateurs endocriniens. Il est à l'origine de l'interdiction en France du bisphénol A.

Il a soutenu Irène Frachon dans le dossier du Mediator qu'il a porté.

En , il co-signe avec 89 autres parlementaires socialistes le « Contrat pour une nouvelle majorité » qui s'oppose à la politique économique du gouvernement et demande la fin de l'austérité[5], mais vote la confiance au gouvernement de Manuel Valls quelques jours après, puis à nouveau en .

En , alors qu'il fait un voyage préparé comme il se doit en amont avec le ministère des Affaires étrangères, il crée une polémique autour de son voyage en Syrie où on prétend qu'il aurait rencontré le président Bachar el-Assad, un déplacement qui déclenche de vives réactions au sein de la classe politique française, y compris du premier ministre Manuel Valls qui condamne « avec la plus grande vigueur » cette initiative et la qualifie de « faute morale »[6] et de Jean-Christophe Cambadélis qui annonce que des sanctions seront prises contre lui [7]. Les faits sont quelques heures plus tard « oubliés » puisqu'il s'avère que non seulement il n'a pas rencontré le président syrien, mais aussi qu'il défend, au titre de son implication auprès des peuples du Moyen-Orient, le droit d'être un témoin de la situation quand plus personne ne peut s'y rendre.

Il est le premier élu national à s'inquiéter du retard à l'avancement du DMP (dossier médical partagé) et de dénoncer le gâchis de près d'un demi-milliard d'euros de ressources publiques.

En 2016, il est l'auteur de deux amendements importants au sein de la Loi de modernisation de la Santé visant d'une part à déclarer tous les incidents informatiques impactant les patients et d'autre part à assurer la confidentialité des données de santé hébergées pour éviter leur commerce.

Réélu sans discontinuer de 1978 à 1993 (4 mandats) puis de 1997 à 2017 (4 mandats), il est candidat pour une 8ème réélection aux élections législatives de 2017 dans la deuxième circonscription de Haute-Garonne. Bien que le PS ait accepté lui accorder l'investiture, l'ancien candidat Benoît Hamon déclare ne pas le soutenir et lui préférer son adversaire écologiste[8].

Gérard Bapt est battu dès le premier tour des élections législatives, le , obtenant 14,38 % des voix.

Décoration

Notes et références

  1. Groupe d'études sur la question du Tibet
  2. « Médiator : les parlementaires mis en cause » Le Figaro, 25 février 2011
  3. Site du club Hippocrate
  4. « Les boissons énergisantes désormais taxées », sur Le Journal du dimanche (consulté le ).
  5. « Le texte et la liste des 90 frondeurs du PS », sur Le Journal du dimanche (consulté le ).
  6. Hélène Bekmezian, Yves-Michel Riols et Benjamin Barthe, « Syrie : quatre élus français ont rencontré Bachar Al-Assad à Damas », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  7. Matthieu Deprieck, « Le PS va sanctionner le député qui a rencontré Bachar al-Assad, pas l'UDI », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Hamon soutient un candidat EELV à Toulouse, le socialiste Gérard Bapt "déçu" », Ouest-France.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Légion d'honneur: la liste des promus du 1er janvier 2022 », sur LEFIGARO, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes